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Cause Nationale - Page 11

  • 2-.Des voix dissonantes s'èlèvent, pour ne rien dire..!

    Suite...                                     L'implacabilité de la balance      

    1997249

                                                                                                                                                                                                                                                                                                              oOo          

    Un modèle attractif et attrayrant.."Les rues, avenues et boulevards de Laâyoune, Smara et Boujdour ont à peine retrouvé le calme et la sérénité que tous les journalistes nationaux conviés à couvrir ou à découvrire la situation, sont revenus à leurs préoccupations à Rabat, et c’est d’ailleurs toujours qu'ils ont ainsi procédé depuis les 40 ans, ou presque, que dure ce conflit douloureux au Sahara".

    C'était le flash, voire le mot d'ordre que veut nous faire avaler le patron de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) à la une de sa toile hébdomadaire, jetant ses bottes au coin pour faire croire aux autres qu''il revient juste du front, trés épuisé,.au moment où toutes les toiles affichent leur "son stream" à l'autre préoccupation de l'opinion publique nationale, tenant compte de la véracité des MM. Bouchaib Ramil et Ben Slimane, les faucons de la sécurité nationale, qui mènent trés bien la mission la bas, loin de toute négligence ou supercherie. Nous ne permettons ainsi, à quiconque de nous rappeler nos convictions au sujet de la première cause nationale, qui préoccupe tous les Marocains sans éxception.

    Et pourtant, je me permets de rappeler que l’affaire du Sahara est bien consommée par les Marocains, même par ceux qui sont nés aprés la marche pacifique du deuxième millénaire écoulé, elle est pour tous, plus importante qu’une question qui ne saurait être réglée que par une approche sécuritaire, ou même un activisme politique saisonnier ou à la commande, ou enfin des offensives diplomatiques destinées à éteindre les foyers d’incendie, une fois qu’ils se sont déclarés. L’affaire du Sahara est le fondement de la stabilité de notre pays ; elle est donc, tout simplement, une question de vie et de mort pour tout le Maroc.

    Et c’est pour cela que l’on aurait dû tirer les leçons de ce qui s’est passé voici plusieurs semaines à nos provinces du sud, quand les séparatistes vivant au Maroc ont fait montre d’une audace qu’ils n’ont jamais eue depuis le début du conflit, s’organisant selon une logique militaire télécommandée par les services secrets algériens, coordonnant leur action et de la manière la plus visible qui soit avec la direction du Polisario, brandissant des drapeaux de "la république fantôche sahraouie" et mettant au point une stratégie bien pensée et soigneusement mûrie pour faire tomber le Maroc dans le piège des droits de l’Homme en usant de provocations à répétition, en instrumentalisant les femmes, dont la plupart des divorcées qui vendent leur charme  à hay Maâtallah, mères célibataires - et enfants mineurs, qui endossaient le rôle des victimes, tirant savamment profit de la présence de gens des médias et des droits, venant de l’étranger… tout cela étant commis et orchestré à un moment où le Maroc a miraculeusement échappé au projet de résolution de l'Américaine de couleur Susan Rice.

    Cela est notre conception des choses, mais cela est également l’inverse de ce que disent les séparatistes qui persistent à voir dans le Maroc une puissance occupante contre laquelle tous les moyens de guérilla et de lutte deviennent légitimes ; pour ces gens, faire du bruit de l’intérieur n’est pas seulement un droit, mais un devoir intouchable par la loi, et même si les manifestants qui sont sortis, brandissant haut les drapeaux-chiffons de l'Algésario, n’ont jamais excédé le nombre cumulé de 5.000 personnes –au plus– dans des villes dont la population excède les 400.000 âmes, ils se considèrent comme victorieux depuis qu’ils se sont donnés des icônes, en fait nées suite à des erreurs commises par les autorités locales et les élus, comme Aminatou Haidar ou Ali salem Tamek ou d’autres encore qui occupent des fonctions de direction au sein de l’appareil du Polisario, bien qu’ils détiennent des cartes d’identité nationales Marocaines et qu’ils bénéficient  des cartes-PN et des avantages fiscaux attribués aux provinces sahariennes.

    Les séparatistes et la rente..La dernière des choses qui pourrait venir à l’esprit est qu’un groupe de ceux que l’on appelle les séparatistes de l’intérieur puissent bénéficier de faveurs et de rentes dans nos provinces du sud ; en effet, ces gens disposent de cartes de la Promotion nationale.Pour ceux qui ignorent ce qu’est une carte de la Promotion, nous disons qu’il s’agit d’un privilège permettant à son heureux bénéficiaire de recevoir un salaire mensuel stable.

