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  • 4/4(a).-Algérie : 50 ANNEES DE NAUFRAGE POLITIQUES.

    (Suite et fin.1ère page.)

                                                                          

    Focus insolite du printemps arabe:  3 des 6 Républiques Royales sont tombées. 2 des 3 restantes sont au grand feu et l'Algérie se finira par se mordre la queue et suivra vers la morgue de l'histoire et Bouteflika ne resurgira jamais de l'oubli. Par contre:  Le Maroc est "une île de stabilité dans une région arabe instable".                                                  

    Liste des dictateurs arabes... au suivant !                                                                                                                                                     

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     L'Algérie critiquée par Amnesty International... 

     Contrairement aux autres pays arabes.La situation socio-économique et des droits de l'hmme est sévèrement critiquée en algérie par Amnesty International. Comme ces dernières années, l’Algérie n’a pas été épargnée du rapport annuel d’Amnesty International de 2011, elle a été trop critiquée cette fois-ci. La situation socioéconomique et des droits de l’homme, très critiquée pendant de longues années par les rapports annuels de AI, a été séverement évoquée, et mise en cause. Par contre, les évènements qui ont secoué les pays arabes ont fait les choux gras d’AI.

    Cependant, les émeutes que le pouvoir algérien considèrait« de l’huile et du sucre» de janvier dernier et qui se sont étendues à d’autres régions en algérie, en protestation contre la hausse des prix des produits alimentaires, ont été évoquées par le rapport d’AI, qui relève que ces émeutes ont été suivies par les appels pour des réformes politiques profondes. Dans ce sens, le rapport d’AI n'a pas été tendre avec l’Algérie, il s’est contenté d’étaler les réformes politiques simulacres menées en Algérie, entre autres l’abrogation par le président Bouteflika de «l’état d’urgence», décrétée pendant 19 ans, et remplacée par un autre «l'état de siège» camoufflé, et «les promesses d’aller au bout de ses réformes trés fragiles ne répondant nullement aux aspirations populaires. Faire baisser en parallèle les prix des produits de large consommation qu’il a faites ne suffisent pas aux yeux des spécialistes AI». Les manifestations hebdomadaires menées par le RCD, FFS et certaines organisations de défense des droits de l’homme ont été également mentionnées par AI, de façon à souligner que l'engoisse des algériens  ne cesse de monter de crans pour que l'algérie éclatera sûrement un jour!.Les derniers événements de la wilaya d'EL Aghouat en témoignent.

    L'après-Bouteflika, c'est quoi ?

    (Le général Charles De Gaules disait «Toujours le chef» est seul en face du mauvais destin»). Bouteflika ne fait pour ses concitoyens que ce qui est sale, ce qui blesse, ce qui bouleverse, ce qui fait basculer, ce qui étouffe, ce qui entrave, ce qui suscite l'inquiétude, ce qui affaiblit, ce qui pourra l'atteindre que par la faiblesse d'un régime corrompu.


    Les trois mandats de Bouteflika ne peuvent être analysés correctement, de façon non courtisane, non partisane, qu'à l'aune constitutive de la décennie rouge, voire noire, du rôle joué par des chefs militaires, de civils sous influence, y compris étrangère, qui avaient pris toutes les précautions pour être à l'abri, avec armes et bagages, famille et prébendes, et par le FIS qui était persuadé que le pouvoir était au bout de «fetwas bricolées» et politisées à la va-vite. 

    Mr.Bouteflika, avec ses grosses erreurs de casting, a conquis «le quart du verre manquant» et cette conquête n'a de sens que mise en perspective avec les terribles dégâts dans toutes les institutions, dans les corps intermédiaires, dans les familles, au cœur de la société algérienne. Ceux qui ont vécu la tragédie au quotidien mériteraient d'être écoutés. La décennie, managée par des forces qui se moquaient de l'intérêt du pays, de son avenir, qui étaient rivées à des intérêts financiers, a débouché sur les crises vécues aujourd'hui par les algériens.

    Une société civile contestataire et intelligente avec laquelle les grands de ce monde vivent en parfaite harmonie dans le débat contradictoire parce qu'elle est une richesse inestimable et un contre pouvoir qui enrichit et dirige les gouvernances et les sociétés, où il fait bon vivre, en manque en algérie.La question mérite d'être discutée par les « vrais élus algériens» que ceux de l'alliance présidentielle, bien payés, gras et surtout fainéants et incompétents. 

