Maroc : Le Minaret s'écroule, on prend le barbier..!
!طاحت الصمعة او علقو الحجام
Les ministres-apprentis qu'ayant créé la polémique
C'est l'anecdote Marocaine citée ci-dessus en arabe, en haut de cette diaspora, qui s'impose, en grande pompe, pour en dominer l'exercice et le comportement de certains ministres du gouvernement Benkirane, si on se permet de compter les dérapages des uns et les couacs des autres.
Mohamed Ouzzine, Abdelkader Amara, Habib Choubani, Soumaia Benkhaldoune, Charafat Afilal et Hakima El Haiti, voilà des ministres qui auront marqué l’année 2015 de leur empreinte, Si leurs noms figurent dans ce palmarès, c'est à cause, chacun en ce qui le concerne, de leurs couacs et leurs comportements involontaires.Tandis que le chocolat de Abdelaâdim Guerrouj,. l'ancien ministre délégué à la Formation professionnelle et le baccalauréat de Mohamed Mobdii, ministre de la fonction publique et la modernisation de l'administration étaient autres cas, même s'ils ont fait couler beaucoup d'encre et divers commentaires sur les réseaux sociaux.
Nombreux sont les ministres qui ont alimenté -ou qui continue à alimenter- la polémique en 2015. Certains ont même dû quitter le gouvernement par la petite porte, alors que les plus chanceux ont vu leurs fauteuils fortement vaciller et même bien graissés. Mais s’ils ont échappé à la colère royale, les Marocains ne les ont pas ratés sur les réseaux sociaux.
La raclette d'Ouzzine..L’année a commencé par les suites du scandale de la «raclette» de Mohamed Ouzzine, membre du Mouvement populaire alors ministre de la jeunesse et du sport. Alors que le Maroc accueillait, fin décembre 2014, un deuxième mondial des clubs consécutif, de fortes précipitations de quelques minutes avaient suffi pour remettre en question les mois de rénovation du complexe sportif Moulay Abdellaà Rabat. Des millions de dirhams étaient partis en fumée au vu et au su des médias du monde entier, ce qui a suscité en "live" beaucoup d'embarras au Maroc.
La suite est connue. Sa Majesté le Roi est intervenu, sommant dans un premier temps l’ex-ministre de ne plus assister à la suite de la compétition et le 7 janvier 2015 un communiqué du cabinet royal annonçait le limogeage d’Ouzzine.
La chambre à coucher d’Amara..Trois mois plus tard, c’était au tour du ministre de l’Energie et des Mines, Abdelkader Amara, d’être au cœur d’une polémique. Tout a commencé quand un média proche de Hamid Chabat,le gangster du PI qui s'oppose acharnement contre Mr. Benkirane, a publié, photos à l’appui, une nouvelle accusant le PJDiste d’avoir équipé son bureau d’une chambre à coucher et d’une salle de bain. Le site a bien entendu gonflé les chiffres accompagnant ces deux accusations mais l’information a fait le buzz.
Après trois jours de silence, Amara a finalement expliqué ces acquisitions par le nombre d’heures qu’il passait au bureau. Il y restait parfois « jusqu’à 21 heures », selon ses dires. Selon lui, dans ces conditions il a besoin d’un lit pour faire « un petit somme l’après-midi ». Amara a quand même pu sauver son poste. Une issue qu’il doit en grande partie à l’affaire du couple (Choubani/Benkhaldoune)qui est venu éclipser la sienne.
Un couple à l'éxecutif..Parallèlement à la salle de bain et la chambre à coucher d’Amara, un média proche du PJD, révélait une histoire d’amour entre deux ministres du gouvernement. Les regards se sont alors très vite tournés vers Habib Choubani et Soumaia Benkhaldoune. Le «couple» n’a pas caché son projet de mariage mais espérait le sceller après la fin du mandat du gouvernement en automne 2016.
Comme avec Ouzzine, Benkirane a essayé de défendre son frère et sa sœur mais a finalement été contraint de capituler. Le 20 mai le couperet tombe, Choubani et Benkhaldoune quittent le gouvernement.
Les pensions à deux francs..Le mois de décembre ne semble visiblement pas porter chance aux ministres. Le 15 de ce mois, la ministre déléguée chargée de l'Eau, Charafat Afilal, a commis un écart de language lors d’une émission de débat «Dhaif Al Oula» du brillant-journaliste Mohamed Tidjini sur la première chaîne de la télévision Marocaine. Voulant riposter aux campagnes dénonçant les retraites des parlementaires et ministres,elle a déclaré que «8000 dirhams est une pension de deux francs».
