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«-Le Royaume Chérifien du Maroc - Chihab 25 المملكة المغربية الشريفة - شهاب - Page 58

  • Maroc-France : Les amputations territoriales du Maroc au profit de l'Algérie Française..! (1)

     

                                                                                                 

                                                                                                             drapeau-du-maroc-image-animee-0008 

     

                                MR LE SG DE L'ONU : LA LIBÉRATION DU SAHARA ORIENTAL OCCUPÉ PAR L'ALGÉRIE

    Le régime salopard d'à côté... Tout d'abord, je dois informer tout lecteur, qu'il soit des assidus ou de passage que j'ai vu ce qu'aucun chroniqueur ne pourrait voir du mauvais sort de l'Algérie et je connais ce qu'aucun observateur ne pourrait connaître de l'ingratitude Algérienne. La question que je me pose est la suivante : «puisque tout le monde est au courant du mal d'Algérie qui n'épargne généralement personne de son entourage, pourquoi ne fait-on rien à son égard, à l'instar montrant toujours du doigt que la sauvagerie Israélienne contre les Palestiniens?».

    En blog, on ne fait pas de vagues de tempêtes, nous espérons uniquement côtoyer, ou plutôt dévoiler les échecs et les faiblesses du pouvoir ennemi Algérien avec tous ses méfaits contre le Royaume. J’aurais pu jouer au plus malin en rétorquant à l’image de philosophe grec de l'Antiquité, «Diogène de Sinope» : «Ôtez-vous de mon soleil». Mais j’ai vite saisi que tous les agents ayant le pouvoir de décision, n’avaient pas forcément le même attrait que moi pour le réel d'Algérie.

    J'ai décidé de m'écarter de l'habituel, et j'ai trouvé une entrée pour révéler l'état défectueux du pouvoir en Algérie, de sa défaite avec son peuple et avec le reste du monde, et l'humiliation subie par ses capo-généraux. Ils sont, apparemment, en phase de règlement de comptes internes, comme le «lâche qui porte une arme plus lourde que lui et ne peut même pas l'agiter contre ses ennemis».

    L'écartement surprise de Ramdane Lahmamra en témoigne clairement la panique sévissant au sommet du pouvoir. Les dirigeants de l'Algérie d'aujourd'hui sont perdus dans le quart vide de la politique internationale. Ils ont erré entre amis et ennemis; ne faisaient plus la différence entre ceci et cela, et se sont isolés, personne ne leur fait confiance, moissonnant de conséquences à cause de leur frivolité abusive.

    Ces ingrats Algériens de toute la planète sont pris de court, au même titre que leurs caporaux, ils avouent leur peine et leur désarroi de voir le pays voisin, le Maroc avancer sur tous les plans, alors que leur pays va tout droit au mur. Si chez eux le débat-anti Maroc n’a pas perdu de sa vigueur dès qu’il est question du sort de la Marocanité du Sahara, la nouveauté se trouve plutôt du côté des forces vives Marocaines qui ont rallié vigoureusement ce combat.

    C'est un régime irresponsable, qui insulte ses voisins, n'épargnant même pas son destin, une têtue turbulente qui ne va pas écourter ses crapules contre le Maroc, étant qu'il s'agit d'une entité dégueulasse qui chante hors tout temps. Elle aurait pu se faire bonne, couler ses jours et profiter de son temps doré de pétrodollars, mais sera-t-il préférable de ne pas y connaître son régime de mal, tant que ses dirigeants font -feu à tout bois à sigle MA-.

    Un pouvoir de caporaux-pisseurs et de président menteur, ne ratant aucune occasion pour faire du bruit préjudiciable à ses maitres «Lam'rarka» comme ils se contentaient d'appeler ainsi en Algérie, quitte à prêcher le mal et pas son contraire.

    Un pays d'aliénés mentaux de tout genre, de discours démesurés en preuve : récemment un ex-ministre (Aberahmane Belâyatt) s'adressant à une assistance disant, je cite : «Nous avons avec nous ici présents, des "Chouhada" (martyrs) qui en témoigneront de la puissance de guerre de libération Algérienne contre la France». Ce n’est pas une nouvelle d’importance planétaire, j’en conviens, mais pour le lectorat qui ne connaît pas davantage la folie Algérienne ça compte, surtout quand il s'agit d'un pseudo-ministre de grande taille, ne faisait pas de distinction orale entre «-mort et vivant-», ni de ce que signifie le mot de Chouhada. Voyons, de ce fait, je ne me trompe pas si je m'interrogeais «Si l'Algérie n'est-elle pas vraiment le pays des aliénés mentaux?».

