3).-Algérie : Les ingrats déverssent les larmes de crocodile..?
15 NOVEMBRE 2013
En effet, le Maroc y avait siégé en 2006 en tant que membre fondateur occupant la vice-présidence du CDH au nom des États africains, même s'il n'est toujours pas membre, de ce qu'on appelle, l'Union Africaine, (l'ex-OUA). Le Maroc est bien placé pour jouer un rôle clé en agissant objectivement dans le domaine. Il est perçu par les 163 votants à l’Office des Nations Unies à Genève en tant que membre crédible, fondateur de cet organisme onusien et acteur de paix et de politique Sud/Sud.
C’est ainsi, Le Maroc, par sa propre volonté, a procédé à la mise en place d’institutions nationales et de mécanismes régionaux de protection et de promotion des droits de l’Homme, mécanismes qui sont connus et reconnus pour leur indépendance et leur crédibilité selon les normes internationales en la matière, et ce, parallèlement au rôle que jouent les partis politiques, les ONG et les médias dans notre pays. Pour ce fait, le Royaume du Maroc est digne d'occuper confortablement ce siège, pas par hasard, mais par mérite.
L'Algérie a-t-elle ‘acheté’ son élection..? pour siéger à cote du Maroc? Étant un État qui cumule un sombre bilan en la matière, elle aurait acheté son siège - au prix exorbitant -, pour contrecarrer le Maroc dans ses actions humanistes, continuer à aboyer, hors troupeau, sur ce genre de droit humain largement bafoué chez elle et pour inverser capricieusement, la logique contre le Maroc et minimiser son rôle.
Est légitime alors, la question posée de, cette Algérie violatrice des droits de l’homme a-t-elle acheté par ses pétrodollars, son élection à un conseil, où elle ne mérite point d’y siéger ?
Pour cause, son inexistante sur la carte mondiale des pays respectueux des droits de l’homme, et réputée régime bourreau de son peuple, l’Algérie a néanmoins été élue, 12 novembre, au conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Si l’élection du Maroc à ce conseil par une large majorité des voix, est parfaitement légitime et compréhensible, vu son riche actif en la matière, depuis sa création de l'IER (Instance d’Équité et de Réconciliation) et son, unique au monde, processus de justice transitionnelle et jusqu’à sa création du CNDH (Conseil National des Droits de l'Homme) selon les principes de Paris et son adoption de plusieurs protocoles internationaux de respect des droits de l’homme, l’élection de l’Algérie et de Cuba est une véritable dégradation de l'image de ce conseil.
Le CDH de l’ONU, se retrouve décrédibilisé en ayant parmi ses membres, l’Algérie où la presse est financée et contrôlée éditorialement par l’armée, où toute manifestation est systématiquement écrasée dans le sang, comme ils furent les cas, en Kabylie, au Sahara Marocain oriental et dans le sud algérien ; où des populations civiles sont encerclées par l’armée dans des camps de concentration, après avoir été déportées par les milices du Polisario, du Sahara marocain en 1975.
A ces populations sahraouies, sont interdits les droits à l’expression libre et de circulation, elles sont maintenues par l’Algérie 'membre du CDH de l’ONU', en des conditions inhumaines désastreuses, famine et esclavagisme, carnage, enlèvements et tortures, en cas de protestations ou d’insurrections.
Le 11 novembre dernier, soit la veille de l’élection de l’Algérie au CDH à Genève, l’ONG HRW, a interpellé le régime algérien sur ses violations graves des droits de l’homme, ainsi que les droits d’expression et de manifestation, bafouées et écrasées.
Eric Goldstein, directeur Afrique du Nord & Moyen- Orient à HRW a dit : «Si l'Algérie veut un siège au Conseil des droits de l’Homme, elle doit montrer sa préoccupation pour les droits de ses propres syndicalistes. Les Algériens doivent pouvoir s'exprimer librement et manifester ou exprimer leurs opinions». Ajoutant que l'Algérie, tout juste élue au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, d'être l'unique pays d'Afrique du Nord à bloquer "systématiquement" les visites d'organisations de défense des droits de l'Homme.
En parallèle le Maroc se félicite de cet acquis qui prouve que la communauté internationale appuie les réformes de la démocratie, de liberté d'expression et de droits de l'homme entrepris, jusque-là par notre pays. Cela étant constitue aussi une reconnaissance internationale de la centralité du rôle du Royaume en tant que force de modération et de projection d'approches de développement attentives aux aspirations des peuples au progrès et à la stabilité.
Le Maroc à l’UNESCO. aussi.Après son élection, le 12 novembre au Conseil des Droits de l'Homme à Genève, le Maroc a été élu à Paris, membre du Conseil exécutif de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour un mandat de 4 ans. Cette élection s’est faite au nom du groupe arabe, lors de la 37ème conférence générale de l'UNESCO, ouverte actuellement à Paris jusqu’au 20 de ce mois.
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Maroc-USA : Fin des turbulences ?..Deux déplacements d'envergure ont été annoncé ce mois de novembre dans le cadre des relations entre le Maroc et les États-Unis. Si la visite du secrétaire d’État américain, John Kerry, a été reportée à cause de son agenda, Sa Majesté le Roi Mohamed VI répondra, le 22 novembre, à l'invitation du président Barack Obama. Un rendez-vous qui augure la fin de la période de turbulences entre les deux pays, qui avait débuté au lendemain de la fameuse tentative de Susan Rice sur la mission de la MINURSO Mme Pen Psaki (photo MAP)