Algérie : Panique et ambiguité, "attention un président périmé!"
Le d
imanche matin 12 janvier, Abdelaziz Bouteflika a perdu connaissance dans sa chambre à coucher de la résidence présidentielle de Jnan El Mufti dans les hauteurs d'Alger. Ses soigneurs qui sont à son chevet peinent à le sortir de son état. La panique s’installe rapidement parmi eux. Ses frères Saïd et Nacer Bouteflika sont les premiers arrivés sur les lieux. Ils sont accompagnés de trois praticiens en médecine,un professeurs et deux docteurs, certainement les valets de la famille. D’après les infirmiers soigneurs qui se relaient dans sa chambre, le président (76 ans) a eu quelques complications et convulsions à l’aube avant de s’évanouir. La situation est jugée grave. Le général Ahmed Gaïd-Salah est mis au parfum. Il se rend à son tour à la résidence présidentielle. La décision est prise d’évacuer le président vers la France, à l’hôpital du Val de Grâce. C’est Saïd Bouteflika qui appelle l’Élysée. Il demande la plus grande discrétion. François Hollande donne son accord et la France respectera la volonté de discrétion de la famille du président et de l’État algérien.
Dans le début de l’après-midi, alors qu’Abdelaziz Bouteflik est conscient, le général Abdelakder Lounès,commandant des Forces aériennes- est mis dans la confidence. Il est convoqué par Ahmed Gaïd-Salah, le chef d’État Major et vice ministre de la défense algérienne à Jnan El Mufti. Un avion Ilyushin II-76 médicalisé est mis à la disposition du président et s’envole de la base militaire de Boufarik vers Paris. Abdelaziz Bouteflika est admis en début de soirée à l’hôpital Val-de-Grâce. A Alger, le général Ahmed Gaïd-Salah est chargé de tenir la maison, garder les enfants et veiller sur la situation du pays. Personne n’est au courant de ce qui vient de se passer. Même pas le général Mohamed Mediène dit « Toufik », le patron du DRS qui devait normalement être le premier à le savoir, puisqu'il est l’un des hommes les mieux informés d’Algérie.
Le lundi 13 janvier, Saïd Bouteflika prend les devants, craignant un «cas de force majeure». Il demande au chef de l’état-major des armées de réunir la CSS (Commission Spéciale de Sécurité) l'équivalent chez nous au «Conseil de régence¹». Saïd Bouteflika exige dans la journée le limogeage immédiat de Mohamed Mediène. Le général Ahmed Gaïd-Salah, le tuteur du pouvoir hésite ôtant l'habit du bougre et se comporte en homme d’État mûr, il sait que ce limogeage, s’il a lieu sera une déclaration de guerre entre les clans, entre les pro-Boutef et les contre, surtout dans les circuits de l'armée. Le patron du DRS, qui a pour le moment encaissé sans répondre, peut se montrer très dangereux et renverser la table sur tout le monde. Il a encore des «obligés» au sein de l’état-major de l'armée Algérienne.
Pourtant la réunion de la commission spéciale de sécurité-créée en décembre dernier par Bouteflika- se tient ce lundi 13 janvier dans l’urgence. Sont présents les généraux les plus influents du moment, à savoir les six chefs des régions militaires, les commandants des forces terrestres, navales et aériennes, ainsi que les commandants de la gendarmerie et de la garde républicaine. Si le général Ahmed Gaïd-Salah n’ose pas toucher au général Mohamed Mediène, sa garde rapprochée est par contre décapitée. Sont alors mis à la retraite prématurée, les généraux Jebbar Mhenni, Abdelkader Aït Ouarab, ancien patron des forces d’intervention du DRS et le colonel Fawzi, ancien responsable de la cellule communication et diffusion, limogé l’été dernier de son poste.
Une fois, le cœur du pouvoir sécurisé et le DRS neutralisé, Saïd Bouteflika, le conseiller présumé à la présidence, ordonne en personne à l’APS de diffuser la dépêche sur la santé de son frère président,obligeant Abdelhamid Kacha, le Directeur de l’agence de presse officielle d'annoncer le retour de Bouteflika pour le vendredi 17 janvier pas plus!. Rien n’est moins sûr. Cela dit, dans la lutte des clans au pouvoir en Algérie, celui du président semble avoir pris une bonne longueur d’avance, profitant paradoxalement de l’état de santé mal en point de Bouteflika.
