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Un sale pouvoir - Page 62

  • Les défis de la nouvelle ère et la défaite de la diplomatie Algérienne..

                     L'efficacité de la diplomatie Royale et les défis à relever                                                                                                                                                                                                      

     Au Cercle de la presse de l'Agence MAP..Une conférence intitulée "la diplomatie marocaine et les défis de la nouvelle ère" a été organisée par le Cercle de la presse de l'Agence officielle d'information MAP (Maghreb arabe Presse), à Rabat, en présence d'académiciens spécialisés dans la chose diplomatique et les relations internationales.

    J'étais parmi les présents à cette conférence, une présence qui m'a permis de collecter d'amples renseignements sur le diplomatie et sur son rôle. Une occasion tout à fait particulière qui m'a été offerte pour dresser un état des lieux des défis de la politique étrangère marocaine et ses perspectives d'avenir, mettant en exergue les principaux défis auxquels doit faire face la diplomatie marocaine, lesquels se répartissent, en défis à caractère stratégique et politique, d'autres d'ordre économique, outre les défis de la communication et de la révolution informatique.

    Selon les intervenants et les conférenciers, les défis stratégiques et politiques sont liés à la notion d'équilibre des rapports de force dans leur signification globale et régionale, que le monde était "bipolaire" après la seconde guerre mondiale, ensuite il est devenu "unipolaire" pour passer enfin à un état "multipolaire" régi par les intérêts des uns et des autres.

    Comme nous le savons le Maroc a rejeté depuis son indépendance les systèmes du parti unique et de l'économie dirigiste, optant pour le multipartisme et l'économie libérale (lois organiques de 1958 sur les libertés publiques et la Constitution de 1962), ce qui a permis au bloc de l'occident de l'avoir comme une base forte pour lutter contre la propagation du communisme, dont le convoyeur en Afrique du nord n'était que notre voisine l'Algérie qui faisait de ce système son principe fondamental, se faisant mandaté "unilatéralement" pour le défendre gratuitement et avec une férocité aveugle, plus que ses créateurs principaux au bloc communiste de l'Est.

    A l'aune de la transparence et de la diffusion des informations en raison du développement des moyens de communication et de la révolution informatique, le rôle de la diplomatie en général ne pouvait que se modifier dans cet espace changeant, tandis que la diplomatie algérienne a choisi de rester immobile patinant dans ses vieux jours de la guerre froide.

    Au volet des défis à caractère humain et démocratique, la démocratie ne se résume pas uniquement à des élections mais qu'elle doit être conçue comme un système qui inclut la majorité et l'opposition et tient compte des équilibres qu'encadrent les partis, les instances politiques et la société civile, lesquelles sont engagées avec courage dans ce domaine, chez nous au Maroc,  par voies d'apprentissage et de perfectionnement.

    D'après les exposés qu'ayant animé l’assistance..Il incombe à notre diplomatie de faire rayonner l'image du Maroc, faire face aux contraintes, notamment à l'ère de la mondialisation du terrorisme, et de se muer en une diplomatie préventive, plus offensive, sans laquelle les résultats escomptés ne peuvent être atteints, par une diplomatie sereine et équilibrée et pour une approche plus réaliste et plus au fait des défis à relever et prendre des leçons des actes terroristes internes qui se perpètrent et se propagent quotidiennement au delà de notre frontière est.

    La diplomatie Marocaine, qui a tout récemment rasé sa barbe qui faisait obstacle à la bonne vision occidentale et changé de tactique, doit aussi être capable de mettre en avant la crédibilité du Maroc afin de gagner de nouveaux alliés et se rendre à l'évidence que l'affrontement vise uniquement à gagner de nouveaux alliés, de nouveaux marchés, d'investir à l'international, d'exceller dans le domaine sportif, de réaliser l'intégration régionale, de consacrer la coopération mutuelle, d'être à la quête d'autres moyens pour consolider ses assises et de placer la défense de la cause nationale et nos valeurs sacrées, en tête des priorités dans la mesure où c'est une ligne rouge à ne pas dépasser.

