Algérie : La diplomatie à trois têtes (Khobzat 'achra ma'ttibch..?)
2016 Une année exceptionnelle de fermeté
Introduction optionnelle. Je ne peux commencer ma note sans parler de la grandeur du Maroc qui irrite nos ennemis de l'est, avant de passer à leur saleté? L’heure est aux vacances certes, mais il est opportun et coutumier de faire le bilan de l’année et d’en revisiter ses faits saillants. L’action royale au niveau diplomatique a été d’une rare intensité. La stratégie est affinée, claire et s’impose a tous comme un positionnement fort, indépendant, autour de valeurs pérennes. Ainsi, le rapprochement avec les pays du Golfe est stratégique et multiforme, ce n’est pas une alliance de circonstance.
Le discours royal, a l’occasion du sommet de Riyad, a été d’une clarté absolue sur l’indépendance dans les choix du Maroc, y compris sociétaux. Cette indépendance a sa traduction diplomatique. Le Maroc renforce ses relations avec la Russie, la Chine et l’Inde, tout en sauvegardant ses liens forts avec l’Union européenne et les USA. Sa Majesté disait affirmativement que «le Maroc n'est la réserve de personne». Sur l’Afrique, l’année est celle de la moisson, de la récolte des fruits du travail de plus d’une décennie. La stratégie du développement Sud-Sud, exemplaire, a approfondi les relations et assure une présence Marocaine, incontournable, sur le continent noir.
Les échanges politiques n’en sont que plus fluides. C’est donc dans ce contexte que le Maroc a décidé de réintégrer l’Union Africaine, après une absence de plus de trois décennies et que dans la foulée, 28 pays réclament la suspension pure et simple de la pseudo-RASD. Le choix du Royaume est déterminant parce qu’il permettra de neutraliser les manœuvres de nos <adversaires> concernant la question du Sahara. Mais le retour du Maroc, de sa parole forte, est aussi perçu par nos amis, comme une opportunité pour renforcer les options du développement, de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la paix en Afrique.
La puissance de la diplomatie a renforcé l’attractivité du Maroc, de grands projets industriels s’y installent, les exportations se diversifient. Le pays est un havre de stabilité dans un environnement bouillonnant. Les acquis sont nombreux, les défis aussi. Mais les choix sont clairs et emportent l’adhésion de tous. Le triptyque : développement, modernité, démocratie encadre les avancées et tire l’ensemble des institutions vers le haut. Le rôle central de la monarchie en tant que catalyseur est plus que jamais salutaire.
La politique extérieure de notre pays s’appuie sur la diplomatie de parole et d’acte, (contrairement à la politique d'autruche suivie par l'Algérie), tant en ce qui concerne la défense de la Marocanité du Sahara que pour ce qui est de la diversification des partenariats ou de l’implication dans les questions et les problématiques internationales d’actualité.
Si certains ont tenté de faire de 2016 une année décisive, le Maroc a, pour sa part, réussi à en faire « l’année de fermeté » concernant la préservation de son intégrité territoriale. En effet, forts de notre foi en la justesse de notre Cause,
Ce qui est sûr et certain, c'est que notre pays continuera à défendre ses droits et prendra certes, les mesures nécessaires pour contrer tout mouvement ennemi à venir. Selon la volonté royale et celle du tout son peuple, le Maroc ne cédera à aucune pression ou tentative d’extorsion dans une affaire qui est sacrée pour tous les Marocains.
A cet égard, nous resterons (officiels et officieux) très vigilants et mobilisés pour contrecarrer les manœuvres des adversaires du Maroc, rendus enragés et fous furieux par le développement et l’essor que connaît le Sahara marocain. Néanmoins, ce que je constate depuis fort longtemps, comme tout autre Marocain, que notre pays reste ouvert et constamment disposé au dialogue constructif pour parvenir à un règlement politique définitif de ce conflit artificiel, hérité de la guerre froide et du maudit Boumédiane que la malédiction divine soit sur lui.
