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  • Algérie-Maroc : Naissance des Services secrets Algériens et du Malg¹ au Maroc.

            

                                                                                        

                                                Des membres du GPRA au Caire, le 25 septembre 1958. De gauche à droite: Bentobbal, Abbas,

                                                                             Mr.Ferhat Abbas, président du GPRA, 

    Tout d’abord..Permettez-moi cette fois-ci de faire une entorse à la règle en faisant l'impasse sur le tour de l'actualité jour par jour. Bien entendu j'aimerais m'enquérir d'un peu de temps de mon lectorat et lui donner des bribes de détails sur les caprices de ma psyché, tout en m'amusant des délires des Algériens et de leur polisario.

    Mais en ce moment de crise Algérienne, je vois les choses autrement et j'aimerais rentrer dans le vif d'un autre sujet qui dérange, sans détours ni langue de bois.

    Il s'agit d'un soi-disant "Papier-chiffon. Le nom que le maudit Boumediane donnait à l'accord du 6 juillet 1961 conclu entre l'Etat Marocain et le GPRA concernant l'avenir des frontières.

    Le papier-chiffon..En fait, Mr.Ferhat Abbas est l'homme de crédibilité Algérienne ayant conclus avec le Maroc l'accord du 6/7/61 sur les frontières. Un accord d'entente, passé de part et d'autre, entre les hommes d'Etat crédibles et dignes de foi, signé au palais Royal de Rabat en présence de journalistes de renommée et sous les projecteurs médiatiques les plus influents qui d'habitude couvraient l'évolution de la cause Algérienne avec la France.

    Mais malheureusement après avoir arraché le pouvoir de sa légitimité et abusé de toutes les règles, le maudit Boukharouba, alias Boumediane baptisait cet accord en "papier-chiffon". Si c'était le cas! pourquoi pas dire la même chose des accords d'Evian par lesquels la France De Gaules ait commis l'erreur et le péché qui ne peuvent êtres pardonnés,par  donner l'indépendance à des apaches .

    Quand je me mets à écrire un article sur l'Algérie, ou plutôt sur l'ingratitude des Algériens, je ne peux pas en passer sans penser au problème Frontalier en suspens avec l'Algérie de 1962. Et je me réjouis d'avoir du plaisir chaque fois de revenir aux diverses gifles que donnait l'Armée Royale Marocaine à la racaille Algérienne pour remuer davantage les plaies qui font mal aux Algériens pour l'ingratitude, l'arrogance et l'orgueil dont ils sont entachés.

    Il s'agit d'un immense territoire Marocain spolié par l'Algérie en vertu d'Evian, qui doit son nom à la vallée d'Oued Saoura formant l'union de Guir et Zousfana. Avec le Hoggar,Tamarasset et Ain Salah plus à l'Est. Colomb-Béchar et la Saoura constituent un prolongement du sud-est du Royaume, étalée sur un million de Km2 environ, se situant, entre Ben Ounif et J'bal Grouz au nord et Erg Ighidi à l’extrême sud du Sahara Marocain oriental.

    Pour mémoire, les journées du 7-18 octobre 1963 étaient mouvementés, l’armée algérienne venant de Tindouf, venait d’attaquer, à la surprise de tous, les points d’eau Marocains Hassi Beida et Tinjoub où 12 mokhaznis se sont fait tués, certains brûlés vifs. L’agent comptable payeur (Français) tombé lui aussi dans une embuscade, et fut assassiné avec son chauffeur et son aide-comptable.

    Le forfait qui déclenchait la guerre des sables d'octobre 1963. Le  Maroc étant surpris, envoya sur place, des unités des FAR, en rescousse et en prospection. De l’autre coté, l’Algérie se préparait avec la complicité d’Égyptiens à toute riposte Marocaine!. Mais le général Driss Ben Omar (photos), était là pour anéantir l'ennemi et parer à toute éventualité.

    C'était un homme expérimenté, au grade de capitaine dans l'armée Française, il aurait  participé pendant la 2ème guerre mondiale au «jour le plus long» (6/6/1944), en l'Italie.

