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  • 1).-L'Algérie stagnante s'accroche à ses vieux jours..!

                                                      

    L'ère de faible vieillesse de Bouteflika, effectivement "Tab Jnanou" et pourri. 

    Contrairement à ce que Mourad Medelci, ex-chef de la diplomatie algérienne, et Dahhou ould Kablia, ex-ministre algérien de l'intérieur avaient annoncé dans leurs déclarations spectaculaires de routine: les frontières maroco-algériennes “ne resteront pas fermées éternellement”, la réouverture ne semble pas prévue dans un avenir proche. L'Algérie a, semble-t-il, stagné dans son attitude et ne change pas de position par créer des nouvelles crises avec notre pays.

    Les accusations  d'Alger, auxquelles on a eu droit depuis toujours..., ne cessent d’enfler. Le climat s'envenime entre les deux voisins, depuis la sortie médiatique, du président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui n'a pas voulu gardé d'anonymat par sa lettre d'Abuja, le 28 octobre dernier, pour rappeler les conditions "d'Algésiras" d'Alger pour la normalisation de ses relations avec le Royaume.

    Pour le voisin, toute normalisation avec le Royaume du Maroc ou réouverture des frontières terrestres est conditionnée tout d'abord par l’arrêt de ce qu'il appelle “la campagne de dénigrement menée par des cercles officiels et non officiels marocains contre l'Algérie”, selon une déclaration de Mr.Ramtane Lamamra, le  nouveau corbeau boiteux de la diplomatie algérienne, qui au départ  de son ouverture envers le Monde, voulait imiter le pigeon dans sa marche, mais il perdu la sienne, sans qu'il se rend compte qu'il est en face des faucons  appelés, les Marocains.

    Le voisin algérien demande aussi le “respect de la position algérienne au sujet de la crise du Sahara”, alors que le soutien inconditionnel d'Alger à l'égard des séparatistes du Polisatrio laisse perplexe, quand on entend son discours charmeur et ses positions farouches.

    Ces conditions font suite, certains politiques algériens qui se sont réveillés sur les coups de Derbouka d'Ammar Saâani, le nouveau crieur public de Bouteflika, à “la campagne médiatique” menée par le Maroc contre l’Algérie, qu'ils qualifient “d’escalade préméditée”, dixit un quotidien algérien (AW), dans une de ses chroniques pré-payées.                                   

    Sur la voie de Susan Rice..Cette fois malheureusement, une voix Française, vient de se distinguer à Paris. Elle aurait dégusté, elle aussi, la saveur d'hydrocarbures d'Alger et engagée pour parler, à l’Européenne, -au nom du pouvoir algérien- sur les  pseudo-violations des droits de l'homme au Maroc.

    En effet, selon Mme France Weyl, avocate de métier au barreau de Paris,disait en substance : «on dit toujours que quand un animal sauvage est blessé, il se défend et il agresse encore plus. Mon optimisme naturel me fait penser ça : effectivement, le Maroc sait qu’il est un peu acculé. La protestation est aussi en interne depuis le mouvement du 20 février et il n’y a pas que les Sahraouis qui sont victimes des atteintes aux droits de l’homme».

    Pour étayer les propos qui lui sont soufflés -sous-table par l'attaché militaire Algérien auprès de l'ambassade de l'Algérie à Paris, qui généralement, un agent du haut niveau du DRS,, Mme Weyl a cité notamment le cas d'Ali Anouzla, arrêté en flagrant délit d'incitation au terrorisme, et que les autorités marocaines étaient, selon elle, “obligées de libérer”, sous la pression interne et la mobilisation à l’international. Elle rappellera aussi le projet de résolution américain visant à étendre les prérogatives de la Minurso (Mission des nations unies pour le référendum au Sahara ) au contrôle des droits de l’homme au Sahara qui a été retiré in-extrémis de la table des négociations en avril dernier.

    Une copie du dernier rapport "Tannock", adopté le 22 octobre dernier par le Parlement européen, Mme.Weyl la qualifié d’excellent car, selon elle, il “accule davantage le Maroc”. Ce rapport, sans vouloir le réduire, ajoutait-elle, “est une pierre de plus qui s’ajoute à une accumulation de rapports, donnant l'exemple de ses pairs prédécesseurs en l'objet (Kennedy, Mendes, Human Rights Watch…)”.

    Nos déclarations irritent le voisin algérien..Dans une déclaration faite à l’agence de presse Algérienne, APS, Amar Belani, le simple fonctionnaire, porte parole de la diplomatie algérienne, cité par l'APS.(Agence officielle de presse Algérienne). a estimé qu’à l’origine de cette campagne médiatique, il y a d’abord un “acte d’hostilité inqualifiable mettant en cause l’intégrité territoriale de l’Algérie”. Il n'a pas manqué de rappeler “les propos martiaux d’une gravité extrême, repris par les médias marocains et tenus par le chef d'un parti politique, faisant allusion à notre Hugo Shaves, ex- membre de la coalition gouvernementale, passé à l'opposition”, qui n'est autre que Hamid Chabat, le SG de l'Istiqlal qui a osé brisé le silence sur cette affaire. Je suppose que dans le même sujet, une réaction similaire ne manquera pas de venir certainement, de la part des algériens , suite aux révélations du colonel en retraite Mr. Mellouki, dans l'hebdomadaire Marocain "Elousboue Sahafi" de Mustapha Alaoui n°763 du 18/11/13.

