Marche marocaine de réussite et guerre de succession en Algérie (5)
Flashs de dernière minute :(20/2/2017)
2017/Abdelaziz Bouteflika "va beaucoup mieux?"
(Un article paru au site algérien (Algérie focus) le 30/12/2016).
Début citation..Après Alger, Abdelaziz Bouteflika effectuera des visites dans d’autres wilayates du pays. Le chef de l’Etat sortira, à partir du janvier prochain pour inaugurer des projets structurants dans certaines régions, a-t-on appris de plusieurs sources concordantes.
Cela confirme ainsi la nouvelle stratégie de Abdelaziz Bouteflika et des proches : apparaître le plus souvent et de préférence sur le terrain pour donner l'impression que sa santé "va beaucoup mieux"?.
Le chef de l’Etat a inauguré ses « sorties » sur le terrain en octobre dernier. Il a inauguré la salle internationale des conférences, à Ain-Beniane, avant d’aller inaugurer la nouvelle Opéra d’Alger. Il a inspecté ensuite la nouvelle mosquée d’Alger avant de se rendre, en décembre, dans la nouvelle ville de Sidi-Abdellah.
A chacune de ces virées, le chef de l’Etat se contente d’écouter les explications et de couper les rubans des infrastructures à inaugurer. Lors de l’inauguration de l’opéra d’Alger, le 20 octobre dernier, il a par contre assisté à un spectacle de deux heures en présence de tous les membres du gouvernement.
Une prouesse pour un homme qui n’apparaît en public, depuis les présidentielles de 2014 ; que dans son bureau, sur son fauteuil roulant, ou salon présidentiels lorsqu’il reçoit des invités étrangers ou pour des activités protocolaires. Par contre, dans aucune de ces visites, Abdelaziz Bouteflika n’a prononcé un mot en public.Fin de citation.
Conclusion humiliante.. Rien ne va plus. Bouteflika est en piquet, stagnant dans son fauteuil roulant. En le substituant, son clan fait marcher, à tort et à travers, les affaires courantes de l'Etat en son nom, tout en mobilisant la presse jaune du pouvoir pour glorifier la situation..faisant croire de manière sporadique à l'opinion publique algérienne que "l'Algérie va mieux" pas moins que son président qui comme elle va beaucoup mieux!.
Le bilan,l'unique bilan négatif d'ailleurs de ces 16 années sous l'ère de Bouteflika est vertigineux. Les âmes sensibles sont appelés à s'abstenir dans ce cas de l'Algérie où on ose facilement rigoler dans les affaires d'Etat!.Tenez-vous bien et regardez :
« Il est convenu en toute loyauté, sur même pied d'égalité,gouvernant et opposants algériens que le montant de 800 milliards de dollars a été évaporée sous le règne de Bouteflika uniquement et qu'avant Bouteflika, la trésorerie algérienne a subi une perte plus que ce montant dépassant les 1000 milliards de dollars.
les réalistes ou les pessimistes algériens approuvent ouvertement que le montant de 1800 milliards de dollars a été perdu, voire volé en éclat, durant les quatre mandats de Bouteflika, dans le boom pétrolier qui était pendant ce règne. Cela a fait fortifié, selon les économistes la corruption qui a atteint son apogée devenant le vole pratique, le plus courant, sous la garde de l'évidence, prospérant ainsi, le banditisme politique et l'évolution du nombre de thuriféraires en Algérie».
Pseudo sentiment d'angoisse..A force du bras et à la faveur du statu quo, l'Algérie et son complot sont de retour et la main étrangère est toujours de mise. Ainsi Bouteflika doit parler,même si la voix cassée, même sans voix du tout.Et pourtant on le fait parler à cœur fermé du fameux complot extérieur contre l'Algérie.
