III.A l'ombre du trône Marocain(La mauvaise élite politique)
Suite.. Une mauvaise élite politique*
Le ministre PI, Abdelatif Maâzouz, lie son testament devant un auditoire totalement désorganisé.
La prédication "firmament" des Pjdiste..Abdelaziz Aftati et 17 autres membres d’une délégation PJD ont failli détourner un avion d’Egypt Air à bord duquel ils rentraient de Gaza. Rassurez-vous, ils n’ont pas introduit de cutter sous leurs Jellabas pour égorger les pilotes et faire écraser le 767 sur une des pyramides construites par les Bani israël alors qu’ils étaient esclaves. Bien qu’ils auraient aimé faire un geste plus fort aux Palestiniens qu’une simple visite de courtoisie –surtout qu’ils se font damer le pion par leurs rivaux du PAM sur ce terrain-, ils n’iront jamais jusque-là nos barbes lisses, modérées et pacifistes… Aftati et son commando n’ont pas joué aux kamikazes pressés de rejoindre leurs 77 houria au paradis. Ils ont juste menacé de perturber, avec civisme, le vol au point de le forcer à rallier l’aéroport le plus proche. Et tout ça parce qu’ils n’ont pas apprécié un film diffusé sur les écrans collectifs de ce moyen courrier. Il contenait des scènes romentiques... rien de pornographique, juste un flirt qui s’éternise.
Aftati et ses disciples estiment qu’ils n’avaient pas à subir cela et surtout que les enfants et les femmes qui étaient à bord ne devaient pas regarder cette dépravation. Ils se sont improvisés fkih du ciel, chargés de la mission divine de dénoncer le «mounkar». Si le vol avait duré un peu plus longtemps, ils se seraient peut-être convertis en police des mœurs pour obliger tous les passagers à effectuer une prière et de réciter le douâe du voyageur. Mais il ne faut pas leur en vouloir, leur cas relève de la psychiatrie. un expert de première année,auquel on ne lui avait pourtant rien demandé se mettait à expliquer que leur réaction est celle de frustrés.l'altitude et le décalage horaire peuvent provoquer une fulgurante montée de "diabète" chez certains.
Fini le Solidaire au parlement..Le projet de règlement intérieur de la Chambre des représentants, devrait durcir les sanctions à l’encontre des députés marocains. Certains, habitués à jouer au solitaire (jeu de carte) ou surfer sur internet, devront se montrer beaucoup plus discrets. D’après les informations reprises par la presse, il sera désormais interdit de : (-lire de la presse -parler ou utiliser son téléphone -provoquer, voire insulter- mâcher du chewing Gum, ou tout simplement faire de la sièste en plein séance...) Il n'y aura pas de gris, à choisir noir ou blanc!.
Le nouveau règlement prévoit enfin, la déclaration du patrimoine et la fin de la transhumance politique, avec l’engagement de ne pas changer de parti ou de groupe parlementaire en cours de la législature. De même, la présence est obligatoire, à moins d’un cas de force majeure, comme une mission à l’étranger, maladie, visite royale ou encore participation aux travaux des collectivités locales. En cas de non respect, le député se verra attribuer un avertissement et la publication de son nom dans la liste des absents, voire une réduction de son indemnité de parlementaire.
On se rappelle qu’il y a quelques années, une pièce de théâtre se produisait dans les villes et les campagnes, et avait pour nom « deux heures de rigolade » jouée par l'équipe de Mohamed Ljemm, un titre qui incitait les gens à y aller, achetant leurs tickets pour passer un moment de détente. Aujourd’hui, les Marocains sont bien lotis ; ils ont en effet l’occasion de regarder une autre pièce, gracieusement offerte et qui ne requiert aucune publicité à la télé ou ailleurs. Pendant que les peuples arabes construisent leur printemps, et le vivent, nous, nous mettons en scène une nouvelle comédie, sauf que cette comédie n’a pas commencé aujourd’hui mais il y a bien longtemps, soixante ans au moins(1953-2013) de franche rigolade.
Karaté "Kid2" de Ghallab..Lors de la prochaine séance parlementaire du printemps, les 395 députés, ou du moins ceux parmi eux qui auront l’amabilité de venir faire leur job, devraient tous se lever pour saluer solennellement leur Sensei. Karim Ghellab vient de décrocher sa ceinture noire en karaté. On ne rigole plus avec le boss de l’hémicycle. Nos élus bedonnants n’auront qu’à bien se tenir. Fini les enfantillages de cour de récréation où tous les députés parlent en même temps pour ne rien dire.
