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  • 2/4.- Qui sera le prochain président algérien ?

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     Spécial : discours Royal 30/7/ 2012
    Cette année, c'est le treizième anniversaire de l'intronisation de Sidna.,Oui, je répète le mot «Sidna» et je souligne même , si cela vexera davantage ceux qui ne veulent pas nous voir arrivés à ce point de respect au Roi, qu'ils soient d'ici, d'ailleurs, ou de là-bas en Algérie. Je le dis avec une conviction qui me permet d'ajouter encore que....Si les Algériens utilisent abusivement les paroles de trottoir, ils bluffent et disent n'importe quoi sur leurs printemps. Le Maroc ne mise pas sur cette hypothèse, il ne la croit même pas, il n'émet nullement sur la même longueur d'ondes mensongère des officiels Algériens, puisque ce qui suit dément catégoriquement tout autre «dire» concernant notre printemps exceptionnel. S'adressant au peuple Marocain à l'occasion de la fête du trône,le souverain nous fait savoir ceci :
    «Notre pays est entré dans une nouvelle étape qui n'est ni le fait du hasard, ni le produit de circonstances. Elle est plutôt le fruit d'une politique mûrement réfléchie et d'une stratégie graduelle, que Nous suivons depuis Notre accession au Trône. C'est une démarche qui participe d'une volonté pleinement souveraine, parfaitement en phase avec les aspirations légitimes qui sont les tiennes».
     Ce n'est ni la rue, ni les parrains du "M20f¹" qui scandaient ces mots ..C'était un beau passage signifiant dans le discours royal du 30/7/2012. Se sont donc les propres paroles mesurées de Sidna, S.M. le Roi Mohamed VI que Dieu le glorifie, et  pas non plus, celles des discours-chiffon, contnant des paroles de trottoir et de bain-maure, de celui qui a confisqué son peuple en lui disant, avec une voix cassée, désespérée:" Jili Tab Jnanou - (Ma génération a fait son temps)".                                           
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    Un bon petit flash du Quotidien d'Oran: Rabat fait douter du sommet de l'UMA. Benkirane le conditionne par la réouverture des frontières .
    Dans un long entretien publié par "Attajdid", l'organe central de son parti le PJD, du Premier ministre marocain, Abdelillah Benkirane, seules quatre lignes sont consacrées à l'Algérie et à l'Union du Maghreb arabe. Mais les messages, probablement concertés avec le Palais, sont clairs: le Maroc n'ira pas à un sommet de l'UMA tant que les frontières terrestres avec l'Algérie resteront fermées. La rédaction du blog souhaite que cela soit vrais et se concrétisera tel que!. Il n'y aura, ni Union, ni Maghreb arabe sans le Maroc, malgré la bonne volonté du président Tunisien Moncif Lmarzouki, qui on le voit exubérant et trop passionné dans ce sens . 

    On ne joue pas les petites marionnettes avec un sujet de telle ampleur. D'autant plus, que l'initiative de réunir les ministres maghrébins des Affaires étrangères à Alger sur la question de sécurité, est un sujet secondaire pour un Maroc, sécurisé par ses anticorps. La question répond plus à une «volonté algérienne qui se trouve confrontée à une situation d'insécurité de plus en plus inquiétante». Car, depuis son indépendance, l'Algérie contrainte, malgré son égoïsme, sa tendance leadership, fait chaque fois appel à ses voisins quand elle se sent menacée.

    Ses frontières de plus de 1.300 kilomètres avec plusieurs pays sont insécurisées. Pour preuve, des combattants, notamment les Touaregs de tout bord, du 32ème bataillon de l'ex-armée de Kaddafi, ont regagné leur région d'origine, principalement dans la frontière Algéro-Malienne. sachant que ce fameux bataillon manie à la perfection tous types d'armement et maîtrise l'art de la guérilla, l'Algérie y voit un véritable danger pour sa sécurité intérieure. C'est le "Grand Maghreb algérien" avec des frontières fermées et c'est aussi l'attitude de la veuve qui vit sans mari, je veux dire la veuve malsaine ici: C'est l'Algérie.(امرءة سَليطة، لِسانها طويل وجَناحها قصير

                             

    Pour nous simples Marocains, il ne s'agit pas d'une affaire de futilités de frontière, ni de ce que dit  "F'lane aw Fert'lane!. Il s'agit-là, d'un gros problème créé par l'Algérie elle-même, depuis presque quatre décennies. C’est le dossier épineux du Sahara Marocain qui déraille le train Maghreb-Arabi et bloque en effet toute tentative de nouvel élan ou de redémarrage.

