Algérie : Un pouvoir politique diffus et une situation socio-économique délétère..?
Le Gouvernement avait expliqué que l'objectif du recours à la planche à billets avait pour but d'autoriser la Banque d'Algérie, à titre exceptionnel à faire préoccuper les algériens par la procédure du rachat direct de leurs titres émis par le trésor et faire , en sorte, compenser, par pas moins de la moitié de ce premier lot de la planche à billet pour la prise en charge des dettes de la Sonatrach, la vache laitière de l'Algérie, bafouillée rappelons-le, par Chekib Khalil, le doyen de la corruption en Algérie, le convoyeur de fonds, de fortune et de trésor de la famille Bouteflika.
Séismes et corruption..Si la wilaya algérienne de Béjaia (ex-Bougie) enregistre géo-physiquement des secousses telluriques de façon presque constante, la voila par mauvaise chance, elle est désormais contrainte d'enregistrer d'autres séismes? Si le gouvernement algérien, rappelons-le, bat en profondeur tous ses tambours pour faire avaler aux algériens les risques du financement non conventionnel lié à la planche à billet.
Les gouvernants, les valets du cercle de décisions et les hommes d'Etat eux, en profitent librement, en contre partie, des facilités réservées aux valises diplomatiques, aux "passeports marrons" et aux personnes-vip et créent toutes les circonstances possibles pour transférer illicitement leurs fortunes en devises vers l'étranger.Car ils ne sont pas sûrs de leur avenir ni de celui de leurs enfants.
Une pratique officieuse devenue normale en Algérie, tant que l'anarchie plane partout paralysant le pays, le Dinar-dz, de son coté, continue sa chute libre, la planche à billet est conçue pour inonder le pays en papier-chiffon. La loi régissant la douane officiellement, n'est faite en Algérie, que pour tromper, elle n'est applicable que pour dissuader le simple citoyen Algérien faisant de la contrebande sa matière première pour survivre et qui n'a d'ailleurs pas de devise à l'instar des galonnés militaires, des politiques, des thuriféraires et opportunistes du pouvoir et les camarades d'Ali Haddad.
Ce Ali Haddad, faut-il le rappeler, est l'équivalent de notre Meyam Ben Salah, la patronne des hommes d'affaires du CGEM au Maroc. Le monde algérien des affaires milite via l’intermédiaire d'Ali Haddad, le sponsor de la famille Bouteflika, pour que l'Algérie ne dépasse pas le stade minime d'un paradis fiscal, où la fiscalité reste très réduite en faveur du patronat algérien ou carrément nulle, en comparaison avec les niveaux d'imposition existant ailleurs. Et c'est vraiment, l'âme de la corruption étatique.
Ainsi,La police algérienne des frontières aurait procédé, au fin novembre dernier, à l'arrestation d'une femme "Kabyle" à l'aéroport de Béjaia (ex-Bougie) à 220 kms à l'est d'Alger, s’apprêtant, dit-on, à quitter le territoire algérien, pour tentative de transfert de devises vers la France, elle en avait 50.000 Euros en sa possession, si on croit la presse algérienne.Un chef d'accusation facile à coller aux Kabyles surtout.