Dorénavant, Ghellab pourrait quitter son perchoir pour descendre sur le tatami remettre de l’ordre parmi ses troupes. Sauf qu’on imagine mal Karim clouer le bec à un trublion à coups de colère ou encore de réveiller un député somnambule par une coup de point. Non, il est trop gentille pour faire ça ! Au mieux, son premier Dan de karatéka lui servira pour décrocher une audience pour le casting de Karaté Kid 3. Même quand il sera assez vieux pour devenir Chef de gouvernement, il aura toujours cette bonne bouille juvénile de gendre idéal, mais qu’il ne faut pas trop chercher…
L'USFP échoue dans son fief socialiste..L'USFP vient d’essuyer un camouflet diplomatique grave. A savoir:A l’issue de son sommet tenu au Portugal, l'IS (Internationale socialiste), dont est membre l'USFP, a décidé de l’envoi d’une «délégation pour enquêter» sur la situation des droits de l’homme au Sahara Marocain, demandant aux autorités Marocaines d’ouvrir le Sahara aux «organismes indépendants et aux journalistes». Je suppose surtout, à ceux qui sont engagés par le pétrodollars Algérien et qui adoptent "aveuglement" la thèse des séparatistes Algésario.
Elyazghi mange sa sellette de paille..C''est l'âne qui le fait à sa faim égue. Mohamed Elyazghi, l'ex- ministre et l'ex-Premier secrétaire de l'USFP, le thuriféraire politique en retraite, a déclaré dans un colloque organisé par le Centre d'étude des droits de l'homme et de la démocratie, qu'il y avait avant l'indépendance du Maroc, un choix à l'édification d'un État démocratique, où le Roi, sans condition aucune, règne sur toutes les têtes, par la séparation des pouvoirs, conformément aux fondements de la démocratie telle qu'elle est universellement reconnue. Par contre, Moulay Hassan, alors prince héritié, a voulu construire un État fort qui associe tous les pouvoirs, à l'instar de l'autorité traditionnelle, qui éxistait depuis 1912, sans être soumis au contrôle démocratique.
Dans le même contexte, Elyazghi, qui s’éxprimait à un journal éléctronique farouche, parlant en savant politique chevronné, il se vantait librement en l’absence de son ex-maître Driss Basri, qui en avait la main mise, sur lui et sur tous les politiques du genre, et qui savait, à chaque instant,comment le faire taire et le coinçer, avec preuves de corruption politique. Il disait qu’il, lui et autres du même race politique, avaient divergé avec le prince qui, selon Elyazghi, savait comment instaurer et utiliser deux moyens pour imposer sa « tyrannie ». Le premier c’était la police politique (DST), qui a été considérée comme un dispositif spécial désuasif pour la répression des mouvements politiques dans le pays, et le second, se carractérisait en parti secret du ministère de l'Intérieur.Les deux, ajoutait-il, interfèraient dans « tout et pour tout »,maîtrisant le champs politique national par création de partis politiques (administratifs) avec des accointances dedans.
L'héritier des ténors socialistes..Cette sortie verbale somme toute curieuse d'un ancien "anti-monarchie" qui se prend pour l'héritier des ténors socialistes et gauchistes Marocains. Au lieu de s’occuper de ses oignons et de ses problèmes domestiques, s'était monté sur sa grande monture. Il s'est alors mis sur la tribune de «conteur» fidèl à l'histoire politique contemporaine du Maroc, et cherché des alibis qui ne servent en rien en cette phase transitoire du pays, il n’avait rien à faire que de chercher des conneries contre l'ère fructueuse Hassanie. Une initiative malencontreuse qui n’avait pas jugé d’entreprendre, ni l'ère prometteuse actuelle, ni les rentes financières et matérielles qu'il aurait entassées de sa participation mouvementée aux gouvernements précédents.
