II- A l'ombre du trône Marocain..!
Suite. Les indigènes
Il n'y a pas que les barbus sur la Tour..Parlons sérieusement de notre cuisine interne. Si la situation Franco-Marocaine est prometteuse selon les points de vue d'analystes politiques. Notre vie politique interne n'est pas si rose, et ne le sera pas certainement avec un trio qui vient juste de tomber au champ politique national. Je suis optimiste comme d'autres, mais pas au degré de croire que tout va bien chez nous, malgré le processus de réforme démocratique, économique et sociale en cours dans le Royaume, à l'initiative de Sa Majesté le Roi Mohamed VI qui veille, en parallèle avec un gouvernement-extra à l'ombre, à la modernisation économique, à la multiplication des infrastructures de base, et à l'approfondissement de l'État de droit, aux normes internationales.
Les fossoyeurs.. Je voudrai bien inviter dans ce volet mes lecteurs, visiteurs du blog à faire un petit arrêt devant le comportement néfaste de certains journalistes qui abusaient de la liberté d'expression qui sévit, imitant ainsi l'acteur Espagnol «Willy Toledo» qui a déclaré lors d’un débat que «l’institution de la monarchie espagnole est absolument anachronique et antidémocratique, dirigée par un monarque qui a été élu par un fasciste criminel de la deuxième guerre mondiale, le général Franco, à qui il léchait les pieds depuis les années soixante».C'est peut-être l'abdication de la reine Beatrix de Hollande qui créa, à la surprise de tout le monde, l'ambaras aux autres monarchies d'Europe, qui aurait lui passé la note et l'incité à s'exprimer ainsi.
Ces pseudo journalistes s'érigent en défenseurs de la langue de bois de la rue. Il s'agit en particulier des exclus de la déontologie journalistique crédible, tels que les auteurs des écuries électroniques : DemainOnline, Febrayercom, Goud, Lakoum, Nichane et Telquel. Je ne citerai pas leurs speudo-Nicknimes avec quoi, ils se réjouissent de se vautrer librement dans des décharges publiques poussièreuses, comme les asins, provoquant que de la poussière turbulente dans l'atmosphère. Je ferais seulement une légère allusion aux autres bannis de la scène politique, parmi lesquels les thuriféraires.. Mohamed Sassi du PSU,qui chante en dehors d'escadron, l'élève aberrant de Mohamed Ait Ider l'ex-parrain des anti-monarchie Marocains, ou Khaled El Jamai, le faux chroniqueur en retraite, qui parle au monde de l'interieur d'une Synagogue. Ceux-ci sont tous à mon avis, que des virus qui tentent de bloquer la configuration et les paramètres démocratiques du pays et pions à la solde des ennemis de la stabilité politiques du Maroc et de la survie de sa Monarchie Constitutionnelle.
Le top des officiels chahuteurs..Je me trouvais aussi obligé de faire signe du locataire de l'ancienne résidence du général Lyauté¹ au ancien quartier des ministères à Rabat, qui par son "to put" sur l'ex-fauteuil de "Chaouia" a épluché et privé ce qu'on appelait, en période de plomb, la mère des ministères de sa valeur d'autrefois et qui pérore ce que disent les autres. A quoi reconnaît-on un perroquet ? A ce qu’il répète ! Le ministre marocain de l’intérieur au discount, a déclaré lors d’une réunion avec ses homologues français, espagnol, et portugais tenue à Rabat que «grâce à l’intervention française, le Mali a été sauvé» Il ne s'agit pas là du ministre-technocrate, l'un des fils de la maison, qui a apprit ses premières leçons d'autorité, quand il était assujettis au service civil, de l'ex-policier de Marrakech, devenu ministre et proviseur de Chaouia. Il s'agit certes de l'ingénieur des PTT, le président gâté de la commune d'Imouzzer Marmoucha, qui n’est pas une forte tête, tant qu'il est mou de nature, et il n’a jamais brillé par son indépendance, ce qui lui avait permis de jouer le comparse de l'intérieur, un bouche-trou, pas plus que ça!. Sachant que le vrai manipulateur de l'intérieur, se trouve ailleurs, aux sphères du gouvernement de l'ombre,le commis d'État brillant, le plus chevronné et le plus proche de Sidna, c'est lui qui à la main mise sur les choses de l'intérieur et sur les affaires générales du pays.