     S'agissant d'un environnement maghrébin immédiat, les transformations majeures que connaît la région offrent aux maghrebins une opportunité historique de faire sortir l'Union maghrébine de l'immobilisme, d'honorer l'esprit de Tanger58 pour lui imprimer une dynamique porteuse d'un développement durable et intégré. Mais malheureusement le souhait est irréalisable à court terme, étant donné que les autres sont préoccupés par la mise en ordre, par remodeler les ménages, par  restructurer, pavoiser les cieux et terres que nécessite tout changement de fond, imposé sans préavis. Tant que ces autres n'arriveront pas à édifier pratiquement  l'espace libre de lois et de droits et respirer démocratiquement en toute quiétude chez soi, ils n'auront pas le droit de parler d'un vrais Maghreb-arabi, s'ils le feront avec insistance aveugle, ça sera tout simplement un signe de grossesse nerveuse, ou désespérément un geste gratuit d'un Paparazzi en quête de prises inédites de fantôme.
    Le Maroc a déjà appelé à l'émergence d'un nouvel ordre maghrébin pour transcender l'état de dispersion qui prévaut dans la région et remédier à la faiblesse des échanges entre ses pays, en vue d'édifier un espace Nord Africain fort et ouvert, à l'image des autres groupements régionaux qui se consolident au front, pour  confronter une mondialisation sauvage. En attendant la concrétisation de cet objectif stratégique, notre pays, poursuivra selon la sage volonté royale, ses efforts en vue de renforcer ses relations bilatérales avec l'ensemble des partenaires, y compris l'Algérie, répondant ainsi aux aspirations pressantes et légitimes des peuples de la région, notamment en ce qui concerne la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services. C'est ça je crois, la vision officielle de notre pays, le Royaume Chérifien du Maroc. 
    A cet effet, le Royaume du Maroc a souvent réaffirmé sa détermination à continuer à s'investir de bonne foi dans le processus de négociation visant à trouver une solution définitive au différend régional artificiel du Sahara, sur la base de la proposition marocaine d'autonomie, dont le sérieux et la crédibilité sont reconnus par la communauté internationale, et dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale nationale du Maroc.                         
      C'est l'Algérie de "fierté et de dignité!", 

    C'est justement une formule vague et menteuse qui crevait les tympans des algériens depuis déjà un demi siècle..!. 16 milliards de centimes, en devise, partaient comme ça en brouillard, un prix pour une seule affiche, voire pour une simple pancarte, vantant par le biais de l'agence Parisienne de publicité (MediAction International), son excellence Bouteflika dans le journal Français le Monde que personne n'en doute de sa crédibilité..! sauf de temps à autre, des petits cas  insolites de dérapages, comme celui de chancellerie actuelle de la présidence algérienne, dont il était question d'actualités ces derniers jours.  Visiblement c'est une somme à ajouter de plus aux 200 milliards gaspillés pour fêter le 05 juillet 2012.

    Imaginons, si ces 216 milliards étaient dépensés en bonne gouvernance pour l'intérêt général des algériens, ils en tireront sûrement de la misère une partie de cette catégorie d'algériens, (ci-dessous en photo), qui fouillent dans les poubelles et ceux d'en cache qui cherchent de quoi manger dans les décharges publiques et habitent dans les bidonvilles, le moment où des festivités d'enthousiasme trop médiatisées, secouaient l'Algérie, de longueur en largeur, dans ses 50 ans de naufrages politiques. Regardez ces images d'humiliation et d'insulte de l'Algérie de " fierté et de dignité", rapportées par la presse locale algérienne, regroupées en une seule gravure à l'occasion de ce demi-siècle de souffrance de l'Algérie..

