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Ce que je crois - Page 46

  • Maroc-Algérie: Le sens d’un appel..mais que faire avec une Algérie perdue?

     

                                                 

                                                                  Pression en eau lourde ..

                                                  

                                                       Mr.Bourita au Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA

    Rappel à l'ordre..En effet le discours royal et cette main tendue tranchent avec l’attitude hostile des dirigeants d’Alger à l’égard de notre pays et qui s’apparente plus à une sorte de "guerre non déclarée" sous prétexte de solidarité avec «un  peuple imaginaire créé en toutes pièces»  et qui n’est en fait qu’un mythe entretenu pour des objectifs de politique interne qui déchire l'opinion publique locale et qui a des répercussions sur le voisinage directe avec le Maroc et indirecte avec les autres pays limitrophes de l'Algérie.

    C’est ce qu’avait essayé d’expliciter, je crois, Mr.Naceur Bourita à l'ambassadeur d'Alger convoqué ce lundi 26/11 à cette fin  et pour lui rappeler pour la énième fois que :

    Le Maroc reste “ouvert et optimiste” quant au futur des relations avec l’Algérie et réitère sa demande aux autorités algériennes de faire connaitre, officiellement, leur réaction à l’endroit de l’Initiative Royale pour l’établissement d’un Mécanisme politique bilatéral de dialogue et de concertation, enterrant les guerres diplomatiques, médiatique ou même toute sorte de guerre tout court.

    Les organes de presse algériens n’évoquent le Maroc contre toute logique que comme un pays ennemi. Pire que je répète encore comme tout le monde le sait, en armant et en hébergeant des mercenaires, de tout bord, sous l'étiquette du polisario, c’est d’une escalade guerrière qu’il s’agit.

    Sont aussi des actes de guerre d'un autre ton, amplifié par les différentes manœuvres militaires, les musculations de force et les simulations faites régulièrement par les acrobaties du général Gaid Ahmed Salah, chef de l'armée Algérienne et parfois à balles réelles, avec des plats de "méchoui" à la frontière de notre pays.

    En tout cas pour nous et devant cette fin de non-recevoir à la main tendue, il nous reste la légalité internationale qui consiste à prendre à témoin l'opinion publique internationale du fait que ce sont bien les gouvernants d'Alger qui sont à l'origine de la tension dans la région.

    Pour ce faire, les pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU doivent à notre avis être mis au courant du contenu de la proposition royale, laquelle doit  être explicitée ainsi que l’attitude négative des dirigeants d'Alger pour rejeter tout dialogue. Une campagne diplomatique peut  être menée aussi pour l'expliquer au reste du monde.

    Sa Majesté le Roi a mis en exergue la valeur de partage commune et l’attachement à l’idéal unitaire, Algéro-Marocain. Un même combat pour la liberté, une même foi pour l’émancipation de nos peuples et la solidarité d'autrefois pour les autres mouvements de libération en Afrique. Les deux Congo et l'Afrique du Sud de Mandela en exemple. C’est peu dire qu’il existe un socle commun articulé sur l’histoire et la mémoire, une foi commune en l’avenir, un antécédent exalté, un destin enfin des deux peuples.

    Ces paramètres s’inscrivent, à mon sens, sur le sol d’une tragédie partagée, et rien ne l’illustre autant que la part considérable prise, au nom d’une indéfectible solidarité, par le Maroc dans son soutien permanent à la guerre de libération algérienne qui a commencé un certain "premier novembre 54" et s’est achevée huit ans après, avec la proclamation d'une république bananière dite "Algérie".

    Comme une plaie béante, elle est évacuée de tout espérance tant que cette Algérie demeure engoncée dans son orgueil voire son aveuglement, alors que le monde autour avance et prospère.  Pour en boucher les trous médiatiques par lesquels les vents de vérité soufflaient, on fait sortir un des chiens de garde pour aboyer sur les locomotives Marocaines qui passent souvent, sans retouches devant les divans de la diplomatie de mensonge. 

    Une léthargie héritée..Alors que l'ONU de Mr. Guterres et de nombreux pays, dont entre autres, les cinq permanents au Conseil de Sécurité onusien, ou presque, ont salué le discours de Sa Majesté le Roi Mohamed VI du 6 novembre, sans ambiguïtés pour l'ouverture d'un dialogue sans conditions qui met sur la table toutes les questions en suspens ou en litige avec l’Algérie, les dirigeants de celle-ci ont considéré cette main tendue à travers leur presse jaune,  comme un «non-événement».

