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4/5-.)LE DER SPIEGEL-WIKILEAKS ET BOUTEFLIKA ! (*)

La citation de l'article: Le Maroc est l'arbre fruitier ( comme le palmier dattier) tant qu'on le frappe par jets de pièrres,il donne ses fruits en abondance (C'est là où je suis né,et c'est là où j'aurait aimé de naître)

Bouteflika ? Les présidentielles de 2014 ou jamais!,

                                             (4ème partie,suite..)

                             صورة لموقع ويكيليكس                                           

       La source a déclaré que les dirigeants Algériens avaient utilisé ces revenus pour leur enrichissement personnel et, sur instruction de Bouteflika, avaient versé des fonds à des partis politiques français, notamment en soutien du président français Nicolas Sarkozy", ajoute le câble diplomatique. Le diplomate Américain écrit qu'un grand  responsable de la Banque Algérienne, interrogé sur les  potentiels bénéficiaires français des fonds, a répondu : "Les deux côtés (gauche et droite), mais surtout la droite, particulièrement Chirac et aussi Sarkozy".et sa femme Clara.

        Bouteflika est devenu le président préféré de la France en Afrique, c'est la Franç-afrique classique", malgré ce qu'on disait  sur l'éxistence de "divergences accrues entre les deux pays" a expliqué la source citée par le télégramme diplomatique Américain. Le président Algérien a montré par ses offrandes généreuses à l'Algérienne, vers l'ancien colonisateur de l'Algérie, après avoir été l'un des alliés diplomatiques des deux derniers présidents français de la 5eme République pour en tirer profit de leur aval pour pouvoir enterrer la loi  française du 23/2/2006 sur la colonisation Française d'outre mer, y compris l'Algérie Française qui constitue le point  principal de tension et de discorde entre la France et l'Algérie.


 Si La question palestinienne, qui constitue un des principaux points de discorde entre États membres de l’UpM, elle ne doit plus empêcher la bonne marche de l’organisation .Bouteflika ajoute à celà l'écartement du Maroc de toute discussion à ce sujet. C’est en substance, ce que laisse entendre le chef de la diplomatie Algérienne à chaque visiteur Européen à son département  confirme le  diplomate Français. Par contre l'observateur constate que le Royaume du Maroc devance la position Algérienne appelant les pays membres à se concentrer  « sur les questions pratiques pour permettre de réaliser des résultats visibles pouvant avoir un impact sur la qualité de vie des citoyens de la Méditerrannée ». D'autant plus que « l’UpM, qui est une réalité institutionnelle, doit devenir une réalité de fait, au service de la prospérité de la région ». De même, les avancées ne doivent pas être suspendues à la résolution de « tous les problèmes politiques » a-t-il encore ajouté. Autrement dit, l’UpM doit se mettre en branle en dépit des désaccords.

       Le Maroc de la nouvelle ère, quant à lui, regrette l’avancée en rangs dispersés des pays de la rive sud, notamment dans le Maghreb : « Malheureusement, la situation au Maghreb n'est pas brillante. iI y a des sensibilités divergentes concernant des questions telles que la politique de voisinage, et cela inclut des différends relatifs à l’UpM ».  

        Car en plus de la situation au Proche-Orient, et les bisbilles entre pays arabes, la bonne marche de l’organisation qui a vu le jour en 2008 et dont le siège se trouve à Barcelone, est plombée par d’autres handicaps. Le deuxième report du sommet de ses chefs d’État membres (qui était prévu le 21 novembre 2010) en est la parfaite illustration. L’Union peine encore à rassembler les fonds nécessaires au financement de ses nombreux projets. Les États sont désormais plus tentés à mettre en avant leur coopération dans des cadres plus restreints et informels, mais non moins productifs, comme les rencontres 5+5 entre les pays du Maghreb et cinq autres de la rive nord méditerranéenne., auxquels le président Algérien  soufflait à ses partenaires méditerranéens  son entière  disposition de garantir les fonds nécessaires au financement de l'UpM si la France accepte les diktats Algérienne éxprimés  et qui éxigent tout simplement l'écartement du Maroc de tous pourparlers à ce sujet.