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                                                       Général Driss Ben Omar au fronts
     

    Préface d'une crise..La crise Algérienne a l'air de perdurer davantage. Car le peuple Algérien avait été soif d'expiration. C'est normal pour le détenu de penser à se libérer de ses chaines, de briser le silence autour de lui pour qu'il finisse avec "l'hogra". Ainsi, l'aube du jour 22 février est solennel pour les Algériens, tous les fûts d'oppression et de peur se sont soumises, à volontiers, à la déflagration naturelle.

    Je souhaitais dans ce tourbillon, (pas de manière exotique dont parlait un jour Med Tijini, en imitant l'ex-résident général Français au Maroc), de continuer à fouiller un peu mieux les méandres de la sale histoire Algérienne avec le Maroc et je me suis dit pourquoi pas revenir en arrière, pas si loin, pour rappeler aux ingrats Algériens l'hospitalité généreuse Marocaine qui couvrait tous les réfugies Algériens et le soutien matériel et logistique inconditionnels qu'affichait le Royaume du Maroc aux  "frères Algériens réfugiés"  lors de leur sale guerre de libération (1955/1962).

    D'ailleurs c'est le coté ennuyeux le plus gênant à l'arrogance et à l'ingratitude des Algériens qui cherchaient, en vain, d'en passer, d’effacer et d'exclure cette hospitalité de l'histoire récente de l'Algérie, voire de nier encore plus, les efforts déployés par l'État Marocain et jeter à la largeur du mur les sacrifices subies par les familles généreuses Marocaines pour que naisse une Algérie indépendante au détriments de nos intérêts Marocains face à une puissance coloniale commune.

    Faut-il souligner que par "intérêts Marocains" là-dessus, je veux bien mettre en exergue  : «Le refus catégorique du Roi feu Mohamed V de se soumettre à la pression du président Français le général Charles De Gaules, qui lui demandait en privé, de chasser du territoire Marocain  les "Fellaga" faisant allusion aux rebelles Algériens se trouvant en bases arrières au Maroc contre la proposition Française de «restituer au Maroc tous ses terres sises au Sahara oriental du Maroc» qui ont fait l'objet de l'invasion progressive Française du Maroc entre 1860/1903 (!). Invasion ayant préparé le projet, voire le traité de protectorat Français du Royaume du Maroc de 1912, conformément aux fâcheux accords d'entente d'Algésiras 1906 conclus par les puissances coloniales d'Europe.

    Beaucoup d’acteurs et d’historiens algériens et Marocains témoignent du soutien «indéfectible» que le roi du Maroc, Mohammed V, a apporté à la lutte du peuple algérien pour son indépendance, avant et après son exil, même si ce soutien n’était pas toujours désintéressé, comme c’est le cas en réalité partout où les révolutionnaires algériens s’étaient réfugiés. 

                                                                       De Gaulle mon père. Tome 1 par Gaulle                       

    Philippe De Gaules..Parmi les réfugiés Algériens ils existaient les nobles et les lâches.D'un autre coté il y avaient trop de traîtres à la cause Algérienne dévoilés au grand public par Philippe De Gaule, le fils du général Charles De Gaule dans un passage de son livre  «De Gaule mon père». 

    Il raconte, entre autres, que son père lui avait notifié que la France avait percé la rébellion en Algérie-Française par injection de 140 milles éléments musulmans (Algériens) issus de l'armée Française dans les rangs l'Armée de Libération Algériens comme DAF (Déserteurs de l'Armée Française) appelée promotion -La Coste-.

    Ces éléments furent, selon ce témoignage, l'objet d'une sélection par la Sécurité Militaire de l'armée Française. Le but était de doter la France d'un troisième œil au sein des "fellaga", de manière à affaiblir au maximum leur insurrection.

    De même surveiller de prés les intérêts de la France dans cette importante partie d'Outre mer, en dépit de la guerre qu'ils comptent mener les insurgés contre la Française.

    Quand la guerre est finie, le général De Gaules avait affirmé aux Français par intervention directe, qu'il laissait en Algérie des fidèles-Français qui préserveront la France en Algérie plus que tout autre Français.