    La violence, voir le flou de leur réponse montre le désarroi de ces dirigeants devant une proposition destinée à faire sortir les relations Maroco-algériennes de leur léthargie. Elle montre aussi une sorte de vacance du pouvoir dans ce pays puisque la réponse semble émaner des milieux sécuritaires et militaires hostiles à notre pays. L'appel récent par Alger  pour une réactivation d'un mort-né (l'UMA)  n'y change rien car ce n'est qu'une fuite en avant  pour ne pas répondre concrètement.

    Ce désarroi et cette violence des milieux hostiles à notre pays viennent du fait que la proposition royale répond à des récriminations récurrentes des dirigeants algériens et ce depuis des années, mais aussi prendre au mot ces même dirigeants qui claironnent que l’affaire du Sahara Marocain est une question qui concerne le Maroc et un polisario et qu’Alger n’est pas partie prise dans cette affaire.(..) 

    C’est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité le Souverain déclarait la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l’Algérie, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations et proposait la création d’un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation.

    Dialogue de sourds..Cependant, on apprend que l’Algérie a fini par «répondre» à l'appel, mais indirectement. Pour gagner davantage de "temps mort" augmentant le score-chrono du "statu quo", la diplomatie de Messahal a saisi officiellement Mr.Tayeb Baccouch, le soi-disant SG de l’Union du Maghreb Arabe, pour l’appeler à organiser dans les délais les plus rapprochés une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de cet organe continental en panne. C’est ce qu’a annoncé, le 22 novembre, le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué, relayé par l’agence officielle d'information des Ait Bouteflika  "Algérie presse service" (APS).

    Alger avoue donc, que son initiative intervient «dans le prolongement des conclusions du Sommet extraordinaire de l'UA, tenu à Adis Abeba les 17 et 18 novembre 2018,sous la présidence de Mr. Paul Kagamé, président Rwandai sur les réformes institutionnelles de l'Union Africaine» Sur instructions royalesavec la participation de notre psychiatre barbu.

    Même si apparemment, l'Algérie prenait avec des "pincettes" la principale réforme qui touche indirectement l'organe le plus important de l'UA, le fameux «Conseil de Paix et de Sécurité» qu'elle domine depuis plus de 15 ans imposant son jockey Smail Chergui en tant que fossoyeur de l'UA.

    Faut-il souligner, que c'est l'organe qui bouffe les 2/3 du budget de l'organisation sans jamais résoudre une paix ou une réconciliation quelconque en Afrique depuis l'autre jockey Algérien Ramdane Lahmamra et son temps d'argentier qui délivrait abondamment des «Bons pour..!» à des pays corrompus d'Afrique.Alors que les médias officiels algériens gardaient le silence autours de ce vol du fond public d'Afrique, ce qui en dit long sur l’embarras de leur régime.

    Pour remettre les pendules à l'heure, réanimer l'efficacité prépondérante de l'UA et après avoir été élu parmi ses membres, Mr.Naceur Boughita mise en profondeur pour le libérer de la domination Algérienne et y mettre terme en parallèle, "au confort illicite" dont bénéficiaient les états-pions d'Afrique qui appuyaient la thèse algérienne dans toutes ses orientations, réduisant ainsi la dépendance des Africains aux mensonges de l'Algérie.

    Or, le Souverain a toujours manifesté, depuis son accession au trône, le désir d'une normalisation avec l'Algérie, seulement, la junte qui détenait le pouvoir rejetait toute initiative dans ce sens pour continuer à bouffer de la rente sous  pancarte "assurer la stabilité du pays devant l'ingérence de mains étrangères menaçant"

    Déjà dans le discours du Trône de 2011 n’avait-il pas déclaré « Nous tenons à l’amorce d’une nouvelle dynamique ouverte sur le règlement de tous les problèmes en suspens, en prélude à une normalisation des relations bilatérales (…) ?. Cette démarche exclut tout immobilisme ou ostracisme incompatible avec les liens de bon voisinage, avec les attentes de la communauté internationale qui pointe du doit l’entêtement de l'Algérie.

    Balayer tout cela d’un revers de main et dire que  c’est un «non-événement »  est une pire manœuvre de la part des algériens qui précède la réunion de Genève sur le Sahara Marocain, alors que cette main tendue est une constante dans la politique Marocaine démontrant une attitude belliqueuse incompréhensible de l'autre coté algérien, plus qu’autre chose.                                                                                                        

                                                . 