Que les gouvernants en Algérie sachent que toutes les conspirations, masquées et dévoilées, ne réussiront pas à entamer notre détermination à poursuivre la mise en œuvre du modèle de développement suivi dans nos provinces du sud. et que les leçons de manifestation et de sabotage à perpétrer éventuellement dans nos province du sud, apprises aux séparatistes Marocains de l'intérieur à la soi-disant "université d'été des pseudo-cadres du polisario" tenue récemment à Boumerdes en Algérie ne changeront en rien face à notre détermination de mourir pour préserver nos valeurs sacrées.
En rappel,Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l'assiste a appelé, samedi soir (20/8/16) à l’occasion du 63° anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, au renouvellement de l’engagement et de la solidarité sincères qui unissent depuis toujours les peuples algérien et marocain.
Et que le 20 Août pour les Marocain est une étape historique qui portait la marque de la coordination et de la solidarité entre les Chefs des Résistances Marocaine et Algérienne.Comme il a rappelé aussi que « le soutien matériel et moral apporté par le Maroc à la révolution algérienne,a contribué à« redonner vie à la cette révolution ».(..)
Il est souhaitable de souligner, essentiellement pour ceux qui ne connaissent pas la mauvaise foi des algériens que les paragraphes de Sidna concernant l'Algérie irriteront bien la mentalité malade des algériens et ce, à cause particulièrement des symptômes d'orgueil, d'arrogance et d'égoïsme, dont ils sont porteurs.
A cet effet je demanderai pardon, si je me permettrai de dire que cette volonté Royale ne trouvera pas en Algérie la bonne oreille pour l'écouter et l'apprécier, si non que de se moquer de tout appel Marocain s'inscrivant dans ce genre de tolérance et de modestie, tant que les personnalités historiques algériennes dignes de bonne foi ont malheureusement disparus, laissant l'Algérie à des hypocrites,des arrivistes,des opportunistes,des thuriféraires.et aux janvieristes, (allusion au complot électoral de Janvier 1992 contre le FIS).
oOo
Un algérien pleure son sort, il n'est pas beaucoup mieux..!
Le chameau ne voit pas sa bosse,il ne voit que celle de l'autre. En général, on dit en proverbe arabe - la caravane passe et les autres... aboient- le Maroc devient la bête noire pour la presse algérienne. Certains titres de la presse algérienne, pour ne pas dire la plupart, s’intéressent plus, à ce qui se passe au Maroc, qu’à ce qui se passe dans leur pays. Le journal en ligne, (TSA) consacre au moins quatre à six articles sur le Maroc quotidiennement. Un peu moins sur l’Algérie. Ce n’est pas le seul canard boiteux à se spécialiser du Maroc. La moindre information, sans aucune importation dans la plupart des cas, est analysée et décortiquée par ses journalistes devenus « Maroccologues ».
Ce n’est guère la peine de rappeler que le contenu de ce qui est rapporté par la presse algérienne sur le Maroc est subjectif. Le contenu frise parfois le dénigrement et l’insulte. Ce genre d’informations n’ont aucun intérêt ni en Algérie, ni au Maroc ni ailleurs. « Certains journalistes sont devenus des spécialistes du dénigrement du Maroc rien que pour plaire à leurs directeurs DRSistes et aux décideurs au pouvoir» a expliqué, de bouche à oreille, un ancien journaliste de la machine officielle algérienne de déformation, l’APS.
Le malheur, c’est que les journalistes algériens se permettent même de dénoncer vachement, les dépassements et les atteintes aux droits de l’homme au Maroc, mais ne soufflent aucun mot sur ce qui se passe chez eux en Algérie (aux M'zab, en Kabylie et à Borj Baji Mokhtar). Aucun journaliste algérien n’a le droit même d’évoquer ou d'oser faire allusion à l’enlèvement des 20 000 algériens par la police politique du régime ! portés disparus en Algérie).