    Air d'abrutis..Après l'indépendance de l'Algérie les Algériens ont vu sortir de ce grand contingent  de traîtres, une élite transformée par force de -volte-face- en junte militaire pour s'accaparer, du pouvoir de Algérie, en l’occurrence les sous-officiers Smain Lamari, Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Mohamed Touati, Mohamed Lamari sont promus au grade spécial d'officier et y n'ont regagné l'Armée de Libération Algérienne qu'en décembre 1961, juste quelques mois avant le cessez-le-feu du 19 mars 1962.  

    Pour bien se focaliser et créer un système pratiquement conforme à sa ligne de conduite, cette junte a commis bien avant l'aube obscure de l'indépendance une série de coup d'État blancs contre la légitimité du GPRA de Ferhat Abbas et de Ben Youssef Ben Khadda, puis contre l'Adjudant Ben Bella le 19 juin 1965.

    Le plus malin ne figurait pas parmi les membres de la junte. Il vient tout juste de tomber du ciel, c'était l'ex-berger des monts des Aurès qui, profitant de la stupidité de ses pairs et s'installait sans concurrent aux commandes d'Alger, en l'occurrence le maudit Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumediane qui n'a pas tardé pour fixer ses pieds sur terre au palais d'AlMoradia d'Alger et d'inaugurer sa lâcheté par la liquidation physique de ses potentiels concurrents politiques de renommée, du genre de Mohamed Kheidar qui, faut-il rappeler, l'avait giflé pour affaire d'occupation illégale de villa au Caire.

    Pour se venger de Kheider, il lui engageait un certain Youssef Dakhmouch pour l'assassiner à Madrid le 5/01/1965, faisant autant pour d'autres comme Krim Belkacem, sans oser faire de même et éliminer certaines personnalités historiques Algériennes  témoins d'étapes révolutionnaire importantes et qui vivaient, malgré eux, à l'ombre comme feu Abdelhamid Mahri qui connaissaît, plus que d'autres, les coulisses des relations de la révolution avec le Palais-Royal de Rabat.

                                                                        Abdelhafid Boussouf

    Arrêt sur image.. L'image a  trait avec le personnage clef dans cette note. Un certain Abdelhafid Boussouf. Mais qui était donc cet individu? C'était un Algérien de première génération qui, s'intéressait à l'avenir de l'Algérie, formant la première élite des services secrets Algériens. Surnommé aussi l'homme de la virgule, c'est un Constantinois, un militant de marque durant la guerre d'Algérie.

    Il jouait un rôle décisif dans la naissance des services de renseignements algériens. Je ne peux lui afficher de rancunes, car c'était un vrais Algérien de son temps. A son époque l'Algérien était vraiment un vrais homme crédible, loin de ce temps pourri de Gaid Salah, Chengriha, M'ssahal, Bouguettaya et de Tahar Spécifique. En fait, en pluchant les mauvaises légumineuses Algérienne Je voudrais bien présenter à mon lectorat des renseignements de recherche actualisés, étant que le contenu de la note remonte aux années  cinquante du siècle écoulé.

    L'homme qui passe pour être l'inventeur du MALG. Une structure d'espionnage et d'écoute durant la guerre d'Algérie qui donnera après la Sécurité Militaire et la police politique qui régnaient sans partage en Algérie.
     
    De coté Marocain, les services secrets, ou ce qu'on appelait le CAB1, n'auraient rien vu à la véritable industrie d'armement que ce génial stratège aurait édifiée sous leur nez, juste dans les villes de Kenitra Meknes et Nador à cause de l'intention de bonne fois et du respect  qu'affichait à leur profit feu Mohamed V ! 

                                                   Résultat de recherche d'images pour "algérie Boussouf"

    DRS-dz...Revenons au sujet pour voir comment sont nés les services secrets algériens…De manière paradoxale, la publication de ce témoignage doit beaucoup à un universitaire algérien qui, dans les idées qu’il développe, ne fait pas secret de son hostilité à l’institution militaire et aux services de renseignements en Algérie.

    Il lui est parfaitement loisible de professer de telles idées, ce n’est pas cet aspect des choses qu'on lui reprocherait comme ce fait de dévoiler ce genre de renseignements. Dans l’examen de questions aussi sensibles, je l’aurais, volontiers, invité, par le biais de mon blog, à plus de discernement grâce à une rigueur méthodologique plus éprouvée.