Au cours des dernières semaines, des rapports et études internationaux ont pointé du doigt la situation politique et socio-économique désastreuses en Algérie? On attribue à Bouteflika sa première réponse en l'objet. Il aurait déclaré que le peuple Algérien est non préparé à la dérive de ce qu'il a appelé "des manœuvres subversives venant de l'étranger".
Profitant d'autre part, de ce que les algériens appellent chez eux "la journée du martyr". Les teneurs de ficelles du pouvoir qui entourent la présidence algérienne dans ses jours-ci les plus sombres ont fait circuler à travers les médias engagés une lettre disaient-ils de Bouteflika, adressée à la nation à l'occasion de cette journée qui ne fait que secouer le vrai martyr algérien dans sa tombe.
Dans cette missive écrite à l'odeur de toilettes, les frivoles de la famille en règne lancent au peuple algérien le faux-argument de toujours " la main étrangère et complot contre la nation algérienne". C'est un vieux disque en vinyle, qui plus est un disque rayé à force d'être utilisé à toutes les occasions que dit-on Bouteflika a encore sorti. A chaque fois que la nomenklatura du coté d'Alger doit justifier son incapacité à sortir de la crise, elle évoque le complot.
Et à force de l'entendre par les algériens, on finira par le croire.C'est à croire, c'est l'explication de tous les maux de l'Algérie que les membres du gouvernement d'Alger et les thuriféraires du pouvoir se passent à tour de rôle. A longueur d'année tout s'explique par les manigances des ennemis extérieurs de l'Algérie.Même les soi-disant opposants politiques du pouvoir adoptent un discours similaire qu'ils servent à toutes les sauces.Tel que «Le peuple algérien ne succombera pas à des machinations et autres complots ourdis outre-mer et relayés par divers supports médiatiques».
Une Algérienne commente avec amertume le cas de son pays :««Quand on a rien à proposer aux algériens, quand la politique sournoise de l’Algérie n’a qu’un
seul but : nuire au Maroc, rien qu'au Maroc et supplier la France; quand les militaires se mettent plein les poches, alors que le peuple algérien frère vit dans la misère, quand l’économie algérienne est basée uniquement sur le gaz et le pétrole, quand il n’y pas de perspectives d’avenir, alors on fait appel aux Démons, aux Fantômes et aux Forces Mystérieuses de l’extérieur qui, soi-disant, complotent contre la pauvre Algérie. C’est la maladie du fainéant et du loser qui attribue son échec aux autres.Tout cela fait pitié.(AMina).
En fait, les algériens s'ils sont capables d'imiter tout ce qui est Marocain, ils ne peuvent imiter la volonté royale et la force d'un Roi Marocain actif, voire très actif, en très bon état de santé, lui permettant de sillonner l'Afrique à sa guise pour le bien de son pays et de ses sujets. ( voir le flash de dernière minute du 14 février..).
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Un traître au service des renseignements étrangers
Mr. Ferhat Mehanni
Le Site algérien (Algérie 360) se déchaîne et consacre un article propagandiste contre Mr. Ferhat Mehanni,le président du gouvernement provisoire de la Kabylie en exil (le MAK) impliquant Paris,Rabat et Tel-aviv dans une affaire qui n'est pas la leur, en l'occurrence "Autonomie de la Kabylie". La rédaction du blog reproduit la teneur telle quelle, sans commentaire, laissant le choix aux lecteurs d'en prendre note surtout, de ce que reproche le rédacteur de l'article au Maroc et à ses services secrets. Début citation :
Le rapprochement entre le sioniste Bernard-Henri Lévy, un juif d'origine marocaine et le traître Ferhat Mehenni, est désormais un fait accompli et acquis. Déjà, on parle d’un contrat sous les auspices de Paris, Rabat et Tel-Aviv pour séparer la Kabylie de l’Algérie. Cette aventure dans laquelle Mehenni est considéré comme le cheval de Troie tant il a la double casquette de traître et de taupe à la solde des services secrets de ces capitales, vise à introduire en Algérie l’idée sournoise de l’indépendance de la Kabylie.
