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  • 1-Mr.Abdelatif FILALI,le commis d'Etat Marocain témoigne...(Première partie) .

     (..Vous dites que je suis royaliste plus que le roi.!,Oui, je le suis,et j'en suis fier de l'être. L'objet du nouvel an n'est pas que nous ayons une année de paix politique avec cette voisine folle (algérie)!,mais que nous ayons encore une nouvelle année d'ennuis,en grand froid !!.Quoi qu'il en soit,en prévision de toute éventualité,le Maroc,le Royaume du Maroc, restera droit dans ses bottes jusqu'à ce qu'elle revienne

     العائلة الملكية المغربية

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    L'algérie dévoilée à nue par l'abondance de vérités accablantes..!?

     

                         Mes frères internautes Marocains,voici une preuve pertinente de plus d'un commis d'État, premier ministre,et ambassadeur Marocain,contenue dans un livre plein de vérités,parut dernièrement sous la plume bienfaisante d’un grand makhzeniste ,le feu  "Abdelatif FILALI".
    Une oeuvre bien taillée, empreinte profusément du trait cardinal,qui caractérise les sujets de Sa Majesté dans ce Royaume Chérifien du Maroc, avec un bel développement et une sagesse des grandeurs Je vous invite à l'apprécier vous même.

    « Non, l’Algérie n'a pas droit de revendiquer un rôle régional, car elle ne le mérite pas».

                          Parmi les livres parus tout récemment à l’étranger, celui de feu Abdellatif Filali : «  Le Maroc et le Monde arabe » , retient l’attention à plus d’un titre : le parcours politique et diplomatique de l’auteur, ses liens avec la dynastie régnante, les thèses qu’il expose et les perspectives qu’il trace pour l’avenir.

                            Disparu agé  de 79 ans, Filali a servi son pays durant 46 ans. Il a été notamment chef de cabinet du Roi Mohamed V et de son successeur feu Sa Majesté le Roi HASSAN II que Dieu ait leurs âmes, ambassadeur dans plusieurs grandes capitales du monde, ministre des Affaires étrangères à deux reprises pendant quatorze ans, puis premier  ministre , poste qu’il quittera en avril 1999 pour prendre sa retraite volontaire, trois mois avant la mort du Roi défunt Hassan II. Sur quelques 300 pages, quarante sont consacrées par l’auteur à l’Algérie (c'est là la pomme du poème) où il a servi comme ambassadeur, après avoir été chargé à Paris par le regretté souverain, des contacts hebdomadaires avec les cinq dirigeants du F.L.N. (Front de Libération Nationale Algérien) alors incarcérés en France en pleine guerre de libération de l'Algérie. Huit pages seulement sont réservées à la Tunisie et seize autres au drame de la palestine. En ce qui nous concerne, la lecture de ce livre démontre une grande vision d'homme d'État, et de connaisseur de grande gamme qui a mis toute sa carrière professionnelle au service de son pays.

                        La sévérité de jugement qu’il porte sur la plupart des régimes arabes à leur tête le régime Algérien, au point de regretter l’échec de la réconciliation arabo-arabe au Moyen-Orient, ou même de mettre au passif le bilan de l'ère Hassanienne, les droits de l’homme et le déficit démocratique. Habituellement courtois et modéré, Mr FILALI est partit de sa grande mesure politique d’homme d'État dans le cas de l’Algérie. Se posant parfois en sincère moralisateur pour conseiller aux algériens la voie à suivre « pour sortir de l’impasse »… en les invitant à « aller à l’encontre de la raison avec le Royaume du Maroc », il s’emporte à l’évocation du passé. Je m’attendais à lire un grand serviteur de l’État qui, fort d’une longue expérience faite souvent aux acquis fructueux à l'État Marocain et aux réussites incontestables de son pays, en tire les aspects positifs pour léguer aux générations montantes du Grand Maghreb un message d’espoir dans leurs capacités à faire face ensemble plus efficacement aux défis de l’avenir, sans verser dans le catastrophisme que d’aucuns cultivent pour perpétuer l’ordre établi.