    A la base, l’idée n’était pas mauvaise du tout, s’il s’agit bien sûr d’apporter une aide à des familles très, très nécessiteuses ; nous serions là face à une action de salut et d’entraide sociale telle qu’appliquée dans bon nombre d’autres contrées que la nôtre. Toutefois, dans la pratique, cette technique a évolué d’une action d’entraide qu’elle était à une des nombreuses formes de la rente économique qu’elle est devenue, de même que de créations de clientèles convenues pour des chapelles connues… Et la nouveauté est qu’ils sont plusieurs de ceux qui militent pour mettre à mal la stabilité du pays, de ceux qui organisent des actions et s’activent selon un calendrier bien établi par le DRS, les services secrets algériens du général Toufik, à bénéficier de cette économie de rente.On peut faire deux lectures différentes de cela :

    1-.Les bénéficiaires de la rente suivent le chemin déjà parcouru par leur égérie Aminatou Haidar, et donc, il apparaît que leurs slogans sont creux et que les vêtements qu’ils portent sont bien trop larges pour eux, eux qui ne cessent de parler d’égalité des droits, des chances et d’accès à la richesse nationale et,

    2-.Ces gens-là toujours sont de ceux qui prennent le fruit et le dégustent avant de jeter son noyau à le figure de ceux qui le leur ont donné ; autrement dit, ils courent après les faveurs mais insultent et s’attaquent au pays qui leur a permis d’en profiter. Plus dangereuse encore est cette constatation que procurer ces rentes à ces gens est une façon de financer et de soutenir le séparatisme, sur nos terres.

    Nous n’appelons pas pour autant à supprimer les avantages procurés à ces gens, mais nous nous soucions du fait qu’à l’avenir le choix des bénéficiaires de la Promotion nationale soit entrepris sur de meilleurs critères et c'est le devoir du Wali Mr. Omar El Hadrami, le directeur général de ce département au ministère de l'intérieur. Il faut, il importe que la technique de la Promotion retrouve sa logique originelle, à savoir redevenir un mécanisme de travail, de petit travail, destiné à venir en aide à la main d'oeuvre des plus pauvres et plus nécessiteux.

    N’est-il pas extraordinaire que nous restions les bras croisés face à cette évolution très nette que connaît le conflit du Sahara, que nous ne nous empressions pas d’organiser des marches et des manifestations, aux couleurs nationales, pour montrer et bien affirmer au monde qu’il existe une majorité écrasante, convaincue de la marocanité de ces terres, côtoyant une minorité persuadée du contraire?. N’aurait-il pas été meilleur de la part des notables et autres responsables locaux, en plus des élus, qu’ils sortent un peu de leur opulence et oublient un peu leur boulimie, qu’ils mobilisent leurs ouailles, qu’ils cessent de guerroyer pour obtenir de meilleurs sinécures de et à Rabat, pour s’occuper et se préoccuper un peu plus de cette crise qui ne saurait être résolue par le simple traitement sécuritaire ?

    Il est plus que nécessaire que soient entreprises au Sahara des actions associatives, partisanes et civiles, le plus sérieusement possible, dans le cadre de notre diversité et de nombreuses sensibilités dans tous les domaines, afin de créer un prolongement au Sud du dynamisme qui se produit au Nord, à l'Est et à l'Ouest du Royaume avec ses points forts et ses défauts. Il faut savoir agir dans des conditions de calme et de sérénité et non dans les moments de troubles et d’affrontements.

    Aujourd’hui, l’attention de l’Algérie officielle est entièrement accaparée par la maladie de son président Abdelaziz Bouteflika, et cela place le Polisario dans une situation d’attente de la relève, donc d’attentisme. Du coup, les séparatistes doivent mettre en suspens tous leurs plans et stratégies, et c’est là l’occasion rêvée pour la machine diplomatique marocaine de se mettre en branle et d’aller aux quatre coins du monde convaincre les grandes et moyennes puissances que nous sommes un Etat qui défend son droit à parachever son intégrité territoriale,et pas plus, que nous ne sommes pas une nation expansionniste – comme l’affirme l’Algérie –, que nous respectons nos engagements et que les frontières que nous voulons vont de Tanger à Lagouira, de Figuig à Adrar et Ain Salah  au sud d'Algérie-1830  et ne sont pas celles du Maroc du temps  de la junte des généraux de Ben Aâknoune ou du locataire, quel qu'il soit, du palais d'ElMoradia d'Alger !