Cette vieille hyène politique est entrée par la mauvaise porte dans l’histoire du pays en dénudant son vrai visage, l’exposant principalement, à la vue de ses militants intimes Usfpistes qui l'ont éjecté de la loge de commande du parti de la rose – et surtout à son ex-allié et adversaire Abdelwahed Radi et autres. En faisant ce geste, Elyazghi voulait signifier clairement au nouveau Premier secrétaire du parti, Driss Lachgar, qu’il est la boite noire du militantisme socialiste ; et qu'il est toujours là, sur la scène politique et n'est plus risible et qu’il ne l’était jamais, et offrant au public socialiste en particulier, plus de raisons de se moquer de la nouvelle équipe dirigeante du parti et qu'il ne trouve semble-t-il, aucune difficulté à lui offrir davantage d’arguments de se désintéresser d’elle et de la politique, telle que la pratiqueront les gens de cette vague de jeunes Barkaoui.
Mais en dépit de cela, force est de reconnaître que cette sortie médiatique d'Elyazghi revêt une certaine originalité que nous ne pouvons, ni ne devons occulter : Notre ami au visage dévoilé, veut mettre au point, un autre moyen de faire de la politique, celui de «se mettre à poile en coulisses» contrairement à Driss Radi UC qui a eu le courage de dénuder son ventre en pleine séance de la Chambre des Conseillers, l’exposant, en direct, à la vue des Marocains et à la figure du chef du gouvernement. Et, du coup, si les conservateurs Pdjistes traquaient hier les femmes qui montraient leurs charmes dans le film d'Air-Egypte, ils pourront aujourd’hui s’en prendre aux personnels politiques qui se mettent nus, ou presque.
Mains sous-table..Jusqu’au mois de novembre 1999, point bourdon spectaculaire de Driss Basri, Elyazghi disait toujours «Vive le Roi». Pour plaire à son bourreaux, qui lui glissait "sous table", à l'insu de ses compagnons socialistes, des enveloppes bourrées de devises locales et parfois étrangères. Par hypocrisie de laudateur, Il était contraint de coutoyer la réalité de feu Hassan II, que Dieu ait son âme, sans pouvoir exprimer le désir de la digérer honnêtement, et reconnaître dans son fond, que le Roi génie Hassan II :
«Etait vraiment, pour les Marocains, le Roi du défit, l’homme qui a révolutionné le Maroc, qui a construit les barrages, qui a fait la marche pacifique du XX°siècle, qui a récupéré le Sahara, qui a développé l’économie marocaine dans un État moderne. C’est l’homme d'Etat, de son temps, disait-il avec amertume, qui a développé aussi, à la mesure de son temps, les libertés, d’expression, de presse et de circuler. Agrégé en politiques et savant du coté spirituel. Il avait des qualités qui se rencontrent qu'en sa personne génie...»
En avançant, loin de tout cela, que les gens qui entouraient le Roi, voulaient la peau de l'USFP, et de ceux qui demandaient une monarchie parlementaire, ou une république également. Même s'il ne partageait, apparemment pas leurs opinions.C’était pour lui une simple question de principes.
Aujourd’hui, presque quatorze ans après, il se dechaîne et se veut être à l’autre côté, il sort ses griffes pour crier, sous son épaule, avec le M20F «Vive le peuple, à bas la dictature, à bas le Mekhzen et à bas Driss Basri». Se permettant, d'autre part, de créer des chuchotements indésirables et ennuyeux, au ministère de Mr.Ahmed Toufik, pour encaisser les 20.000 dhs, représentant la prime de représentation, réservée de coutûme, à la personne qui conduit la délégation officielle Marocaine d'El Hajj, et qu'il avait présidée antérieurement.
L'Union des Fédérations unies de B.B renaît de sa cendre..Ahmed Zaidi et un groupe d'affiliés à Fathallah Oualalou l'ex-ministre des finances et maire actuel de la capitale, projettent d'établir les lignes et jeter les bases d'un nouveau «parti parallèl" à l'Union Socialiste des Forces Populaires. Une source Usfpiste a révélé le 18/2 à un quotidien Marocain, un programme de haut niveau. Les opposants de Driss Lachgar se tournent vers la mise en place d'une «association politique» avant d'annoncer la création d'un parti, comme mécanisme juridique qui leur permet de se livrer librement aussi longtemps, et inciter les sympathisants au mécontentement, voire à la révolte contre la nouvelle assise de l'USFP, tant que la loi fondamentale organisant la prolifération des partis politiques ne reconnaît pas les simples tendances ou courants établis.
La mort probable de l'USFP..Le destin de l’Union socialiste des Forces populaires pourrait faire l’objet d’une recherche universitaire en sciences politiques, de même qu’il pourrait servir d’exemple et de ligne de conduite pour le PJD, aujourd’hui heureux au gouvernement.
