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4/5.-L'algérie - l'Azawad - et le Maroc -...!

 Suite...

 

Le Targui Algérien, s'adressant au pouvoir-DRS d'alger: l'heure de vérité est venue.Il est temps de remettre les pendules à l'heure. On ne peut éclipser le soleil avec un tamis..Qu’il y ait élection ou pas, je veux commémorer l'indépendance de mes concitoyens Azawad, parce que je veux que l'espace-Touaregs, toutes tendances confondues, soit un pays de valeurs, d’humanisme. Dans Tamanrasset que j’aime, il ne peut pas y avoir quelqu’un à qui on s’attaque et pire encore, que l’on tue en raison de son identité Targuie..! Assez de Hogra et d'humiliation...! Ces paroles rassemblées ici, ont été collectées en morceaux aprés la visite éclaire d'Ouyahya à Tamanrasset.

 

L'Algérie encerclée par le chaos

Le Mali, est évidemment, c'est l'Algérie, côté cour. Aucune solution ne devrait être imposée sans l'Algérie. S'agit-il d'un chaos voulu et programmé, ou d'un chaos tout court ? L'évolution de la situation au Mali, particulièrement inquiétante, impose désormais à l'Algérie une position tranchée, offensive, en vue de peser sur les évènements, au lieu de les subir comme ce fut le cas jusque-là, depuis le début de la crise Libyenne. C'est une course contre la montre et contre le chaos qui est engagée. D'autant plus que la situation évolue vite. Trop vite même. De la mi-janvier, début de l'offensive du Mouvement National pour la Libération de l'Azawed (MNLA) à début avril, avec la prise de Gao,  Kigali et Tombouctou, la moitié de ce pays désertique a été conquise par des groupes rebelles, avant que le MNLA ne se trouve bousculé à son tour par des organisations islamistes type AQMI, qui ont pris le contrôle de cette partie du pays. Premier acte symbolique commis par ces groupes, ils ont hissé leur étendard à la place du drapeau algérien au consulat d'Algérie à Gao, avant de kidnapper le consul et ses cinq employés.

De tels groupes agissent comme des bandes armées troussant et rançonnant les gens, sans aucun sens de l'Etat. Et il ne faut pas se faire d'illusions : ces agissements montrent clairement que leurs auteurs n'ont pas de perspective de s'installer pour gérer un Etat. Ils commettent délibérément des actes inacceptables qui les situent dans une logique autre que celles de groupes voulant installer un pouvoir pérenne. Aucun mouvement politique souhaitant exercer le pouvoir au Mali ne peut en effet commencer par commettre des actes aussi inqualifiables, en déclarant la guerre au voisin le plus puissant. C'est donc sans illusion qu'il faut envisager l'évolution de la situation au Nord du Mali. Il va falloir repartir de très loin pour rétablir l'intégrité territoriale de ce pays, remettre sur pied des institutions acceptables, et assurer au pays une amélioration de la situation sociale et économique pour garantir un minimum de stabilité. Il faudra aussi panser les blessures, et trouver un équilibre institutionnel pour permettre aux Touareg du Nord de ne pas se sentir en marge de la vie politique et économique du pays dont ils étaient dépourvus depuis toujours.

Au mois d’avril, «Human Rights Watch» a mené une mission à Bamako, et a documenté les exactions commises par plusieurs groupes armés qui opèrent dans le nord du Mali. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), un mouvement séparatiste touareg, dissident d'AQMI cherche à obtenir l’autonomie pour le Nord, qu’il appelle Azawad. «Les Touaregs sont un peuple purement berbère», traditionnellement nomades, constituant l'origine de toutes les factions «Amazigh» au Grand Maghreb. Ansar Dine est un groupe armé islamiste algérien qui veut imposer une interprétation stricte de la Chariâ – la loi islamique – dans tout le Mali. Une milice d’ethnie arabe locale qui regroupe tous les extrémistes Touaregs, basée dans la ville historique de Tombouctou et dans ses alentours, était alliée avec le gouvernement malien, mais le jour où Tombouctou est tombée, elle a vite changé de camp et s’est depuis scindée en au moins deux groupes ayant des objectifs militaires et politiques incertains.

 Selon les observateurs qui suivent l'affaire algérienne dans cette immense opération, le rôle de veuve Algérie sera primordial. Elle doit agir pour trois raisons.Est c'est-là où Sidhoum Toufik doit montrer le hénné de ses pommes, comme on dit en dialectal Marocain au lieu de rester caché derière les coulisses, et jauger les aspirations et les expirations des algériens..