    Si on additionne son régime corrompu à la stupidité de son peuple, on fera tomber beaucoup de verdicts contradictoires (!). On disait que le pouvoir Algérien est malade d'arrogance et souffrant d'orgueil, oui, il est aussi atteint de stupidité, du fait qu'il gère ses sales affaires aux pas d'apprenti - se projetant même dans des échéances et de décisions politiques des grands qui dépassent la mentalité de ses gouvernants. 

    Il s'en vante trop, possédant seul la forte intelligence singulière, hissant son savoir-faire et ses conneries diplomatiques pour y effrayer son opinion publique locale, même si, à chaque fois, ses élites intellectuelles (si en y existent bien sûr d'élites) s’y perdent dans tas de carnets de chèque évaporés dans les nuages, provoquant des marées de clin d'œil, de moquerie, de sarcasme et de controverses pour des thèses provocatrices perdues, touchant ses voisins, en particulier le Royaume du Maroc. C'est évident, ce n'est pas moi qui invente et, en parallèle, applaudisse le mensonge, c'est un témoignage Algérien de marque qui mettra de l'ordre, voire de la merde chez soi!!.

    Dans un texte publié sur les réseaux sociaux, signé dit-on, ou simplement attribué pour l'entacher à Sid-Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement Algérien du temps de Chadli Benjedid. Le texte renvoie le lecteur aux problèmes de l'Algérie actuelle, s’attaquant à des sujets sombres brûlants qui gangrènent l'Algérie jusqu’au plus haut niveau, tels que. : «manipulation illicite de l'argent sale, corruption, opportunisme de pétrodollars, trafic de cocaïne à l'affiche...-Bienvenue au pays des tontons les plus rejetés et absurdes de l'univers». J'ajouterai de ma part... Bienvenu au pays de toutes les frivolités, qui ne portera jamais la finale contre le Maroc.

    En rappel...Je voulais écrire une chronique géopolitique, relatant l'orgueil d'Algériens, mais un événement m’a amené à exhumer une vieille idée, que je désirais depuis longtemps analyser..: l'amputation territoriale très préjudiciable qu'a connu le Royaume tout au long de son existence. Les Algériens continuent de menacer l’intégrité territoriale du Maroc en abordant, là où ils se trouveront, toujours la question du Sahara Marocain. A Manama cette fois-ci, lors de la conférence du Réseau parlementaire des non-alignés, un député Algérien a pris la parole pour attaquer le Maroc avant qu’il ne soit corrigé de façon magistrale par les Marocains présents.

    Au lieu de soulever les problèmes de leur pays et travailler à les résoudre, c’est vers le Maroc que les officiels et élus Algériens tournent le regard, même si au fond, tout le monde sait que le dossier du Sahara Marocain intéresse l’Algérie au premier plan pour satisfaire son appétit expansionniste vers l'atlantique et sa peur de devoir rendre le Sahara Marocain oriental qu'on a lui remis par la France Gaulliste, dans un plat rouillé d'amputations gratuites.

    Envoyé par l’Algérie pour un seul mot d'ordre.. l'intéressé s’ingérait dans les affaires Marocaines. Lors d’une réunion à portée internationale. Un certain Nacer Bettiche, vice-président de l'écurie-parlementaire de l'Algérie, a appelé pendant la conférence du Réseau parlementaire des non-alignés à Bahreïn, à «donner à leur peuple sahraoui son droit à l’autodétermination» Une phrase, héritée d'une guerre froide révolue, très souvent consommée par le pouvoir d'Alger et par ses engagés, dont dernière sortie spectaculaire attribuée à au bâtard dit petit fils Mandela.