                        Or, je découvre un homme très relaxé, cumulant expérience sur expérience, conciliant facilement les vérités parfois très touchantes aux ambitions expansionnistes des Algériens, approximatif dans le traitement de événements historiques avec cette Algérie,capable de transcender les crises conjoncturelles. Un homme bouillant d’indignation contre l’Algérie qu’il aurait souhaitée déplacer loin de chez nous. Jugeons-en par cette phrase lourde de sens que lui inspire la position de l'Algérie dans le conflit  artificiel qu'elle a créée au Sahara Marocain Occidental :

    « Je ne peux m’empêcher de me demander quels voisins le Bon Dieu a-t-il donnés au Maroc ? » 

                         Devant de tel propos, qui reflète sûrement le sentiment de chaque Marocain avec une sensibilité qui écorche vivement l'oreille de l'Algérien ? Réaction tout à fait saine et légitime, mais ici ne ce serait faire le jeu d’un auteur à la recherche d’une revanche comme va l’imaginer tout Algérien. Les Algériens vont considérer certainement les propos de Mr. FILALI, comme insultes à leur égard,!bien sûr que non,l'auteur n'est pas de ce genre. C'est  vrais, l'insulte est l’arme des faibles, elle blesse mais ne résout jamais les problèmes. Les propos du livre sur l'Algérie viennent d'un homme d'État cumulant beaucoup de connaissances diplomatiques, et d'énormes secrets d'État. Ce n’est donc pas de juger sur ses réflexions ou opinions l'auteur qui a été directement mêlé à des pages –  très brillantes - du Maroc indépendant, et qui semble vouloir, au soir de sa vie, se soulager par dévoiler la réalité de l'Algérie,par une conscience vive et pas troublée ,comme disait un ancien ambassadeur algérien. L'objectif de Mr.Abdeltif FILALI n’est pas de rouvrir des blessures car nos peuples (Marocain et Algérien) ont trop souffert du chauvinisme exacerbé par l'Algérie. Mais de parler ouvertement, pour rétablir pour l’histoire, toutes les vérités sur l'Algérie et sur l'attitude néfaste de son régime, qui ont déformé et tronqué à dessein ou purement des mensonges contre notre pays, pour étayer une thèse et l’induire en erreur dans l'esprit de l'Algérien non averti.

    D’emblée, trois bons points significatifs s’imposent :

                        Le premier a trait à la crédibilité avec laquelle l’auteur aborde certains événements historiques décisifs et notoires connus, en les situant dans le temps par des approximations arithmétiques. Ainsi, lit-on par exemple, l’Algérie a été soumise à la « domination  turque pendant cinq siècles » pas de trois siècles … Sa guerre contre la France a duré " huit ans grâce à l'aide du Royaume du Maroc,et à la générosité de son peuple. La plus généreuse offrande royale  consistait à échanger le feu HASSAN II, alors prince héritier contre la libération des cinq leaders dirigeants FLN de l’avion qui les transportait à Tunis, kidnappé par l’aviation militaire française en octobre 1956. .

                        Le deuxième point est plus grave, parce qu’il remet en cause l’honnêteté du régime algérien et jette un voile de transparence sur tous les faits et propos rapportés dans l’ouvrage et qui lui ont servi d’éléments d’analyse et de déduction. Il cite, en effet, le paragraphe suivant qu’il affirme extraire de la Charte d’Alger adoptée par le premier congrès du FLN en avril 1964 : « Le socialisme algérien ne sera pas défini par ce que la tradition arabo-musulmane en aura fait, mais au contraire, l’Islam et la culture arabe en Algérie seront ce que l’organisation socialiste en fera » Avec une grande ambiguïté l'Algérie socialiste fait dépendre sa religion et sa culture arabe du bon vouloir de l’organisation socialiste aveugle dépassée par ceux qui ont avaient droit à l'appliquer. A maintes reprises Bouabdallah Ghlamallah, ministre Algérien des affaires religieuses, qui savait bien cette problématique disait en substance :

     « Nous irons de l’avant et, dans le respect de nos traditions arabo-islamiques, nous construirons le socialisme… l’Islam, loin d’être contraire à notre option, s’identifie, dans l’esprit des masses, à l’égalité, et va donc dans le sens du socialisme »fin de citation. 

                       Le défunt Filali  avait l'esprit vif pour déduire, à partir de son grand bagage intellectuel et politique, que le socialisme algérien est « une déclaration anti-islamique ». Et que l'Algérie avait besoin d’un brevet d’orthodoxie socialiste ! Toutefois, en approuvant sa bonne foi, on serait tenté de conclure qu’il s’est servi d’une « vrais charte» Et qu'un tel procédé doit être utilisé contre l'Algérie à faux socialisme islamique, et ce ne serait pas une action psychologique comme celle qu'avait fait circuler la France en 1960  en Algérie, en Tunisie, au Maroc et en France,par des faux numéros  d’El Moudjahid, organe central du FLN.