1.-Elle sera la principale victime si la crise  avec les Azawad perdure. 2.-Les choses se passent dans une sous-région, le Sahel, une zone très importante pour sa sécurité. 3.-la troisième raison, elle, relève plutôt de la volonté que doit avoir  ces cons-dirigeants de l'Algérie: c'est, pour eux, une occasion de repartir vers l'avant, d'avoir du courage, de définir une politique régionale au lieu de s'en occuper des conneries électorales, et de la défendre, y compris en affrontant les appétits des occidentaux qui, selon la conviction de certaines plumes algériennes, jouent avec le feu. Car ce ne sont pas les fanfaronnades françaises ni les déclarations fracassantes provenant de Côte d'Ivoire qui apporteront les solutions au Mali, mais par une action concrète que doit mener l'Algérie, en concertation avec les pays directement concernés et impliqués.

Quand la crise Libyenne avait éclaté, et alors que les choses se passaient à sa frontière, l'Algérie avait été mise sous pression pour être totalement paralysée et désarmée. Les  khomeinistes pour ne pas dire les« OTANistes » algériens avaient joué leur rôle, en contribuant à discréditer leur pays. Résultat : l'Algérie a été tétanisée, et a subi les évènements, sans pouvoir en orienter le cours, alors que la crise libyenne aurait du être réglée par le sage-locataire du palais d'ElMoradia d'Alger et l'Egypte. Cet échec algérien dans l'affaire de son  premier allié (Kaddafi) se répétera certainement au Mali.  Car l'Algérie, d'aprés les observateurs, n'est pas en mesure à l'heure où elle continue à vivre elle aussi l'insécurité, de définir une ligne politique claire en l'objet, malgré la déclaration déjà faite, pour la circonstance, par son premier ministre Ahmed Ouyahia qui disait que : l'algérie est préoccupée de l'intégrité territoriale du Mali, intangibilité des frontières, négociations, élimination des groupes d'aventuriers et de bandes terroristes qui jouent le rôle de sous-traitants pour une telle ou telle puissance.

Dans une seconde étape,toujours selon les observateurs, l'algérie doit, pour sauver sa peau, organiser un espace de coopération avec le Mali pour assurer un développement économique homogène, rassurer les populations Maliennes locales, répondre positivement aux aspirations légitimes de ses Touaregs algériens qui vivent dans son grand sud dans Illizi et Tamanrasset. Une telle option de la part de l'Algérie risque évidemment de heurter les visées de ses propres groupes terroristes algériens qui la frappent là où ils veulent et quand ils veulent. La dernière attaque de Tamanrasset au mois de mars dernier, en prouve les actes.A rappeler qu'une dissidence d'Aqmi, le groupe Jihadiste avait revendiqué un attentat organisé contre la brigade de gendarmerie de Tamanrasset qui a fait 23 blessés selon un bilan officiel.


  Mais c'est l'insécurité de l'Algérie qui est désormais en jeu. Avec une frontière fermée à l'ouest, une autre frontière est en ébullition avec la Libye et le nouveau front de guerre qui vient de s'ouvrire à son sud, l'Algérie se trouvera littéralement encerclée. C'est une situation intenable, un cercle infernal qu'elle  ne peut sûrement briser avec sa politique d'autriche qu'elle mène dans la région du grand Maghreb. Ce n'est pas en demeurant dans une position de spectateur impuissant face à des évènements aussi graves qui se déroulent devant sa porte que l'Algérie surmontera les vrais périls, aprés avoir perdu sa face dans l'affaire du Sahara Marocain.

Si vraiment les algériens sont mâitres de leurs attitudes, de leur «algérie de  dignité», une simple  initiative de leur part, leur permettra de répondre à une autre question : ce qui se passe au Mali est-il le résultat, non souhaité, de la crise libyenne, ou bien fait-il partie d'un plan d'ensemble destiné à changer la donne dans toute l'Afrique du Nord ? L'équation semble très claire : si une démarche algérienne raisonnable trouve les appuis internes nécessaires pour maîtriser et résoudre la crise malienne, le discours des grandes puissances sur la sécurité de la région pourra gagner en crédibilité. A l'inverse, si les grandes puissances jouent le pourrissement, ou le chaos, empêchant l'Algérie de concevoir et de lancer une solution, il deviendra évident que tout ce désordre relève en relation d'une gestion voulue par les grandes puissances pour remodeler la région. Dans ce cas, il faudra que l'algérie en tirer la leçon, et se préparer à aller à la confrontation de son destin avec les Touareg, toutes tendances confondues. c'est désormais la sécurité de l'Algérie de dignité qui sera en jeu....!