Toutes les déclarations importantes de Mohand, lui sont soufflées, parai-il, par les divers canaux étendus dans l'espace d'El Mechouar Essaid. On vient d'apprendre par les médias l'affaires des agences inutiles et budgétivores et les caisses noires des ministères. Le sujet est toujours tabou, étant donné que les politiques, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, qui se vantent de transparence, n’osent pas l’aborder de front. Même s'il y a pourtant urgence à diagnostiquer ces agences invalides de l’Etat pour les restructurer, les fusionner, les harmoniser. Pour mieux les contrôler. C’est là une source d’économies certaine, à tous les niveaux. Heureusement pour le ministre en question, il s'asseoit, à sa surprise, sur une caisse noire renfermant plus de«4 mille milliards de centimes» représentant les revenues de la gestion et de l'expropriation des terres collectives et autres ressources invalides.
En dépit de ces déclarations forfaitaires, le Maroc veut bien participer à la guerre au Mali, histoire de s’attirer les faveurs de ses amis occidentaux. Lutter contre le barbu violent est devenue une mode par les pouvoirs autoritaires de la politique. Or, la participation marocaine au Mali lui est refusée, non pas par ceux qui mènent la danse dans cette affaire, mais par l’Algérie qui ne veut pas voir les troupes marocaines faire la chasse à l’islamiste dans sa frontière sud. En fait notre pays n'enverra pas des troupes au Mali, c'est une décision souveraine du Maroc et pas autre chose. C'est de là à palabrer ce que disent les autres, voilà qui ramène notre pays le Maroc à une monarchie bananière avec une diplomatie qui commence à perdre la cadence à la défence de ses propres intérêts, comme le font la plupart des États.
Mr. Saâd Eddine El Otmani, nous l'avons vu, se consacrer et se livrer à des magouilles pour parvenir à ses fins, visant à collecter, en marge de la réunion de ce qu'on appelle l'Union Africaine à Addis ababa, la bonté et l'affection des républques africaines qui reconnaissent encore le mirage algérien. C'est vrai la coopération Marocaine dans le cadre -Sud..Sud- progresse davantage, grâce à l'ordre du jour y afférent, mais pas au détriment de la dignité Marocaine. Gagner des points objectifs à la cause nationale, ça serait de son devoir et du coutûme de la diplomatie chevronnée, mais aller demander de l'aumône auprés des républiques lâches, n'est pas de la culture d'un Maroc haut et fort dans le continent..!
Politique étrangère parallèle..Positivement parlons : Les compétences et le travail de base de l'ex-président de l'UPM (Union Pour la Méditérrannée) Mr.Youssef Lamrani s'accommodent avec ferveur, par toutes les langues, pour éviter le déraillement du train des affaires étrangères, l'établissement "vitrine" du pays aux yeux étrangers. Si on parle librement de la situation anormale au niveau interne, n'oublions pas le travail concret que font en silence les politologues et les diplomates de haute gamme, MM. Mohamed Loulichki, l'ambassadeur permanent du Royaume à l'ONU, en ce qui concerne la cause nationale des Marocains face à une Algérie enragée..Hassan Abou Ayoub, l'ambassadeur extraordinaire iténérant et André Azoulay, conseiller de Sa Majesté le Roi en vu de conforter la présence du Maroc dans les colloques ayant trait à la cohérence internationale et au rapprochement des civilisations dans le monde, tout en préservant les valeurs sacrées de notre Royaume Chérifien dans les instances internationales et qui font pratiquement accélérer l’ouverture du Maroc sur le monde extérieur à travers leur savoir faire.
Fin d'une ère de rentiers..Y a pas seulement que ceux qui nous arrivent du coin ou des états majors politiques qui sont critiquables, il y a aussi certains acteurs, il ne s'agit pas là du gouvernement parallèle des jeunes, mais d'un membre présumé du gouvernement de l'ombre constitué quelque part, qui momentanément disparaît des écrans radars de la scène politique marocaine. En effet, une figure trés connue, elle brillait jusqu'au départ constitutionnel d'Abbas El Fassi par le grand portail de la primatie, ne figurait pas au radar de la tournée royale dans le golfe, après avoir également brillé par son absence, lors de la réunion des amis de la Syrie de Saâd Eddine El Otmani à Marrakech.C'est la fin probable d'une branche "principale" de ce que les pratiquants de la rancune désignent de : rentiers du Makhzen!.
