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  • L'hostilité Algérienne, ne se limite pas seulement aux problèmes frontaliers, mais elle vise à forcer l'expansion vers l'Atlantique et à la nage dans les eaux tièdes de l'Atlantique(!)

                                                        drapeau-du-maroc-image-animee-0008 

                                                    

                                 

                                                                  

    Souriez, vous êtes Marocains... L'Algérie s'évertue à faire que du mal au Maroc. Ca arrivait pendant plus de 50 ans d'ingratitude de boite militaire. Des générations Marocaines post indépendance ont ouvert leurs yeux depuis leur jeune âge sur l'hostilité Algérienne, se trouvant contraints, en parallèle, de vivre cette période au voisinage mouvementé avec cette voisine de mal, se demandant, pourquoi cette hostilité qui frappait la main Marocaine qui leur était généreuse durant leurs peines de libération.

    Quoi qu'il en soit, la réponse remède à cette interrogation, se caractérisait déjà, dans la certitude conviction Royale de Sa Majesté le Roi feu Hassan II quand il disait avec regret, voire avec exclamation : «Nous ne demandons pas au monde de reconnaître la Marocanité du Sahara, mais nous lui demandons de voire avec qui la Divinité nous a fait voisiner».

    Je dirai en substance, aux Marocains : «Souriez…vous êtes Marocains!, vous méritez bien le terme "«âyacha»" terme foudroyant d'honneur, collé aux fidèles sujets de la Monarchie ancestrale du Maroc. Nous sommes somptueusement différents des ingrats d'à-côté. Oui différents en «sang et chair, en culture et intelligence», et nous y sommes dignes d'être ainsi, fiers de clamer, haut et fort, vive le Roi». Réjouissons-nous, en grand pompe, de cette particularité qui n'existe pas ailleurs. 

    Tandis que d'autres sont dépourvus de cet honneur, attristés d'être des sujets, aux doigts bleus, au commande d'une bande militaire, simples à manipuler par stupidité particulière à l'Algérienne, malgré ce qu'on entend de -colères théâtrales instantanées-, que leur présente, continuellement en live, l'agent-DRS Saïd Ben Sdira.(!)

    Selon l'analyse de la chose Algérienne, ce dernier serait engagé  sous les ordres du général Toufik, chargé de missions (spéciales!) pour détourner les opinions publiques (internes et externes) de l'état de décomposition dont souffre l'Algérie, en faisant du bruit pour y cacher la honte des fils d'attente qui entachent l'Algérie qui, ne réussissant, avec son Gaz et pétrole, que d'élargir la surface de son isolement du monde de la crédibilité!. 

    En cinq décennies déjà de gouvernance, les caporaux  ayant choisit le mauvais, en légiférant davantage pour y rester au pouvoir. -Pour en justifier tout ça, le pisseur à la bouteille bien graissée d'Amgala, (Chengriha) montra au doigt accusateur le Maroc et «c'est pour ça qu'on se trouvait soudainement, contraints de supporter l'ingratitude et la  bâtardise d'un voisinage de mal».

     Qu'en est-il au juste de l'affaire Sansal, L'écrivain Franco-Algérien a passé un an dans les geôles algériennes pour avoir osé exhumer une vérité trop lourde pour le pouvoir d'Alger Il parlait de la carte réelle du Maroc avant le protectorat Français, en rappelant que l’Ouest actuel de l'Algérie fut Marocain – impôts levés par les Sultans Marocains, monnaie en circulation, gouverneurs nommés depuis Fès – l’écrivain a provoqué une panique d’État.

    Sa chronique retrace, documents et archives à l’appui, le fil historique qu’il a simplement refusé de sacrifier au silence. Ce conteur a retrouvé, enfin, l’air libre, après une année d’incarcération aux chefs d'accusation mirages. Son «crime»? avoir rappelé, lors d’un entretien, que la France coloniale a redessiné, par traçage de règle et stylo les frontières du Maroc au bénéfice de l’Algérie Française, en y annexant de vastes territoires relevant depuis des siècles du Maroc. Rien de plus.

    Il s’est borné à exhumer des faits historiques enfouis dans les archives Françaises, ces vérités poussiéreuses que le récit officiel Algérien préfère laisser sous scellés. En ressuscitant cette mémoire dérangeante, Sansal a brisé le miroir de silence, complaisant d’une nation qui s’est construite sur le mythe, l’omission et le mensonge.