    Cette réaction a été tout à fait attendue, surtout après l'intervention de Mr. Salah Eddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et la coopération, à la conférence sur le Sahel, organisée (5.11.13) à Bamako au Mali par les Nations unies. Mr.Mezouar qui était l'homme-star de cette conférence, aux cotés de Mr. Ban Ki Moon, le SG de l'ONU, aurait tout fait pour réduire de la présence de son homologue Algérien et de minimiser également, du rôle de l'Unité Africaine qui était auparavant la seule maîtresse de ce genre de rencontres régionales, même si la presse,
     avait rapporté de part et d'autre, que les deux parties(Mezouar/Ramtane) ont convenu d'ouvrir un dialogue constructif et de dépasser les dissensions. De quel dialogue s'agit-il? C'est une phrase de routine qui s’était dite et répétée même avec Mr. Saâd Eddine Othmani, l'ex-ministre Marocain (PJD) aux Affaires étrangères. 

    Le Maroc réagissant aux conditions posées par plusieurs responsables algériens pour la normalisation des relations avec le Maroc, avait souligné, via une source diplomatique Marocaine, qui a gardé l'anonymat, que “personne n'a le droit aujourd'hui de prendre en otage le destin d'une région et de deux peuples frères", qualifiant les conditions d'Alger d'“approche dangereuse et inacceptable qui nous ramène à une logique obsolète et à une lecture largement dépassée, rappelant la culture et les réflexes de la Guerre froide”.

    Aujourd'hui, nous constatons que l'Algérie rompt, de manière unilatérale, un engagement convenu au plus haut niveau et réitéré à maintes reprises, de découpler la gestion du dossier du Sahara marocain de l'évolution des relations bilatérales. Je considère que l'Algérie se contredit. Il s'agit là d'un nouveau discours. Pas plus encore, qu'une position nouvelle.” Alger a-t-elle décidé de revoir ses cartes, surtout au moment où se prépare l'après-Bouteflika?. Je dis ben l’après Bouteflika, car on ne croit pas à la récente proposition du Comité Central de l'FLN 

    En tout cas pour, le président de l'Institut Marocain des Relations internationales (IMRI), Mr.Jawad Kerdoudi. “les conditions posées par l'Algérie pour une normalisation des relations avec le Maroc constituent une nouvelle manœuvre du pouvoir en place pour gagner encore du temps et maintenir le statu quo dans ses relations avec Rabat, suite à la vacance du pouvoir et à la situation confuse, sans issue que traverse actuellement l'Algérie. A l'en croire, “tant que la vieille garde des années 60 est encore au pouvoir, il n'y aura, malheureusement, aucun changement”. Il y aura toujours retour à la case départ.

    L'APS persiste dans son sophismes: Le Royaume du Maroc est un pays que l’on jalouse pour ses richesses en authenticité et en histoire, notamment. Mais c’est surtout politiquement diplomatiquement qu’il dérange l'Algérie. Ses positions, prises en toute souveraineté, sur nombre de questions relevant de la politique internationale, ne sont pas pour plaire, dès lors qu’elles ne s’alignent pas sur les frivolités des Algériens. Ce qui lui a valu, toujours, inimitié et hostilité. Des réactions dont Rabat s’accommode, car convaincu que ses positions sont souveraines, d’une part, par cette ligne de conduite qu’elle s’est toujours imposée et respectée, celle de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des autres et, d’autre part, par le seul respect de la légalité internationale. Ces principes doctrinaux de sa politique étrangère sont immuables et non corruptibles, selon notre conviction et les témoignages d'hommes politiques et intellectuels du vieux continent et d'Amériques, en particuliers les anciens ambassadeurs Américains au Maroc qui connaissent bien le Maroc de son intérieur.

    Des principes que notre Royaume ne manque jamais de rappeler lorsque l'Algérie, qui nous réserve une hostilité permanente, s’attend à ce que les Marocains prennent position et se mettent à genoux devant elle. Les canaux officiels algériens qui sont utilisés jusque-là, signifient que l’Algérie n’est pas prête de déroger à ses principes de déstabiliser et d'affaiblir un voisin plus fort qu'elle,le Maroc. C’est, entre autres, ce qu’elle a toujours fait sur la question du Sahara Marocain qui constitue le socle principal dans sa politique étrangère d'hypocrisie. Dans ce conflit qui l'oppose au Maroc, Alger s’est, dès le début, tenue au maintien du dérive et au non respect de la légalité internationale. Mais Alger se refuse à le comprendre, au point où son pouvoir croit dur comme fer, faisant oublier ou feint d’oublier que la cause nationale Marocaine est une cause sacrée, soutenue par l'ensemble du peuple Marocain. 

