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  • L'Algérie : Pourquoi le régime Algérien est-il militaire et pas d'autre et quelle sera-t-elle la bonne réponse?

                                                                                                                                         

                                                                           

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    Préface circonstancielle..Effectivement la gravure parle d'elle-même ne méritant aucune autre interprétation décrivant l'actuelle Algérie:«-Chiffon combiné - Présidence arriérée - Serf perdu -  Danger de mort - Barque pourrie - Algérie piratée». Des termes significatifs qui se résument en pagaille qui en substituant Covid19, infectent bon nombre d'esprits Algériens. L'imagination du créateur, nous a épargné l'usage de mille mots pour comprendre le cas actuel de l'Algérie.

    Dans l'attente de voir du nouveau dans la crise Algérienne après le 56° vendredi du (Hirak) qui annonçait que l'accompagnement de l'avocat meneur (Mustapha Bouchachi) et l'emprisonnement de (Karim Tabou),le symbole anti système ne font qu'accentuer le ton. Le peuple Algérien qui, parait-il, ne baisse pas les bras ait décidé plus que jamais d'aller plus loin.  J'invite mon lectorat à changer de rythme en revenant au régime Algérien et à son bilan d'un demi siècle de règne défectueux. Un régime avec son nouveau pion essaye de renouveler tous les feux de haine et de discorde contre son ennemi de toujours le Royaume du Maroc.

    En feuilletant la presse électronique Française, je me suis tombé sur plusieurs cas spéciaux qui décrivent en quelque sorte la vérité qu'on ne connait pas sur ce régime de mafia. Les archives secrètes françaises étaient très généreuses, elles viennent de dévoiler la gravité des crimes commis en particulier par la bande d'Oujda composée des trois 'B' qu'on connait (Ben Bella-Boumediane-Bouteflika).

    La curiosité me dira qu'elle serait l'importance de revivre l'histoire des ingrats qui sont déjà jetés dans la poubelle de l'histoire. Ça serait à mon sens un fait ordinaire qui me rappelle la notion encrée dans toutes les mémoires de bonne foi et qui fait du Maroc au cœur d'une ressemblance particulière au palmier « plus qu'on le frappe de pierres il nous donne des dattes» ou encore plus se conformer à la précieuse citation de l'ancêtre de la Dynastie Alaouite qui demandait à son petit fils avant de l'expédier au Maroc d'y répondre : «Que fais-tu  à celui qui te fera du mal? Je lui ferais du bien jusqu'à ce que mon bien gagne son mal» répondait-il. C'était Hassan Eddakhel.

    Laissez-moi rêver, voire me salir les mains dans la boue Algérienne devant le vrais virus militaire qui l'affecte. Je raconterai des séquences réelles à base de mes connaissances et de mon bagage rassemblé, loin de mensonges ou d'inventions, tout au long de mes recherches dans la chose Algérienne. Sachant que la préparation de ce long article m'a consommé trop de temps en parallèle avec la publication des précédentes notes, chacune à son temps.

           IMG_87461-1300x866  IMG_87461-1300x866          IMG_87461-1300x866                                                                                  les vrais virus algériens à excommunier

    Premièrement..: L'Algérie (en tant que pays) est un phénomène unique parmi tous les pays du monde en termes de mystère entourant un régime fantôme en son sein. Personne n'a su ou ne saura que depuis la fin de la soi-disant révolution du 1er novembre 1954, le règne dans ce pays est malmené depuis presque 50 ans, et il semble que les Algériens le resterons jusqu'à la fin des temps,

    Tous ceux qui mènent dans cette affaire occultent et prétendent, et affirment même, que l'aile divine est seule garant du pays, choisissant l'issue qu'elle soit civile ou militaire. Pour tous - opposition, loyauté, individus ou organisations - tout en  faisant le semblant  de satisfaits multipliaient le '5 au 6'  pour lapider et corrompre dans l'invisibilité tout ce qui bouge dans le sillages de l'État.