  Le même diplomate ajoute que Le Maroc voit les choses d'un autre oeil, il considère l'intégration maghrébine,  "élément fondamental" de l'UpM, bute sur la fermeture des frontières entre le Maroc et l'Algérie 
        C'est ainsi, ajoute le diplomate Français, le Maroc par l'intermédiaire de son ministère des affaires étrangères et de la coopération déplore  à travers toutes les instances internationales le maintien de la fermeture des frontières entre le Maroc et l'Algérie qui empêche l'intégration maghrébine, "élément fondamental" de l'UpM.  "Le Maghreb doit se réveiller, la conscience maghrébine, doit se réveiller", a-t-il insisté, en soulevant l'urgence de concrétiser le projet de l'UpM, qui, dit-il, "est un travail en commun entre l'Europe et le sud de la Méditerranée".

        Faisant réference à Mr. Fassi Fihr, le diplomate Français considère en effet l'UpM comme "une étape complémentaire et positive par rapport au processus de Barcelone de 1995, en prévoyant une gestion paritaire entre le Nord et le Sud avec un secrétariat basé à Barcelone, et en identifiant des projets concrets (plan solaire, autoroutes de la mer, autoroutes terrestres, protection civile, PME/PMI), ce qui coïncide, a-t-il dit, avec "les priorités arrêtées" par le souverain Marocain, le Roi Mohamed VI.

Il a rappelé que le Maroc a pris l'initiative, dans le cadre de cette perspective euro-méditerranéenne, de s'engager dans la coopération sud-sud, à travers notamment l'accord d'Agadir.

        "Dans l'attente d'un Maghreb intégré, nous avons pris cette initiative de zone de libre-échange, qui va au-delà de l'échange de produits entre le Maroc, l'Egypte, la Tunisie et la Jordanie et qui reste ouverte à l'ensemble des pays arabes de la méditerranéens", a-t-il suggéré.
Évoquant le blocage de l'UpM à cause de la situation au Moyen-Orient et au Maghreb, M. Fassi Fihri a souligné qu'il ne faut pas que le conflit israélo-arabe prenne en otage l'UpM", car pour le Maroc, dit-il, ce conflit "ne sera pas gagné au sein de l'Union pour la Méditerranée".lIsraël donc bloque la cause Palestinienne, et l'Algérie bloque de son coté le train du Maghreb sur des railles trés défectueuses, et par ces blocages elles bloquent toutes les deux l'UpM.

         Bouteflika fut le premier chef d'Etat Algérien reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy en 2007. Son frère Said lui a accédé à la gestion des affaires privées avec la première dame Française Mme Clara Sarkozy et ses projets de mode et de mannequins au boulevard "Saint Michèle" à Paris. Le diplomate américain explique que Mme Sarkozy connaît tous les dirigeants importants de la banque centrale d'Alger.qui lui facilitent ses transactions avec le frère du président Bouteflika. Les fonds détournés l'ont été par trois canaux : des dirigeants de la banque, des sociétés-écran et directement par des responsables Algériens FLN, précise-t-il.

        Les allégations de détournement de fonds en Algérie ne sont pas nouvelles. Le 9 novembre 2010, la Cour de cassation française a ordonné, contre l'avis du parquet, la reprise d'une instruction concernant les logements de luxe et les avoirs bancaires détenus en France par des dirigeants FLN Algérens, dont celui du président Bouteflika et son représentant personnel Abdelaziz Belkhadem, et son petit frère Said.

        Une enquête de police de 2007 avait recensé 70 propriétés privées et 58 comptes bancaires détenus en France par la famille Bouteflika et ses proches. Ont été mis au jour des achats avec des chèques du Trésor public Algérien, comme celui de 390.975 euros signé le 5 février 2004 par une dame se disant du secrétariat particulier du président Bouteflika pour l'achat d'une voiture de luxe Maybach 57.