Il lui est reproché, probablement, sa gestion calamiteuse de plusieurs dossiers dont, notamment, celui de l'intégrité territoriale, lorsqu’il était en charge d'un établissement clé, lui permettait d'occuper largement de grandes surfaces médiatiques et aux journaux télévisés, puis à son nouveau poste, immatriculé 97, où il a laissé les ennemis du Maroc prendre l’avantage auprès des Européens et parmi lesquels la Suède qui, parai-il, son parlement aurait reconnu la république fantôche de Tindouf.
Autre reproche, il aurait induit son patron en erreur à propos du pronostic des présidentielles françaises, En outre, l’entourage de cet acteur aurait émis les plus sérieuses critiques, envers son appui tant financier que logistique au «Think tank» du détroit, initié par son plus proche gâté, sans que le résultat soit à la hauteur de l’énergie et des moyens déployés par le Maroc. La toile qui abonde de commentaires et d’articles dénonce, sans détour, la médiocrité de la prestation de ce petit gâté, au cours de cette manifestation, au quelle il ne savait même pas s'éxpliquer ou mâcher ses mots lors d'un JT présenté par le journaliste Ouadih Dadda du 2M.. Enfin il est également reproché à ce grand commis d'Etat le refroidissement des relations avec les Etats-Unis d’Amérique. Liens qui se sont encore distendus après la réélection d’Obama et la disparition éventuelle de la scène politique de Mme.Hilary Clinton, pour causes de maladie.
Sa famille à lui, qui porte son nom traverse une grosse période de turbulences. On se souvient que le M20F avait pointé dès ses premiers jours, ceux qu’il désignait comme les rentiers du régime marocain, parmi lesquels cette famille pour sa propension à profiter outrageusement des moyens de l’administration. La dernière dénonciation en date concernait le major du Foot, son frère qui tient les deux secteurs combinés, "l'interrupteur et le robinet" du pays, et son épouse l'ex-major des blousons blancs, conseillère municipale et députée de Casablanca soumise aux régles de la balance de couleur rose, qu'elle porte soit sur sa tête, soit sous le bras, pour leur acquisition (légale ou pas) de deux appartements luxueux dans la capitale française.Un dossier dont la justice marocaine semble rechigner à se saisir.
Le prince rouge s'en mêle aussi..Le fond de mon modeste développement sera basé sur le tourbillon politique créé par les perspectives de la Constitution du premier juillet 2011 et par les législatives qu'y ont suivies. Mais tout cela, ne m'épargnera pas de dire un mot sur le prince de vanité qui se vante d'avoir parlé aux dirigeants de cinq dictatures, dessinant ainsi sa carte de liberté en documentaire, une liberté dont il n'a jamais été dépourvu. On dirait, si on le croit, qu'il a passé son âge d'adolescent à" Oukacha et Zaki", ou encore loin, à "Sijn Lak-hel, niant sa vie prospère de prince gâté.
Ce grand gamin issu de mariage mixte Libano-Marocain, qui était contraint, à mon sens, de signer, le 24 juillet 1999, parmi d'autres, «l'acte d'allégaence et d'intronisation» de Sidna Mohamed VI, que Dieu le glorifie, serait-il fier de porter la fausse qualification "Le prince rouge" que lui décernait un grand déséquilibré de la guerre froide, dénommé Fidel Castro, l'autre Kaddafi Latino-Américain? qui par la volonté divine, se trouve sur les bas-cotés d'Ariel Sharon en "mort clinique", laissant les enfants déportés du Polisario, errer sans maître,dans les bois de la cabane, malgré sa lettre publiée sur le site pro-gouvernemental "Cubadebate", par laquelle le Lider Maximo assure ses opprimés Cubains, et par leur intermédiaire, ses ennemis éternels d'à coté, qu'il se porte comme un charme et ne souffre même pas de migraines.