    Il est très important que la classe politique marocaine soit au diapason de la rue qui croit fermement à l’unité de son territoire. Nous avons en effet réussi à nous sortir des récifs du printemps arabe, à moindre mal, et nous avons même pu transformer des périls en acquis. Cependant, un an et demi après la formation du gouvernement PJD, nous voilà témoins de cette déliquescence de la scène politique… Le problème, en fait, n’est pas tant qu’un parti ou un autre prenne une décision souveraine qui épouse la volonté de ses bases, même si cela doit coûter au pays en termes de patience, sacrifices et élections ; non, le problème est ce niveau de caniveau auquel est tombé le discours politique, mélangé de clous, de valves et de trous de chambres-à-air d'un ancien cycliste de Fes, et l’ardeur des guerres verbales interposées, sans précédent dans notre pays, y compris les périodes les plus rudes, comme celle de la motion de censure contre le gouvernement de Bahnini en 1964, ou l’autre motion contre le gouvernement d’Azzeddine Laraki en 1990…

    Nous ne pouvons pas mettre tous nos oeufs dans un seul panier, les dossiers importants doivent patienter que s’achèvent les invectives et les imprécations… Parfois même, un simple avis exprimé vous expose aux tirs nourris de l’artillerie de certaines «plumes» qui entreprennent même de refaire votre éducation, projetant même de vous apprendre votre métier… mais le cœur ne semble pas y être parce que ces gens écrivent sans véritable conviction. Nous simples citoyens, pour notre part, nous nous solidarisons avec ces plumitifs, nous les assurons de notre compassion pour eux et nous prions pour que le Seigneur les libère du joug qui les enserre ; en effet, l’indépendance existe sur terre, on peut la trouver en la cherchant, mais ailleurs que dans certains points de vue…

    L'implacabilité de la balance..Imaginons donc que le parti de l’Istiqlal décide de ne pas revenir sur la décision prise par son dernier Conseil national. Imaginons qu’il quitte effectivement le gouvernement, que ses ministres fassent montre de discipline et déposent leurs démissions sans hésiter, que ses députés basculent, tous, dans les rangs de l’opposition, retirent leur soutien au gouvernement et votent contre tous ses projets… Si tout cela se produit, le parti de l’Istiqlal aura effectivement créé un précédent dans le comportement des personnels politiques et inauguré de nouvelles pratiques.

    Il est vrai que la nouvelle constitution confère aux formations politiques qui le souhaiteraient une occasion inédite de montrer leur autonomie et de considérer la responsabilité qui est la leur avant la prise de chaque décision, et de bien en mesurer les conséquences. Mais, la question est de savoir si les partis marocains sont véritablement aptes à se défaire d’habitudes ancrées dans leurs gènes depuis des décennies… Et si l’Istiqlal réussit à mettre en pratique son discours, continue sur sa lancée actuelle dans le sens du retrait du gouvernement, si celui-ci refuse ses revendications, alors nous commencerons à entrer, petit à petit, pas à pas, dans la vraie pratique démocratique ainsi qu’elle est exercée dans les nations qui nous ont précédé en cela, comme la crise politique qui a duré 500 jours en Belgique et de celle qu'a connu l'Italie tout dernièrement.

    Ils sont toutefois très nombreux les observateurs qui ont noté une certaine confusion et hésitation dans la manière qu’a eue l’Istiqlal de déclarer son retrait du gouvernement. Si, en effet, il était véritablement convaincu par sa décision et clairement sincère dans les attendus de cette même décision, pourquoi l’a-t-il donc liée à l’article 42 de la constitution ? Cela ne signifierait-il pas plutôt que cette formation essaie de chercher un moyen de rester au gouvernement, et qu’elle pense que ce moyen doit passer par l’arbitrage royal ? Si telle est réellement l’intention de Hamid Chabat, alors dans ce cas il aurait négativement contribué à la mise en œuvre de la nouvelle Loi fondamentale en l'absence des autres lois organiques que le gouvernement PJD n'a pas encore su comment les faire sortir de ses étagères publicitaires… Cela serait même un retour en arrière, qui confirmerait l’idée que l’on se fait sur son parti, un parti incapable de vivre en dehors du gouvernement, et sur son leader, qui n’aurait donc aucun différend avec le chef du gouvernement sur les programmes ou la méthode de direction des affaires publiques. Cela voudrait dire également que l’objectif recherché par cette manœuvre n’est nullement une inefficacité du gouvernement, mais de simples règlements de comptes internes hérités depuis la chute de Abderrazak Afilal de l'UGTM et le départ forcé de Abbas Fassi et  les Ait El-Fassi du quartier général et  de l'état major du parti de l'Istiqlal.