Une idée soulevée à Paris par un groupe de disciples de Ferhat Mehenni, désormais une des préoccupations de Bernard- Henri Lévy (BHL) pour déstabiliser l’Algérie et son unité nationale dans le cadre d’un contrat signé entre les services secrets de l’Etat sioniste et Ferhat Mehenni et qui remonte au mois de mai 2012 à l’issue de la visite de cinq jours que ce dernier a effectuée à Jérusalem.
En effet, l’Etat hébreu a toujours su comment instrumentaliser les antagonismes culturels et religieux du Monde arabe pour mieux consolider sa supériorité stratégique. Le Liban en a constitué un terrain fertile et un bon exemple de déstabilisation. Aujourd’hui, l’axe Paris, Rabat, Tel- Aviv fait dans un projet visant l’Algérie, pays qui a toujours refusé toute normalisation de ses relations avec Israël. Dans cette optique, ce trio dispose d’un vrai relais via le Mouvement de l’autonomie de la Kabylie, une organisation séparatiste d’extrême droite, qui demeure assez minoritaire en Kabylie, voire rejetée par la grande masse des Kabyles.
Quant à la solde de Ferhat Mehenni selon des informations fiables et rapportées il y a quelques temps par notre confrère Echourouk, depuis octobre 2008, Ferhat Mehenni perçoit, une solde mensuelle de 13 000 euros, l’équivalent de 145 millions de centimes, de la part de Toudjni Mohamed, président d’une obscure association dénommée «Le Sahara marocain». Toudjni n’est en fait qu’un agent intermédiaire avec les services secrets marocains. Ferhat Mehenni aurait également perçu la somme de 50 000 euros en France dans le double but de promouvoir par différents supports le MAK et la marocanité du Sahara occidental. Il aurait perçu la somme de 200 000 euros pour l’impression et la diffusion de différents dépliants diffusés dans la région parisienne par l’intermédiaire d’un éditeur français acquis aux thèses marocaines sur le conflit du Sahara occidental et possédant de nombreux biens au Maroc.
Les services secrets marocains ont épongé 30 000 dollars canadiens, des dettes que Ferhat Mehenni a contractées lors de son séjour à Montréal. Une autre somme de 40 000 euros lui a été versée par les services secrets marocains sous le couvert des activités du pseudo. «Centre européen des affaires stratégiques» , dirigé par Claude Monique, un porte-voix du service de renseignement du Makhzen.
La collaboration de Ferhat Mehenni est requise, contre de fortes énumérations matérielles et en espèces, pour répandre la portée de la dynamique d’une autonomie de la Kabylie à la mesure de l’autonomie prônée par la monarchie marocaine au Sahara occidental.
L’exploitation de ce traître à sa patrie vise à plonger le pays dans une alliance avec toutes les forces réactionnaires du Monde arabe et d’ailleurs au service de l’impérialisme et du colonialisme. Mais, l’unité de l’Algérie n’est pas facile à déchirer comme le prétendent BHL et Mehenni, qui avec l’aide des trois pays cités ci-dessus cherchent à faire croire, par des faits calculés, que le peuple kabyle tient à son autonomie. Dans la partie de poker qui se joue autour de cette région, tous les coups sont permis. Surtout le bluff et les fausses nouvelles. En revanche, il est sûr que les Kabyles dans leur quasi-totalité ne laisseront pas le MAK investir leur quiétude sans réagir ! Fin de citation.
Flashs de dernière minute :(18/2/2017)
L'URUGUAY se mêle à l'ONU dans l'affaire du Sahara Marocain en substituant à l'Algérie..!
Souvenez-vous le maire Pjdiste de la ville de Tanger, dans une de ses activités avec le corps étranger dans la ville avait confondu l'Uruguay au Paraguay avec qui il devait s'entretenir dans le cadre de la diplomatie partisane parallèle, commettant ainsi une erreur diplomatique impardonnable.