    Cette option a été définitivement rejetée par l’ONU puisque l’Algérie refuse de recenser ses «sahraouis de Tindouf» pour cacher le trafic ethnique opéré depuis 50 ans, en obligeant les femmes séquestrées à Tindouf à enfanter à plusieurs reprises et augmenter au maximum, la migration de personnes originaires de pays voisins comme la Mauritanie, le Mali et le Niger pour les faire passer pour en mélange de Sahraouis.

    Elle a été rejetée aussi parce que la milice  -polisalgérienne- qui dirige les camps de Tindouf, refuse les listes électorales des personnes éligibles au vote soumises par le Maroc. Toutes ces  personnes sont évidemment plus nombreuses que les séparatistes eux-mêmes et les résultats de tout référendum devraient en consacrer définitivement la Marocanité du Sahara.

    La délégation Marocaine qui était présente à Manama, n’est pourtant pas rentrée dans les détails, mais a donné une leçon au représentant Algérien pour lui rappeler dans quel contexte il se trouvait. Le député Marocain Mr.Ahmed Touizi a noté qu'il est inacceptable que certaines parties, visant les Algériens sans les nommer par politesse, transforment ce réseau en un espace pour attaquer l’intégrité territoriale des Etats, ce qui est contraire aux fondements du Mouvement des non-alignés et à son processus qui a été fondé pour éviter les problèmes liés à la guerre froide d'autrefois, rappelant que le Maroc était l’un des vieux-pères fondateurs de ce mouvement à Belgrade en 1961. Il a ainsi appelé à ce que le réseau soit un espace pour condamner les pays qui utilisent leurs terres, abritant les terroristes et leurs organisations, en  les armant afin de porter atteinte à l’intégrité territoriale des pays voisins, dans un clin d’œil dirigé vers l’Algérie.

    Le témoignage d'archives.. Quand les archives françaises témoignent que le «Sahara Marocain oriental» est historiquement Marocain, et comment le Maroc fut territorialement amputé au profit de l'Algérie Française!! La Directrice des Archives Marocaines, Mme Bahija Simou a, documents à l’appui, rappelé, lors d’une conférence donnée le 22 février 2023 à Rabat, la Marocanité des Sahara, tant méridional qu’«oriental».

    Dans cette chronique, je vais m’intéresser au «Sahara Marocain oriental», c’est-à-dire aux régions Marocaines aujourd’hui rattachées à l’Algérie.  Le sujet est très sensible, son évocation dérange l'Algérie qui tient toujours à éviter d'en parler davantage. Or, le dialecte populaire Marocain n'oubliait point de rappeler son efficacité de sa teneur disant qu' : «avec m'importe quel prix de vente, le voleur est toujours gagnant».

    Concernant cette immense région dite «Sahara Marocain oriental», les archives françaises montrent comment la France avait agi par étapes, en tant que colonisateur, afin d’agrandir l’Algérie française, elle amputa territorialement le Maroc. Le plus singulier dans cette affaire est que, obstiné dans son refus bétonné de regarder l’histoire en face, le «Système algérien» se montre l’héritier le plus fidèle du «colonialisme français» auquel il doit tant, mais qu’il ne cesse pourtant de dénoncer. 

    Un paradoxe qui mérite, toute l'attention des Marocains, et qui doit être souligné et expliqué aux générations futures, ou du moins, au lectorat actuel du blog. Certes, le pouvoir Algérien et ses services de renseignements se fâcheront, considérant cela d'ingérence aux affaires internes de leur propre territoire…Laissons, donc, parler les archives Françaises :

    1-En 1924, la question de la souveraineté sur le Touat, territoire Marocain situé à l’est de Tindouf, opposa l’administration française du Protectorat au Gouverneur général de l’Algérie. Depuis Rabat, le maréchal Lyautey adressa alors au gouvernement français, deux notes concernant les frontières historiques du Maroc. Elles donnent un éclairage important sur la question. Dans l'une de ces notes, datée de Rabat le 4 février 1924, les services du Résident de France écrivaient, je cite :

    «Il n’est pas douteux qu’à cette époque (avant le Protectorat), l’Empire Marocain étendait nettement son influence au sud de l’Algérie, et il coupait celle-ci du Sahara proprement dit: les Oasis sahariennes du Touat, du Gourara et du Tidikelt relevaient depuis plusieurs siècles du Sultan du Maroc» fin de citation. L’autorité du Sultan Moulay Hassan (Hassan 1er) y fut rétablie en 1892, et des gouverneurs Marocains y demeurèrent jusqu’à l’occupation française de  Tamanrasset et de Ain-Salah (1902) qui provoqua les protestations du Maroc (…)

    Au mois d’octobre 1903, en territoire Marocain, Lyautey fit occuper Béchar, qui contrôle le Haut Guir, les oasis du Grand Touat. Nous avons vu comment l’Algérie, alors possession française, bénéficia des amputations territoriales faites par la France au détriment du Maroc qui était un Royaume indépendant souverain.