    Ils n'ont pas un iota de crédibilité, comme certains prétendent sans honte que le président et son entourage sont les souverains sans pouvoir dire au contraire qu'un groupe de généraux (l'un substitue l'autre) est le vrais dominant et qu'il est l'épine dorsale du système et que le président n'est rien d'autre qu'une marionnette qu'il manipule et personne ne peut l'affronter.

    Des informations fiables suscitent que le général X a été limogé, mais après quelques jours, les mêmes Algériens apprennent que ce général est promu au grade supérieur, affirmant entre autre que le général Xy sera différé devant la justice de téléphone et jugé, en suite ils entendent parler de la présence de ce même général dans un pays européen errant entre ses ruelles, et d'autres combien ont dit que l'idole est le seigneur de l'Algérie et que la junte de généraux le protégeait.

    Ces intrus n'ont pas honte du sujet, alors ils savent ce qu'ils ne savent pas, parce que la seule chose certaine est que d'Algérie était domaine privé de France, qui a décidé d'en faire un boycott français. Cette Algérie n'a pas encore décidé de son sort depuis 1962, et il est également certain que personne aujourd'hui ne sait absolument qui règne en Algérie. Toute supposition en la matière n'est que de mensonge, de trahison et de hooligan parce que le régime algérien est considéré comme l'un des plus grands puzzles du monde, pour le plus grand mensonge que vit ses populations qui ont été contraintes de vivre presque 60 ans dans l'obscurité et peuvent y rester encore plus jusqu'au jour de la Résurrection.

    Deuxièmement..:Avant la révolution de novembre 1954 la société dite "maghrébine" était constituée de ses cinq pays, lesquels ont commencé à montrer les caractéristiques de leurs frontières avec les colons français, espagnols et italiens. Cette communauté de l'Afrique du nord était une société ne faisait pas de distinction de caractéristiques, les uns des autres de la région  (Libye,Tunisie,Algérie,Maroc,Mauritanie).

    La langue arabe est une, la religion musulmane basée sur l'école Sunnite Malikite est une, les coutumes et traditions sont les mêmes, parce que la région n'était pas exposée au choix d'entrer ou pas dans les pièges ou dans les labyrinthes d'autres sectes et les choses n'atteignaient pas l'extrémisme de manière permanente, car l'islam modéré restait leur point commun.

    En faisant la distinction entre Libyen, Tunisien, Marocain ou Chinguiti, et vice versa, tous les membres de cette société sont unis par le pouvoir de la géographie, l'histoire, la religion et de la langue, quiconque veut ou pas, c'est la vérité. Les autres Algériens mentaient par leur nature d'arrogance et d'orgueil, mensonges, faussetés et falsification de l'histoire jusqu'au but de la séparation.

    Les islamistes et certains érudits de la région qui se sont promenés tout contemporain à cette époque et parmi eux étaient les liens sans fin. Les historiens mentionnent que dans l'Algérie Française d'avant 1962 il n'y avait que l'ASMA (Association des Savants Musulmans Algériens) dirigée par un certain Abdelhamid ben Badiss. Selon les archives Françaises ce Abdelhamid et ses adeptes ont convenu que la création remonte à 1913. L'un de ses principes les plus importants était de lutter contre le colonialisme français en diffusant l'esprit de l'islam modéré qui développe la conscience, l'identité et la personnalité Algérienne censée constituer une croyance forte pour l'affronter de force, comme il l'était.

    Troisièmement..: Comment étaient les relations de la société algérienne avec les peuples de l'Afrique du nord avant leur révolution de 1954? Une question qui mérite à lui chercher la réponse. Parmi les hommes et personnes âgées des pays de la région et de l'Algérie Française en particulier, il n'y avait rien dans les esprits comme frontières, et ce fait n'était pas connu par le grand public contrairement à ceux d'aujourd'hui de 2020 sauf les cheikhs dépassant la soixantaine et toujours en vie et qui sont en nombre très peu dans les cinq pays y peuvent en confirmer.