Bouteflika meurt à Canada..Profitant de l’hospitalisation au Val-De-Grace, du président Bouteflika, une rumeur le donnant pour mort a fait le tour du monde. C’est en effet le site "Le Huffington post" Québécois qui a donné le premier la morbide information, suivie par "la Radio Maghreb", une station communautaire installée à Paris.
Cette nouvelle a mis en émoi la communauté algérienne en France et dans le reste du monde grâce aux réseaux sociaux qui ont flambé toute la soirée de ce mercredi 15 janvier. En effet, Facebook, Twitter, InSpeak et Paltalk ont été submergés de réactions d’internautes algériens qui ont donné à cette nouvelle une résonance toute particulière.
Renseignement pris auprès de la rédaction du site Canadien, celui-ci se défend d’avoir fait dans la rumeur mais se dit victime d’un canular, car il semble que cette information a été soufflée par le fils d’un candidat potentiel aux élections présidentielles d’avril 2014, installé depuis quelques années au Canada.
Se rendant compte que la funeste information n’a été nulle part confirmée officiellement, le site l’a aussitôt retirée en s’excusant de sa méprise et l’a remplacée par un article de l’AFP intitulé ”Questions sur le réel état de santé de Bouteflika”.
L'Armée Algérienne en réunion de crise...Selon la presse algérienne, le haut-commandement de l'ANP, comprenant les chefs des six régions militaires pris de panique, a tenu une réunion de crise au siège du ministère de la défense algérien à Alger, le même jour de l'évacuation de Bouteflika en "comma" à Paris. Cette réunion de crise, voire réunion de panique était sous la présidence du général-Bougre (A.G.S.) sans la présence de l'homme fort du DRS le général Med Mediane,alisa Toufik, celui que les algériens surnomment "Rab Dzaier". La réunion aurait été provoquée par la nécessité de «réfléchir à tous les scénarios de crise», et les risques de revoir les délais de la convocation du corps électoral algérien non respectés au cas où la mort du président est confirmée officiellement.
Cette éventualité est curieusement évoquée par une dépêche de l'APS quelques heures plutôt avant l'annonce du transfert de Bouteflika à Paris : En Algérie la loi organique, rectifiée par Bouteflika le 12/1/12, relative au régime électoral, stipule dans que le corps électoral est convoqué par décret présidentiel, 90 jours avant la date du scrutin. Alors que le fameux article 88 de la pseudo Constitution algérienne précise en clair les modalités de déclaration de l'état d'empêchement du chef de l’État.
L'APS prise au piège, le "sauve qui peut!"..La panique a touché aussi le directeur général de l'APS Algérienne(Agence Presse Service),jamais intervenu pour rectifier les dépêches après publication ou corriger un de ses journaliste ayant trait avec écrit malsain. Mais cette fois-ci Abdelhamid Kacha, est sorti de son palais de verre, à visage découvert pour frapper, à tort et à travers, et apporter ses précisions sur les termes du communiqué de la présidence algérienne concernant l'évacuation surprise de Bouteflika du 13 janvier à Val-de-Grâce à Paris qui aurait créé une polémique à grande échelle dans l'appareil de l’État Algérien.
Tenant à dégager la responsabilité de son agence sur l’interprétation des termes du communiqué de la présidence Algérienne se rapportant à l'article 88 de la constitution algérienne, la loi organique du régime électoral, le directeur de l'APS précise que le rédacteur de la dépêche aurait dû préciser qu'il s'agissait bien des termes employés par la présidence, surtout le passage : Le "cas de force majeure" et pas de l'APS comme certains peuvent le supposer et coller à la rédaction de l'Agence.
Bouteflika, le calvaire algérien..Le nouveau malaise de Bouteflika qui ne s'est toujours pas déclaré candidat, a verrouillé les scénarios du scrutin du 17 avril. «On dit qu'il va bien!» selon le premier ministre Abdelmalek Sellal qui sillonne les quatre coins de l'Algérie depuis des mois, pour distribuer officiellement, des enveloppes budgétaires de plusieurs milliards de dinars algériens, et mener officieusement campagne électorale prématurée pour Bouteflika, celui dont les gigantesques portraits sont brandis partout en Algérie.