    Que les partis «au pouvoir», les opposants et les véritables algériens démocrates disent aux Algériens et au monde quel est leur «projet» pour l'après-Bouteflika. Est-ce trop demander ? Bouteflika n'est pas éternel, les chefs de la majorité et des oppositions non plus. Alors quid de l'Algérie en 2014? Que la majorité atomisée et l'opposition éclatée le disent clairement au peuple, sans arrogance ni démagogie stérile. L'heure "h" doit sonner pour le changement. Est-il nécessaire, en effet, de rappeler que tout le peuple algérien vit, malgré lui, dans la précarité totale dans un État qui en régorge un éxcedent pétrolier particulier de plus de 170 milliards de dollars.C'est de l'humiliation…c'est "Lhougra" selon le terme local algérien.

     

     حقوقيون جزائريون يحذرون من انفجار اجتماعي بات وشيكًا... إصلاحات الجزائر المعلنة غير جادة… والتغيير آت لامحالة 

     سكان حي بوزيد بورقلة بالجزائر يشتكون "احنا اولى" بالمساعدات من الصحراء الغربية

    ،  "حنا راحنا يخاوتي"  منكوبين"

    L'aprés Bouteflika, c'est quoi? à mon avis, ça sera rien du tout.? Qu'il aille ou qu'il reste, l'algérie restera toujours la même, au point mort!, pour ne pas dire qu'elle est dans la chambre de réanimation depuis la décennie noire. Les observateurs et chercheurs dans l'affaire algérienne constatent que cette dernère malgré ses potentialités dormantes n'a pas pu monter la pente du printemps arabe, elle faufile dans le vide pour inverser le courant et laisser le destin gérer les choses courantes. Pour preuve, le relâchement et l'anarchie sécuritaires prévautant en algérie ont provoqué dernièrement,  à l'insu du pouvoir de Bouteflika, l'enlèvement pure et simple du territoire algérien des trois humanitaires Européens.(2 Espagnols et 1 Italienne).  ce qui permet à n'importe qui de dire que la situation en algérie est délaissée au hasard, comme on dit en arabe,« Corde au coup de chamelle».Il s'est avéré de cet incident que le désordre bat son plein au sein du gouvernement algérien et qu'il n'y a pas de coordination entre une même équipe, chacun aboie à sa façon.

    A cet effet,  Dahou ould Kablia,le ministre de l'intérieur avait déclaré au sujet des trois Européens enlevés de Tindouf."L'enlèvement s'est produit dans une zone qui n'était pas sous le système de surveillance algérien, du moins dans le camp sahraoui lui-même".collant la responsabilité du rapt sur le Polisario. «Le kidnapping ne s’est pas passé dans une zone sous notre contrôle. Cela s’est passé dans une zone qui échappe à notre contrôle et qui est sous tutelle de l’organisme que vous connaissez et qui est le Polisario. Nous n’avons pratiquement aucune information» ajoutait-il !

      Cette déclaration a suscité l’embarras des autorités algériennes.Morad Mdelci des affaires étrangères algériennes est venu, de son coté, réctifier les propos tenus par Ould Kablia et dément à ce sujet : «Maintenant, lorsque nous rencontrons un cas précis,comme celui des humanitaires Européens, il faut laisser aux services concernés et spécialisés, qui ne sont pas seulement algériens mais de tous les pays concernés par cette question, le soin de le traiter. Nous ne pouvons pas aujourd'hui faire autrement que de travailler ensemble pour trouver des solutions à ce problème. Nous ne pouvons pas faire des déclarations au quotidien sauf s'il y a des éléments nouveaux», faisant allusion à son homologue de l'intérieur.(TSA).
     
     Dans la pagaille qui sévit en algérie, les algériens par humour commencent à montrer du doigt le bilan négatif de Bouteflika, qui durant toute son ère, n'a rammené de concret aux algériens, qu'une chose apparente à l'oeil de l'ogre la «La République de Tlemcen» dans les entrailles la république-mère de l'Algérie.. Pas d'amélioration à l'horizontal, comme il n'y a non plus au vertical. Les algériens de l'intérieur se sentent humiliés, les autres de l'étranger aboient, selon la capicité de chacun, pour seulement combler son troixième temps.Et la guerre de succession à Bouteflika a commencé trop tôt et bat son plein au fils des jours.

    Les ânes qui transportent les charges du pouvoir algérien «كمثل الحمار الذي يحمل اسفارا»ا »(Ahmed Ouyahya, Abdelaziz Belkhadem et Boujarra Soltani) sont déjà rentrés en collusion devant l'oeil vigilant de la junte militaire. Cette fois-ci le général Mohamed Médiene, alias Toufik rammène à ses cotés le général Gaid Ahmed Salah, le chef d'État major de l'ANPA, malgré son cotonneux et sa flexiblité pour qu'il devient membre à part entière au prochain jeu de la junte aprés l'adieu de son patron éffectif d'ElMoradia.