    J'exagère en souhaitant de bonne fois qu'un colloque maghrébin, n'ayant rien à voir avec un quelconque régime ou pouvoir, soit organisé dans l'esprit de Tanger58. Un colloque auquel participeront des élites, dont le plus jeune ne doit pas avoir moins de 70 ans, à condition qu'il soit encore dans sa capacité mentale pour en témoigner avec une mémoire forte et un esprit d'objectivité, de réalisme. Ce qui n'est  pas malheureusement le cas des Algériens de ces jours-ci entachés d'orgueil et de fausse supériorité que les autres Maghrébins.

    J'ai imaginé en effet qu'un certain nombre d'entre eux se réunisse, pas pour décider de l'avenir, mais pour enregistrer pour l'histoire, comment la relation d'affiliation entre le peuple algérien et le reste des autres populations. La chose sûre est que tous les algériens conviendront que le pouvoir d'un sentiment d'appartenance entre eux et les peuples voisinant est le sentiment de fraternité et de bon voisinage, avec seul objectif : «l'unité et l'appartenance à une seule terre et à destin commun».Un souhait forcément non réalisable dans les conditions actuelles tant que les gouvernants algériens qui succèdent sur la sellette sont issus dans leur majorité, des milles d'autrefois (maisons closes) de l'Algérie Française.

    Sachant que la colonie française était terrifiée par cette relation étroite entre les peuples d'avant 1954, et la France faisait de l'Algérie son seul cheval à engraisser, voire à préserver et prévoyait à la retirer de sa région, de l'isoler de son voisinage environnant pour l'inclure dans ses colonies qu'il appelait les colonies d'outre-mer.

    Il était donc naturel que ce colonisateur prenne le plus grand soin à couper tous ses liens de relations et toutes les activités incluant l'Algérien aux peuples qui l'entourent.Telle était la nature de travail des français afin que ces pays ne s'intègrent pas dans une force indomptable contre la France.

    D'autant plus que la France avait fixé son objectif stratégique, qui est inclure l'Algérie soumise dans ses ambitions de colonies en l'occurrence : la Guyane - Polynésie - Guadeloupe - Martinique - Réunion - Saint-Martin et autres, évitant tout contact entre les peuples de cette région, peuples qui étaient tous, sans la Libye, sous son contrôle strict. Mais les cinq peuples, par force naturelle, étaient un seul uni par destin d'avant 1954 et il n'était pas étrange de trouver l'Algérien comme l'Olibi, Tunisien ou Marocain et vice versa.

    Quatrièmement..: que s'est-il passé en Algérie avant la révolution algérienne de novembre54?. Tous les éléments d'un profond sentiment d'appartenance à une patrie et à une terre s'étaient rassemblés au cours des siècles .

    1) Avant novembre 1954, le sentiment d'appartenance à la terre du Maghreb s'est approfondi, mais plutôt le sentiment de la fonte et l'effacement de frontières sur la carte mentale des habitants des cinq pays du Maghreb, y compris le peuple algérien, bien sûr était de mise dans tous les esprits.

    2) Avant novembre 1954, un sentiment d'unité dans le destin commun des habitants de la région du Maghreb s'est approfondi à la lumière de la lutte unie contre le colonialisme français, espagnol et italien.

    3) Avant novembre 1954, le sentiment d'appartenance à une religion, à l'islam et à une croyance, s'est approfondi parmi les peuples de la doctrine Sunnite Malikite parmi tous les habitants des cinq pays, à l'exception de la rare anomalie, et l'anomalie n'est pas mesurée par elle.

    4) Avant novembre 1954, le sentiment d'appartenir à la langue arabe,  langue de Dieu, du Saint Coran s'est approfondi, mais sans nier ou rejeter la langue maternelle, l'Amazighité, une partie indissociable de la culture Marocaine compatible comme l'arabe avec l’esprit de la Constitution 2011?