    La politique étrangère marocaine confortée par une diplomatie silencieuse royale, occupe une place importante sur le plan de la réflexion politique, étant donné que la constitution marocaine du 25/11/11 figure parmi les rares constitutions ayant accordé un rôle important au domaine extérieur, ce qui fait de la présence du Maroc dans de nombreux pays, une présence effective pour gérer plusieurs dossiers, ce qui pose des problèmes de la relation entre politiques interne et étrangère et à l'échelle des ajustements qu'il faut entreprendre pour affronter les manœuvres de nos adversaires algériens, avec la large conception qui doit englober aussi bien le côté officiel défini par la constitution, que partisan et civil, conformément aux messages adressés avec beaucoup de sagesse par Sa Majesté le Roi au forum diplomatique à Rabat et lors de l'ouverture de la session parlementaire actuelle.

    C'est ainsi, notre pays est appelé, plus que jamais, à préserver ses acquis de réformes et renforcer ses pouvoirs législatif et exécutif dans le rayonnement de la diplomatie marocaine et à prendre l'initiative plutôt que de réagir à la publication de rapports internationaux, commandités et achetés par le pétrodollars algérien., dont les ONGs pro-algériennes en bénéficient  largement sans rendre compte à personnes en Algérie.

    Dans ce contexte, nos politiques doivent s'engager pour une diplomatie parlementaire et partisane effective,et parer à toutes éventualités parvenant des adversaires du Maroc, qui recourent à des moyens invraisemblables pour le contrarier en dépit du grand chantier des réformes entrepris par le Royaume, et en s'adonnent à la course aux armements, ce qui oblige le Maroc à faire de même, renouveler son arsenal par les armes les plus sophistiquées du temps et renforcer son front interne pour poursuivre la série de victoires qu'il a remportées contre l'Algérie, aussi bien sur le plan diplomatique, que sur le plan militaire, depuis la guerre des sables en 1963 à nos jours..

    Nous Marocains nous devons êtres en faveur de poursuivre les grandes réformes structurelles, celle de l'enseignement et des équilibres macro-économiques, d'assurer une croissance durable pour faire face aux problèmes de l'emploi et de réformer les caisses de compensation et de retraites.
    Notre politique, étrangère et interne, sont liées et qu'il demeure opportun de garantir les ressources diplomatiques, tenant en compte les droits de l'Homme, réviser les relations avec de grands pays d'Afrique et d'Asie, et de bannir la politique de la chaise vide parce qu'elle affecte davantage les intérêts du Maroc.Pour ce qui est de la chaise vide, je doit ouvrir une parenthésé pour souligner que : L'absence du Maroc de l'UA (Union Africaine)est une tache d'huile sur la conscience des pays africains, pas sur celle du Maroc étant donné que le Royaume a quitté l'ex-OUA (Organisation de l'Unité Africaine), en 1984,tête hausse, par la fenêtre et le voilà aujourd'hui, on le voit gagnant pratiquement l'Afrique par la grande porte sans la bénédiction du Togolais Edem Kodjo¹.

    Un quotidien sénégalais s'est interrogé sur l'absence du Maroc de l'Union Africaine, sachant que le Royaume est l'un des premiers pays à avoir plaidé pour l'unification des pays africains, directement après son indépendance en 1956, et à batailler pour la création de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA). C'est une honte pour l'UA, sur le fait que l'Union n'ait pas corrigé jusqu'à présent cette situation néfaste et malsaine.

