Le cas de tout Algérien..Appel à témoin...
Le cas de tout Algérien
Appel à témoin...Pour se convertir en Etat à part entière, les officiels font appel aux officieux pour creuser une fosse héroique, à la mesure de leur petite histoire, laquelle n'ont pas d'autre. Ils font recours à n'importe quel moyen pour en marquer leur existence accidentelle au monde.
Ils n'en trouvaient au viseur que le soi-disant : Émir Abdelkader et le Maroc un charlatan niant pas clairement sa bi-oginalité Maroco-Algérienne; tels que documentés par les archives de l’Algérie française,--Cependant des documents d’époque brossaient un profil démystifié et roublard du personnage, de ses vraies origines familiales, de ses relations politiques et d’allégeance avec le Maroc, pays considéré dans ces archives comme organe fort, qu’il va pourtant, trahir et contribuer à livrer à la France.
L’Émir Abdelkader Ould Mohyeddine ould Driss Ben Driss (1808-1883) a donné lui-même sa généalogie dans un manuscrit en arabe lorsqu’il était en exil en Syrie intitulé : «Rappel à l’intelligent, avis à l’indifférent».
Dans ce document, l’Émir Abdelkader affirmait être originaire de la ville de Fès et lointain arrière-petit-fils, du Grand Moulay Idriss 1er «qui devint le sultan du Maroc et construisit Fès». L’installation de sa famille à Mascara dans l’Ouest Algérien remonte à son grand-père.
Selon ses origines Marocaines, telles quelles sont citées dans une de mes notes au blog (..), il est dit l’Émir, est aujourd’hui érigé en père de l’Algérie, épaulé dans les manuscrits scolaires par un autre chef-bergers Algérien dite -Cheikh Bou Aâmama- dans l'Ouest Algérien sous forme de combattants et de bâtisseurs, virtuels, de valeurs au 19ème siècle contre l’occupant français.
Il a fait l'objet du récit : «Enfance et jeunesse d’Abdelkader 1899» du capitaine Jules Pichon, historien et écrivain Français, du 2ème bataillon des tirailleurs algériens aux Archives réservant des livres rares, Paris). «C’est seulement depuis l’époque de son grand-père que sa famille vint s’établir à Mascara en Algérie Française». qui du fait était considérée comme Marocaine par l’armée française avant son annexion à l'Algérie Française en 1848.
Cette région demeurée Marocaine inquiète le capitaine Jules Pichon, car, dit-il, elle va continuer de faire allégeance à l’Empire du Maroc des décennies plus tard, malgré sa «pacification». «Si les Français étaient à Oran, leur autorité, toutefois, ne s’étendait guère plus loin que les murs de cette ville. (…)
Les habitants de Tlemcen et la tribu des Beni-amer ne tarderaient pas à reconnaître que le seul remède possible à la situation était de se confier et obéir au pouvoir à un chef investi d’une autorité suprême qu'ils demandèrent au sultan du Maroc, Moulay Abderrahmane.
Celui-ci leur envoya son neveu Moulay Ali, avec le titre de Khalifa et il semblait déjà que l’ordre commençait à renaître dans les tribus de l'est Marocain, en l'occurrence, dans les Beni Guil, Doui-Menia, Ouled Nacer, et Ait Khalifa, Ait Moussa et les Ait Khebach de Taouz-Boudenib au sud-est du moyen Atlas Marocain.», ce qui permettrait aussi à un certain «Ben Nouna» de gouverner Tlemcen, avec le titre honoraire de Khalifa du sultan du Maroc.
L'infidélité à son trop plein...Malgré son allégeance Solennelle au Sultan Moulay Abderrahmane, il était très trublion, coordinateur et facilitateur de la pénétration Française au Maroc. En 1832, était nommé Émir par le Sultan du Maroc pour lutter contre les Français à la frontière Nord-Est. Il avait alors que 24 ans et est décrit comme un farouche combattant au sabre facile, mais capable de fédérer les tribus de la région.
Cette cérémonie de Baïa historique où le nouvel Émir fait allégeance au Sultan Marocain Moulay Abderrahmane est consignée dans plusieurs documents de l’armée française. À présent, la vérité selon le rapport militaire de Jules Pichon aurait prit le titre d’émir (prince), sous lequel il avait été acclamé par une délicate déférence pour l’empereur du Maroc.
Lorsque qu'il était traqué et acculé à fuir, il trouve refuge chez le Sultan du Maroc: «c’était la seconde, après la première fuite de l’Émir, au Maroc». Pichon suggère que l’Émir a été manipulé et utilisé par les services de l’armée française: «Pour arriver à ce résultat (utiliser Abdelkader pour entrer au Maroc), il faut que l’Émir oblige notre armée à pénétrer sur le territoire du Gharb.
«Le Maroc, ayant donné asile à Abdelkader, on le punait par les bombardements de Tanger et de Mogador. L’empereur du Maroc a eu l’imprudence d’accepter le combat. Alors il a eu lieu la bataille d’Isly en août 1944 (…) Abdelkader se voyait forcé de renoncer à se réfugier au Maroc et y demeurait à ces jours-ci une boîte de Pandore encore bien verrouillée pour les historiens contemporains. Bonne lecture.
Cordialement, Chihab25