-Des perspectives gazières prometteuses dans l’Oriental Marocain à -Tandrara-Meridja- ?
«La Sound Energy extrêmement enthousiasmée par les résultats des forages au Maroc».
«Notre parcours jusqu’à présent, y compris le premier semestre de 2017 a été passionnant avec tous les hauts et les bas habituels à une entreprise d’exploration. Crucialement, et dans les coulisses, nous continuons de développer notre valeur net de base au Maroc et nous sommes extrêmement enthousiasmés par les perspectives de l’entreprise pour les deux prochaines années», a-t-il déclaré.
Mr.James Parsons a révélé que Sound Energy révisait le portefeuille italien du groupe suite à la déception du puits d’exploration Badile en Italie et d’ajouter qu’ «il est important de mettre cela dans le contexte. Ayant longtemps déplacé l’axe de nos activités pour le travail d’ouverture dans l’est du Maroc, Sound Energy continue de construire rapidement un marché Marocain de l'exploration gazière».
Mr.Parsons a également indiqué que les travaux visant à faire progresser leur activité au Maroc a progressé remarquablement au cours des dernières semaines, indiquant que la société a conclu son accord avec OGIF pour étendre sa superficie et pris des dispositions pour faciliter la commercialisation des ressources du projet de gaz Tendrara.
Il a déclaré: «la planification du développement sur le terrain des volumes déjà prouvés se poursuit, tout récemment avec la réception d'une offre indicative d'AFG pour financer le pipeline principal. La décision finale d'investissement est maintenant prévue pour début 2018 ». « Ce sera un catalyseur important car nous continuons à faire avancer l'entreprise et à créer de la valeur au Maroc », a-t-il ajouté.
Concernant ses résultats financiers, Sound Energy a indiqué qu’elle a clôturé le premier semestre avec 50,1 million de dollars.fin de citation
Probablement, quelqu'un aurait tendance à dire que ce résultat et l'enthousiasme de la "Sound Energy" auront le même sort que pétrole et le gaz de Talsint. Je lui dirai.. Non et mille fois Non.Même si la presse jaune d'ici et d'ailleurs avait rendu un verdict très sévère enterrant l'affaire de Talsint.
Je peux même me prononcer à ce sujet, selon ma propre connaissance du fait, que la Société Américaine "Skidmoore Energy" avait effectivement fait à Talsint le premier forage ... de pétrole ou de gaz naturel aussi important que l'Algérie ou la Libye ? C'est elle qui en avait la charge du potentiel d'exploration, prospection et d'exploitation de onze forages gaziers dans les environs d'Aoual dans la commune de Bouchaouen, dans la province de Figuig.
Les dirigeants de cette société qui n'en n'avaient pas l'intention sur le plan opérationnel d'agir comme elle le fait actuellement La Sound Enegy au Maroc. Ils projetaient seulement à valider les actions par officialisation Marocaine et donner à leurs chantiers la valeur internationale, réussissant, en parallèle, la publicité en leur faveur à la bourse, tout en favorisant les actions d'une société fantoche à Hall Street à New York.
Preuve à l'appui..Quinze ans après les faits, l'affaire Talsint refait surface. La Cour d'appel américaine a en effet confirmé, la condamnation émise par la justice Marocaine à l'encontre d'un certain John Paul Dejoria.
Pour rappel, ce milliardaire américain Dejoria était l'investisseur majoritaire de Skidmore Energy, une entreprise d'exploration pétrolière. Afin d'opérer au Maroc, Dejoria avait fondé, en 2000, la "Lone Star Energy Corporation", une société de droit Marocain rebaptisée aujourd'hui Maghreb Petroleum Energy (MPE). Il s'était associé avec Medi Holding SA.
Skidmore détenait 88% de la Lone Star Energy, et Medi Holding 12%. Lone Star avait également signé avec l'Etat Marocain un accord d'investissement de 150 millions de dollars. Mais Lone Star Energy souhaitait plus de financement. Un autre fonds d'investissement appelé Armadillo , basé à l'étranger, avait alors injecté presque 14 millions de dollars dans le projet.
En 2002, MPE et et Armadillo, portaient plainte contre Dejoria et compagnie. En 2009, la justice Marocaine avait condamné ce dernier ainsi qu'un autre investisseur à reverser aux plaignants 122,9 millions de dollars.