    En dépit de l'injustice dont il a été victime, le Maroc “ne s'est pas enfermé sur lui-même et a fait montre d'un rôle actif dans le continent, dans le cadre de sa volonté de renforcer sa stabilité, à travers la mobilisation de ses forces de maintien de la paix au Congo, en Somalie, en Angola et dernièrement en Centre Afrique,

    Les sages des Africains saluent Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le glorifie pour sa médiation qui a été sanctionnée, en 2002, par une rencontre des chefs d’État du Libéria, de Guinée et de Sierra Leone, ainsi que la contribution du Maroc à la fin des affrontements sanglants au Libéria, au déminage en Casamance au Sénégal et au renforcement de l'unité du Mali.  S'agissant des faits ayant entraîné le retrait du Maroc de l'OUA, il est indispensable de rappeler "pour la mémoire et pour l'histoire" que cette organisation a remplacé «Un ayant-droit par un non-ayant droit et un pays qui a de la valeur par une "entité fantoche" qui n'a pas de valeur». A propos, aujourd'hui seulement, Mr.Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU,  vient d'exprimer à New York, sa "gratitude" au Maroc pour son action en faveur de la stabilisation de la République centrafricaine.

    Nos politiques doivent se pencher sur les obstacles qui entravent l'opération de prise de décision en matière de politique étrangère marocaine, puisque la nouvelle constitution leur offre une occasion de participer et de porter le gouvernement à mettre en œuvre une stratégie à sa politique externe, tout en institutionnalisant une diplomatie parallèle sous forme d'instance ou de regroupement qui implique tous les acteurs de la société civile, et de mettre en place une stratégie durable, sans occulter le rôle que peut remplir la diplomatie parallèle des MRE (Marocains Résidents à l’Étranger), dans l'adhésion du Maroc au plan de lutte contre le terrorisme et son ouverture économique.

    Notre pays est appelé à intensifier les rencontres et le dialogue sur le plan national d'abord, en mettant en avant la dimension de rayonnement que peut remplir aussi la diplomatie culturelle et religieuse qui est l'un des indicateurs de sa réussite dans son  espace Africain en particulier.

    Le fruit de la diplomatie Royale..La France, notre vraie voisine..Le Quai d'Orsay a réagi aux allégations des autorités algériennes, annonçant un changement de position de la France sur la question du Sahara au détriment du Maroc, à l'occasion de la visite en Algérie du premier ministre Jean Marc Ayrault.

    Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, a déclaré que la position de la France était claire et constante au sujet de la question du Sahara. "Le président de la République François Hollande a eu l’occasion de la rappeler lors de sa visite d’État au Maroc les 3 et 4 avril dernier" a-t-il ajouté.

    A noter que des officiels algériens et le Polisario, s'étaient précipitamment félicités d'un changement de position de la France sur la question du Sahara, selon ce qu'avait rapporté l'APS (l'agence algérienne d'information et d'orientation de l'opinion).

    La diplomatie parallèle Benkirane.Christopher Ross de nouveau!.On a appris que des négociateurs Marocains et une délégation du front Algésario se rencontreraient en Suède pour un énième round de pourparlers informels, piloté par Christopher Ross.Cette rencontre qui se voudrait discrète, se tiendrait  ce début janvier dans le royaume scandinave, sans la présence des alliés du Polisario, tels que les représentants des pouvoirs algérien et mauritanien.

    Selon le site Saharanews, il s’agirait pour cette nouvelle rencontre de mettre en application une nouvelle stratégie de Christopher Ross, qui prônerait une "désalgérianisation" du polisario.
    Ross voudrait ne laisser autour de la table, que des négociateurs maîtres de leurs décisions, à savoir les émissaires du gouvernement Benkirane et des négociateurs polisariens qui ne sont aucunement menacés par le pouvoir algérien et ce, ajoute la même source, pour éviter à la marche des négociations, les entraves et les interférences que provoquent les services secrets algériens. (Une gravure significative, résumant par caricature, la situation générale de l'Algérie, le pays unique de  fièreté et de dignité, dont on nous crève les tympans).
                         

    Christopher Ross aurait ainsi soucis d’en finir avec le handicap algérien, dont souffre l’affaire du Sahara et travaillerait à ce que les représentants du polisario soient sécurisés pour débattre librement et sans contraintes avec les représentants du gouvernement Marocain.