    «Il a touché le point qui fait le plus mal à l'Algérie : l’absence d’une nation Algérienne avant la conquête française et l’édification en outre-mer par Paris, d’un territoire Algérien taillé dans la chair de ses voisins Marocains».

    Aujourd’hui, alors que la liberté lui est rendue, il importe plus que jamais de revenir sur les faits et lieu du crime qu’il a eu l’audace, en tant qu’Algérien, de projeter dans la lumière, et de démontrer en quoi il n’a fait que dire la vérité. Avec sa déclaration il entend saluer son courage intellectuel et établir la solidité historique de ses déclarations. Il rappelait que l’ouest Algérien était, tout simplement, Marocain, étant que les Sultans du Maroc ont exercé des actes de souveraineté sur Oran, le Grand Touat et la Saoura jusqu'au 19ème siècle.

    En 1900, René Basset¹, dans sa «Mission à Nedroma», consacre de longues pages à la gouvernance d’Oran et Tlemcen. Sous sa plume, l’épopée des Sultans Alaouites à Oran reprend vie, révélant les jeux d’influence, de pouvoir et de souveraineté qui ont tissé l’histoire de la ville. Il évoque ainsi «Moulay Ismaïl (1672-1727) qui étendit son autorité jusqu’à Ain-Madi (ancien ksar à Laghouat) en imposant un impôt», véritable affirmation de souveraineté Marocaine sur la régi

    Quelques décennies plus tard, «Moulay Alyazid» (1790-1792) prolongeait et intensifiât cette emprise «en introduisant un nouvel impôt frappant chaque maison d’Oran», inscrivant cette fois clairement le lien fiscal entre la ville et le pouvoir Chérifien Marocain. 

    Basset révélait également ses découvertes au fil de ses recherches dans les archives locales Françaises. Après avoir consulté la correspondance des Cheikh à de communautés religieuses de la région, il reconnaît : «J’ai trouvé dans la correspondance des Cheikhs, des zaouia, avec les chérifs du Maroc, la preuve des relations que ces princes entretenaient avec eux.».

    Un autre célèbre orientaliste Français,(Georges Marçais) notait dans «L’architecture Musulmane d’Occident» (1954), que Tlemcen, avant 1830, vivait sous l’autorité directe des Souverains Marocains: «Les oulémas de Tlemcen reconnaissaient la légitimité des Sultans Marocains, récitant les prédications des vendredi en son nom».

    La ville représentait alors, selon lui «un maillon essentiel des caravanes» qui s’enfonçaient vers le Sud Oranais qui se compose précisément de Colomb-Béchar, le Grand Touat et de toute la Saoura, où les «marchands de Tlemcen commerçaient régulièrement avec les villes Marocaines de Fès et Marrakech».

    Selon un autre livre d’Ernest Mercier («Histoire de l’Afrique septentrionale), depuis les temps les plus reculés jusqu’à la conquête française» (1888)), la grande région de Tlemcen était intégrée culturellement et administrativement depuis le moyen-âge au Maroc, «une plateforme de premier ordre servant de point d’appui aux expéditions Marocaines vers l’est», et de «marché caravanier sur la route de Tindouf et de Tombouctou».

    L’historien Français Mr.Bernard Lugan a consacré deux chroniques fondamentales à la ville de Tlemcen, à lire absolument -«Tlemcen a été Marocaine pendant plusieurs périodes, notamment de 790 à 1554», incluant les périodes Idrisside, almoravide, almohade et mérinide.  Les liens historiques entre Tlemcen et le Maroc n'ont pas cessé avec la domination ottomane, car le Sultan du Maroc a continué d'exercer une influence et de soutenir la ville. 

    La Souveraineté Marocaine directe : 1-Période Idrisside (790-931) :2-Période Almoravide (1078-1143) :. 3-Période almohade (1143-1236). . 4-Période Mérinide (1337-1358). Même après la conquête turque en 1554, Tlemcen a conservé ses liens étroits avec le Maroc. En 1820, le père d'Abdelkader était le représentant du Sultan du Maroc à Tlemcen. Après la chute de la Régence d'Alger, la population de Tlemcen a fait appel au Sultan Marocain Moulay Abderrahmane pour rétablir l'ordre. 