Omniprésent, le chef de l'État algérien à la santé précaire, a encore monopolisé l'actualité algérienne ces derniers jours avec son énième séjour au Val-de-Grâce. Un événement qui a contribué à raviver un vrai-faux suspense savamment entretenu: Bouteflika va-t-il ou non se présenter pour un quatrième mandat? aura-t-il la possibilité de terminer l'actuel mandat?. Ses fidèles au palais d'El-Mouradia n'en ont jamais douté et les cercles politiques les mieux informés s'en sont presque fait une raison: «Il va y aller et il sera réélu sans faire de campagne!.» Sans faire de compagne! dit-on, ça sera une première au monde.
Car personne ne peut gagner contre le candidat que se choisit le système, aussi divisé soit-il sur le scénario d'un quatrième mandat. Certains le savent et hésitent encore à se lancer pour ne pas «légitimer une élection truquée». À l'instar de ce qu'on appelle les partis islamistes, qui n'ont pas encore dégagé de candidat, apparemment le simple algérien se demande ou plutôt souhaite, à ce que cette élection soit contrôlée par un organisme algérien indépendant assisté d'un vrai contrôle international, pour vraiment sortir de la démocratie de façade que connait l'Algérie depuis son existence.
À en croire l'inflation de personnalités qui se sont déclarées candidates (40 demandes de retrait de formulaires) sans avoir la certitude de réunir l'ensemble des signatures de soutiens obligatoires, nombreux sont ceux qui croient, ou font semblant de croire, à une alternance possible. Parmi eux: le célèbre écrivain Yasmina Khadra, un trader franco-algérien, un ancien ministre du Budget exilé en Suisse, ou encore une ribambelle de chefs de parti sans réelle base électorale, ni vraiment de programme. Le plus sérieux d'entre eux est incontestablement Ali Benflis, 69 ans, attendu par une partie de l'élite comme un messie, et qui, après une défaite contre Abdelaziz Bouteflika en 2004 et un silence de plus de dix ans, a annoncé officiellement sa candidature dimanche 19 janvier 2014.
De l'autre coté, un petit groupe, animé par un courant dans l'armée algérienne viscéralement hostile à Bouteflika, pense encore possible un coup d'État «doux» débouchant sur des élections anticipées et une transition assurée par l'ancien président Liamine Zéroual, ex-général. On croit encore qu'aujourd'hui, et plus que jamais, l'armée et les services de sécurité ont encore leur rôle à assumer dans un contexte où l'Algérie est à même de connaître une grave crise de déstabilisation, d'insécurité et de turbulance qui nécessite une période transitoire de redressement salvateur pour le bien du peuple algérien opprimé.
Ce que je crois, quel que soit le scénario, la victoire de Bouteflika est assurée. Soit il annonce qu'il ne se représente pas, mais dans ce cas, et même s'il décède, il aura pesé jusqu'à la dernière minute pour imposer un successeur qui protégera son entourage et sa famille, soit le consensus le désigne candidat et il gagne, avec l'approbation du système et de tous le pays qui cautionnent sa candidature au nom de la stabilité.» En clair, le maintien ou non de «l'homme du consensus» dépend du maintien des équilibres que Bouteflika a lui-même imposé depuis son arrivée à la tête de l’État algérien en 1999 entre les clans qui se partagent le pouvoir et ses dividendes.