    On s’en prend encore au Maroc..Accuser le Maroc de tous les torts, c’est décidément devenu une habitude chez les politiques algériens..Après l’épisode Messahel, dont on retient les dorénavant célèbres petites phrases «Et ça tout le monde le sait - Les présidents me l'ont dit», cette fois-ci, c’est au tour du président du parti Algérien "Rassemblement d'Espoir Algérie" (Tajamoe Amal Jazaer), Amar Ghoul, de s’en prendre au Royaume "nécessite partisane oblige".

    Lors d’un point presse, cet homme qui se place unilatéralement, parmi les nouveaux hommes politiques en Algérie a été tout, sauf tendre avec le Maroc, l’accusant d’inonder l'Algérie de drogues faisant le semblant de ne pas connaitre ce qu'on cultive dans les fermes de cannabis des généraux éparpillées partout en Algérie.

    Je vais pas me mêler ni répéter ce qu'il avance devant un parterre de dingues algériens, (flatterie au pouvoir oblige) tant que nous sommes habitués à entendre ce genre de messages adressés, généralement, pas aux Marocains, mais aux algériens, surtout aux valets de chambre du palais d'Al Moradia et de la résidence médicale de Zeralda d'Alger pour éventuellement y prendre place au locomotive d’après la présidentielle d'avril 2019 si le train restera bien sûr toujours sur les mêmes railles du royaume de Tlemcen.Et malgré tout, on réveille Bouteflika de son coma, pour parler, même en signes d'handicape..

    Pas de conclusion.. Le sujet restera ouvert tant que le momifié n'est pas enterré et tant que les générations aux commandes, ne sont pas rajeunies en Algérie.On a marre devoir toujours les même types comme Jamal Old Abbas, Lkadeb Bouguettaya, Ahmed Ouyahya, Gaid Salah et d'autres hyènes algériennes de l'FLN qui manipulent les ficelles du cercle de décisions à Alger et en profitent de la rente au détriment d'un peuple totalement opprimé.

    Autant dire que jamais, dans l’histoire de nos relations avec l’Algérie, paroles si fortes et conséquentes n’ont été prononcées par Sa Majesté le Roi. Elles sont allées, en principe, droit dans les cœurs du peuple et des dirigeants algériens, les réactions du premier, rapportées par certains réseaux sociaux, ne manquent pas de nous réjouir tandis que le silence officiel des seconds, en revanche, ne laisse pas de nous surprendre.

    Les chancelleries, les capitales et les instances internationales, de par le monde entier, se félicitent, chacune à sa manière, de cette initiative royale qualifiée d’historique, parce que rompant, brisant, à vrai dire, le cercle vicieux d’une situation figée, rejetant cette emprise de « ni paix, ni guerre », avec le risque irrémédiable d’enterrer le vieux rêve formulé à Tanger en avril 1958 de construire un «Maghreb des peuples démocratique» de libertés et de progrès.

    L’histoire, dira, un jour, que, conscient que la situation de blocage dans laquelle l'Algérie est enferrée depuis 1994, et la relation Maroco-Mauritanienne, devenue prisonnière de cet état désastreux, Sa Majesté le Roi que Dieu l'assiste aura tenté l’impossible, aura pris sur lui-même pour jeter les bases d’une impossible réconciliation avec une veuve-Algérie qui a perdu sa crédibilité avec la disparition progressive des personnalités historiques algériennes d'autrefois.

    Des personnalités, rappelons-le, élevées dans le cambrement du nationalisme arabe et dans l'esprit de la rencontre historique de Tanger 1958 qui regroupait à l'époque les ténors des partis nationaux. en l'occurrence : Le Marocain le Parti Istiqlal, l'Algérien FLN et le Tunisien le Néo-destour. Bonne lecture.

                                                                        Cordialement,Chihab25   

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                                                  Le général Gaid  Salah à  l’œil du cyclone

                                   
     
    Mohamed Larbi Zitout, l'ex-diplomate Algérien en exil à Londres : devient le seigneur de l'Algérie, il parle de tout et de rien. Il rempli les fûts de n'importe quoi sur l'état actuel de l'Algérie pour se distraire et plaire aux siens en Algérie et ailleurs.Ecoutez-le ..