    Aujourd’hui, je vais revenir sur les conséquences du traité de Lalla Maghnia (1845). Ce traité avait autorisé la France à exercer son droit de suite au Maroc. Or, la situation dégénéra à la frontière entre le Maroc et l'Algérie Française, à la suite de problèmes internes à la tribu des Oulad Sidi Cheikh de N'aama à l'ouest Algérien.

    Divisée en deux groupes, celui des Cheraga de Ain Sefra (wilaya de N'âama actuel), qui vivait en territoire français, et celui des Gharaba (Les Marocains) sous autorité Marocaine, en 1861. A la mort du Cheikh de Cheraga, les deux composantes de la tribu décidèrent de se réunir. Une insurrection éclata ensuite qui s'étendit aux hauts plateaux algériens dont les populations se joignirent à Ouled Sidi Cheikh.

    En 1870, le général Wimpfen battit les Cheraga qui trouvèrent refuge au Maroc où il les poursuivit. En 1884, Le charlatan-cheikh Bou Amama, le pseudo "guide spirituel et marabou des Algérien", fondateur d'une zaouia demanda la protection effective du sultan du Maroc sur les oasis du Touat et du Tidikelt afin de se stopper les ambitions françaises qui devenaient de plus en plus réelles depuis l'annexion du M'zab de Ghardaia en 1882.

    Théophile Delcassé, alors ministre français des Affaires étrangères , voulut ensuite établir un compromis avec le Maroc, ce furent les Accords des Confins. Signés en mai 1902, ils ne délimitaient pas les territoires mais ils instituaient un contrôle commun de la région. Mais au cours de l’année 1903, les militaires français, sous la conduite d'un certain Colomb?... voulurent prendre la ville de Figuig que le traité signé en 1845, à Lalla Maghnia, (Jouj Bghal actuel) au nord-est du Maroc, avait pourtant explicitement laissée au Maroc et où le sultan était représenté par un caïd qui avait juridiction sur les oasis du Grand Touat.

    Depuis mai 1903, Charles Jonnart (1857-1927) qui était gouverneur général de l'Algérie française et il était tout acquis à ce plan. Le général Hubert Lyautey reçut alors l’ordre d'assurer la pacification de la frontière depuis la Méditerranée jusqu'à Beni-Abbas dans la Saoura. Au mois d’octobre 1903, en territoire Marocain, Lyautey fit occuper Béchar; devenant Colomb-Béchar en reconnaissance à la bravoure du premier officier français ayant réussi à faire tomber ce village et imposer la récurassions d'ans cette région Marocaine.

    Lors des expéditions suivantes, et surtout en juin 1904, avec la prise de Ras El Aïn (Berguent), c'était bien une autre partie du territoire Marocain qui était ainsi occupée. Au mois d’août 1907, les Béni Znassen vivant dans le massif éponyme situé entre Berkane au Nord et Oujda au Sud et se prolongeant en Algérie jusqu’à la hauteur de Nedroma, se soulevèrent.

    D’autant que le 8 avril 1904, au terme de laborieuses négociations entre la France et l'Angleterre des accords avaient été signés qui donnaient à chacune des parties une totale liberté d'action dans son propre «domaine» géographique. La France se voyait ainsi reconnaître la possibilité d’étendre son influence au Maroc.

    Le 12 janvier 1908, les tribus étant vaincues, la France fonda les postes d’Ain S'fa, de Tafoughalt  de Berkane et de Ain Lahadid en Algérie. Désormais, il était clair que la France allait amplifier sa politique de prise de contrôle du Maroc à partir d'Alger.