Dans une analyse publiée par le Monde Diplomatique, le prince Moulay Hicham affiret que l’absence de réformes en profondeur au Maroc annonce des lendemains troublés. Ajoutant que Le printemps arabe n’a renversé aucune tête couronnée renchérit. Selon lui "les peuples soutiendraient leurs rois et leurs princes (...) par attachement à une histoire glorieuse forgée avant ou pendant les luttes anticoloniales". Au Maroc, "l’exigence de justice sociale transcende les vieilles divisions entre classes et territoires" (...), dans un pays où "la coupure entre ruraux et citadins est moins saillante qu’autrefois".
Le prince qui, selon le journal le MD «Persona non grata au Palais Royal», estime aussi que les islamistes du PJD risquent de perdre leur crédit, à l’instar du reste de la classe politique en acceptant de former le gouvernement sans contrepartie réelle de la part du palais. D’après lui, les Monarchies arabes sont les prochaines cibles des mouvements de révolte qui secouent ces pays, où les régimes quasi absolutistes s’adaptent aux situations de crise" en manipulant l’opinion" publique.
Le Blanc et noir forment, en cas de mélange, "le grisâtre"selon les maîtres de l'art plastique. Notre "prince gris", en dépit du probable succès qu'il aurait remporté conjointement à l'étranger, avec le maître des banquiers Marocains dans une affaire, parait-il, d'État(!) et malgré le ballonnement et l'admiration que lui réservent certains journalistes du trottoir,il semble être influencé par le désordre qui règne actuellement chez ses oncles libanais, par force d'Hizbollah au pays du cerdre, le pays qui était, à un certain moment, l'exemple de stabilité politique, de paix et de cohabitation au moyen orient.
Notre prince en cavale et exil volontaires, qui voulait, parai'il, imiter l'Irano-Chiit Hassan Nasr Allah, le "videur" de son temps du cabaret politiste Libanais, ou Sâad ElHariri, Walid Jombolat, et Samir Jaâjaâ, et «exporter les maux politiques qui frappent et déchirent le pays de sa mère au pays de son père», il jetait d'un moment à l'autre, -selon ce que lui reproche et rapporte les médias à son sujet-, quelques petites piérres aux seuil de sa résidence parentale, juste aux pieds de son petit frère, le conjoint silencieux de la concitoyenne de la chancellière Allmande Angela Merkel.
L'informalité de l'ex-porte parole du Palais.. Tant que je n'ai pas la spécialité de critiquer en politique, sauf dans le cas de nos voisins du mal algériens, je ne peux mettre en exergue les failles qui commencent à gêrmer chez l'ex-commis de l'État Mr.Hassan Aourid, qui erre ces jours-ci, dans des salons privés pour occulter ses défaites de compétence, faisant des exposés gratuits, en sorte de conférences philosophiques, pour récolter l'appui des exclus culturels et politiques qui, nagent comme lui dans le vide. Aprés avoir senti sa mise à l'écart, par presque tout le monde, il prend l'nitiative de monter la hauteur de la locomotive et de s'habiller de l'uniforme de conférencier aux cotés d'une "Néguafa" politique entourée de charlatans, celle qui vient de naître de la cendre et d'éclats de la gauche, rassemblant autour d'elle les extrême-gauchistes et combler leur vacance.
Se présenter ainsi, Mr. Aourid veut bien, peut-être, guider les teneurs des centres de décisions, en particulier ses amis de classe d'autrefois, à repérer sa ligne droite de conduite, qu'il considère sa seule tangente obligatoire devant marquer sa survie sur l'estrade de la scène politique nationale, en tapant sur l'orphelinat de son fameux "Le Morisque" et faire entendre son retentissant " ماتْسَمْحوشْفينا " par l'une des sorties de son centre de bêtises 'Tarik Ibn Zyad', dont le siège se trouve aux alentours du ksar-mâle de Tazmourit, son petit patelin d'origine à Ksar Es Souk, l'actuel Errachidia dans le Tafilalet.Un centre censé pour les "études et la recherche!", dévié malheureusement de son aspect culturel pour devenir un lieu d'harcelement sexuel,dont les victimes potentielles, ne sont que des innocentes étudiantes libres, venant en quête du savoir?