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        L'armée se rebiffe. Selon une autre dépêche Wikileaks rapportée par le journal éléctronique "Le Monde.fr" La cohabitation vacille entre le président Boueflika et les miliaires de la Direction du renseignement et de la sécurité. Et les couteaux sont sortis. Hélas pour Bouteflika, les fins limers on tiré les premiers.Un séisme a secoué le pouvoir algérien. La destitution et la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane, président de la Sonatrach, et de ses quatre vice-présidents de la société, sont sans précédent. En Algérie, les hydrocarbures sont un véritable État dans l'État (120 000 salariés, 98 % des exportations, 60 % des recettes budgétaires). Personne ne songeait, jusqu’à aujourd’hui, à intervenir dans ce sanctuaire pétrolier. Pas même les barbus du FIS, Nahdha,et Hamas(Haraka Min Ajl Silm) de Nahnah, pendant la décennie noire. À travers le président de la Sonatrach, c’est le ministre du Pétrole, proche de Bouteflika, Chakib Khelil, qui est désormais dans le collimateur. À la manoeuvre contre Khelil, se trouve le puissant général Mediene, surnommé « Toufik », le chef du DRS depuis 1990 ( !) et véritable patron de l’Algérie.

         C’est sa troupe qui a déclenché l’enquête judiciaire contre le président de la Sonatrach. Le général Mediene avait pourtant soutenu Bouteflika aux présidentielles de 1999, 2004 et 2009. Un soutien décisif. Alors pourquoi cette déclaration de guerre et pourquoi aujourd’hui ? Ces derniers temps, Bouteflika a franchi une double ligne jaune. D’abord, le chef de l’État a mis en avant son frère Said, conseiller à la Présidence, comme un successeur possible. « C’était oublier, commente un diplomate français, qui l’a fait Roi ». Deuxième souci, le président Algérien a multiplié depuis l’automne les déclarations fracassantes contre la corruption, notamment pour « les postes à responsabilité sensible ». Le genre de déclarations que les militaires Algériens n’aiment guère. La réponse n’a pas tardé. Le DRS, via des enquêtes ciblées, s’en prend à des amis de la Présidence. Longtemps, le ministre des Hydrocarbures aura été intouchable. En effet, Khelil entretenait les meilleures relations avec l’administration Bush, et notamment Dick Cheney. Avec l’arrivée d’Obama, tout a changé. La secrétaire d’État américaine, Mme Hillary Clinton, n’a-t-elle pas déclaré que les remugles au sein de la Sonatrach étaient « une affaire purement algérienne » ?

       D’autres affaires agitent le microcosme algérois. Ainsi le dossier de l’autoroute est-ouest. Où l’on voit Pierre Falcone, emprisonné en France dans l’affaire de l’Angolagate, se faire l’intermédiaire d’une société chinoise auprès du ministre des Affaires étrangères Algérien, un ancien de l’Unesco comme lui, Mohamed Bejaoui. Tandis qu’à Paris, un certain « Sacha », fidèle agent du même Falcone, a désormais disparu. Et où l’on découvre plusieurs militaires rackettant les Chinois, jusqu’à ce que ces derniers balancent tout sur la place publique. À côté d’Alger, les luttes Sarko- Villepin paraissent bien fades.                                       

        Pour camoufler conjointement, ou plutôt s'éloigner temporairement de la générosité  exhorbitante de Bouteflika au profit des partis politiques Français, l'Elysée, selon une note secrète Américaine parue au site Wikileaks, aurait manipulé ses aides de camp pour s'acharner, en quelque sorte contre le pouvoir Algérien et pêcher dans la boue de la décennie noire en Algérie. Les révélations d’un général français accusant l’armée Algérienne d’avoir tué les moines de Tibhirine relancent la lutte que se livrent le président Bouteflika et le patron de la sécurité militaire, le général Médiène.

          La presse Algérienne de son coté, a pris la mouche par ses ailes suite au témoignage du général français François Buchwalter, ancien attaché militaire français en Algérie, dans l’affaire des moines de Tibhirine assassinés en mars 1996. La thèse officielle veut que les religieux aient été tués par des terroristes des GIA (Groupes islamistes armés) mais, pour la France, ils auraient été victimes d’une bavure de l’armée Algérienne.

