Le plaisir d'écrire ?
CE QUE JE CROIS :
On m'a posé cette question, à laquelle je ne sais répondre : mais à quoi donc sert-il de blogguer? Navigons-nous pour nous-même ou pour être lu ? Au-delà même du blog, écrivons-nous pour nous-même ou pour être lu ? Dans la crainte peut-être d'être lu ? Une crainte qui pousse à écrire davantage, partout, par esprit de défi et / ou de contradiction ? Peut-on écrire simplement parce qu'on aime ça, ou parce qu'on finit par aimer ce que l'on écrit ? Écrire dans un "Word" ,dans un carnet, sur une feuille volante, en griffonnant au crayon, dans les marges, des petites choses monstrueuses, est-ce la même chose qu'écrire de façon débile, en revenant en arrière, remaniant, corrigeant jusqu'à être à peu près satisfait du résultat ?
Non, je crois que c'est différent. On peut écrire des choses insignifiantes sur un blog (c'est d'ailleurs souvent le cas - dans ma situation du moins ce que j'imagine ), parce que c'est facile, plutôt convivial, et que la forme finit souvent pas l'emporter sur le fond. Alors que passer la barrière du papier et du stylo, c'est déjà autre chose. Une certaine pression, qui fait penser que là, on écrit "pour de vrai", et qu'on est obligé de se demander pourquoi...? et pour qui...? Le pourquoi..: c'est à cause de l'hostilité et de l'harcelement de nos sales voisins de l'est.Le pour qui..: c'est pour eux,et pour mes concitoyens-internautes Marocains.
Ne pourrait-on pas écrire juste pour juxtaposer des mots qui sonnent, les accoler pour qu'ils se répondent, communiquent dans une joyeuse cacophonie ? L'écriture doit-elle avoir un sens, ou en tout cas, le sens doit-il commander les mots ? Laissons les mots décider du sens, ou ne rien décider du tout !, je me demande ce que ça peut bien vouloir dire devant le "tétu" de la junte militaire algérienne et devant le frivolité du locataire du palais d'ElMoradiah d'Alger?. Je retourne en tous sens la phrase sans queue ni tête et coupe par une arrière-cour, c'est un raccourci. Que le monde s'arrête d'un seul coup, ça remue un tas d'idées fixes [...], arrêter le cours des choses, se coucher par terre, comme ça, n'importe où, fermer les yeux et se prendre pour un cadavre exquis, tout celà pour faire plaisir en sorte à l'égoisme des algériens !!
J'ai oublié la source de ma paraphrase, mais je vois bien les photographies qui accompagnaient,ou plutôt qui entrecoupaient plus haut, les petits textes variés. Ces photographies de nature que je voulais bien mettre,ne sont pas très éloignées des couvertures des prairies,du paysage de mon pays au soleil couchant,là où j'ai commencé à compiler des petits bouts de phrase qui ne voulaient rien dire (rappelez vous, on était trés jeunes, on avait pas la haine dans nos coeurs ni,dans nos esprits, quand l'histoire a commencé avec l'algérie depuis l'incident de ce qu'on est en train d'appeler "la guerre des sables en 1963",où le Maroc est sorti vainqueur). C'est d'ailleurs dans l'une de mes pensées,dans ma petite cervèlle de carnets colorés, gribouillés et encollés que j'ai trouvé les mots " aller de l'avant " jusqu'au bout, jusqu'à la fin avec cette sale algérie,du moins sur ce virtuel pour faire grignoter l'ennemi!.
Cordialement,Chihab25.