Comment donc ce parti, l’USFP, a-t-il pu en arriver au point qu’un de ses dirigeants, Mohamed Achaâri,ex-ministre de la culture, ait annoncé sa mort ? Pourquoi donc les membres les plus éminents de cette formation, et les moins importants aussi, entreprennent-ils aujourd’hui d’éreinter leur parti de cette manière, après qu’un ancien leader de leur jeunesse, Driss Lachgar, soit parvenu au poste de Premier secrétaire ?
Tout le monde doit se rappeler de la période au cours de laquelle l’USFP était arrivée au pouvoir pour sauver le pays de la crise "cardiaque" évoquée par le défunt Hassan II que Dieu ait son âme, dans un de ses discours adressés au peuple. Mr.Abderrahmane el Youssoufi avait alors accepté de participer au «jeu politique», mettant toute son aura et tout son crédit politique au service de l’Etat afin d’éviter le retrait de la confiance du FMI (Fond Monétaire International) et de la Banque mondiale dans le système politique marocain, et afin de permettre une transition en douceur d’un règne à l’autre.
Durant les cinq premières années du gouvernement socialiste, les membres dirigeants de l’USFP arguaient de leur souci de sauver les meubles, de consentir des sacrifices pour sauver le Maroc de la crise cardiaque qui menaçait. Et quand la «méthodologie démocratique» avait été jetée aux orties par la nomination d’un Premier ministre en dehors du parti vainqueur, quand El Youssoufi avait été privé de son maintien à la Primature bien qu’il ait remporté les élections de 2002, une autre version pour justifier la participation au gouvernement technocrate de Driss Jettou avait été présentée par Fatma el Moudden, membre alors du Bureau politique de l’USFP, qui disait en substance que le moment était crucial et important et qu’il fallait être en dedans et non en dehors. Et Mohamed Achaâri était alors le ministre de la Culture, et défendait aussi cette thèse, qu’il récuse aujourd’hui, une thèse qui s’appuyait sur la défense de la stabilité du pays.
Et voilà que l’USFP, ce vieux parti qui a connu des centaines de morts, de prisonniers et de disparus, qui se sont sacrifiés sur l’autel du militantisme, ce parti est devenu un simple tremplin pour ceux qui aspirent à devenir importants et à exercer une fonction d’autorité. Et cela est apparu le plus clairement du monde lors de l’affrontement qui s’est déroulé à Bouznika pour la désignation du Premier secrétaire et pour l’élection du Bureau politique. Nous avons entendu des accusations sur l’intervention de personnes extérieures au parti pour la mise en place de ses structures, et puis nous avons assisté à ce cortège de démissions des rangs de l’USFP, pendant que d’autres, comme Achaâri, ont préféré récité une prière aux morts à la mémoire de leur formation.
Phase mort clinique..Or, en vérité, l’USFP n’est pas morte, elle est même bel et bien vivante, mais en phase mort clinique… Ce qu’il s’est produit, c’est que les fauteuils du gouvernement qu’elle a gardés si longtemps ressemblent à ceux d‘une séance de chimiothérapie qui aura enlevé toute immunité cette formation, en faisant une structure épuisée, exsangue, incapable désormais de mordre, car ses dents sont tombées et ont été remplacées par d’autres en ivoire,voire en plastic, qui ne servent pas à agresser ou à se défendre, mais seulement à faire de pâles et improbables rictus de complaisance.
Le parti vit, il n’est pas mort, n’en déplaise à Achaâri. Mais il a changé, exactement comme Achaâri et ses camarades ont changé, eux aussi, et de la même manière que tous les partis qui ont connu le fauteuil de chimiothérapie ont changé à leur tour, et tout porte à croire que c’est le sort qui attend le PJD également, après un ou deux ans au pouvoir.
Le PJD aujourd’hui est en train de gravir son Golgotha, de marcher sur son « chemin de croix », le même que celui sur lequelle avait avancé l’USFP en son temps… et comme chacun sait, au terme de ce chemin, on ne trouve que les croix sur lesquelles seront crucifiés ceux qui y sont allés, avec leur popularité, laissant aux vautours le soin de venir dévorer les restes. L’USFP a connu cela hier, et le PJD le connaîtra demain.