    Des liens qui perdurent, des liens historiques forts ont toujours existé entre Tlemcen et le Maroc Même après le début de la colonisation française, le Maroc a continué de revendiquer sa souveraineté sur certaines parties du territoire, qui faisaient partie du Maroc, en particulier le Grand Touat et la Saoura. 

    La monnaie Marocaine était en usage à Oran jusqu’en 1838...Le 18/4/1838, le ministre français de la Guerre, (Bernard Simon), adresse à Sylvain Charles Valée, gouverneur général d'Alger. Confronté à la surabondance de la monnaie Marocaine, Paris finit par opter pour une mesure radicale, autoriser Alger, une fois pour toutes, à «vendre aux enchères les f'lous Marocains qui se trouvent dans les caisses Françaises en usage à Oran».

    Selon l’historien Français Auguste Cour «L’occupation Marocaine de Tlemcen - 1830-1836» la prise d’Alger par les Français surprend le Sultan du Maroc, Moulay Abderrahmane ben Hicham (règne de 1822 à 1859):  qui se trouvait à Marrakech, et qui regagna rapidement sa capitale habituelle, dans les premiers jours de juillet 1830).» pour y remédier à la situation.

    Peu après, le Sultan reçoit un appel à l’aide venu des notables de Tlemcen, conscients de la gravité de la progression française, envoient une délégation pour solliciter l’appui armé du Maroc. Celle-ci réaffirme l’allégeance au Souverain, lui demandant de les soutenir par les armes en cas d’attaque Française, relate Auguste Cour. La délégation était conduite par Mohamed Benouna, qui se fit nommer Caïd de Tlemcen par nomination du Sultan.

    La violence redouble après la chute de la Régence d’Alger et l’interruption des recettes de la piraterie qui n’avait plus les ressources de la course sur mer, les forces turques, privées de leurs revenus traditionnels, instaurèrent une politique de prédation contre les populations et massacre des Marocains résidents dans les villes relevant de l’obédience Marocaine et l’ouest de la province d’Oran avait été à feu et à sang durant cette période.

    Le Maroc réorganise...Face à cette montée du chaos, le sultan Moulay Abderrahmane restructure l’administration d’une région jusqu’ici gérée «depuis OujdaIl créa un poste de Khalifat du sultan pour la région de Tlemcen. Il nomma à ce poste Moulay Ali, le fils de son oncle et prédécesseur Moulay Sliman, et lui donna cinq cents hommes de troupes d’élite tirées du contingent des Oudaya et des Abids El Boukhari, cent fusiliers, des artilleurs tirés des garnisons de Salé et de Rabat». «Le territoire soumis à l’influence Marocaine s’étant étendu, il faisait tache d’huile jusqu’aux portes d’Alger et menaçait de s’étendre davantage».

    Les anciennes fidélités à l’empire Ottoman se fissurent...Les tribus traditionnellement alliées aux Turcs se divisèrent à leur tour après la capitulation d’Alger. «Une partie sous la conduite d’El Mazari s’était tournée vers le Sultan du Maroc; une partie, subissant l’influence de Mustapha ben Ismaïl, s’était enfermée avec le Bey dans les faubourgs d'Oran».

    Les habitants de Tlemcen font alors appel, pour la seconde fois, au rescousse du Sultan: «Les habitants de Tlemcen se concertèrent et envoyèrent une deuxième ambassade chez le Sultan, composée de gens turc de Tlemcen, étaient pleins de velléités de résistance, mais ils ne pouvaient se tourner que du côté du Maroc.»

    La souveraineté Marocaine était pleinement admise par les populations locales. «Cette souveraineté fut reconnue sans coup férir par les régions de Mascara  par les Béni Chougran, les Bni Hachem, les Hamyan.».---

    Moulay Abderrahmane ne ménageait ni ses efforts ni ses ressources, il ne cessait d’envoyer des renforts et de l’argent, des vêtements d’honneur, des enseignes, des drapeaux, des canons, des mortiers à Tlemcen et à Mascara en tant que villes sous souveraineté Marocaine»

    L’arrivée de Moulay Ali, neveu et Khalifat du Sultan, en octobre 1830 à Tlemcen déclenchait une liesse populaire: «Les gens se portèrent à sa rencontre à quelque distance de la ville. (…). On donna au jeune prince le palais de l’ancien bey Kara Slimane.» Et  «Les Maures de la ville étaient en fête. De tous les points du pays arrivaient des députations de bédouins pour reconnaître le pouvoir de Moulay Abderrahman.».