    Sale temps pour Abdelaziz Belkhadem, le passe partout du régime algérien. Aculé, depuis quelques mois, par les animateurs FLN du «mouvement de redressement et de l’authenticité», le SG du parti unique voit l’étau se resserrer peu à peu autour de son coup. Et ses tentatives de sortir de ce tourbillon s’avèrent vaines. Dans une des ses sorties médiatiques, voulue comme une démonstration de force en réponse à ses adversaires du parti, épaulé par quelques grands supporters qui l'accompagnaient souvent comme son ombre. Il s’est retrouvé seul face à une poignée de ses partisans. Cette situation inattendue déshonorable pour lui suscite déjà des interrogations. Est-ce le début de sa fin? Est-il boudé par les militants du FLN?  En tous cas, toutes les lectures sont possibles, mais cet «affront» est sans nul doute un coup politique clair asséné à Belkhadem, qui ne cesse d’être l’objet d’attaques ces derniers mois au cours desquels il n'a pu se tenir debout engloûté dans des indignations sans précédent.

    En dépit de l’ampleur de la crise que traverse son parti FLN, Abdelaziz Belkhadem s’entête à la minimiser. Il continue de croire que la situation est amplifiée par les médias. il concentre ses efforts pour dénoncer ce qu’il appelle «le complot» orienté contre le FLN. Il s’agit de «l'envoi du FLN au musée de l’histoire», cette phrase entendue depuis octobre 1988 fût revue et menée Aujourd’hui par un soi-disant courant nationaliste», allusion faite au RND d'Ahmed Ouyahya son intime compagnon aux seuils du palais d'ElMoradia d'Alger, qui avec d'autres semblent avoir déjà tourné la page FLN en tapant sur une nouvelle mélodie qui dit :«Non seulement l'FLN doit être au musée, mais tous ceux qui ont usurpé le sigle FLN doivent rendre des comptes au peuple! et qu'ils doivent rembourser tout l'argent qui leur a été versé depuis 1962».

    Les choses se sont clarifiées et personne ne peut plus cacher quelque chose à personne, jamais un autre pays au monde n’a atteint le sommet de l’injustice, de l’idiotie et de l’imbécilité du cloisonnement social par les privilèges illégitimes et par le «laissez-faire» d’une administration plus que pourrie  que  l'algérie! a laissé entendre un simple algérois en colère.

    Belkhadem est tombé dans son propre piège, c'est d'avoir oublié que les deux maîtres du pays (DRS et ANPA) ne veulent pas entendre parler de contre-pouvoir même à l'intérieur du système; or Belkhadem a cru qu'il avait été autorisé à transformer le FLN en parti pouvant faire contre poids aux maîtres du pays tout en les appuyant; le problème est que Médienne et Bouteflika ne l'entendent pas de bon oreille: pour eux , le FLN doit comprendre qu'il doit accepter d'être une annexe administrative au même titre que le RND; simple prolongement du DRS; et dont le chef de service actuel est choisi informelleùent pour remplacer Bouteflika. que Belkhadem renonce à tout autonomie politique du FLN; qu'il l'aligne comme autre service annexe au DRS, et brusquement les chiens aboyeurs FLN du redressement; supports mortels de l'ancien système totalitaire Boumédienien et sa dérive Chadlienne, disparaîtront comme par enchantement. Donc le problème n'est pas de la personne de Belkhadem; le même sort a été réservé à  Ali Benflis quand il a pris l'FLN au sérieux et a voulu le restructurer comme parti politique dans le sens propre du terme, défendant des principes et luttant pour arriver au pouvoir et appliquer ces principes. et tance  Boujarra Soltani, l'héritier de feu cheikh Mahfoud Nahnah,créateur du MSP.

    Le torchon brûle au sein de l'Alliance, Belkhadem allume Ouyahya et tance Soltani..!

    Abdelaziz Belkhadem voulait une démonstration de force et il l’a obtenue. Du moins, en apparence,  rassemblant des jeunes et des moins jeunes, des chômeurs, des casseurs, des pilleurs, des étudiants, des cadres, etc» pour passer son message, selon la presse locale, à trois destinataires distincts : la France officielle, les décideurs algériens et la classe politique, notamment ceux qui veulent l'envoyer au musée.» Il cible en particulier, non seulement le Mouvement des redresseurs FLN bien sûr qualifiés de «simples agitateurs», mais aussi le RND du Premier ministre Ahmed Ouyahia. C’est, contre toute attente, Ouyahia est pris à partie. Ces gens-là ont pourtant dit-il, consacré la corruption et l’opportunisme sans distinction entre l'ivronne et le réligieux?. Une très forte charge surtout, contre le RND et Ahmed Ouyahia, et contre les ministres de l'ex-ministre Boujarra Soltani annonçant un duel certainement chaud lors des futures joutes électorales.