La ministre a déclenché une levée de bouclier sur les réseaux sociaux, contraignant la militante du PPS à présenter des excuses,(excuses retirées après par pression de fans internautes), mais sans parvenir à contenir la colère des Marocains. La polémique continue encore aujourd’hui et Charafat Afilal a choisi d’adopter un profil bas pour laisser la tempête passer.
La superWomen. Dix jours après le dérapage d'Afilal, c’était autour de Hakima El Haité, ministre délégué chargée de l’Environnement, de commettre une bourde lors d’une émission de débat politique «90 mn pour convaincre» diffusée jeudi 24 décembre par Medi1 TV.
Mme El Haité avait déclaré qu’elle travaillait «22 heures par jour». Là aussi, les Marocains ont vite réagi à ces déclarations. Aujourd’hui, Mme El Haite est revenue après, dans «Une minute pour convaincre» pour s'expliquer et dire tout court, que durant la COP21, elle était engagée dans le sommet «22 heures par jour». Ainsi la ministre du Mouvement populaire aurait fait mieux que le président de la COP21, Mr.Laurent Fabius, le ministre Français des affaires étrangères.
Pour rappel, au lendemain du limogeage de Habib Choubani et Soumaia Benkhaldoune, le chef du gouvernement avait appelé ses ministres à «l’extrême prudence à n'importe quel moment et n'importe où» durant l’exercice de leurs fonctions surtout en cette phase de démocratisation marquée par le poids et l’influence de l’opinion publique nationale. Il semble, de ce qui précède que certains n’ont pas été très attentifs comme il le faut.
oOo
Suis-je ambitieux?..D'autre part, l'année que nous quittons,c'était une année marquée par la réflexion,les prises de conscience par les Marocains crédibles dans une société en mouvement politique, jamais enregistré auparavant, et ce grâce à la volonté Royale ouvrant les portes, en grande pompe, à la liberté d'expression.
Une année qui va inciter, certainement, tout un chacun à avoir une vision plus large et immédiate de nos problèmes internes et sur l'épineux problème avec l'Algérie en particulier, Cette veuve-voisine qui nous envie pour la grandeur de notre pays. Cela étant pousse les spécialistes et les experts à faire un bilan forcé de ce qui a été vécu par le passé et plus particulièrement durant ces 4 dernières années sous l'ombre de la constitution 2011.
Cette période ne se vivra pas sans de fortes tensions émotives, car un grand ménage va se faire dans de nombreux partis politiques à l'issu des prochaines législatives de septembre 2016 qui dessineront certes une nouvelle carte politique nationale.
Sur le plan opérationnel national, les vibrations du terrorisme, les opérations préventives,le démantèlement de cellules terroristes qu’opèrent ponctuellement avec beaucoup de succès nos forces de sécurité, (DST et Gendarmerie Royale), annoncent un idéal beaucoup plus matérialiste et s'orientent vers un esprit plus vigilent pour sauvegarder la sécurité du pays, préserver la quiétude des Marocains et exporter éventuellement le Savoir-faire Marocain, en tant que produit «made in Morocco» dans l'attente de faire de même du surplus des exploits de Mme Benkhadra, pourquoi pas?.
Malgré les sacrifices et les efforts diplomatiques d'adaptation actuels, nous souhaitons que l'année 2016 sera riche d'enseignements de toutes sortes en politique étrangère. Dans une réflexion d'ouverture, qu'une page se tourne, même par élans partiels intermittents, obligeant le pouvoir algérien en place à faire preuve de moins d'égocentrisme, à plus de raison pour se libérer de son entêtement inutile et cesser de courir au-delà d'un leadership mirage qui ne se concrétisera jamais pour lui ..Tant qu'il dérange un Maroc fort et pluriel, un voisin crédible, dont le monde salut la sagesse et le réalisme.
Ce parti après 2001 a changé son attitude envers Tamazight, une fois que le pouvoir marocain par le biais du Sa Majesté le Roi Mohamed VI a décidé que Tamazight soit une langue nationale du Maroc. Ce qui a obligé ce parti qui est supposé être d'avant garde comme son nom le précise, a changer d'attitude raciste envers l'Amazighité malgré lui. Sans manifester le désir d'aucune forclusion ou d'apaisement.