Cet acte n'est pas l'objet de mon flash du jour, mais son évocation intervient pour parler seulement de l'Uruguay. Ce micro-Etat sis en Amérique latine est le dernier bastion algésario vient de monter au créneau et de faire parler de lui..Il a été mandaté par le rabbin d'Alger Ramdane Lahmamra pour demander une réunion à huis clos du Conseil de sécurité au sujet du Sahara Marocain en sa qualité de membre non permanent soutenant la thèse du Polisario.
Si l'Uruguay a convoqué une réunion du Conseil de sécurité en vue d'un nouvel examen du dossier du Sahara Marocain, aucune mention n'en a toutefois été faite par l'ambassadeur représentant permanent de l'Ukraine, qui assure la présidence tournante de cette structure de décision de l'ONU durant le mois de février.
Il s'avère que ce nouveau coup de théâtre de la diplomatie de l'Uruguay a été provoqué sur instigation d'Alger et du Polisario, dont l'Uruguay est l'un des rares soutiens dont ils peuvent se prévaloir encore en Amérique latine, mettant à profit la présence de ce pays au Conseil de sécurité dans une tentative visant à masquer leur échec sur la scène européenne et africaine, après les garanties offertes par l'UE au Maroc pour sécuriser l'Accord agricole et le retour du royaume à l'Union africaine acté le 30 janvier dernier.
Cette énième tentative viserait également à connaitre à mettre la pression sur le nouveau Secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutterrez, et comparer son ongle de vision à celui de Christopher Ross et pas moins de celui de Ban Ki Moon. Sachant que Mr. Gutterrez connait parfaitement au fait les manigances de la partie hostile au Maroc pour la simple raison qu'il a officié longtemps à la tête du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), sans oublier qu'il a été l'initiateur des visites de familles séquestrées en provenance de Tindouf vers les provinces sahariennes marocaines.
La convocation de cette visite intervient alors que l'isolement des parties hostiles au Maroc sur la scène internationale s'accentue considérablement, après que le royaume du Maroc leur ait tiré le tapis sous les pieds, en Europe et en Afrique, comme partout ailleurs.
Ce nouveau recours de la partie adverse au Conseil de sécurité risque de se retourner contre elle, tant et si bien qu'Alger, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, refuse toujours d'appliquer la résolution 2285 adoptée fin avril 2016 lui demandant clairement d'autoriser un recensement des populations séquestrées de Tindouf. La reprise du processus de règlement passe nécessairement par là à l'horizon d'épouvantail du mois d'avril prochain, l'étape choisie périodiquement chaque année pour étaler la saleté algérienne qui entache le dossier de notre intégrité territoriale au niveau du Conseil de sécurité Onusien.
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Flashs de dernière minute :(17/2/2017)
Tribulations Algériennes à Bruxelles
C'est écœurant..Depuis la réintégration du Maroc au sein de l’Union africaine, les responsables algériens semblent avoir perdu la boussole, ils confondent les directions et le bon sens avec, ne faisant pas de distinction entre le nord et le sud. Ils ne cessent de s’agiter, de manipuler et de distiller des contenus toxiques à leurs médias et sur la toile, tentant un lien hasardeux, voire dangereux entre cette réintégration et l’existence d’une entité fantoche au sein de l’organisation panafricaine.
Dernière hypocrisie diplomatique algérienne et dernier coup tordu algérien en date est la sortie médiatique de Ramdane Lahmamra, il s'est réjouit tout récemment à Bruxelles, remerciant la Belgique pour avoir félicité le Maroc pour son réintégration à l'UA à l’issue de sa rencontre, (15 février) à Bruxelles, avec le chef de la diplomatie Belge.
Dans une déclaration à sa presse (APS) Lahmamra s’est autoproclamé porte-parole de son homologue belge, lui attribuant une position qui n’est pas la sienne en déclarant s’être réjoui « que mon collègue Didier ait bien perçu cette admission du Maroc à l’UA où "il s’assoit avec (la pseudo) rasd et l’Algérie et tous les autres", ce qui constitue un changement fondamental de circonstances qu’il faut positiver et à partir duquel il faut ouvrir des perspectives ». Pure mensonge !