    Contrairement à cet état de misère et pour commercialiser et justifier le coût officiel des factures y afférentes. Dahou Ould Kablia, ministre algérien de l'intérieur disait:qu'il y a l’évènement et ce qui est attendu de l’évènement. Le but de cette manifestation étant de réchauffer la "flamme patriotique" auprès des jeunes algériens”, Mais, selon lui, “les résultats à ce propos seront mitigés”. Ce qui signifie, qu’“on n’arrivera pas en algérie à réchauffer la flamme patriotique chez les jeunes d’aujourd’hui”. L'argument de ce lèche-bottes est que “Les algériens sont en retard de 50 ans.

    L'observateur constate de ce qui précède, qu'il n'y a pas de vrais acteurs de la Révolution qui sont subjectifs, il y a que des vieilles montures historiques de la guerre d'indépendance, ce qui relèvera que les algériens pendant leur cinquante ans ont “ramassé que des bribes et tiennent un discours partial”. Ce qui sous-entend que malgré les moyens humains et matériels colossaux consacrés cette année en particulier à l' évènement de 5 juillet, les résultats sont nuls. Aussi, et pour pallier leur situation et prendre le chemin adéquat, je conseille aux pédagogues algériens, les officiels, les savants DRS surtout, de préconiser que l’école “inculque aux élèves dès leur jeune âge le vrais sens civique et les valeurs patriotiques au lieu de leur apprendre les raisons et les causes négatives de «haïr et d'inimité le Maroc»

    L’appel de Sétif... Terminus du wagon-département Bouteflika...
      « Jili tab jnanou » en dialectal algérien. Une phrase simple qui, a priori, ne pose aucun problème de compréhension. Des mots dont le sens ne pourrait échapper, en principe, à personne quel que soit son niveau d’instruction. Et une expression typiquement algérienne extraite du fond du terroir du gigantesque bureau présidentiel. Une réplique banalisée par l’usage, elle l’est, elle le serait toujours si ce n’était de la bouche même de Bouteflika que les Algériens l’ont entendue un certain mardi du 8 mai 2012 à Sétif. « Jili tab jnanou ». Le président de la République algérienne a répété cette phrase à trois  ou quatre reprises avec une insistance remarquable et suffisamment forte pour qu’elle soit entendue d’Alger à Oum T’boul  et Zouj Bghal². Et elle le fut. Le 10 mai, des millions de citoyens, les plus dingues des algériens, lui ont répondu en allant donner forme crédible à la future composante parlementaire FLN à travers l’une des opérations électorales les plus médiatisées depuis l’indépendance de l'Algérie en 1962.

    Je ne peux pas commenter le scrutin du 10 mai dernier, qui avait pris l’aspect d’un recueillement à la mémoire des victimes innocentes d'un certain génocide  perpétré le 8/5/45 en algérie  par une adolescente faction de l’armée Française, est, en ce sens, une énième expression de l’immense considération et de la haute estime qu’éprouvent les Algériens à l’égard d’un président dont l’ascendant moral est demeuré intact. Je ne peux aussi le faire pour le déroulement et les résultats obtenus de ces élections législatives :
     Ils étaient 9 millions d'algériens, un taux de 42% que les spécialistes retiennent, tout de même, comme une moyenne universelle, à apposer leur empreinte sur le quitus populaire collé à un scrutin réunissant toutes les caractéristiques d’un test de viabilité démocratique spectaculaire, et à manifester, de la manière la plus frivole, un grand attachement et une confiance fabriquée à un homme qui a su éveiller le porc de son sommeil, plus par sa capacité de traduire la moindre aspiration du petit simple algérien en un acte présidentiel du genre "Rfa'ae Rassek abb'a" que par son maniement à la perfection du verbe et d'allocution, les consciences et les faibles esprits algériens qui correspondent aux nombre d'électeurs inscrits.