C'est ainsi, depuis Rabat, le bureau politique de ce parti, par le biais de son garde des sceaux Abderrahmane Ben Amro, a été le premier à exprimer son «opposition» à la nouvelle orientation de la diplomatie de Mezouar, en mettant en garde contre "les conséquences désastreuses" sur l’ensemble de la région maghrébine d’un tel appui du royaume à une cause perdue (Telle que) selon ses termes.Puis le 06 décembre, c'était au tour du pseudo-conseil national du parti socialiste unifié (PSU) de Mme Nabila Monib, qui se fait l’avocat d’une totale intégration maghrébine, de plaider plutôt pour le respect du «principe de l’unité des peuples et le bon voisinage» sans pour autant dire un mot sur l'hostilité Algérienne contre le Royaume, sur le non-respect de l'Algérie de ce slogan par son ingérence flagrante dans les affaires internes du Maroc depuis plus de 50 ans, affirmant que la démocratie est la solution idoine à tous les problèmes et aux situations similaires » (re-sic), faisant référence à la question kabyle.
Condoléances à la Marocaine..Souvenez-vous, la mentalité algérienne malade souffre davantage de manque de virilité. Il est parfois des actes commis par des gens, mais incompréhensibles pour tous les autres. Ainsi de la désagréable mésaventure qui est arrivée à l’ancien premier ministre Marocain Mr. Abderrahmane El Youssoufi à Alger. Parti de bonne volonté chez les voisins socialistes pour présenter ses condoléances au FFS (Front des Forces Socialistes) pour la mort de son chef Hocine Aït Ahmed, El Youssoufi a eu la mauvaise surprise de découvrir sa valise saccagée par à l’aéroport d'Alger.
Selon la source qui rapporte l’information, ce sont les services de la douane algérienne qui ont pris sur eux de fouiller de «fond en comble» le bagage d'El Youssoufi, l'ex-ami de l'Algérie contre feu Sa Majesté le Roi Hassan II. On ne sait pas ce qu’ils comptaient y trouver, et on se prend à penser que peut-être, à ses 90 ans, Abderrahmane El Youssoufi s’est découvert une seconde vie de contrebandier, de trafiquant ou même de terroriste…
Toujours est-il qu’en arrivant à destination, Youssoufi a découvert ses affaires sens dessus-dessous. Ce désordre indescriptible, y compris dans ses effets les plus intimes, a considérablement affecté Si Youssoufi qui l’a ressenti comme «une humiliation et ingratitude de la part d'Alger», a confié des proches de l'ex-dirigeant Marocain, qui l’a d’autant mal pris,qu’il a toujours entretenu de cordiales relations avec les responsables algériens depuis les années de la radio-pirate «Maghreb-Echou 3oub», dont il était le rédacteur en chef durant les années soixante dix, qui émettait d'Oran avec la bénédiction, et le soutien financier, politique, logistique du maudit Boumédiane contre le règne du Grand Roi feu Hassan II.
Il faut savoir que les USA prévoient en diplomatiques internationales qu’un ancien chef d’Etat, de gouvernement ou de la diplomatie d’un pays conserve son passeport diplomatique à vie, et qu’il est donc prémuni contre ce genre d’indélicatesses.
A mon point de vue Si Mr.Youssoufi, en dépit de sa bonne volonté et les relations cordiales qu'il aurait entretenues avec Hocine Ait Ahmed, «il mérite ce genre d'humiliation», car il garde encore dans sa tête, comme ses pairs algériens,les éclats de la guerre froide et les fausses ambitions "panarabiques". En outre, il ignorait qu'avec son geste honorable, il vient d'entrer dans une zone à gâche de mafias, là où on ne reconnait ni l'histoire, ni solidarité entre peuples Maghrebins enfantée par la conférence de Tanger-1958 (mort-née), ni l'amitié entre hommes historiques, ni avoir de l'amabilité de rendre hommage au leader historique de la libération algérienne feu D'Da Hossa, comme le dénomment les Kabyles, en accueillant honorablement ses hôtes de l'humanité dans ce cas de recueillement et de deuil. Cela n'est pas étrange pour ceux qui connaissent bien la mentalité malade des gouvernants algériens qui, par ingratitude ils considèrent que la validité des personnalités-amies d'autrefois est périmée, On dit qu'ils sont là-bas, «dix en une cervelle! عشرة ف'عقل».Bonne lecture.