    Belkhadem, le porte-drapeau des "Barbefélène", est en train de boire le calice jusqu'à la lie. Contrairement à ce qu'il laisse entendre dans ses interventions publiques, il n'a pas perdu sa morgue. Les redresseurs ne semblent pas l'inquiéter. Du moins, le laisse-t-il entendre pour mieux réduire leur importance. Pas seulement, à mi-mots, il explique que ce mouvement est monté en mayonnaise par la presse et  dégusté savoureusement par le teneur de la primatie et salué par ceux qui se disent les pieux de son gouvernement, faisant allusion aux trois ministres MSP(Hamas de feu Mahoud Nahnah).

    De son coté, le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) de Boujarra Soltani n'a pas tardé de répliquer.Lors de son passage à l'émission «Akhtar min Mijhar» lancée par la Chaîne-Radio algérienne. Soltani  n'a pas maché ses mots et a ouvertement critiqué la politique prônée par le RND et le FLN  pour  ce qu'il a considéré comme une surenchère politique dans la gestion de l'Etat, mettant en jeu ses relations avec ses partenaires politiques. Soltani donne un ultimatum à ses partenaires de l'Alliance présidentielle pour se réconcilier avant de prononcer le divorce politique(qu'il aurait déjà fait) avec une Alliance politiquement faible et pas capable de conduire des réformes aussi capitales pour l'Algérie. A ce sujet, Boudjerra Soltani a sévèrement mis en cause les méthodes des députés FLN et RND en déclarant: «On ne peut pas entamer des réformes quand on fait tomber un article avec une communication téléphonique.» faisant référence à l'interdiction des ministres en exercice de participer aux élections législatives. Il propose en revanche d'installer un gouvernement de technocrates juste pour gérer les prochaines législatives 2012 et les présidentielles de 2014, tout en défendant les ministres MSP impliqués dans la mauvaise gestion du gouvernement actuel, notamment dans les travaux publics, le tourisme et la pêche, indiquant qu'aucune preuve n'existe sur leur implication dans les affaires de mauvaise gestion ou de corruption.

    Changer Bouteflika par qui? par Abdelaziz Belkhadem, le recteur-sorcier d'Aflou, par Ahmed Ouyahya, le semi-kabyle exclu par sa race ethnique?,  par Tawfik qui guête les mauvais esprits dans l'algérie profonde? ou par quelqu'un qui tombera accidentellement de l'opposition? Ni l'un, ni l'autre, tous les dogues sont de la même race enragée, issus des entrailles d'une même chienne. Je crois enfin, que c'est la tempête arabe qui doit succeder à Bouteflika.

    Pour en arriver là, il faut que les choses s'accélèrent en algérie au rythme le plus élevé pour que les premiers tourbillons du printemps algérien arrivent prématuremment. Pour l'atteindre, les algériens sont appelés à passer par plusieurs étapes. D'abord par l'automne du FLN,  par l'hiver glacial Kabyle et par l'été de la république de Tlemcen dont les normes imaginaires et les causes de sa création dans l'esprit algérien pésent sur les coups  depuis que Bouteflika est arrivé à la magistrature suprême du pays, ouvrant le chemin de la corruption et de l'opportunisme à ses quatre frères et à sa bande des quinze la plus celèbre dans le champ des affaires de corruption et de pillage.
    Cet état de cause  avait sûrement prouvé aux algériens que le clan d'Oujda a bel et bien surgi pour réussir, faisant un grand impact de mauvaise créature sur l'algérie.

    Toutes ces saisons s'annonceront trés délicates, voire trop chaudes avec l'arrivée en compétition d'un candidat en «cache» qui surveille la situation de prés avec ses lunettes-jumelles DRS. Je suppose qu'avec le vide qui sera constaté dans le champs politique algérien, il vainquera toutes les volontés par «fraudes» et par imposition de la peur!.Et l'algérie tournera en rond,  ce qui va faire que la raison perdera du terrain là où l'algérie recule pour rester à jamais prisonnière de son arrogance, de son dénigrement et de son égoïsme.