    Quelles sont donc les véritables intentions du parti de l’Istiqlal ? Consisteraient-elles en l’évolution vers une nouvelle pratique politique, qui irait de pair avec une application démocratique et moderne de la constitution ou, à l’inverse, tout cela ne serait finalement qu’une nouvelle manœuvre, une astuce nouvelle placée au service de pratiques éculées ? La réponse interviendra bientôt, à la lumière de la réaction de l’Istiqlal quant à la décision que prendra Sa Majesté le Roi concernant cette crise gouvernementale.

    Y aura-t-il un Benkirane II ?.. Au-delà de l’impact politique de la décision du PI, sa sortie du gouvernement est déjà considérée par les observateurs de la scène politique comme un vrai électrochoc, un coup de pied dans la fourmilière. Ce qui devait arriver, arriva. L’Istiqlal est passé à l’acte, il a annoncé officiellement sa décision de quitter. Si l’annonce a eu l’effet d’un séisme politique, une telle situation étant une première, il faut dire que la décision du parti de la balance était très prévisible au vu de la dégradation de ses relations avec le PJD depuis plusieurs mois.

    Les clashs répétés et les déclarations et contre-déclarations entre les deux partis avaient fini par créer un climat de tension à tel point que la sortie de l’Istiqlal n’était devenue plus qu’une question de temps. C’est que depuis son arrivée à la tête du parti, Hamid Chabat n’a pas cessé de crier haut et fort ses positions, ses divergences avec le PJD et, en sa qualité de premier allié dans la majorité, son droit de regard sur les grandes décisions du gouvernement. Sauf que durant des mois, les revendications de Chabat ont tout simplement été ignorées. C’est dire que l’opinion publique s’y attendait. C’est plutôt la suite de cet événement inédit dans l’histoire politique et constitutionnelle du pays qui tient en haleine aujourd’hui non seulement les microcosmes politique et économique du pays, mais la société tout entière. Le retrait de l’Istiqlal n’est donc que le début d’un épisode qui promet d’être très intéressant.

    C’est donc tant mieux, disent les mêmes observateurs, si l’Istiqlal a décidé de passer à l’acte. D’abord, commentent les analystes, «ce qui se passe actuellement est la preuve que notre climat politique est sain et qu’il fonctionne désormais selon les règles démocratiques». D’un autre côté, et contrairement aux craintes nourries par certains, la décision de l’Istiqlal implique forcément un changement dans la configuration du gouvernement. Ce sera donc l’occasion, pour le PJD ou autre, de faire des réajustements au sein de l’équipe de manière à ce que le gouvernement réponde au mieux à la situation économique et sociale actuelle du pays. Une telle reconfiguration suppose bien entendu de faire le bilan de tout un chacun sur les 18 premiers mois du mandat et d’opérer les changements qui s’imposent.

    Les partis politiques, notamment les trois alliés de l’Istiqlal, mesurent la portée des enjeux de la nouvelle page de l’histoire politique du pays qui s’écrit actuellement. Majorité comme opposition sont déjà entrées en conclave. Car la sortie du PI n’est qu’un premier acte. Le deuxième a déjà commencé. A suivre.

    Scénarios de sortie de la crise..À court terme, un remaniement minimum est l’hypothèse la plus plausible pour sortir le Maroc de la crise gouvernementale. Avant un retour devant les électeurs? Après l’annonce du retrait de la deuxième composante de la majorité, le gouvernement affiche une continuité à toute épreuve. «Depuis lundi [13 mai], c’est business as usual», explique un cabinard. Abdelilah Benkirane n’a rien modifié à son calendrier. L’absence momentanée du Roi a certes fait retomber la poussière soulevée par Chabat lorsqu’il a annoncé qu’il claquait la porte du gouvernement. Qu’elles soient proches ou dans quelques mois, des législatives anticipées se profilent. Côté PJD, les dirigeants se sont toujours dits prêts à remettre en jeu leurs mandats.

    Lors des législatives partielles, consécutives aux contentieux ayant marqué les élections de novembre 2011, les islamistes ont montré que leur expérience du pouvoir n’a pas encore émoussé leur popularité. Fort de ce capital sympathie, Benkirane a d’ailleurs traité avec dédain les assauts de son «partenaire particulier», même s’il sait qu’aucune majorité viable n’est envisageable, en l’état, sans l’Istiqlal. Si ce dernier devait basculer dans l’opposition, les partis d’opposition totaliseraient une courte majorité à la Chambre des représentants, de quoi bloquer le travail législatif. À court terme, un remaniement minimum est le scénario le plus plausible. Il permettrait de faire entrer au gouvernement quelques proches de Hamid Chabat, voire le zaïm de l’Istiqlal lui-même.