 Alger contre l'indépendance de l'Azawad

Dans un entretien dans les colonnes du journal  Français Le Monde, le Premier ministre algérein, Ahmed Ouyahia, a défendu l'intégrité du territoire du Mali. Il a déclaré que l'Algérie n'acceptera jamais la partition géographique de ce pays entre le Sud livré au chaos politique et un Nord aux mains de rebelles touareg. Les indépendantistes touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) dit-il, n'auront pas le soutien d'Alger ni la reconnaissance de leur État proclamé. Elle œuvre pour une solution «qui passe par le dialogue» entre Bamako et les indépendantistes touareg et par «le combat contre le terrorisme» et les groupes d'AQMI qui opèrent dans le Sahel. C'est ce qu'a précisé encore Si  Ouyahia.


Le propos d'Ouyahia est clair. Il reprend la position officielle de l'Algérie sur l'intangibilité des frontières héritées des mouvements africains de décolonisation, selon la charte périmée de l'OUA. Il rappelle que l'Algérie a eu raison de s'inquiéter de la guerre en Libye et des effets qu'elle a eus sur la circulation des armes dans la région. Enfin, il s'inscrit en cohérence avec le courant des réactions officielles des grands acteurs africains et internationaux qui condamnent le putsch du 22 mars du capitaine Sanogo...!


Déclaration mesurée, donc, mais au ton quelque peu vindicatif. Son accent tranché peut ne pas heurter le MNLA qui, bien qu'ayant proclamé unilatéralement l'indépendance de l'Azawad, n'exclut probablement pas d'autres formes de positionnement. Paris, dont le ministre des Affaires étrangères Mr.ALAIN Juppé a jugé la proclamation de l'Etat de L'Azawad «nulle et non avenue», semble l'encourager dans cette direction. Il n'est pas risqué, cependant, d'y voir un signe de grande irritation à l'égard d'un mouvement nationaliste dont la dynamique actuelle semble avoir échappé à Alger. Cette donnée importante, si elle vient à être vérifiée sur le terrain, risque de rendre moins audible le point de vue de l'Algérie auprès d'un interlocuteur, le MNLA, dont le projet d'Etat ou d'autonomie lui dicte justement de se retourner indistinctement vers l'Algérie dont la position historique, politique, économique, bref stratégique, en fait un médiateur voire un soutien de choix dans le cas où le scénario de la partition prend malgré tout davantage d'ampleur. Certes, on n'en est pas encore là. Sur le terrain, l'option la plus lourde qui se dessine est celle d'une guerre contre l'Aqmi dans laquelle Alger peut peser de son poids. M. Ouyahia a dit la souhaiter mais sans l'intervention d'acteurs extrarégionaux. Ce qui semble pour le moins irréalisable. Car même si des puissances clés comme la France vont dans le même sens que l'Algérie et ne parlent que de «soutien logistique», trop d'inconnues obèrent l'espace sahélien pour ne pas envisager une intervention étrangère plus large contre des groupes islamistes traqués par le contre terrorisme international.

Bourbier et risques de dérapage.
Cela est d'autant plus probable que les pays de la région, ceux inscrits à l'initiative de l'Algérie dans la stratégie dite des «pays du champ», ne semblent pas réussir dans leur entreprise. Dans son entretien au journal Le Monde, M. Ouyahia a bien évoqué la tenue d'une réunion du Centre d'état-major commun antiterroriste (Cemoc) en Mauritanie. Mais il n'était pas sûr que de telles actions, tardives par ailleurs, suffisent à faire avancer les choses et à trouver une solution rapide au bourbier du Sahel. A aucun moment depuis que l'on parle de leur stratégie commune et depuis la crise au Mali, les «pays du champ» n'ont semblé convaincants ni convaincus de leur déploiement pour éviter, comme dit M. Ouyahia au quotidien parisien du soir, le «dérapage programmé, immédiat ou six mois plus tard» de l'intervention des occidentaux. Il est, donc, à espérer qu'ils trouvent une solution pour éviter un tel scénario. Tout échec dans ce sens, pourrait, pour l'Algérie, s'ajouter à celui essuyé au Sahara Marocain et en Libye, un pays avec lequel elle a aujourd'hui les plus grandes difficultés de voisinage. Tout ratage pourrait inciter des puissances internationales actuellement en position d'attente et d'observation à passer vers une «gestion opérationnelle» du conflit...!