    Une langue nationale qui ne tombe pas du ciel.. elle répandue depuis l’antiquité en profondeur du sud de la Libye jusqu'aux profondeur du sud du Royaume du Maroc. Certains habitants des Saharas oriental et occidental Marocains parlent couramment  l'amazighité, et personne ne peut rompre cet élément de l'identité des peuples du Maghreb avec le respect qu'il faut pour les races venues d'Andalousie et des profondeurs de l'Afrique car cela a été cristallisé par la culture la plus riche des peuples de la région en véritable harmonie.

    Avec la diffusion de cette prise de conscience parmi des peuples du Maghreb, une renaissance intellectuelle unie a eu lieu avant la révolution de 1954 en Algérie ... et tant que la question qui concerne dans ce développement de faits est : Que s'est-il passé en Algérie avant 1954? A cet effet, j'essaierai de me concentrer sur ce point ..

    Bien sûr, la révolution de novembre 1954 a eu lieu après d'autres tentatives qui seraient moins importantes. Il est difficile même pour l'Algérien de suivre toutes les étapes de lutte du peuple algérien de l'ère coloniale de 1830 à 1954 et de ne pas entrer dans les labyrinthes et les catacombes. Je peux me tenir seulement aux prémices de la détection des peuples. L'Algérien doit se débarrasser du colonialisme français grâce à une prise de conscience des populations de sa région  dont l'Algérie faisant partie...

    On ne peut passer à côté de la question décisive, qu''est l'objectif d'expulser le colonialisme du Maghreb. Pour se faire, cela exige deux méthodologies parallèles : méthode de la résistance armée et méthode des affrontements politiques. Les partis politiques qui se sont vus déterminés à un certain stade, à lutter contre le colonialisme au Maghreb ont écartés la dernière pour la résistance armée.

    Les paragraphes qui suivront ci-après entendent revenir sur des événements oubliés appartenant à plusieurs époques d'histoire récente d'Afrique du nord. On a  enregistré accidentellement des émeutes populaires au voisinage pour la Tunisie, à la décolonisation du Maroc et à celle de la guerre d'Algérie. Des événement douloureux en témoignent la sauvagerie et la barbarie de l'armée Française, je citerai seulement un pour chacun des trois pays. A savoir :

    -.Les massacres survenus en mai 1945 dans les localités Algériennes de Setif, Guelma et Khattara sont dus des répressions sanglantes qui marquaient la brutalité Française contre les manifestations d'anti-colonialistes organisées pour fêter la fin des hostilités de la seconde guerre mondiale et la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe. Un défilé organisé à cette fin où les partis politiques algériens profitaient de l'audience particulière donnée à cette journée.

    -.En octobre 1956, une émeute populaire d'une très grande violence touche la ville impériale de Meknès à la suite de l'arraisonnement par des avions de chasse Français de l'avion Marocain qui transportait les cinq chefs du FLN pour Tunis.Les massacres de la petite localité Marocaine d'Oued Boufakran au Maroc étaient énormes selon Mr. Laktiri, le haut commissaire de la résistance et membres de l'Armée de libération Marocaine. 

    -.Le samedi, 8 février 1958  Sakiet Sidi Youssef, une paisible petite bourgade située à la frontière algéro-tunisienne (à 50 Kms du Kef) grouillait de monde, en ce jour de marché hebdomadaire au cours duquel sont distribuées les aides aux réfugiés algériens par le Croissant Rouge Algérien et la Croix Rouge internationale et chacun vaquait à ses occupations,l’armée française bombardait ce petit village au cours duquel plusieurs Tunisiens et Algériens innocents ont perdu la vie.