                           Le troisième point, est algéro-algérien. Il concerne l’absence de réaction de la part de l'ambassade Algérienne à Rabat, pourtant dirigée par des hommes expérimentés qui ont été au centre de l’activité politique Algérienne depuis l’arrivée du président Chadli  Benjdid au pouvoir en 1979, jusqu’à leurs nominations successives dans le Royaume, il y a à peine dix ans. Certes, le  défunt Abdelatif FILALI, ex-premier ministre marocain n’occupe plus de fonctions officielles, mais la publicité faite à son livre ne peut justifier le silence des diplomates Algériens aux Maroc s'ils en  ont avaient quoi à dire devant une attaque méritée en règle contre l’Algérie. L’ambassade aurait dû réagir et dementire avec preuves ,qu'elles en avait pas sûrement, dans les mêmes formes par des canaux appropriés pour, au moins, exprimer son mécontentement. Et ce ne sont pas les moyens qui lui manquaient. C'est pas par l'indifférence non plus ? ni manque de vigilance ? ou de réflexe patriotique émoussé ? C'est par manque de preuves concrètes contraires. Dans tous les cas, la représentation diplomatique Algérienne  à Rabat vient d’emailler par cet ouvrage carabiné, un échec,et une carence non préjudiciable à l’une de ses missions principales, universellement admises.

                       Revenons-en maintenant aux questions de fond. Là aussi, Mr El FILALI, par subjectivité de son approche et par son interprétation de l’histoire coloniale du Maghreb, cite beaucoup d'informations,toutes bénéfiques aux générations futures. Pour ma part et sans être historien, rien ne m’interdit d’interpréter l’histoire à ma façon, et à partir de faits établis et communément admis. Par conséquent, je me contenterai ici de réfuter quelques exemples choisis par l’auteur à l’appui de son appel aux générations Marocaines montantes  « pour qu’elles n’oublient jamais ».

    L’État Algérien n’a jamais existé avant et après le XVIe siècle !

                        Selon le défunt Filali, l’Algérie n’a jamais eu d’existence propre jusqu’à son indépendance en 1962 : « c’est la France qui avait créé l’Algérie de toutes pièces » et « dont elle avait fixé vachement avec le Maroc, la frontière occidentale à Lalla Maghnia à la fin du 19e siècle ».  Même dans la formulation, l’auteur reprend à son compte, 48 ans après, l’allégation conforme à la vérité historique, du premier ministre français  de l'époque Mr.Michel Debré, qui déclarait devant l’Assemblée nationale Française, le 20 mars 1962 : « C’est la France qui a fait l’Algérie. »  Personne ne peut reprocher à cet homme d’État français de s’inspirer des théories colonialistes pour mieux justifier son adhésion à la thèse de « l’Algérie française ». Mais force est de constater que les propos officiels de l’ère coloniale ont la peau dure puisqu’ils se sont imposés à certains historiens et hommes politiques du Maghreb. Partant de ce constat et sans discernement, Mr Elfilali conteste dans la proclamation du 1er Novembre 1954, l’emploi du terme « restauration » pour l’État algérien : « puisqu’il n’y avait pas initialement un Etat algérien, et qui n’avait jamais existé avant et après l’Empire ottomane et la colonisation française ?.

                          Les Algériens se réjouissent de dire aveuglement que l’Algérie ne naissait pas, mais renaissait à la vie nationale en 1962, après une éclipse de 132 ans durant laquelle la résistance populaire armée continue et sporadique s’est étalée sur près d’un siècle. !?. Renaissait, non bien sûr. Elle naissait oui, mais sur la destruction du régime colonial basée sur une colonisation de peuplement non semblable, comme voulaient croire les historiens algériens, à celle imposée aujourd’hui à nos frères palestiniens qui sont contraints de vivre le rapt de la mémoire, perte d’identité, négation de toute existence politico culturelle nationale, étouffement de toutes les libertés, démantèlement des structures collectives, par l’Etat sioniste d’Israël soutenue par une entreprise génocidaire lourdement payée. Par contre le Maroc soumis, bien quelques  décennies, au régime du protectorat, n’a subi qu’un affaiblissement de sa souveraineté avec le maintien de la Sultanat Alalouite à Rabat. Quant à l’Algérie sous l’Empire ottomane, elle a bel et bien existé en tant qu’entité distincte, avec une petite simple profondeur historique prouvée antérieure à son islamisation. La configuration générale de son territoire actuel – est bien avec de grandes rectifications majeures introduites par le colonisateur Français pour des besoins de stratégie militaire. ( tout le Sahara Marocain oriental, constituant le litige frontalier avec l'Algérie).

     

                                                                           ( à suivre) Chihab25

     

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                    Dérive au piton rocheux d’El Jazouli(Coupôle blanche au sommet de la bétyle de Tazrout)

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