  Sept diplomates algériens enlevés à Gao

Le consul d'Algérie à Gao (Mali) et six agents du consulat sont entre les mains de partie identifiée, le MUJAO.«Le Mouvement d'Unicité et de Jihad en Afique de l'Ouest». Le consul d'Algérie à Gao et les six agents du consulat ont été forcés à sortir du siège de la représentation diplomatique. Ils sont actuellement sous la responsabilité de leurs terroristes qu'ils connaissent désormais et qui les menancent de les liquider en cas où leurs exigences ne seront pas entièrement satisfaites.

 
En réalité, c'est le plus mauvais scénario qui se profile, celui d'une prise d'otages menée par AQMI de Mokhtar Ben Mokhtar ou par une fraction dissidente, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Les membres du MNLA, qui assuraient la protection de la mission consulaire, ont cédé devant les menaces de Jihadistes qui portaient des ceintures explosives. Du moins, selon la version donnée par le porte-parole du Mouvement de libération nationale de l'Azawad. Dans un communiqué condamnant l'enlèvement de diplomates, il dénonce des «organisations mafieuses» qui se sont introduites dans l'Azawad«contribuant à instaurer un climat de chaos, de terreur et de désordre, après la libération du territoire». Un témoin oculaire, interrogé par la Radio-France-International, a décrit l'attaque du consulat d'Algérie à Gao par des Jihadistes. Le groupe serait arrivé aux abords du consulat dans une seule voiture et aurait demandé aux membres du MNLA qui assuraient la sécurité de la représentation consulaire de quitter les lieux. Les éléments du MNLA ont dans un premier temps refusé d'obtempérer, un individu est alors descendu du véhicule une ceinture d'explosifs à la main. S'exprimant en langue arabe ponctuée de mots en français, il aurait menacé de tuer tout le monde, de faire sauter le consulat et ses abords si on n'accédait pas à leurs exigences. Les hommes du MNLA, cédant à la menace, sont partis sans demander leur reste. Le commando est entré dans le bâtiment officiel algérien et se serait emparé du consul Boualem Sias et de six autres diplomates algériens qui auraient été ligotés et emmenés dans un lieu inconnu. Les terroristes ont brûlé l'emblème algérien et hissé un drapeau noir portant des inscriptions coraniques.

 
Un second scénario du pire..
Les diplomates algériens sont à la merci d'une organisation hostile au pouvoir algérien. Selon diverses sources, les assaillants seraient des dissidents d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et se réclament du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) qui s'est fait connaître par le kidnapping en décembre 2011 de deux Européens et une Italienne dans un camp de réfugiés de Tindouf. C'est un mauvais second scénario qui se profile de nouveau devant Sidi H'bibi qui  ne s'occupe en ce moment que des futilités électorales.

Pourquoi les diplomates algériens ne se sont pas repliés d'une ville abandonnée par l'armée Malienne ? C'est une question élémentaire qu'on ne peut s'empêcher de poser d'autant que la menace posée par Aqmi ou le Mujao allait crescendo à mesure de la décomposition d'une armée Malienne qui a abandonné des villes entières sans la moindre velléité de résistance. A-t-on surestimé le poids du MNLA, interlocuteur plutôt habituel des autorités algériennes, et surtout sa capacité à protéger la représentation consulaire de l'Algérie? Selon la fausse mentalité de superiorité et d'intellegence de l'être algérien, je crois que le consul algérien de Gao qui était, à ce moment-là, dépouvu de «tabac à chiquer sûrement», croyait à tort, que les siens du Mujao le respecteront et l'épargneront de tout mal, en tant que tel. En tout état de cause, ces kidnappings constituent une épreuve pour les familles des diplomates qui n'oublient pas le sort atroce réservé aux diplomates algériens enlevés en Irak par Al-Qaïda de Ben Laden. Cet enlèvement des diplomates algériens de Gao rappelle que l'Algérie est en première ligne. Et qu'il lui sera difficile de rejeter l'intervention étrangère tout en restant inactive alors que la situation se dégrade dangereusement sous ses pieds.