         Si les médias algériens ont tardé à réagir aux révélations du militaire français — tout le sérail était très occupé avec le décès et les funérailles de la mère du président Abdelaziz Bouteflika, survenu dans la nuit du 5 au 6 juillet 2009— ils ont depuis repris du poil de la bête. Et récusent énergiquement les affirmations du gradé français en y voyant une manipulation politique de Paris.

         Ainsi le quotidien Liberté qualifie d’ « invraisemblables » les faits décrits par le « barbouze français ». Le quotidien El Watan parle, lui, de « délires » et, pour L’Expression, la France a « souillé » la mémoire des moines. Voilà donc le général tricolore habillé pour l’hiver. Pour sa part, le quotidien arabophone à grand tirage El Khabar a interviewé l’un des anciens fondateurs des GIA, Abdelhak Layada qui avait, dans le passé, trouvé refuge au Maroc — où il a rencontré le roi Hassan II pendant un quart d’heure — avant d’être restitué par le Royaume Alaouite à l’Algérie. Pour ce barbu repenti qui au moment de la mort des moines était entre les mains des services de sécurité Algériens (il a été livré à Alger en 1993 et a recouvré la liberté en 2006), c’est un ancien émir des GIA, Djamel Zitouni, qui a assassiné les religieux « à la suite de tergiversations du renseignement français » qui, selon lui, aurait tardé à répondre si oui ou non ils négociaient avec le GIA sa libération à lui, Layada, contre celle des moines. Selon le repenti, les services secrets français ont ensuite « doublé les autorités Algériennes dans la route et traité directement avec les ravisseurs », commettant ainsi une « grande trahison ».

         Du côté des officiels algériens, c’est le grand silence et l’absence totale de réactions des cadors politiques. Le parti du RND (Rassemblement national démocratique), celui du Premier ministre Ahmed Ouyahia, dénonce « avec force cette nouvelle provocation à l’égard de l’Algérie qui a souffert des affres du terrorisme dans le silence et la complicité des autres ». Et le président de la Commission nationale consultative pour la promotion des droits de l’Homme (CCPDH), Farouk Ksentini, un proche du président Bouteflika estime que le gradé français est un « général d’opérette qui veut réveiller une affaire qui s’est essoufflée », selon la presse.

        Rien de bien méchant ni de bien nouveau donc sous le soleil d’Alger. Pourtant, sur cette affaire, la rhétorique française et en l’occurrence sarkozyste a sensiblement évolué. 14 novembre 2006. Nicolas Sarkozy,  alors ministre de l’Intérieur et candidat à l’Elysée, se recueille, lors d’un déplacement de 36 heures en Algérie, au monastère de Tibhirine et dépose une gerbe de fleurs en la mémoire des sept religieux assassinés. « J’espère qu’il (le monastère) pourra rester un lieu dédié à la prière, à la rencontre, à la concorde et à la paix, au-delà de la barbarie » déclare le futur président, ému. L’idée de cette visite au monastère lui aurait été soufflée par Boris Boillon, jeune diplomate prometteur qui a été deuxième conseiller à l’ambassade de France à Alger de 2001 à 2004 et qui allait devenir le « monsieur Maghreb » du président Sarkozy à l’Elysée avant d’être récemment muté comme ambassadeur de France à Bagdad.

        En 2006, Nicolas Sarkozy cautionnait donc la thèse de la barbarie islamiste dans l’assassinat des moines, pour le plus grand bonheur des « décideurs » militaires algériens. Puis patatras boum boum, en 2009, après les révélations du général Buchwalter, voilà que le même Nicolas Sarkozy se prononce pour la levée du secret défense si la justice le demande et, cerise sur le gâteau, déclare que « les relations entre les grands pays, elles s’établissent sur la vérité, pas sur le mensonge » ! Là encore, du côté d’Alger, seule la presse s’offusque de ces propos alors que le régime algérien, et en particulier Abdelaziz Bouteflika, est pétri de culture révolutionnaire et ne serait jamais passé à côté d’une aussi belle occasion de tancer vertement la France au nom de la repentance et des crimes commis sous la colonisation!!.