    Beaucoup  de politiques, d’intellectuels marocains, d’acteurs de la société civile marocaine, avaient prédit des sombres moments au mourant au fauteuil roulant, suite à cette nouvelle crise amorcée par sa lettre d'Abuja,  qui a mobilisé l’opinion publique nationale,comme jamais elle ne l’avait fait auparavant, par contre, si ces mauvais voisins du mal finissent toujours par tromper leur opinion publique, ça serait leur affaire et c’est justement la raison de leur fuite en avant, sous prétexte défendre de faux idéaux.

    Ce qui est le cas dans le dossier de notre intégrité territoriale. Un dossier qui d’ailleurs est inscrit dans l’agenda des Nations unies depuis les années 1960 comme étant un dossier de décolonisation, et que toutes les résolutions prises lors des assemblées générales versent dans ce sens. Mais l'Algérie, qui veut mettre la pierre dans le soulier Marocain dans ce dossier, ne pouvait l’entendre de cette oreille et ne pouvait donc que voir dans la juste cause Marocaine, un obstacle à la matérialisation de son projet "kharoubi-Taflikien"d'accéder à l'atlantique . Partant, ce Maroc ne pouvait être que l’ennemi à «attaquer» par tous les moyens pour le pousser à  accepter d’amputer cette partie de son territoire et changer de position  envers le leadership algérien, faute de quoi le jeter à la abîme plongée de l'océan.

    C’est ce qui explique les campagnes médiatiques régulières et hostiles mises en branle, encore une fois, par Alger à l’encontre de notre pays, de ses institutions et de son peuple qu’il tente de se préserver des quantités astronomiques de drogue qu’il essaye de déverser sur le pays et par le laxisme dont il fait preuve à l’égard de tous les autres trafics qui fleurissaient au niveau de la bande frontalière-est du Maroc.

    Les exécutants de cette sale besogne ne manquent pas. L’essentiel étant de plaire à leur "raiss" et à sa cour. Le dernier en date n’est autre que le pamphlet «accouché» sur ordonnance par le directeur de l'APS. Dans un éditorial qu’il a signé un simple journaliste de l'Agence Algérienne et dans lequel il vante les exploits de la diplomatie de son pays à l’occasion de transfert de pouvoirs entre les deux mules de la politique étrangère de l'Algérie, Medlci et Ramtane, il a donné libre cours à sa penne de vautour pour cracher toute l’animosité enfouie contre le Royaume Chérifien du Maroc.
    Induisant en erreur l’opinion publique algérienne, car l’opinion publique Marocaine et internationale sont loin d’être aussi dupes, sur comment l'Algérie et son polisario, selon le chroniqueur de l'APS, ont réussi à faire échouer, en avril dernier,  l'intervention du Maroc dans l’adoption au Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution, prévoyant l’élargissement des missions de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme dans nos provinces du sud, il mettra cet exploit à l'inverse, sur le compte, bien sûr, du génie de la diplomatie du tabac à chiquer.

    Au contraire, tout le monde sait que «La diplomatie royale s’est érigée en rempart inexpugnable pour défendre les intérêts de la Nation lorsqu'il a fallu barrer la route à une manœuvre algérienne déguisée, maladroitement et insidieusement, en proposition américaine — un vrai cheval de Troie — pour introduire abusivement un instrument de contrôle des droits de l’homme, dans la mission de la Minurso dans nos provinces du Sud». Pourtant,  le Directeur de l'APS, par le poste qu’il occupe, connait toute la vérité du sujet et ne peut ignorer comment notre pays a obtenu le revirement de la position du département d’État américain sur le sujet.

    Et force est de lui rappeler qu’il ne s’agit nullement d’une prouesse ou d’une manœuvre de «génie» de la diplomatie marocaine. Ce revirement a été obtenu par le seul moyen dont Sa Majesté le Roi Mohamed VI dispose : Le Maroc n'a pas de moyens d'acheter les lobby pour le soutenir, ni de pétrodollars qui se charge de dissuader Susan Rice au nom du département d’État US d’aller au bout de son initiative, à charge pour Alger de renvoyer l’ascenseur à partir d'Abuja. Mais il est vrai aussi que les accointances ente le pétrodollars algérien  et l’entité Rice-Kennedy ne datent pas d’hier. Une vérité que le chroniqueur de l'APS se gardera de dévoiler pour entretenir, auprès de l’opinion publique Algérienne, l’illusion que le palais d'ElMOradia d'Alger a à son service une diplomatie performante qui date des années soixante dix. Ce qui lui fera oublier, pour un temps au moins, tous les problèmes politiques et socio-économiques et sécuritaires, auxquels l'Algérie de "fièreté et de dignité"est confrontée.

    Voir la suite à la rubrique "Pièces Jointes" 2°page, la première à gauche.Bonne lecture et très bientôt. 

                                                                              Cordialement,Chihab25