Une mauvaise vague de jongleurs..Est-ce là ce que nous avons mérité de notre printemps Marocain, calme et pacifique?. Sans vouloir faire offense aux figures de proue qui occupent le devant de la scène politique marocaine au soir de cette année 2012, l’apparition successive de Abdelilah Benkirane du PJD, de Hamid Chabat du PI, et de Driss Lachgar de l'USFP, laisse un goût amer pour qui s’intéresse à la politique, à ses valeurs, aux enjeux qu’elle porte pour le mieux-être de notre pays. Ces trois-là ont en commun de surfer, jour après jour, sur la vague de populisme qui semble avoir gangréné notre jeune démocratie, je dis bien "jeune", -car la vraie est démarrée dès le début de la nouvelle ère-, reléguant aux oubliettes le nécessaire débat démocratique, fait certes d’affrontements, parfois virils, mais affrontements d’idées et non de dérapages plus violents et indécents les uns que les autres.
Ce cirque politique auquel les Marocains donnent l’impression d’assister, impuissants, libère les invectives les plus viles. Et ils s’accommodent des petits arrangements les plus répréhensibles, quand les arguments portés par ces chefs-apprentis de partis devraient au contraire élever le débat pour la réelle mise en œuvre de la nouvelle Constitution plébiscitée le premier juillet 2011. Constitution qui – jusqu'aujourd’hui encore – manque cruellement de serviteurs pour la matérialiser sur terrain.
On objectera que ce populisme, qui fait désormais le lit de la vie politique nationale, n’est pas le seul fait du Royaume. De l'Union des 27, je citerai comme exemple.. l'Italie, la Grèce, l'Espagne, en passant par la France, avec lesquelles nous partageons les eaux de la Méditerranée, les mauvais prêcheurs ne manquent pas pour nourrir leur discours de la crise économique et de l’accroissement de la pauvreté qui laissent les plus faibles et les plus démunis sur le bas-côté. Et qui, les, finissent par se réfugier dans les bras de ceux qui leur promettent des lendemains meilleurs, servis par un protectionnisme et un égoïsme communautariste pourtant sans espoir.
Des invectives répétées de Mr.Benkirane à l’égard de ses adversaires, réels ou supposés, à l’adoubement officiel de Lachgar par Chabat, le "Lech Walesa²" de l’Istiqlal et de la coalition gouvernementale, ont peine à trouver les voies d’une démocratie apaisée. Celle-là même que l’on nous promettait au nom de l’« exception marocaine ». De même que l’on cherche, en vain, l’expression d’une réelle opposition au sein du jeu politique. Ainsi semblent portés disparus MM.Salaheddine Mezouar RNI, Mustapha Bakkoury PAM, ou encore Mohamed Abied UC… Qui sont devenus les leaders d'une opposition en panne, voire loin d'être une opposition réelle ?
Le moins surprenant de la montée en puissance du duo Chabat-Lachgar n’est pas cette sorte d’affranchissement débridé de valeurs d'hier portées tant par les pères fondateurs du parti de la balance que ceux du parti de la rose. Comme si nous n’avions plus qu’à choisir entre le pire et le moins mauvais. S’il s’agit de se placer en ordre de bataille pour les prochaines échéances électorales, la stratégie fait froid dans le dos. Les prochaines élections locales, dont on ignore encore la date, pourraient bien ressembler, avec des alliances incertaines les adhérents et les sympathisants, qui rêvent encore de faire rennaître les défunts blocs, " El Koutla et El Wifaq", à l’ultime farce de cette tragi-comédie.
Polémique à l'USFP, accusations gratuites..Nous sommes malheureusement éduqués dans une mauvaise école de critiques. Voilà Ahmed Zaidi , ex-speaker de télé, Ufpiste et député de Bouzenika, accuse le ministère de l'Intérieur d'avoir soutenu son rival Driss Lachgar pour prendre les rênes du parti de l'USFP. A peine quelques jours après sa sortie médiatique dans laquelle il avait accusé des parties extérieures, sans les citer, d'intervenir pour l'écarter, Zaidi est revenu à la charge en accusant, sur les ondes d'une radio Marocaine privée, des services relevant du département de l'Intérieur d'intervenir pour téléguider l'opération de vote en faveur de Lachgar lors du déroulement du 9ème congrès. Une source au sein du département de l'Intérieur a nié catégoriquement toute ingérence et affirmé que les congrès des partis sont des affaires internes qui concernent ces mêmes formations,et que si " Zaidi possède des preuves qu'il les présente".