    1)La puissance du pétrodollars gaspillé pour la circonstance pour montrer au monde  un faux prolongement citoyen de l’appel de Sétif et la caution de légitimité accordée aux pseudo-réformes politiques initiées par Bouteflika.
    2) Ils furent la conclusion presque parfaite d’une opération transparente de bout en bout et fiable, saluée comme « un pas en avant » par le support électoral de l'armée d'une part et par l'ignorance et la participation massive des électeurs-cons des wilayas du sud d'autre part! comme en témoigne Dahou Ould Kablia,le ministre de l'intérieur de Bouteflika lui-même, dans une de ses sorties médiatiques ayant suivis cette mascarade électorale.

    Ceux qui ne connaissent pas la réalité des choses, ou ceux qui sont payés pour le dire, des partenaires étrangers bien choisis, annoncent la fin d’une période et le début d’une autre, dans l'imaginaire algérien, en amorçant la restructuration d’un édifice institutionnel adapté à l’évolution politique et sociale d'Algérie (le printemps statu quo). Soltani, Jaballah et compagnie islamawiste, et ceux qui ont été éjectés non pas du « jeu », mais de l’enjeu, ne devraient en vouloir qu’à eux-mêmes, c'est les chiens qui aboient quand la caravane passe. Mais étourdis par la grande ampleur de leur «désastre» électoral, ils ont fini par perdre le sens des réalités. Leur conséquence logique de ce choc se traduise, pas plus au : ils délirent. Et quand ils délirent, c’est hallucinant ! Ils s’agitent. Et quand ils s’agitent, c’est renversant ! Mais dans les deux cas de figure, c’est vraiment pitoyable ! Pitoyable pour ces apprentis politiques qui ne maitrisaient pas la nage des autres islamistes au Maroc, en Tunisie et en Egypte.

    Je ne ferai pas allusion aux partis de l'ex-alliance présidentielle, qui en touchant leurs indemnités de participation, y compris le nouveau-venu(FFS) se sont abstenus de parler pour ne pas éveiller le démon ou secouer la ruche d'abeilles. Au lieu d’assumer leur défaite, en procédant à une autocritique sérieuse qui pourrait leur être salutaire, ils ont cédé à leur vilaine habitude de jouer à la victime, au persécuté. Alors, ils crient ; ils fulminent. Mais aveuglés par leur hystérie, ils ne réalisent pas qu’ils sont en train de parler dans le vide et que personne ne les écoute. Des chefs de partis qui se donnent en spectacle, de cette manière injustifiée, juste pour se plaindre du sort que leur ont réservé les urnes. Triste et affligeant tableau que renvoie une partie de l’opposition qui n’arrive plus à se débarrasser de son infantilisme. A l’inverse de cette fâcheuse situation, Mme Louisa Hanoune, la patronne du parti travailliste et la patronne d'autres choses(!) a fait preuve d’une grande intelligence et maturité politique, en administrant magistralement une leçon d’humilité et de pudeur à tous ceux qui se sont trompés sur son compte en leur collant sur le dos l’étiquette d’imprévisible. "Le Président a dit, les Algériens ont fait. Seuls ceux qui n’ont pas suivi le cours de l’évènement pleurent". Par flatterie certainement, elle prenait, tout en marchant sur les œufs, une telle position pour arriver à réserver éventuellement sa part de galette.
    e vais me mêler non p
    Je vais pas me mêler non plus dans les détailles d'un discours qui ne me concerne, ni de prés ni de loin, un discours comme les autres, prononcé à Sétif en Algérie, le 8 mai 2012,  par le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, mais je dois quand même le citer d'une manière ou d'une autre pour souligner que Bouteflika n'a pas caché son intention de confier les rênes du pouvoir aux jeunes générations en disant avec courage, cette fois-ci que «50 ans après l’indépendance, le rôle des moujahidine est terminé dans la gestion des affaires du pays».  Sur cette lancée, il a également pris le temps d’évoquer tout ce qui a été accompli, par la génération issue de la révolution en 50 ans d’indépendance sur le plan intérieur, en particulier depuis son investiture à la tête de l'Algérie en 1999.  Bonne lecture.

                                                                 Cordialement, Chihab25

    A Suivre...

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    ¹.- C'est le mouvement du 20 février parrainé par des associatiions opportunistes Marocaines connues qui survivent de banquets de miettes.

    ².-Se sont des postes frontaliers algériens, le premier avec la Tunisie,le second avec le Maroc.