    En fait, je peux dire, selon ma propre analyse, que Tant le Maroc avance dans la consolidation de ses structures institutionnelles, l'algérie se renferme davantage et recule.Les inquiétudes des algériens, soit de l'opposition ou de la rue, que leur inspirent la situation dans leur pays marquée par une instabilité grandissante, sont appelés à bousculer publiquement le pouvoir algérien sur la question des réformes et de la transition démocratique, sans lui délivrer que des messages cryptés ou de s'habiller simplement d'uniformes de supporters ou de spéctateurs.

    En effet, l’évolution de la situation dans le pays n’est pas du tout rassurante. L’Algérie vit une situation de crise, d’instabilité sociale et politique depuis plusieurs mois,avant même les tempêtes arabes.La réussite des processus démocratiques en Tunisie et en Libye pourraient être menacées par la persistance de l’instabilité en Algérie avec laquelle ils ont des frontières, surtout aprés la chute du régime Kaddafi. C’est cette perspective, qui inquiète le plus, les gendarmes US à la coupole blanche.Pas nous au Maroc, l'instabilité de l'algérie ne nous fait pas peur, car nous sommes habitués à supporter, à notre frontière-Est et Sud/Est et plusieurs fois à l'intérieur de notre demeure, les bétises d'un handicape-mental toujours instable.

     J'ai bien dit «les gendarmes de la coupole Blanche», car lors de sa dernièree visite en algérie, le secrétaire  d'Etat adjoint américain n'a pas hésité à envoyer des messages clairs aux algériens en disant: «Dans mon Département,  nous avons une position unique. Ayant suivi de près la situation en Tunisie, en Égypte et les manifestations en Libye. Il est très facile de constater que le gouvernement marocain a choisi la bonne voie. Ils ont adopté des réformes politiques et devancé l'émergence possible de manifestations, tandis que l'algérie est restée bouche baie, soulignant que les États‑Unis étaient «amis» avec les deux pays et qu'ils souhaiteraient que ses amis le soient aussi entre eux».

    Les frères Bouteflika sont des «rapaces», le général major  Ahmed Gaïd Salah est l'officier le plus «corrompu».

    «La corruption, qui remonte jusqu’aux frères de Bouteflika, a atteint un nouveau sommet et interfère dans le développement économique de l'algérie». C’est en ces termes qu'un’ex-ambassadeur français à Alger, a qualifié, entre autres, la situation de l’Algérie et ce, en 2008, bien avant le déclenchement de la vague d’enquêtes anti-corruption lancée par le DRS, sous la supervision directe du général Toufik.

    Dans un câble diplomatique révélé par WikiLeaks et publié par le quotidien espagnol El Pais,un ex-ambassadeur américain à Alger, fait état d’un entretien avec son homologue français, tenu le 23 janvier 2008 et durant lequel, les deux diplomates ont débattu de la situation politique algérienne.

    Le diplomate Français, qui a dressé un tableau noir de la situation économique, sécuritaire, sociale et politique du pays, a avisé le diplomate américain que «le Gouvernement français constate qu’aujourd’hui, il y a peu de progrès positifs en Algérie», aprés avoir énumére une série de points négatifs qui décrivent l’impasse dans laquelle se trouve l'algérie avant d’arriver au point où il cite, selon les Américains, les frères du Président Bouteflika, comme impliqués dans des affaires de corruption de grand envergure.

    «Selon le diplomate français. Le nom des Bouteflika est cité dans un autre câble diplomatique publié par El Pais et daté du 19 décembre 2007. Dans ce document, le diplomate américain fait état d’entretien qu’il a eu avec des figures de l’opposition algérienne telle que Dr Saïd Saâdi (RCD) et Abdallah jaballah d'Ennahda. Dans un commentaire glissé tout en bas du câble, le diplomate américain dit que «beaucoup d’ambassades pensent que le Président Bouteflika, lui-même, est particulièrement corrompu, et pointent aisément du doigt les deux Frères, Saïd et Abdallah, comme étant particulièrement rapaces».

    L’armée Algérienne aussi..!

    La corruption au sein de l’institution militaire n’échappe pas non plus au regard des Américains. Dans le même câble, le diplomate américain indique que «l’armée algérienne a effectivement lancé un ambitieux programme anti-corruption, mais que ce dernier n’a pas inquiété la haute hiérarchie». Précédemment, cet ex-ambassadeur fait état d’un aveu que lui aurait fait Abdallah jaballah sur la généralisation de la corruption au sommet de l’Etat. Le nom du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd-Salah est cité comme étant «l'officier le plus corrompu de l’armée algérienne».Bonne lecture.

                                                  Cordialement,Chihab25

    (à suivre la fin en 2°page, voire notes récentes à gauche..)