C'est tout ce que les Marocains connaissent à ce sujet. Même si on leur parlait, sous la manche du manteau, d'une opération d'escroquerie de haute gamme à l'échelle de l'Etat,dont l'acteur n'était que John Paul Dejoria (photo) qui, durant la visite Royale aux sites a fait défiler une quarantaine de bons hommes, engagés pour la circonstance, vêtus de thee-shurt blancs portant en gros caractères le nom du «Royaume du Maroc, coiffé du drapeau national et de la devise (Dieu/Patrie/Roi), sous forme de demi cercle, avec en bas, en petite ligne horizontale, la "Lone Star Energy Coopération"».
L'acteur de Lone Star Energy Coopération à Talsint
Contrairement à tout cela, et dans un salon privé à Tanger, un ressortissant d'un pays du Golf arabic (Qatari,ou Émarati), parait-il, du monde des affaires et de transaction de bourses parlait récemment en barbecue, autour d'une table bien garnie de toute sorte d'alcool, d'un autre scénario, contradictoire à tout ce qui a été dit auparavant au sujet du pétrole de Talsint, soit par la presse nationale, soit par les responsable Marocains du domaine.
Quel scénario!, je cite : Chose faite et chose officialisée certes, cela a ouvert l'appétit aux autres investisseurs arabes, il a attiré vers cette "proie Marocaine" les fans et les trans-actionnaires de bourses, les professionnels des monarchies arabes du Golf en particulier, surtout les Saoudiens, pour s'en procurer, voire pour en acheter, aux enchères publiques, à la bourse New-yorkaise, les actions de la société Lone Star Coopération.
Plus de 70% du projet aurait été emporté par une Compagnie pétrolière Saoudienne (sans préciser nom ni initiales) qui possède et exploite déjà d'autres portefeuilles dans différente régions du monde.Elle en avait pas besoin, parait-il, d'extraire le pétrole et le gaz de Talsint, reportant ses activités au Maroc.
Le Maroc ne lui restait que le tiers de l'opération, réparti entre ce qu'appelait certain des médias "les princes de Talsint, seigneurs du gaz Marocain", en l'occurrence, des fils de hauts responsables Marocains influents au ministère de tutelle, qui sont entrés par voie d'opportunisme, en tant qu'actionnaires, pas par chèques certifiés, mais par "paroles de papa" sans pour autant alimenter les comptes de la pseudo-société Américaine.
Cette ambiguïté avait tout simplement provoqué, en l'absence de l'actionnaire principal Saoudien, l'ajournement de toutes activités au pétrole de Talsint et pas l'annulation de toute l'opération comme le laissent entendre certains,, surtout, faut-il rappeler, que l'acteur Saoudien avait même acheté treize grands camions citerne d'une capacité de 20 tonnes liquide chacun, que la Lone Star Energy Coopération avait exposé aux chantiers, à l'horizon d'acheminer la production vers le port de Nador en méditerranée, via Taourirte-Tizi Ousli..fin de citation.
En revenant au concret, il y a lieu de noter que les onze forages de Talsint sont à l'amont de ceux de Tandrara dans l'oriental? C'est-à-dire, dans la même plateforme souterraine du gisement.Mme Amina Benkhadra, la patronne de l'Office National d'Hydrocarbure et des Mines (l’ONHYM) déclarait , il y a environs trois ans, que si la multiplication d’indices est un signe encourageant pour poursuivre l’exploration, il n’en reste pas moins qu’il faut s’abstenir de tout triomphalisme avant l’heure.C'est pourquoi la prudence est de mise.
Faut-il vulgariser..L’Onhym a organisé en juin 2014 une journée de vulgarisation sur le thème de la recherche pétrolière. Afin de parfaire les connaissances des journalistes, l’Office a apporté des éléments de réponse sur l’avenir de la prospection pétrolière afin d’éviter les annonces médiatiques dénuées de fondement.
L’on assiste de plus en plus à des annonces médiatiques sur des supposées découvertes de réserves de pétrole ou de gaz au Maroc et qui enflamment le grand public. Echaudé par le mirage de Talsint, l’Onhym préfère temporiser même si la détermination et l’optimisme restent de mise.