Faire le menage dans l'arrière-cour..
Dans le même entretien publié par le journal Le Monde, Ahmed Ouyahia a affirmé que le Cemoc (Centre d'état-major commun antiterroriste - CEMOC - créé à Tamanrasset, en Algérie, avec le Mali, le Niger et la Mauritanie) était«toujours actif». Il a insisté pour que l'armée malienne y soit représentée même si la crise de légitimité n'est pas réglée à Bamako. «La présence des militaires maliens dans ce cadre est impérative. Qu'il y ait des putschistes au pouvoir ou le régime républicain légitime, il y a une armée qui existe en tant qu'institution», a-t-il déclaré. Le propos traduit clairement un sentiment d'urgence et de faiblesse. Car de manière sibylline, le message qui vient de l'extérieur, notamment de Washington et de Paris, à destination de l'Algérie peut se décrypter ainsi: «Vous ne voulez pas de notre intervention, alors faites vous mêmes le ménage dans votre arrière-cour».


Le Cemoc paraît bien le cadre approprié d'une implication plus marquée… qui, pour certains observateurs, est certes risquée mais inévitable. Il n'est dans l'intérêt de personne de laisser pourrir une situation qui verrait l'installation durable de groupes armés à la capacité de nuisance croissante dans une région de non-droit immense, notoirement très difficile à contrôler. Les observateurs extérieurs à la région relèvent que de tous les pays du champ, seule l'Algérie dispose des moyens d'agir. Mais dans une telle hypothèse et pour éviter le danger d'ensablement dans un conflit multidimensionnel, il sera nécessaire d'encadrer politiquement des interventions ciblées par les occidentaux, étant donné qu'il n'y a pas d'hommes d'État qui prennent les décisions décesives, et que les  gouvernants algériens ne maîtrisent, dans des cas pareil, que du bla-bla et du «Boukh»

 Les Touareg algériens sont devenus très nationalistes...

 Parlant de la situation qui prévaut  aux frontières sud algériennes lors d'un meeting qu’il a animé à la wilaya de Tamanrasset , le SG du RND (Rassemblement National pour la Démocratie), qui n'est que ce Ouyahya, a assuré les Touareg de cette ville qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter puisque toutes les mesures de sécurité ont été prises par son gouvernement de maryonnettes : «Nous disposons, dit-il, de tous les moyens nécessaires pour maîtriser la situation. Seulement, le citoyen doit s’impliquer pour soutenir les services de sécurité dans cette mission A l’occasion et par adulation et supplication, le secrétaire général du RND a parlé des projets dont a bénéficié la wilaya de Tamanrasset dans le cadre du programme de leur Grand Sud. Dix entreprises étatiques seront ainsi réalisées, engendrant la création de 2000 emplois permanents au profit des jeunes de la région.

Ahmed Ouyahia a rencontré à Tamanrasset «l’Amenokal¹ Ahmed Idabir», chef suprême des tribus touareg. Aucune autre indication n’a été fournie sur la teneur des discussions(!), et c'est le but du poême, qu'il venait de lire devant l'assistance.!.  A noter que le  locataire du palais d'ElMoradia a voulu que le déplacement d’Ouyahia dans la capitale du Hoggar soit dans l'ordinaire, dans le cadre des activités de son parti – sous prétexte qu'il aille rencontrer les élus et les candidats du RND. Mais au fond, il intervient dans une conjoncture régionale marquée par la proclamation de l’indépendance de l’Azawad, au nord du Mali. Dans une déclaration reprise par l'APS( l’agence de presse officielle algérienne), l’Amenokal Ahmed Idabir, convaincu par le testament et le voeux de Boutaflika, a appelé la population de Tamanrasset à «participer massivement» aux élections du 10 mai prochain. Il a indiqué qu’il ne représentait aucun courant politique, mais qu'il œuvrait à la coordination et au soutien de l'État pour « la préservation de la stabilité dans la région et la relance de son développement ». L’amenokal Ahmed Idabir a  en suite invité les jeunes à s'organiser au sein d'associations actives de la société civile pour « faciliter les contacts et participer efficacement à l'édification de la région et au développement du pays ».