    En tous les cas, c’est bien par le biais de la lecture critique de l’entretien accordé par Addi Lahouari, durant l’hiver 1999, à l’organe disparu du FFS Libre Algérie, que la rédaction du blog est arrivée à dénicher ce témoignage.

    Il faut d'abord connaitre qui est-ce Addi Lhouari pour donner ou pas de la crédibilité à ses analyses. Il est professeur Algérien de sociologie à l’Institut d’Études Politiques de Lyon, il s’installe en France en 1994. il compte de nombreuses publications. 

    Addi Lahouari qui, sans les appuyer de preuves irréfutables, s’était livré à des jugements de valeur intempestifs sur les cadres de ce fameux Malg énonçait, avec force assurance, que «ces fameux enfants de Abdelhafidh Boussouf voyaient des traîtres partout et nourrissaient une haine pour les élites civiles.

    Les recherches effectuées ont permis de recueillir des données pertinentes sur le caractère éminemment intellectuel de la démarche qui, dès le départ, avait inspiré les fondateurs des services de renseignement algériens.

    Il s’agissait de regrouper dans un cadre organisé les lauréats de l'école Boussouf, qui ne sont d'ailleurs que des étudiants et de lycéens, constitués dans la majorité par des volontaires Marocains, installés aux bases arrières au Maroc et regroupés par le Colonel Abdelhafidh Boussouf, durant les premières années de la guerre de libération Algérienne.

    Le témoignage vise, précisément, à corriger une injustice largement cultivée à l’encontre de ce que l'auteur considère les «soldats de l’ombre» en levant le voile sur cette première promotion, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l’ossature du Malg.

    Sur l’origine des stagiaires, le degré de leur engagement, la qualité de l’enseignement dispensé et le mode d’organisation des cours théoriques ainsi que la nature de la préparation militaire subie, ce sont les membres de la promotion eux-mêmes qui, légitimement, témoignent.

    Un déserteur des rangs de l’armée française, officier des transmissions au sein d’une unité militaire stationnée dans le Tafilalet au Maroc apparaît à l'horizon et acceptait d’accomplir son devoir en rejoignant les rangs de l’ALA. Avec l’aide de certains intellectuels algériens originaires d’Oujda dans un premier temps et, dans un deuxième temps, avec d’autres Algériens qui résidaient au Maroc, il a réussi à former une série de promotions de techniciens et d’opérateurs des transmissions.

    Ingratitude-dz..l'auteur et son interlocuteur reconnaissent que sans le soutien matériel, pédagogique et surtout logistique du Maroc le travail de Boussouf et de ses collaborateurs ne réussira jamais. Boussouf a vraiment trouvé de cela les conditions fraternellement adéquates entre les officiels Marocains et le groupe Boussouf pour  qu'il y est naissance «des services secrets algériens sur terre Marocaine». Cette fraternité Maroco-Algérienne s'est soldée par une promotion particulière dont l’histoire algérienne gagne à être portée à la connaissance des Algériens.

    De mon coté que Marocain, j'insiste à porter à la connaissance des Algériens, ou plutôt leur rappeler que le Maroc avait commis une grave erreur d'accepter de limer chez lui la scie qui va le blesser en l'occurrence : Les services secrets algériens).

    En preuve, les descendants de cette promotion mettaient à leur agenda de haine et d'hostilité de faire goûter à la fraternité Marocaine le pire du travail de ce bâtard Algérien de renseignement naît en césarien au Maroc. C'est du moins la moindre des chose qu'offre l'ingratitude-Drsiste aux Marocains, en récompense à leur générosité excessive?.Les exemples n'en manquent pas. Le plus douloureux est perpétré par des terroristes Algériens fils des harki de France au compte du DRS Algérien. Il s'agit de l'attaque en juin 1994 de l’hôtel Asni à Marrakech qui a fait deux morts (Un couple Espagnole). Bonne lecture.

                                                    Très cordialement,Chihab25

    1.- Ministère de l'Armement et des Liaisons Générales lors de guerre de libération Algérienne.

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    Une constante..Il n'y avait pas d'Algérie. Preuve à l'appui. Visionner le lien et écouter les Algériens parlaient d'eux-même et les Français en témoignenthttps://www.youtube.com/watch?v=mrMzMqUuvcg 

                                                          Le temps de contracte et de distraction des Algériens