Par contre, selon un ex-fonctionnaire qui appartenait au ministère, l'anarchie a trouvé la voie libre pour s'infiltrer au sein du ministère de l'intérieur ce qui dégage son innocence dans l'affaire de Lachgar-Zaidi. Le journal "Libération", organe de l'USFP vient de faire état des écrits de féliciations adréssés à Driss Lachgar par certains Walis et Gouverneurs. ce qui a provoqué la colère du ministère de l'Intérieur qui plaide innocence dans cette affaire. Un haut responsable du ministère a acritiqué l'attitude de ces Walis et gouverneurs envers la victoire de Lachgarà la tête du parti de la rose, qui l'auraient félicité, soit par téléphone soit par écrits, ajoutant que cela est contraire aux règles internes, et vient qu'alimenter les commentaires et fortifier davantage, les accusations lancées par son rival Ahmed Zaidi contre le ministère. L'anarchie enregistrée au niveau de ses grands commis, avait irrité, selon la même source, le ministère qui n'a pas tardé d'infliger des blâmes aux fautifs.
Touche pas à ma bière..A la chambre des conseillers se sont d'autres qui sément la pagaille. Mohamed D'aidaâ, qui pointe toujours du mauvais doigt l'action du gouvernement, dernière en date ayant fait l'objet de l'humour que lui avait réservé le journaliste Radouane Ramdani, l'auteur du journal éléctronique "Kifach", à l'issu de l'augmentation du prix de la bièrre en disant:
دعيدعة، إلى من لم يسمع ما قال، دافع عن رأيه المعارض للزيادة في ثمن الجعة، مقدما أرقاما (مهولة) حول مساهمة “هاد الحرام” في ضمان « الخبز الحلال » للمغاربة.
وبيناتنا.. واش دعيدعة ما عندوش الحق؟.
A noter que ce Mohamed D'aidaâ n’a décidément pas la langue dans la poche. Le sulfureux parlementaire, qui préside le groupe FDT, n’a pas hésité à condamner les récentes hausses du prix des boissons alcoolisées. Invité sur les ondes d'une radio privée, il a affirmé que “ces hausses nuisent au pouvoir d’achat des Marocains”, en concluant son intervention par un retentissant “Allahouma ina hada mounkar?”.
Ce syndicaliste agitateur est appuyé souvent par Driss Radi de l'UC et de Hakim Ben Chemass du PAM dans la chambre des conseillers et Abdelhadi Kheirat et Abdelatif Wahbi, respectivement de l'USFP et du PAM de l'autre chambre des representants, qui guêttent avec de mauvaises fois, la moindre erreur pour s'éxploser ouvertement aux figures des intervenants de l'éxecutif, distribuant, à tort et à travers, chacun en ce qui le concerne, des accusations gratuites aux chef du gouvernement et à ses ministres, qui ne sont pas encore sortis de la phase rampant, en les interpellant en tant qu'opposition désorganisée et mal partie, ouvrant chaque mardi la 2ème chambre par des séances similaires à celles de "Jamaâ Lafna de Marrakech".Nous assistons chaque début de semaine à un grand classique du débat parlementaire, l’exclamation positive «Très bien!» ou négative «Scandaleux!» lâchée depuis des bancs de l’hémicycle par un député pendant le discours de son confrère ou d'un ministre.. Il y en a eu un bon nombre. Les Marocains dresseront certainement, à cet effet, le tableau d’honneur de certains les plus «perturbateurs», en comptabilisant leurs interruptions, tant pour l'opposition que pour la majorité.
Riposte par gilets anti-balle..Les Marocains suivent à travers les médias les tentatives d'apprentis politiques Pjdistes, en particulier ce corps d'élite Tercio improviste, les casseurs d'oeufs: Bouanou, Hamiddine et Aftati qui cherchent en vain, par des sorties médiatiques spéctaculaires et par présence physique dans émissions de débat télévisées, d'habiller le parti et ses ministres de gilets anti-balle pour sauver la face du parti devant ses électeurs et pour minimiser les dégats retenant la cadence du gouvernement Pjdiste qu'ils conduisent ou portant préjudice à leur première éxperience partisane à l'exécutif. Ce ne sont là que quelques passages, quelques moments improductifs que notre histoire politique doit s'y prendre, et chacune d’elles aurait pu sortir de cette zone de turbulence pour changer profondément le Maroc avec une bonne gouvernance politique… mais cela ne s’est pas produit…Nous allons perdre la face et beaucoups d'occasions, si on ne profite pas de la grande marge de liberté qui prévaut chez nous, et nous continuons d’en perdre encore aujourd’hui.