De son coté le ministre algérien des affaires étrangères n'a pas manqué d'intervenir à sa façon, dans un point de presse pour la circonstance, et dire avec arrogance "La cellule de crise que nous avons mise en place, suit en permanence les développements liés à cette affaire dont le traitement impose beaucoup de discrétion", a-t-il ajouté, avant de rappeler que "le gouvernement s'est engagé à tout mettre en oeuvre pour le rapatriement de nos compatriotes".

Diplomatie algérienne morte..!

Un ministre inaudible, un département noyé dans les luttes pour les postes à l'étranger, une action internationale quasi nulle, une agitation inutile dans tous les sens sans contenu concret. Le Ministère algérien des Affaires Etrangères de Morad Medelci qui vend du vent et les ambassades algériennes  se sont transformés, à travers le monde, en des coquilles vides mais budgétivores, à coup de millions en devises, qui pouvaient par la bonne gouvernance, servir à résoudre les problèmes des jeunes chômeurs en Algérie. Il est temps de donner un coup de pied dans la fourmilière de Medelci et de son"département du tourisme diplomatique". C'est une diplomatie morte qui n'enregistre que des défaites, surtout devant notre diplomatie silencieuse, qui marque de jour en jour, des bons points.

A la question de savoir quelle a été la réaction de l'Algérie sur la proclamation d'un État indépendant par le MNLA, au Nord Mali, M. Medelci a déclaré que " la position de l'Algérie est constante. A l'instar de la communauté internationale, nous nous sommes prononcés pour la préservation de l'unité et de l'intégrité territoriale du Mali".

"S'agissant de la crise malienne, a-t-il poursuivi, l'Algérie qui a condamné avec vigueur le coup d'État militaire, encourage les efforts actuels en vue d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel, la mise en place d'un gouvernement légitime et l'ouverture d'un dialogue entre tous les Maliens pour trouver une solution à la question du Nord qui préserve l'unité territoriale du pays et les intérêts supérieurs de son peuple".

Les USA s’envolaient à la rescousse des algériens

Le directeur de FBI (Mr.Robert Mueller) aurait visité ces derniers jours l’Algérie, pour parler de la situation sécuritaire dans le Sahel et au Mali en particulier.  L’objectif  de cette visite du premier responsable du FBI était apparemment de discuter des questions de sécurité en favorisant des efforts conjoints dans la lutte contre les menaces de crime et de la sécurité.

La visite du directeur « FBI » en Algérie dans les conditions explosives du Sahel, notamment au Mali, intervient après le coup d'État militaire contre le régime du président Amadou Toumani Touré, le soulèvement des rebelles Touaregs  et la déclaration unilatérale de  leur état d'azawad.

Les experts de la sécurité pensent que Washington est beaucoup plus préoccupé de la situation sécuritaire dans le Sahel et la considère très favorablement à la situation de l'instabilité financière au Monde, qui favorise et conforte l'activité terroriste, notamment d’Al-Qaïda et autres groupes dissidents et que les États-Unis croit que le terrorisme se  propage et se déplace lentement du Machrek, vers le Sahel aprés avoir été répandu dans les Amériques, et que tous les efforts doivent aller vers le contrecarrer aux lieux où il doit être saper et éradiquer.


L'Administration américaine, qui vient de prodiguer les premiers soins à l’handicape algérien estime que l'Algérie est le seul pays de la région, susceptible de contrer le terrorisme d’Al-QMI, compte tenu de l'expérience acquise par les services de sécurité algériens depuis plus de 20 ans dans la lutte contre les divers groupes islamistes armés, ainsi que compte tenu des possibilités tenues par l'Algérie, contrairement aux autres États de la région, qui n'avaient pas d'expérience et les possibilités et  préfère l’appuyer en information  et  en matériel sophistiqué, dans une alliance régionale contre le terrorisme et le crime favoris, contrairement aux autres états du Sahel qui considèrent que la solution réside dans une intervention militaire directe dans le Sahel que les algériens rejettent, considérant qu'elle s'enflammerait les groupes terroristes et extrémistes de volonté et leur donne la raison d'être sous le prétexte de la lutte contre les envahisseurs étrangers croisés.

Pour rappel, deux  autres hauts responsables américains, le haut commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom) et le sous-secrétaire d’Etat adjoint chargé de l’Afrique, ont fait un déplacement hors agenda à Alger pour rencontrer le ministre algérien délégué aux Affaires africaines et maghrébines, et parler de la situation de crise au Sahel.Bonne lecture.

                                                      Cordialement,Chihab25

A suivre..

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