Le geste doux-amer d'un pseudo Fkih Demnati..Et qui entend Benkirane dire et répéter que le maintien de la monarchie au Maroc revient à sa décision de ne pas se joindre aux manifestants sortis dans les rues le 20 février 2011, pendant le printemps Marocain, celui-là doit aller réviser ce qu’avait dit Mohamed Basri, alias Fkih Basri, aprés son retour au Maroc, bredouille, tête basse, lors d’une interview qu’il avait accordée à "Libération-usfp et à Al-Qods Al-Arabi d'Abdelbari Atwane de Londres", et dans laquelle il avait abordé la question de l’accord des partis du Mouvement national d’intégrer le gouvernement et avait réagi aux déclarations de certains de ces partis qui pensaient qu’ils avaient ainsi sauvé la monarchie …Voilà ce que disait d'important ce natif de Demnat, province d'Azilal, aprés sa repentance dans le cadre du retentissent national," إن الوطن غفورٌ رحيمٌ":
«Ce sont les composantes du peuple marocain qui garantissent la stabilité et permettent la transition et aussi parce que le vœu de tous les Marocains est, a été, et sera de vivre dans la stabilité ; et même dans le cas d’une vacance de la royauté, les Marocains s’en chercheront et s’en trouveront, quel que soit le monarque, en soutenant le Conseil de régence avec ces prérogatives. Et donc, aucun parti et aucun gouvernement ne peuvent se targuer de pouvoir ou changer cette donne».
C’était là l’avis d’un opposant féroce à la royauté, qui avait essayé de la faire tomber par tous les moyens qui s’étaient offerts à lui, en allant demander, avec certains d'autres, l'appui de l'Algérie, l'Egypte, Lybie et l'Irak, épaulé dans ses forfaits, par certains autres traîtres Marocains, des ex-membres de l'Armée de Libération Marocaine, dont les brillants des deux clans, n'étaient que Ben Hammou, Bou N'Aâilatt et Ben Kaddour. Un homme qui connaissait parfaitement l'attachement indéfectible et indiscutable des Marocains à leur Monarchie fut parrainé à l'éxtérieur par Abdelkader Ben Barka et de l'intérieur par Ben Said Ait Idder, qui agissait à l'époque dans la clandestinité, constituant le rempart du communisme brut au Maroc. Ce Fkih Basri était un homme qui ne parlait pas en l’air, ou pour ne rien dire.
Les Radios pirates «Fkih Basri»..A noter que Fkih Basri n'avait pas ,dans le cadre de sa rebelion contre sa partie le Maroc, négligé le coté propagande. Il a réussi de céer successivement deux stations de radios pirates. Une s'appelait "Maghreb Echou'âoub" émettant d'Oran, une ville au nord-Ouest de l'algérie, en remplacement de celle qui émettait avant de Tripoli en Lybie, dont les émissions étaient mal captées au Maroc, à cause d'un système de bruitage. Par contre les ondes de la radio algérienne, créée avec l'amont des algériens et la sponsorisation généreuse de Mouamar Kaddafi, envahissaient presque tout le territoire nationale, en enregistrant chaque soir, une grande audition, soldée, comme nous le savions, par les événements de mars 1973. Evénements de portée nationale et même internationale, puisque l’Algérie, la Lybie, la Syrie, ayant contribué à leur préparation. Pour mémoire, voir archives-note du 8 mai 2008.
Le rédacteur en chef n'était qu'un certain Ben Kaddour, qui engagait, dans ce volet médiatique propangandiste, une équipe de jeunes originaires de la Saoura et de Touat, dans le Sahara oriental Marocain, spolié par l'algérie. La rédaction de la radio avait, comme sources d'informations et de désinformations des antènes et des accointances (Unfp-Usfp) et de la gauche Marocaine en général, à travers le Maroc, en plus d'un contingent de bénévols ayant les racines familiales au Maroc, séléctionnés et mobilisés à cette fin, par les services serets algériens. On a su aprés que cette équipe et tout le pesonnel de presse, étaient sous la responsabilité directe d'un des fils du nommé Belfikh Lhaj Boukaissi, le thuriféraire acharné de la famille Oufkir, qui résidait à son vivant, à Boudenib dans la province de Ksar Es Souk.Bonne lecture.Chihab25
A suivre..
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*.-L'expression est du feu Driss Benali, l'économiste et chercheur Marocain, dans un débat à France 24.
1.-Chabat, selon la traduction au Machriq, "c'est février". Ce nom oblige l'ancien cycliste à s'approcher des frivolités de la rue et à imiter le non sens du M20F.