    En ce qui concerne l'Algérie, la résistance algérienne est connue pour être armée dés la présence étrangère en territoire Numidien (algérien). Mais depuis l'empire Turque et même avant, son destin inévitable de subordination était toujours présent et la volonté d’être libre n’était pas mûre chez les Algériens à part les cartouches blancs de Ben Badiss et les étincelles de l'Emir Abdelkader et cheikh Bouamama.

    Après un sommeil de 100 ans comme ceux de la grotte, les Algériens se sont réveillés subitement à l'improviste huit mois avant la révolution, suscitant ce qu'ils appellent en Algérie, entente ou accord "d'Oued Somame54" dans les Aurès en Algérie provoquant chez le colon français des postes critiques de malaise et des courants de mécontentement qui peuvent se résumer à mon sens comme suit : 

    1) Éliminer l'insurgé Abdelkader Ould Mouhyeddine, alias Emir Abdelkader qui fait des bousculades d'insurrection (1832-1847).En fait ce qui a été dit à ce sujet par les Algériens chargés de falsifier l'histoire que "les Marocains l'ont piégé et trahi!", c'était tout simplement une fausse interprétation créée par la mauvaise volonté des Algériens. C'est-à-dire celui qui l'a inventé est assez honorable pour cacher la vérité de sa blague gratuite, suffisamment déshonorant au détriment des sacrifices supportés par les Marocains de l'oriental en particulier, qui l'ont soutenu contre les troupes françaises le 4 août 1844 à oued Isly  et Jbel Laghouatt aux alentours d'Oujda. 

    2) Révolutions massives du peuple algérien qu'on ne peut compter depuis que le colonisateur a adopté en 1871 une loi prescrivant un ensemble de mesures arbitraires et dissuasives à pratiquer par les officiers Français résidents, chacun dans son district, contre le peuple algérien dans son ensemble à travers l'Algérie Française.

    3) La résistance de Cheikh Bouamama (l'homme au turban 1881-1908) serait peut-être la plus longue révolution populaire algérienne, mais elle était moins influente par rapport à ses prédécesseurs. Ce soi-disant Cheikh Bouamama, dont le nom de naissance est Mohamed Ben Larbi Ben Cheikh. C'est un Marocain de naissance et de tribu bien qu'il a résisté avec les Ch'ragua à l'ouest de l'Algérie Française.

    Peu importe, il était le maître et le grand de sa tribu et le parrain des tribus limitrophes. Il se déguisait en savant syndrome et pieux devant ses nomades. Il inventait sa loi et imposait l'application aux transhumants de la région du fait qu'il tranchait par force de son entourage dans les conflits de pâturage entre tribus, soit en saisons de beaux temps ou en périodes accidentelles de sécheresse. Il est mort dans son pays natal le Maroc.

    Vu que l'Algérie ne disposait pas de vraie histoire, les Algériens profitant de la frivolité et de l'existence ont fait de lui le symbole, en tant que tel, le leader de son temps qu'ayant provoqué, non seulement le colon Français mais aussi les notables des tribus dont le nom était bien répandu. Pour lui rendre hommage par épisodes théâtrales, l'armée Algérienne se vantait de son personnage réalisant en son nom un film dit-on "historique" qui relate avec préméditation de fausses séquences de bravoure et de l'histoire contemporaine dans l'ouest de l'Algérie française.

    Selon le scénariste du film, Cheikh Bouamama ne déclare la lutte contre le colonialisme français, dans la région du sud Oranais qu'après avoir préparé toutes les tribus sahariennes par le biais de disciples de sa confrérie tribale répartis à travers la région notamment les tribus de Rézayna, Lahrar, Frenda et Tiaret. Cette propagande trouve un large écho auprès des tribus Marocaines avoisinantes au Sud-est du Royaume, telles que : Laâmour, Beni Guil, Hmeyane, Doui Meniaê, Oulad Jarir et Chaâmba dans le Sahara Marocain Oriental spolié actuellement par l'Algérie d'Evian62.