    Selon le site précité, l’envoyé personnel de Ban Ki-Moon serait également attendu à Paris, Madrid et dans les capitales des autres pays amis du Sahara, membres du Conseil de Sécurité de l’Onu, pour mobiliser leur engagement et leur pression sur Alger, afin de la contraindre à libérer de son emprise le dossier du Sahara Marocain.C'est une initiative louable, mais elle n'en aboutira en rien à mon sens, c'est de la perte de temps.Vous allez voir l'arrogance des Algériens dans ce sens.

    Ramification de la diplomatie royale..Mr.Michael Rubin, un chercheur, ex- expert Américain d’Irak et d’Iran au Pentagone affirme que.‘‘Si l’administration Obama veut s’assurer que les réseaux terroristes menaçant la sécurité américaine, comme AQMI , n’obtiennent pas d’argent des contribuables américains, elle doit cesser toute aide humanitaire au polisario".

    Dans un article intitulé : " L'aide à l'Algérie menace la sécurité des États-Unis ’, soit ‘L’aide spoliée en Algérie menace la sécurité américaine’, Mr.Rubin accuse le polisario et le pouvoir algérien, d’arnaques, de détournement de l’aide internationale et de falsification de données. "Pourquoi le polisario et le pouvoir algérien, interdisent-ils avec tant de violences, aux sahraouis Marocains de rentrer au Maroc ?", il ajoute en fournissant un élément  et répond : ‘‘C’est une affaire pécuniaire ! Maintenir des supposés réfugiés dans les camps du polisario à Tindouf, gardera coulant, le robinet des aides humanitaires internationales’’.

    Le pouvoir algérien et avec lui le polisario,refusent catégoriquement de laisser l’ONU recenser les sahraouis des camps, pour que ne se découvrent pas, les chiffres falsifiés que l’un et l’autre, avancent devant la communauté internationale.

    Le polisario déclare plus de 120000 ‘réfugiés’ alors que ce chiffre est irréel, avance Rubin. Selon lui, la plupart des diplomates et des observateurs indépendants placent le chiffre de 40000 composé de diverses ethnies, pas seulement les Sahraouis, qui parait plus logique. Si on soustrait les algériens, les mauritaniens et les subsahariens qui sont comptés comme ‘réfugiés’, le chiffre final ne peut dépasser les 18000 individus, assure l’expert américain. ‘‘La communauté internationale doit cesser toutes aides humanitaire au polisario en Algérie, jusqu’à ce qu’un recensement onusien soit fait des camps de Tindouf’’ a indiqué Michael Rubin.

    Il a alerté que l’argent produit des détournement des aides humanitaires vendues dans les marchés algériens, mauritaniens et dans les pays du Sahel, arrive facilement dans les poches d’AQMI et des autres mouvances terroristes algériennes et sahéliennes de la région.
    ‘‘Les  connexions entre le polisario et ces groupes armés ne sont plus à prouver’’ affirme le conférencier américain.

    ‘‘Si l'administration Obama et le Congrès US sont réellement attachés à une lutte préventive efficace contre Al Qaïda et AQMI, s’ils s'inquiètent également de s'assurer que l'argent américains et l'aide étrangère ne sont pas gaspillés, en ces temps d’austérité et de compressions budgétaires, et si le président Obama veut vraiment assurer une crédibilité à l’ONU, alors, ils doivent trancher que point aide ne doit aller dans les camps du polisario, jusqu'à ce qu’une vraie reddition de comptes soit assurée’’ a clamé Michael Rubin.
    Il a conclut en alertant : ‘‘Ignorer la corruption du polisario et de l’Algérie, est une grave menace à la sécurité nationale américaine’’.

    A suive dans la catégorie "Pièces jointes"..Que signifie le gel des relations politiques entre le Maroc et l'Algérie?. Bonne lecture.