Dislocation potentielle de l'Algérie.. Évoquant cette affaire, la rédaction du blog ne parle pas du vide si elle se voit trop pessimiste de la chose algérienne. Pour preuve, on sent les bruits de bottes dans la base US à Séville en Espagne. L'administration Obama aurait soumis à l'Espagne une demande d’augmentation des effectifs des forces spéciales US, déployées dans cette base Américaine en Andalousie au sud de l'Espagne. A souligner que le nombre de ce contingent est au nombre de 500, ils y avaient été installés en avril dernier, suscitant une violente réaction verbale de la part du pouvoir algérien par la voix de Morad Medlci l'ex-ministres des fourberies algériennes, qui sentait que l'Algérie est concernée plus que tous dans la région, par la présence de ces forces. La faiblesse physique du président Abdelaziz Bouteflika et le malaise social explosif en Algérie, en témoigne, les récents carnages à Ghardaia, font que le pays, aux yeux inquiets des américains, est au bord de l’anarchie généralisée et incontrôlée.Selon le quotidien espagnol El Pais, la nouvelle demande américaine à Madrid, concerne une augmentation des effectifs de 250 soldats, portant ainsi, le nombre de ces commandos d’intervention rapide à 750, qui seraient appuyés de 8 avions, ( 02 avions de ravitaillement KC- 130, et 06 V-22 Osprey). Abddelbari Aâtwane, le directeur du quotidien londonien Al Qods El Arabi, a indiqué pour sa part, que cette augmentation de forces américaine est justifiée par l’instabilité et l'insécurité en Algérie, proie à un risque de dislocation à tout moment, qui peut nécessiter pour les américains d’intervenir sur place, pour sécuriser les rares ressortissants Américains qui y vivent en Algérie.
L'année 2014 sera l'automne algérien..Voilà une information qui ne plaira certainement pas aux brosseur officiels du régime algérien, dont le premier jongleur de l’exécutif qui ne manquent pas une occasion pour vanter la stabilité de l’Algérie. Selon des observateurs étrangers l’Algérie sera en 2014 l’un des pays les plus vulnérables exposé à des turbulences plus graves que celles de la décennie noire des années quatre vingt dix du siècle écoulé et se trouve ainsi classée parmi les pays à «très haut risque», ce qui fait de l'Algérie une poudrière. Il a été relevé qu’en 2012 plus de 4500 manifestations à caractère social ont été enregistrées, couvrant tous les secteurs, allant de l’eau au logement. Les connaisseurs de la chose algérienne imputent ces mouvements à l’incapacité des pouvoirs publics algériens à satisfaire les attentes des citoyens et davantage encore à la lenteur de la mise en œuvre des pseudo réformes politiques promises par celui qu'on croyait vachement en 1999, le sauveur chevronné de l'Algérie.
La tentation du gouvernement à réagir à des problèmes de fond par des mesures réactives et superficielles qui, en fait, tiennent de la corruption du corps social, vient de se vérifier encore dans la gestion de la crise chronique qui secoue régulièrement le peuple Mzabite (Les Mzab) à Ghardaia dans le sud algérien où le pouvoir a décidé de dédommager les victimes des violences sans pour autant en avoir abordé les origines des socio-historiques. Cette situation qui présuppose que Bouteflika sera candidat prédit que, dans ce cas de figure, il sera reconduit fort probablement, pas pour son 4éme épisode du théâtre, mais à vie, étant donné que sa santé laisse visiblement beaucoup à désirer. Et je crois, sachant que seule la volonté divine qui tranchera, qu'un maudit pareil ne va pas tenir longtemps..
Peu importe, qu'il reste, ou qu'il aille à l'enfer.! Ça nous est totalement égale. Nous Marocains, surtout les habitants de l'oriental et le Sud-Est du Royaume, nous considérons notre frontière de l'Est, comme une porte d'enfer ouverte à tout danger,dont nous devons la ménager à notre guise et nous nous préparerons à parer à toute éventualité.
Une vieille Algérienne, témoigne par un profond regard désespérant..!
Bouteflika disait un jour à une femme, pourquoi pas à celle-ci..!,mais je le pense pas, car le regard de cette malheureuse signifie qu'elle est dépourvue de tout,(pas de logement, pas de parents ni de revenues ), il lui lançait en signe d'ironie envers le Maroc, je cite: « Je te donne les clefs d'un logement et pas un pot de soupe?». Cependant, je me demande à cet effet, où en est maintenant Ssi Bouteflika avec ses promesses de charité à la royale? où sont-ils ses logements de fourberie ?. Les Égyptiens disent : "الميا اتكذب الغطاس. Bonne lecture à très bientôt.
Cordialement,Chihab25
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1.-le Conseil veille au respect des institutions constitutionnelles, au cas de vacance du pouvoir, et fait marcher les affaires courantes jusqu'à l'intronisation du nouveau Roi qui doit avoir 16 ans au moins, selon la constitution Marocaine.2.-Confirmation effective faite sur la première chaîne de télévision par l'acteur Marocain Hicham Bahloul qui aurait bénéficié du soutien Royal durant sa peine accidentelle.