    L’Espagne fut la grande perdante de cet arrangement franco-britannique. Le 3 octobre, avec réalisme son gouvernement en prit acte en renonçant à une partie de ses prétentions territoriales, acceptant de n’acquérir finalement qu’une zone limitée dans le nord du royaume, une petite enclave autour d'Ifni ainsi qu’une bande littorale découpée sur le Sahara atlantique Marocain

    En 1917, le Général Gouraud, qui était alors Commissaire résident Général par intérim en Algérie Française, demanda même le retour de Colomb Béchar au Maroc». Quatre jours plus tard, dans une note en date du 8/2/1924 adressée au chef du gouvernement Français, le Maréchal Lyautey, Résident Général au Maroc qui assurait aussi les fonctions de ministre de la Guerre  écrivait :

    «J’estime que le Maroc a, dans le Sahara, une frontière commune avec l’Afrique occidentale française (…). Je ne puis qu’appeler toute l’attention de votre Excellence sur l’importance de la question pour ce qui regarde le Maroc dont la France a solennellement garanti l’intégrité, engagement qu’elle a rappelé au cours des négociations récentes. Au surplus, sans qu’il soit, je pense, nécessaire d’insister davantage sur ce point, l’histoire des dynasties Marocaines suffit à démontrer que, de tout temps, les Sultans ont exercé sur cette partie du continent une action spirituelle et, parfois, effective, incontestée».

    Pour le maréchal Lyautey, l’appartenance de Tindouf au Maroc ne faisait donc aucun doute. L’administration Marocaine s’exerçait en effet sur la vallée de Tindouf qui dépendait du Khalifa de Tafilalet, ses caïds étaient nommés par dahirs des Sultans du Maroc. Les archives Marocaines et Françaises conservent de nombreux documents administratifs confirmant cette réalité.

    La première agglomération de Tindouf fut connue par l'Egyptien «Abou l'hassan El Bekri» dans l'œuvre «Attarikh-El-Fettach». Pillée, ravagée et enfin détruite par les invasions successives des Touareg, Brabers et Rguibat Echarq, elle disparut durant deux siècles, mais ses points d’eau continuèrent à être fréquentés par les caravanes transsahariennes. La ville nouvelle de Tindouf fut fondée en 1857 par Lamrabet Ould Bel'Âemach, le cheikh de la tribu Tajakant qui avait fait allégeance au Sultan du Maroc.

    En 1934, la France occupa Tindouf qui, dans un premier temps, fut englobée dans la zone militaire dépendant du commandement français du Maroc avant d’être placée sous l’autorité du Gouverneur général de l’Algérie. Mais à aucun moment, la Marocanité de la région ne fut remise en cause.

    En 1956, au moment de l’indépendance du Maroc, Tindouf était administrativement rattachée à la région d’Agadir. Au mois de juillet 1962, quand elle accorda l’indépendance à l’Algérie, la France était militairement présente à Tindouf dont elle se retira qu'au mois d’octobre suivant, laissant l’Armée de libération Algérienne s’y installer. C’est ainsi que Tindouf, malgré  les protestation de ses habitants et leur Caid Abdallah Sanhouri est devenue Algérienne.

    Pourtant, au mois de juillet, les tribus de la région de Tindouf, essentiellement les Tajakant et les Rguibat ElQaff avaient fait allégeance au Roi du Maroc feu Hassan II. Au début d’octobre, quand l’armée algérienne occupa Tindouf, elle en chassa par la force ce Caid Marocain et ses tribus qui avaient refusé de se retirer. Cette prise de possession fit alors de nombreuses victime, effaçant  toutes les couleurs du Maroc .

    Générosité-fr... Quand la France faisait des offrandes territoriales à l'Algérie Française. L’Algérie d'aujourd'hui devrait remercier la France d’avoir territorialement amputé le Maroc à son profit. Une politique qui se fit en trois principales étapes:

    -1) le 04 août 1844, l'armée française remporta sur l'armée Marocaine la bataille d'Isly. Pour mettre un terme au conflit, le traité de Tanger fut signé le 16 septembre 1844 et le 18 mars 1845, le traité de Lalla Maghnia fixa théoriquement la frontière Algéro-Marocaine, des parties du territoire Marocain étant de facto rattachées à l’Algérie.