Cette déclaration biscornue et viciée de M. Lahmamra, ne cadre nullement avec la position officielle de la Belgique exprimée en son temps. Par la voix de son porte-parole, le ministère des Affaires étrangères du royaume de Belgique avait affirmé je cite : « tout comme l’Union européenne, nous saluons la décision de l’Union africaine de réintégrer le Maroc en tant que membre, décision qui réunit tout le continent africain au sein de son organisation régionale ». Mieux encore, le communiqué officiel sanctionnant la rencontre Reynders-Lahmamra n’a, à aucun moment, évoqué cette question.
C'est au lecteur d'en juger..Sachant que c'est la notion la plus chère à Lahmamra à cette heure-ci, qui tente, en perspective de la vendre à bas prix aux consommateurs pour dissiper l'effet de sa défaite devant la réintégration Marocaine à l'UA.
Quand l’Afrique séduit…
Une conclusion intéressante qui attire l'attention et qu'il faut voir, écrite par Dr Mohammed MRAIZIKA Chercheur en Sciences Sociales, Consultant en Ingénierie Culturelle, CIIRI-Paris) :
«L’épreuve à laquelle devait faire face la diplomatie marocaine paraissait à la veille du 28esommet des chefs d’État de l’Union Africaine (UA) délicate tant l’hostilité était grande et les manœuvres dilatoires insolentes. Mais, la raison l’a emporté et le pragmatisme a triomphé, n’en déplaise aux maîtres conspirateurs de l’Est et du Sud. Désormais le Maroc est chez lui, avec honneur et dans la grâce». Le Maroc en arrivera certes à plaidoyer entre autres..pour la démocratie en Afrique.
L'espoir né depuis le retour du Maroc dans sa famille africaine, est un idéal qu'il est opportun de vérifier et de nourrir au quotidien dans les domaines les plus variés. La coopération économique sud-sud avec son corollaire gagnant-gagnant n'est évidemment que le côté apparent de l'iceberg. Beaucoup d'autres domaines vont être visités, dont principalement la démocratie.
Terra "incognita" pour les uns, terre "d’opportunités" pour les autres, l’Afrique séduit. Une aube nouvelle brillant telle une nova. Trafic d’influences, richesses agricoles, minières et énergétiques. Un rush de puissances mondiales et de bon nombre d’investisseurs privés. Mais de quelle Afrique parle-t-on précisément? Parce qu’il existe hélas deux Afrique.
L’Afrique n’est plus la chasse gardée de l’Occident. La Chine, l’Inde, le Japon et la Turquie s’y intéressent. Raison purement économique parce que ne se mêlant pas de la politique domestique. La Chine fait fi du respect des droits de l’homme. Contrairement aux anciens colonisateurs paternalistes.
Quand l’Afrique séduit, c’est qu’il n’y a plus rien en Occident. En effet, ce dernier est confronté au plafond de verre. Quand l’Afrique séduit, c’est qu’il existe des taux de croissance à deux chiffres tandis que l’Europe affiche des scénarios à un chiffre. Une Afrique nouvelle se dessine même si le sentier semble dantesque. L’avenir du monde s’y dessine en Afrique. Vérité ou leurre ?
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L’Afrique, terrain de bataille entre l’Algérie et le Maroc
L'Algérie déploie le polisario au nord du Mali
Le Mali est victime de sa position géographique. Sa partie septentrionale fait frontière avec l'Algérie, le Niger et la Mauritanie.