    Le réalisateur qui misait sur la bénédiction du pétrodollar Algérien appliquait, à la lettre selon les séquences du film, les instructions militaires et d'avancer que Cheikh Bouamama réussit à rassembler environ 2300 soldats, cavaliers et fantassins pour perpétrer ses forfaits contre les convois de l'Armée Française à destination du sud-est du Royaume vers Colomb-Béchar.

    Le premier affrontement militaire, selon le même film entre Cheikh Bouamama et les troupes françaises a lieu le 27/4/1881 au lieu-dit Sfissifa au sud de Ain Sefra, et s’achevait par la défaite de l'armée Française et la mort de certains partisans de Cheikh parmi lesquels les pseudo-chefs de  Maâlif  et de Rézayna.

    Cela était pour tout observateur qu'une pure falsification de l'histoire de la région propulsée dans l'histoire de l'Algérie d'avant 1954. Une histoire dépourvue de personnes historiques, de noms de libération et de défense de taille ou de guerriers-rebelles à travers tous les temps d'occupation, dignes de conforter l'histoire de l'Algérie pré-indépendance. Une histoire vide, totalement vite  sauf de ce quelqu'un qui vient de tomber de plafond Marocain.

    On remarquera certes que le phénomène de "Marocains" qui commandent l'Algérie a débuté depuis cet homme, pas de l'ère de Ben Bella ou les autres. Pour en savoir plus dans ce sens, j'invite mon lectorat à revoir en blog la note intitulée : «La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie du 22/10/2017».

    Cinquièmement..: La victoire des libertés démocratiques en 1953 en Algérie Française, qui a eu de nombreuses répercussions de grande envergure et a affecté la pseudo-histoire proche et lointaine de l'Algérie, la question était passée d'une lutte à autre surtout sur le choix de date et début de l'action armée contre le colonisateur et à la liquidation entre Algériens eux-mêmes.

    D'autant plus, la malédiction de leadership sanctionnait les Algériens, elle ne date pas de l’émergence de la volonté de résistance pour libérer l'Algérie du gouffre Français, mais elle  a eu ses racines dans l'histoire de l'Etat d'Algérie du genre.. qui dirigerait le parti unique FLN étant que la culture d'esprit harmonieux était absente et remplacée par l'égoïsme, l'arrogance, l'orgueil et le fort narcissisme a éclaté dérangeant le cours de tout accord pour la mise au point d'un premier novembre 1954.

    Mais durant le cours de la révolution, qui a sombré pendant les 8 ans de guerre,  l'Algérie souffrait davantage de l'égoïsme, du narcissisme et de l'élargissement de l'ego jusqu'à nos jours en 2020. malgré sa fin cette révolution est couronnée d'indépendance boiteuse incapable d'éduquer les Algériens sur l'humilité, sur l'esprit de compromis et de responsabilité.

    La révolution algérienne de novembre 1954 avait des stations qui la traversaient, je citerais ci-dessous l'importante : Un groupe de 22 est apparu en juin 1954. Lors de sa première réunion des différends entre dirigeants ont éclaté après la victoire d'un Mouvement apparu subitement qui s'appelait 'Le Mouvement pour la victoire de la liberté.

    Les divergences se sont multipliés et ont atteint leur limite enfantant la présence d'un autre mouvement appelé "Comité Révolutionnaire pour l'Unité et le Travail", le grand père du Parti de Travail actuel de Louisa Hanoune, qui n'a pas duré longtemps et dont le nom était une indication sévère et claire au groupe des 22 qui tentait d'éviter l'éparpillement des points de vue.

    L'unité, était la fosse croissante entre Algériens, ainsi que l'appel à la retenue et à la recherche de remède à la maladie de leadership unilatéral,est une maladie chronique qui touche tout appareil ou organisation algérienne. Tout le monde veut être le leader, cette maladie perdure jusqu'à nos jours, mais cette fois-ci se jouait à coté pour entraver le leadership Marocain qui dérange.