A quand la fin de cette farce?..Les Marocains vivent aujourd’hui des temps difficiles, en tous domaines, dans la santé, l’éducation, l’emploi, la culture, l’identité et beaucoup de chose encore… et c’est la raison pour laquelle ils sont plusieurs à considérer que le Maroc est historiquement creux, insignifiant. Cette conception est pourtant fausse et dangereuse aussi, car le Maroc a connu des temps historiques importants, des phases majeures, mais des temps et des phases qui, malheureusement, n’ont représenté que des brefs moments de lumières, dans un océan d’obscurantisme et de noirceur, des moments qui n’avaient pas été judicieusement exploités pour mettre le pays sur les rails d’un véritable progrès.
Regardez la photo au bas de la note, c'est celui-là, l'ancien cycliste qui a emmené la Tour Effele de Paris au quartier Ben Souda à Fes, et qui par sa qualité de cysliste chevronné veut mettre son savoir faire, mécanique et syndical, dans la roue d'un gouvernement issu des urnes et qui marche aux pas de tortue, préférent ses intérets personnels, pour ne pas dire les inétrets de son parti, au détriment de l'intéret général du pays? Il s'appelle Hamid Chabat, le Secrétaire Général du PI et de l'UGTM, maire de la ville de Fes, quand il était encore cycliste dans un quartier polulaire quelque part à Fes. C'est de la fluidité politique qui vient d'entacher la scène nationale.
Le mémorandum de Chabat n’est plus désormais cette simple saillie chabatienne qui ne reflète que l’opinion de son auteur ; elle est devenue la position officielle du parti de l’Istiqlal, après que le Conseil national du parti l’eut entérinée et adoptée à son tour. Et la réponse de Benkirane ne s’est pas fait attendre… Lors d’une réunion du Secrétariat général du PJD, les participants ont réaffirmé que le chef du gouvernement ne cédera pas aux pressions ni au chantage, et que la question du remaniement gouvernemental ne sera pas abordée dans le proche venir, afin que le trublion de la vie politique nationale ne reçoive pas un cadeau qu’il ne mérite pas. Et si Chabat souhaite claquer la porte du gouvernement, grand bien lui fasse.
L’intermédiation du traducteur assermenté Ppsiste, l'élève mouchard du feu Ali Yaâta, le seul membre de la coalition vraiment soucieux de sauver cet attelage très fragile qu’est celui de l’alliance de la majorité, a échoué, alors que le troupeau Mpiste, contenant les animaux de la prairie d'Ahardane se maintient à distance de tout cela, évitant de se brûler les doigts en y touchant, car les plus engraissés de ce troupeau domestique, se sentent fiers d'avoir décroché un des ministères de souverainté, et qu'ils ne souhaiteraient pas le perdre, à n'importe quel prix!.
Politiquement, on peut d’ores et déjà considérer que la coalition gouvernementale a vécu, du fait que le parti de l’Istiqlal tient un discours plus violent que celui de l’opposition, et du fait que cet allié n°2 de ce gouvernement semble ne pas entériner les politiques publiques et les grandes réformes projetées par l’Exécutif et défendues par ses autres membres. La coalition s’est délitée, donc, et seule demeure la cohabitation fragile et effritée de quatre partis dont chacun essaie de se maintenir et de protéger ses intérêts dans l’attente d’une solution alternative à l’actuelle… exactement comme «cette épouse trompée qui resterait dans le domicile conjugal après qu’elle ait appris l'adultère de son époux, qui continue de coexister avec lui pour l’intérêt des enfants ou pour d’autres considérations, attendant une occasion de partir, mais sans que jamais l’entente ne puisse retrouver son éclat d’antan»..Bonne lecture.
Cordialement,Chihab25
A suivre...
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1.- Le résident général du protectorat Français au Maroc. 2.-Un simple ouvrier-électricien polonais qui a boulversé la vie politique dans son pays en créant le puissant syndicat Solidarité ou"Solidarnosc".