    La France réagit : (menaces, intimidations et bombardements). Ce retour en force de l’autorité Marocaine alarme Paris. L’auteur écrit que «le territoire soumis à l’influence Marocaine s’étant étendu», il faisait tache d’huile jusqu’aux portes d’Alger et menaçait de s’étendre de plus en plus. Pour la France, c’est intolérable: «la souveraineté Marocaine ne pouvait être tolérée par la France».

    En mars 1832, la France passe au chantage diplomatique. Elle envoie le comte de Mornay à Meknès avec comme mission d’obtenir du Sultan une renonciation sur Tlemcen et Mascara. Pour appuyer ses exigences, un navire de guerre mouille face à Tanger: «La présence d’une escadre à Tanger et la menace d’un bombardement assurèrent une pleine réussite à la mission; les agents Marocains furent tous rappelés.» 

    En 1836, sous prétexte de poursuivre Abdelkder, la France lance une offensive décisive sur Tlemcen. Le gouverneur Mohamed Ben Nouna organise un retrait précipité: «Il hâta ses dernières dispositions et le 8 janvier il se mettait en route, trois jours avant que les avant-gardes françaises ne soient en vue de Tlemcen.»

    Face à l’arrivée imminente des Français, la population Marocaine de Tlemcen, frappée par la terreur, abandonna la ville. Selon le même témoignage: «La ville fut aussitôt évacuée par les Mauresques. Ils avaient emmené avec eux leurs femmes, leurs enfants, tout ce qu’ils avaient pu emporter de leurs biens mobiliers. Le reste, ils l’avaient enfoui sous terre, dans leurs demeures, pour le soustraire aux convoitises des pillards.»

    Tlemcen, vidée de ses âmes, devient alors le théâtre d’un pillage systématique. Les trésors enfouis, vestiges de vies brutalement interrompues, resteront les ultimes témoins de la résistance passive d’une population contrainte à l’exil.

    Cet épisode n’est pas seulement le récit d’une conquête militaire, mais aussi celui d’un déracinement culturel et humain. Cet épisode préfigure les ravages à venir de la colonisation française, bientôt tournée vers le Sud Oranais, dénommé «le Sahara Marocain oriental»

    Le principe de réalité avant tout, clamait le général De Gaules à son arrivée au combat politique. Rappelé au pouvoir à la faveur de la guerre d'Algérie, il était largement vu comme l'homme providentiel, seul capable de sortir le pays du bourbier politique, économique et humain.

    --Mû par le principe de réalité, il avait peu à peu basculé en faveur de l'autodétermination, interrogeant la population Franco-Algérienne, êtes-vous pour l'indépendance de l'Algérie France?». Sachant que les habitants de la Saoura, de Touat et de Tindouf, ont exprime leur refus d'y participer en tant qe Marocains , non concernés par ce plébiscite.--

    La politique algérienne de France, sa stratégie et ses ambigüités ont été disséquées.  "On ne résout pas un problème comme celui-là, on vit avec", soupire Charles de Gaulle en mai 1958 quand il est rappelé au pouvoir à la faveur de la guerre d'Algérie qui a achevé la IVe République. Après dix ans de traversée du désert, l'homme de l'appel de 18 juin 1944  est encore tout auréolé de prestige.

    L'Appel du 18 juin 1940, rappelons-le, était  le discours historique du général de Gaulle depuis Londres, sur la BBC, appelant les Français à refuser la défaite face à l'Allemagne nazie, à continuer le combat et à former et préserver une France Libre, marquant l'acte fondateur de la Résistance et un symbole de l'espoir national Français, malgré sa faible audience initiale.

    De l'autre côté de la Méditerranée, les Français d'Algérie sont aussi acquis à celui qui s'est battu 15 ans plus tôt pour libérer la France d gouffre Allemand-Nazie et préserver son intégrité territoriale, persuadés qu'il sauvera, ce que les gamins de l'Hexagone se réjouissaient d'échanger : «l'Algérie de papa». Bonne lecture.

                                                        Cordialement, Chihab25

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    ¹Spécialiste Français de langues berbère et arabe.