Si tous les experts s’accordent à dire que le Maroc a un potentiel pétrolier et gazier prometteur, les évaluations théoriques ne suffisent pas à en faire le futur Eldorado des hydrocarbures tant que des découvertes économiques majeures n’ont pas été effectuées.
Des médias n’hésitent pourtant pas à mettre la charrue avant les bœufs en avançant des chiffres mirobolants pour étayer la ruée vers l’or noir en cours au Maroc. L’exemple le plus probant est celui d’un site chinois qui avait été jusqu’à annoncer des réserves probables en gaz naturel de l’ordre de 292 milliards de mètres cubes.
Pour la directrice générale de l’Onhym, Mme Amina Benkhadra, il faut arrêter de s’extasier sur des chiffres qui ne veulent souvent rien dire dans l’immédiat et a fortiori pour les profanes. Ainsi quand on effectue un forage et qu’il est annoncé une découverte encourageante, cela ne signifie pas que les réserves sont au rendez-vous. Il est important de faire la différence entre le terme ressource qui ne procède que d’estimations théoriques et le terme réserve qui ne découlera que de nombreux forages.
Tournant pétrolier.. il importe de procéder à d’autres forages pour apprécier qualitativement et quantitativement la nature de la poche en question et d’en évaluer en dernier ressort la rentabilité.
Il est donc inutile de tirer des conclusions hâtives car il importe de transformer l’essai en confirmant toute découverte par d’autres recherches longues et coûteuses. L’exemple le plus parlant est que les banquiers qui avancent de l’argent aux compagnies pétrolières ne prêtent pas sur des réserves rêvées mais plus pragmatiquement prouvées dans le temps et l’espace.
Le tournant pétrolier aura peut être lieu mais le Royaume a encore du chemin à faire car si au niveau international la norme des forages est de 10 puits par 100 kilomètres carrés, le Maroc n’en est qu’à 0,5 puits/100 km carrés.
Le directeur d’exploitation de l’Onhym déclare toutefois durant cette journée que tant que le Maroc n’aura pas atteint ce niveau quantitatif de forage, l’espoir reste grand de parvenir à une découverte qui pourrait changer la donne énergétique du royaume.
Autant dire que les découvertes ne sont pas pour demain même si l’optimisme reste de mise avec la présence de plus de 30 compagnies sur le sol national qui resserrent de jour en jour le maillage de l’exploration des hydrocarbures.
Parmis ces compagnies figure La Sound Energy qui annonce des résultats provisoires supérieurs aux attentes pour son forage gazier dans l’Oriental. Une annonce optimiste, qui reste à confirmer à l'avenir.
Présente au Maroc depuis 2015, la société européenne de prospection gazière Sound Energy a publié un communiqué sur son site officiel, faisant état de résultats qui selon elle, sont jusqu’ici nettement au-dessus des attentes de la société et des autorités Marocaine. "Des flux gaziers stables ont été obtenus bien que le réservoir dans son entièreté ait été atteint à seulement 18% et qu’aucune stimulation du puits n’a été faite jusqu’à l’heure actuelle".
Détentrice d’une licence de prospection pour le site Tendrara Lékbir, Sound Energy a foré un premier puits le 6 juin dernier à une profondeur de 2.665 mètres. Après avoir perforé seulement 5 mètres (2601 à 2606 mètres) sur les 28 mètres composant le réservoir, le puits a atteint un débit journalier stable de 1,36 million de pied cubes standard soit 38.000 mètres cubes de gaz. La société annonce que les résultats définitifs sur le potentiel gazier seront disponibles à la fin du mois de juillet écoulé.
Très optimiste, James Parsons, PDG de la société parle de succès précoce sur le site de Tendrara, car le débit naturel de gaz n’a fait l’objet d’aucune stimulation. Selon lui, "les premiers résultats confirment un débit commercial et fournissent des indices importants sur le potentiel du réservoir".
Pour confirmer les perspectives prometteuses, il a cité la manifestation d’intérêt de la part de son partenaire OGIF (Oil Gas Investment Fund) pour financer à hauteur de 50 millions de dollars la construction et l’exploitation d’un pipeline reliant Tendrara au gazoduc Algérien Maghreb Europe (GME).