    Le groupe des 22 a obtenu le consensus compulsif, parmi ses membres influents était celui qui brûlait les étapes pour accélérer la mise en oeuvre de la révolution le défunt Mohamed Boudiaf, l'homme pratique et de valeur, qui faisait partie des premiers initiateurs qui ayant fondé les bases de la révolution sans pour autant chercher de leadership. Si le début de l'aventure passe en revue les noms des 22, on ne trouve pas les noms des présidents à l'arrachée Boumediene et Bouteflika.

    La liste officialisée comprenait des noms de grande renommée dont MM. Mohamed Boudiaf, Mohamed Kheider, l'adjudant Ahmed Ben Bella et Hocine Ait Ahmed, tous expulsés de l'Algérie par les autorités coloniales Françaises pour leur prise de position anti-colonialiste pour s'y installer au Caire, alors que Boumediene et Bouteflika qui ignoraient totalement les circonstances du groupe22. Ils se cachaient au Maroc, jouant aux cartes de table, preuves et arguments à l'appui. Ils ne se sont jamais intéressés des affaires de l'Algérie ni de son de son avenir, car ils faisaient partie du groupe douteux de l'ex-caporal Khaled Nizar, qui ont rejoint tardivement la révolution à l'instar du groupe Lacoste qui ont percé la révolution et dévié son cours.

    En parallèle la Conférence de Tanger a eu lieu en avril 1958, et depuis cette conférence a réuni les partis politiques de l'époque, tels que le Front de Libération Nationale de l'Algérie, le Parti néo-disstour de Tunisie et le Parti de l'Istiqlal du Maroc. A l'époque les dirigeants de la révolution algérienne (en particulier les militaires, regardaient cette rencontre comme une menace aux principes du convenu de Soumame54 que les Algériens prenaient de plateforme constitutionnelle et ligne de conduite de la révolution et qui se retourneront plus tard contre tout cela à des fins d'arrogance.

    Sixième..:La conférence de Tanger58 s'en suivra, en particulier la position méprisante de l'aile militaire de la révolution dont certains soldats sont allés jusqu'à sous-estimer les sérieux soutiens inconditionnelles des Tunisiens et Marocains à la résistance Algérienne, en argent, équipement logistiques et même en positions politiques d'appui aux forums internationaux, sans que cette tendance sacrificielle ne soit reconnue par la suite par l'aile militaire de la révolution algérienne.

    Une révolution fauchée et fraudée qui donne des fruits amères trahissant les générosités et l'Alliance peuples même intentionnellement, répandant que de la haine surtout envers le Maroc qui a drainé de l'amertume pour son soutien ouvert à la révolution algérienne dans sa globalité.

    Un fait à part..Une anecdote concernant la détermination française  de dissuader  les insurgés de la guerre d'Algérie me revient à l'esprit. En octobre 1955 j'avais quelque part une petite amie Française à l'école primaire communale. Elle s'appelait Jeanie Martin. Nous avions même âge, même orientation et nous étions les plus brillants de la classe. Son père était un capitaine, chef du bureau arabe d'indigènes.Sa mère lui interdisait de fréquenter n'importe qui de la masse d'élèves indigènes. Une fois à la récréation, elle me disait que son papa aurait reçu l'ordre de pulvériser à balles réelles, pas nous l'école avec une petite grimace!, mais "ces" insectes arabes qui ne veulent pas de notre présence parmi eux.

    Elle me parlait à cœur ouvert avec une innocence extrême, sans pour autant se faire de distinction aux insectes. Elle ignorait de bonne fois que les insectes en général auxquels faisait allusion, c'étaient les parents d'élèves, moi, mon père et les autres qui meublaient, par force d'occupation ou de protectorat, le département d'autorité de son papa. ( Voir la suite en pages jointes) Bonne continuation. Chihab25