    La crise actuelle offrirait l’opportunité d’un changement plus profond, en resserrant le cabinet, en augmentant le nombre de femmes, etc. Par ailleurs, certains ministres istiqlaliens pourraient rester en place en gelant leur qualité partisane : on pense à Nizar Baraka, l’argentier du royaume, qui est apprécié en haut lieu, et à Youssef Amrani, un diplomate chevronné, qui sert de doublure à l’actuel ministre PJD des Affaires étrangère.

    L'issue envisajable pour le PJD..Il est normal dans un système politique donné qu’une composante de la majorité puisse se retirer du gouvernement. Ainsi, la nouvelle Constitution a prévu pour une telle situation plusieurs scénarios. J’en note cinq.

    Le premier étant que le parti de l’Istiqlal se rallie aux partis de l’opposition afin de déposer une motion de censure. Chose qui obligerait le gouvernement à démissionner. Parce que cela va de soi que le parti de l’Istiqlal est devenu un parti d’opposition dès qu’il a décidé de se retirer de la majorité. Il aura ainsi comme tout parti d’opposition un objectif: faire tomber le gouvernement.

    La deuxième éventualité est que le chef de gouvernement décide de dissoudre la première Chambre en vertu de la Constitution. Dans ce cas, on est obligé de tenir des élections anticipées dans un délai ne dépassant pas deux mois. A noter que le chef de gouvernement ne peut pas dissoudre la deuxième Chambre, seul le Roi a ce pouvoir.

    Troisième possibilité qu’offre la Constitution est la dissolution de la première Chambre, mais par initiative du Roi. Les conséquences sont les mêmes : des élections anticipées doivent être organisées dans un délai ne dépassant pas deux mois.

    Le quatième et cinquième scénario, Le PJD peut chercher un autre parti pour compenser le retrait de l’Istiqlal et déployer tous les efforts afin d’empêcher son retrait du gouvernement. Le PJD devra dans ce cadre négocier un nouvel accord avec l’Istiqlal en prenant en compte ses revendications et sa vision des choses. Revendications exprimées à plusieurs reprises, notamment à travers le mémorandum du PI adressé au gouvernement le 3 janvier 2013, ainsi que le communiqué de son comité exécutif du 30 mars 2013, mais qui n’ont pas été prises au sérieux par Benkirane.

    S'il est aisé de réformer un mal visible, il est plus difficile de dénoncer un mal subtil et caché. Je voudrais évoquer par là le mal qui consiste à "s'emparer unilatérallement de la politique avec un esprit de militant syndicaliste contre le patronat" pour l'utiliser à des fins condamnables, au lieu de la servir, en particulier quand une vanité excessive s'attribue le pouvoir pour régner de façon inique sur les âmes et les consciences. Si la politique est utile et bienfaisante quand elle est servante dans le bon sens, elle peut devenir malfaisante et pécheresse quand elle se fait dominatrice et maître des hommes. L'histoire hélas, est là pour en témoigner très précisément... Ce complot politique issu d'une hypocrisie abusive d'un nouveau Mussolini ou Lech Walesa de son temps qui ne fait que remuer la boue sous ses pieds, le tout exercé avec prémiditation en toute impunité!, du moins jusqu'à présent.Vous connaissez sûrement le dicton chinois qui dit: «Quand le sage montre à l’idiot la lune avec le doigt, l’idiot regarde le doigt» C'est le cas malheureusement, de ce nouveau bélliqueux qui fait cavalier seul.

    De mon coté permettez-moi de terminer par ceci, souhaitant n'avoir pas été pesant pour vous par cette chronique d'amateur : J'ai aimé prendre le temps de parler encore pour animer davantage ce blog et de faire de lui une exception, car d'autres blogs que je connais et les lecteurs aussi, sont en pause en ce moment, soit par essoufflement et lassitude d'admins et d'animateurs, ou envie de disparaitre une fois pour toute. En ce qui nous concerne ne craignez rien, on continue sûrement.

    Ca fait longtemps que je voulais le dire..Je n'effacerai pas les notes que j'y ai écrites, je persiste surtout sur celles se référant à un passé douleureux avec nos sales voisins de l'Est. Mais à présent, on n'estime plus avoir de réelle fraternité ou de bon voisinage, étant donné qu'ils ne cessent de nous faire encore du mal; leur haine et leur ingratitude sont encore visibles et qui les empêchent de penser à autre chose que de faire de leur mieux tomber un Maroc haut et fort, stable sous l'aile d'une monarchie enracinée dans l'histoire, dans son passé honorable. A trés bientôt.Bonne lecture et navigation sur mon blog. Cordialement,Chihab25.

    A Suivre..