"Nous sommes heureux d'avoir reçu cette manifestation d’intérêt, qui nous permet potentiellement de construire l'infrastructure nécessaire à Tendrara sans dilution de capitaux propres", a-t-il précisé.
Cette nouvelle survient environ huit mois après la conclusion entre les deux parties, d’un protocole d’accord non contraignant pour l’acquisition de tous les actifs d’OGIF dans ces domaines. Les 25% de parts restantes sur Tendrara et Méridja seront contrôlés par l’office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).
La conclusion de cette transaction était soumise à l’approbation des actionnaires de Sound Energy. La compagnie a annoncé s’être déjà préparée au démarrage d’un programme d’exploration dans des secteurs considérés comme porteurs d’un gros potentiel. contenant d'importantes quantités de gaz naturel, au large des côtes atlantiques marocaines viennent d'être découverts.
Dans la région de Sidi Mokhtar, de la province d'Essaouira (ouest), des opérations de forage dans cette zone commenceront à partir de fin novembre. Les réserves de gaz naturel de Chichaoua sont estimées par la compagnie prospectrice à 292 milliards de mètres cubes, et pourraient même atteindre 776 milliards de mètres cubes.
Un paquebot chargé d'équipements géants dédiés aux forages pétroliers, aurait accosté au port d'Agadir, dans le sud du pays.
L'entreprise détenant le permis d'exploitation, a déjà mené des études géophysiques, qui ont permis la découverte d'occurrences de gaz naturel dans la région de Sidi Mokhtar. Le champ dénommé "Meskala" est composé de blocs s'étendant sur 711 km². Les prospections se poursuivront en parallèle avec les opérations de forage.
L'exploration gazière au Maroc est en pleine effervescence. Les découvertes de gisements par différentes sociétés d'exploration se font de plus en plus nombreuses.
Les besoins prévisionnels en gaz naturel du Maroc sont estimés à 4,8 milliards de mètres cubes en 2015 et 7,8 milliards d'ici 2020. C'est pourquoi l’État marocain compte intensifier l'exploration des bassins du pays en vue de réaliser de nouvelles découvertes.
On prévoit également la construction d'un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) pour importer le gaz ainsi qu'un gazoduc reliant le terminal GNL à l'axe industriel Mohammédia (80 km au sud-ouest de Rabat) et Jorf Lasfar à El Jadida (environ 190 km au sud-ouest de Rabat).
Toutefois, le gaz naturel, qui contribue pour près de 4% à la consommation nationale d'énergie, alors qu'il représente près de 25% de la consommation énergétique mondiale, reste une ressource sous-exploitée dans le pays. Selon la Fédération marocaine de l'énergie, il y a encore une absence considérable d'infrastructures adéquates et de lois spécifiques. Pourtant, cette ressource regorge d'un potentiel en termes de compétitivités et d'environnement.
L'Office marocain des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) dispose de quatre gisements d'hydrocarbures dans le bassin d'Essaouira qui seront bientôt exploités. La commercialisation des hydrocarbures constitue la principale ressource propre de l'ONHYM et permet d'assurer partiellement son équilibre budgétaire. L'exploitation et la production de gaz naturel sont concentrées dans deux zones principales: le bassin d'Essaouira et celui du Gharb (40 km Nord de Rabat).
Le bassin d'Essaouira constitue l'une des zones les plus prometteuses du pays dont le potentiel confirmé en hydrocarbures est le plus important à ce jour. En effet, plusieurs découvertes ont été réalisées sur ce bassin dont celle du gisement de Meskala considéré comme la plus importante découverte faite jusqu'à présent au Maroc. En 2012, la production de gaz naturel de ce bassin a atteint 34 millions de Nm3 (normal mètre cube).
Pour les gisements en production dans la région du Gharb, le gaz naturel produit à partir des concessions en partenariat avec des sociétés pétrolières est livré à des industriels de Kénitra. En 2012, la production du gaz naturel du bassin du Gharb a atteint 42 millions de Nm3. A noter que l'acheminement du gaz naturel produit des gisements de l'ONHYM situés dans la région du Gharb ou dans la région d'Essaouira se fait par gazoducs (canalisations). Le condensât est transporté par camions citernes..Bonne lecture
Très cordialement,Chihab25