Les déclarations du général Français Buchwalter font le jeu de Bouteflika

        « De mon point de vue, le président Bouteflika va laisser faire exactement comme il l’a fait pour l’affaire Hasseni. Cela l’arrange car, au moment de la mort des moines, il n’était pas au pouvoir », analyse le journaliste Algérien et rédacteur en chef de l’hebdomadaire Les Afriques, Ikhsane el Kadi. En effet, en 1996, Abdelaziz Bouteflika vivait une longue traversée politique du désert entre Genève en suisse et Abou Dhabi en Emarat Arabe Unis.

          Même son de cloche chez cet ancien très haut fonctionnaire Algérien pour qui peu importe que « l’affaire des révélations du général Buchwalter soit spontanée ou organisée, elle fait déjà une victime : le général Médiène, alias Tewfic, patron de la sécurité militaire Algérienne ». Car Tewfic fait partie de ces généraux dits « janviéristes » qui, en janvier 1992, ont préféré interrompre le processus électoral qui allait mener les islamistes du FIS au pouvoir. Par la suite, l’Algérie basculera dans une sanglante guerre civile qui fera environ 250 000 morts et plus de 15 000 disparus. Tewfic dirige de surcroît la sécurité militaire depuis le mois de septembre 1990.

        Le temps a fait son œuvre pour les autres généraux à l’origine du coup d’Etat militaire de 1992 et qui ont pesé lourd dans la vie politique du pays tout au long des années 90 et du début des années 2000 : le général Smaïn Lamari, cerveau de la lutte anti-terroriste, est décédé en août 2007, le général Mohamed Lamari, chef d’État-major de l’armée a fait valoir ses « droits à la retraite » après avoir tenté en vain de soutenir Ali Benflis contre Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle de 2004, le général Larbi Belkheir, véritable parrain du système Algérien, est aujourd’hui mourant, le général Khaled Nezzar fait régulièrement soigner ses problèmes de santé à Paris…

Tewfic, le dernier des Mohicans

        Autant de défections qui font le miel du président Bouteflika. Et pour cause ! Depuis sa première élection, en 1999, ce dernier, qui clamait qu’il ne serait pas un « demi-président » n’a eu de cesse de manœuvrer pour desserrer l’étau militaire autour de la présidence de la République. Au péril de sa vie. En Algérie, l’armée et la sécurité militaire tiennent de facto le pouvoir depuis l’époque Boumediène.

        Alors même qu’il avait été placé à la tête de l’Etat par les « faiseurs de présidents » pour appliquer la politique de la Concorde civile puis de la Réconciliation nationale et, surtout, pour que les responsables militaires en poste pendant la guerre civile ne soient pas inquiétés par la justice internationale pour les crimes commis dans le cadre de la lutte anti-terroriste, voilà justement qu’il les menaçait de les faire traduire devant un tribunal pénal international ! Peu avant sa mort en 2007, le général Smaïn Lamari craignait d’ailleurs que cela ne leur pende au nez.

         « Le général Tewfic est certes le dernier de ces généraux encore en poste mais il est isolé et seul face à Bouteflika. Avec la démission du général Mohamed Lamari, chef d’État-major, en 2004, les chefs de l’armée préfèrent s’adonner au business qu’à la politique. De son côté, la sécurité militaire compte maintenant dans ses rangs de jeunes officiers qui n’appartiennent pas à la même génération que Tewfic. Toutes les conditions sont donc réunies pour que le président Bouteflika se débarrasse de lui », analyse notre ancien haut-fonctionnaire.

        Bouteflika franchira-t-il le pas, même si la justice française lui donnait un sérieux coup de main en voulant faire la lumière une bonne fois pour toutes sur la mort des moines de Tibhirine ? Pour le général-major Rachid Benyelles, ancien chef d’État-major de la Marine et candidat malheureux à la présidentielle de 2004, il n’en sera rien : « l’immobilisme endémique de ce monsieur (Bouteflika) persistera. Tout est gelé et ça continuera »  sur la base  de la régle du jeu de domino!!.

                                                     Cordialement,Chihab25

A suivre...

(*)La rédaction procède continuellement à la mise au point gramaticale et à la correction de la frappe du texte. Et présente ses excuses à ses lecteures internantes.

 

 

 

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