    -2) Une des conséquences de ce traité fut que la France rattacha ultérieurement Tindouf à l’Algérie alors que l’administration Marocaine s'était pourtant toujours exercée sur la vallée du Draâ et sur Tindouf qui dépendait du khalifa du Tafilalet, ses caïds étant nommés par dahir du sultan du Maroc.

    -3) La seconde amputation territoriale du Maroc date de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle quand la conquête de l’Algérie entraîna peu à peu les troupes françaises vers le «Grand Sud Marocain oriental, composé de la Saoura, le Grand Touat, Tindouf etc.» En 1884 et en 1886, la France revendiqua le Touat et le Tidikelt, alors que, de tout temps, ses populations faisaient allégeance aux sultans Marocains et qu’à Figuig, résidait un caïd Marocain chargé de représenter le Royaume dans les oasis du Touat.

    Le 5 août 1890, aux termes d'une convention secrète, la France et la Grande-Bretagne se mirent d'accord pour délimiter leurs sphères d'influente en Afrique. En échange de la reconnaissance du protectorat britannique sur les îles de Zanzibar et de Pemba, dans l'océan indien, Paris se vit reconnaître la possibilité d'occuper le Sahara centre occidental pour posséder un passage vers le Sud, vers le Niger et le lac Tchad, afin d’établir une continuité territoriale d'outre mer entre l’Algérie Française et la région sahel.

    La France avait en effet à l’époque un grand projet qui était une voie de chemin de fer transsaharien dont le tracé devait traverser  Touat et Gourara et passer par Igli dans la vallée de la Saoura. Or, ces régions étant Marocaines, aux termes d'un commun accord, Londres autorisait la France à les occuper et à les rattacher à l’Algérie Française.

    L’occupation des oasis du Touat fut finalement décidée fin décembre 1899, quand une mission topographique française dirigée par un géologue flamand fut attaquée. L’escorte commandée par le capitaine Pein repoussa les assaillants, puis s’étant lancée à leur poursuite, elle s’empara de Ain Salah le 29 décembre.

    Le gouvernement français ordonna alors l’occupation des oasis du Tidikelt, du Gourara et du Grand  Touat. Un compromis fut ensuite conclu avec le Maroc et ce furent les accords des Confins du mois de mai 1902 qui prévoyaient une sorte de co-souveraineté franco-Marocaine sur la région. Au mois d’octobre 1903, Béchar, était tout petit village en territoire Marocain, fut occupé. Cette position stratégique permettait de contrôler le Haut Guir, les oasis du Touat et les pistes vers Tombouctou au Mali.

    Ce sera plus tard Colomb-Béchar, et aujourd'hui de nouveau Béchar, région Marocaine rattachée à l'Algérie par la colonisation française. La troisième amputation du Maroc se produisit le 27 juin 1900, quand une convention fut signée, délimitant et séparant les possessions françaises qui allaient constituer la Mauritanie en tant que nouveau entité Etatique à part entière et le futur Sahara Marocain "occidental" dit Espagnol.

    La France fixa donc les frontières sahariennes au profit de l’Algérie qui reçut ainsi en héritage la plus grande partie du Sahara Marocain oriental sur lequel elle n'avait, par définition, jamais exercé la moindre souveraineté. Puis, une fois indépendante, l'Algérie se posa en héritière territoriale de la France, refusant de reconnaître que le Maroc est Etat existant depuis le 8e siècle.

    Ce Maroc qui dérange ses ennemis, avait été territorialement amputé par la France au profit d'un Etat algérien qui venait de naitre, accidentellement, le 1er juillet 1962. 1200 ans après l'existence du Maroc qui sortait des vieux temps de l'antiquité. Que cela plaira ou pas à nos ennemis Algériens, le Maroc est le pays le plus influent et leaders en Afrique, laissant l'Algérie au fond poubelle de l'histoire.

    Ce n'est pas le Marocain qui lui noterait, puisque c'est ce que révèlent les observateurs spécialisés dans le conseil et l’évaluation du monde politique et qui documentent les figures Marocaines ayant marqué l’humanité à travers les siècles. Un Royaume d’une saisissante intelligence, qui a joué de grands rôles politiques, utilisant son branle-bas de combat pour relever éventuellement tous les défis. Bonne lecture..

    Cordialement,Chihab25