Or, le puissant voisin algérien se trouve, depuis 1960, dans une compétition géostratégique avec le Maroc pour la domination du Sahel et de sa périphérie", écrit Procès-verbal, ajoutant que l'Algérie a trouvé le meilleur moyen de faire mal à son voisin marocain: entretenir le Front Polisario, bras armé de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
"C’est pour mettre les combattants sahraouis à l’abri de toute attaque-surprise que l’Algérie a œuvré à leur installation progressive sur le territoire malien", croit savoir la publication, ajoutant que les soldats du Polisario ont pris leurs quartiers à Intadéni, à quelque 25 kilomètres de Kidal.
"Bien cachés dans le vaste désert, leurs armements n’apparaissent pas aux yeux d’un visiteur quelconque. Et le jour, ces bonshommes portent l’habit et le turban de paisibles bergers touaregs", ajoute la même source, notant qu'en cas de nécessité, ils forment aussitôt une armée redoutable.
« Avec AQMI et la Coordination des Mouvements de l’Azawad, les combattants du Polisario contrôlent le commerce illicite des armes et de la drogue dans le grand nord malien, sans eux, pas moyen de convoyer ces marchandises vers la Libye et l’Europe », relève l'hebdomadaire, citant une source bien informée.
D'après Procès-Verbal, c’est grâce au renfort des soldats sahraouis que la CMA est parvenue, en 2014, à chasser l’armée malienne de Kidal.
L'Algérie, à travers les milices du Polisario déployées dans le désert malien, fait d’une pierre sept coups, à savoir maintenir son emprise sur un "noman’s land" frontalier riche en ressources minérales, contrôler les axes de trafic de la région, pouvoir faire pression sur AQMI et la branche de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar en cas de besoin et se rendre incontournable dans tout règlement de la crise malienne.
Elle vise également à peser sur la diplomatie malienne aux dépens des intérêts du Maroc, constituer une puissante force de réserve en cas d’hostilités déclenchées par le Maroc et garder une forte marge de négociation avec les puissances occidentales, telle que la France, qui s’installent au Sahel pour de bon.
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Le polisario et le détournement de l’aide humanitaire.
L’organisation séparatiste continue d’essuyer des revers cinglants à l’échelle internationale. Ainsi et après que le gouvernement espagnol, appuyé par les députés socialistes, a rejeté une motion, présentée au Sénat pour la reconnaissance de la république sahraouie imaginaire, l’Union européenne se penche à nouveau sur le dossier des détournements de l’aide humanitaire destinée aux séquestrés de Tindouf.
Ce sont des organisations espagnoles et européennes, qui ont pignon sur rue, qui ont saisi le parlement européen et la commission européenne pour dénoncer les détournements systématiques de cette aide, qui est devenue une source d’enrichissement des dirigeants du polisario en particulier son nouveau chef demandé à comparaître devant la justice Espagnole pour divers chefs d'accusation.
Cette plainte a été déposée par l’organisation « la main blanche » qui, dans un rapport déposé sur les bureaux des responsables européens, indique que l’aide aux réfugiés fait l’objet d’un véritable vol bien organisé et que 90% des produits qui parviennent à Tindouf sont vendus à des réseaux de trafiquants qui sévissent dans la région du nord de la Mauritanie et du nord du Mali. Ce détournement, d’après cette organisation, est sciemment ignoré par deux associations qui soutiennent le polisario appelées «les amis du polisario» et «Euskadi», dont le silence aurait léché discrètement des futilités de la galette.
Parallèlement, un syndicat espagnol a déposé une plainte contre des ONG espagnoles et le polisario, accusés de détournement de plus 3.5 millions d’euros accordés par des institutions publiques basques aux séparatistes entre 2008 et 2015.
A rappeler que le bureau européen de lutte contre la fraude avait épinglé en 2016, les autorités algériennes et le polisario, au sujet des détournements systématiques de l’aide et la création d’un marché parallèle, dont profitent des officiers de l’Armée algérienne et les milices du polisario. Ceci , alors que près de 40 mille de mélanges dits sahraouis, cantonnés de force dans les camps de la honte, sont privés des moyens élémentaires d’existence.