Quant aux affaires de corruption, dont le leader n’est autre que l'heureux de l’Algérie, le frère-conseiller du président et son entourage. Les journalistes algériens, même les soi-disant chevronnés, font mine de tout ignorer. « Si on ne peut pas dénoncer ce qui se passe dans notre pays, alors à la limite, on se tait sur ce qui se passe dans d’autres pays étrangers » souffle un journaliste kabyle qui exerce en exil.
Un retour nécessaire pour l'Afrique.Le Maroc s’apprête à revenir à l'UA, l'ex-OUA. Pour comprendre cette décision, il faut prendre en considération plusieurs changements majeurs, intervenus durant ce laps de temps. L’Afrique a beaucoup changé, c’est un fait. La guerre froide, le mur de Berlin ne sont plus là, sauf la stérilité de la mentalité gouvernante algérienne qui existe. Une mentalité de blocage qui ne cesse de lâcher ses vieilles hyènes des écuries d'Old Khlifa et de Ben Salah les chiens de parcours du pouvoir pour aboyer, à chaque circonstance, sur l'ombre de la caravane Marocaine qui passe triomphalement devant leurs yeux.
Les régimes ne sont plus classés en fonction des camps alliés (Est-Ouest) mais en fonction de leur stabilité, de leur gouvernance. Le Maroc développe, depuis plus d’une décennie, une politique de coopération Sud-Sud non seulement avec ses alliés traditionnels, mais sur l’ensemble de l’Afrique de Est et de l'Ouest. Pour faire connaitre à mon lectorat mon point de vue là-dessus, je dois revenir, -nécessité oblige-, à quelques paragraphes que contenait le message royal adressé au Sommet de Kigali, je cite : «Le temps est venu…de ne privilégier qu’un choix, celui du développement humain et durable, de la lutte contre la pauvreté». La diplomatie Marocaine est donc hyper active sur ce terrain et les projets de Co-développement se sont multipliés, devant la myopie de l’œil algérien.
La question du Sahara n’est pas neutralisée, loin de là. Sur les 26 Etats qui avaient voté pour l’acceptation du Polisario en 1984, la majorité a retiré cette reconnaissance, jugée trop précipitée, c’est d’ailleurs la tendance au niveau international, puisque des pays d’Amérique Latine, bernés un temps, ont retiré eux aussi, cette reconnaissance malgré la forte propagande du camp adverse. Si le Maroc revient dans la structure africaine, ce n’est pas pour accepter le fait accompli, par le corrompu Edem Kodjo, Secrétaire Général de l’OUA à l’époque, mais pour opérer de l’intérieur de la maison Africaine pour un changement inéluctable.
Le Souverain avait noté que l’UA est en contradiction avec la légalité internationale puisque la pseudo-Rasd n’est reconnue - ni par l’ONU, ni par la Ligue Arabe, ni par l’OCI, ni par le Mouvement des non-alignés. J'ajoute pour ma part, elle est reconnue sauf par les Etats corrompus qui se trouvaient en fatalité et par les vaches maigres des ONGs qui font le relais pour en bénéficier de l"offrande algérienne. Le Maroc, en réintégrant l’Union africaine, propose à celle-ci une sortie de crise par le haut du sphère. Seule sa neutralité, sur ce dossier, lui permettra de peser lourd sur la solution finale, qui ne peut être que dans le cadre de l'autonomie élargie proposée par le Maroc en 2007,qui se réalise -même au petit feu- dans le cadre national de la régionalisation,dont le Sahara seul compte déjà 3/12 régions du Royaume.
Le retour du Maroc ne se résume pas à l’affaire du Sahara. Le Royaume n’a pas cessé de défendre le droit de l’Afrique à participer à la gouvernance mondiale et a réussi à convaincre plusieurs puissances du bien-fondé de cette position. Fidèle à ses principes, le Maroc défend la stabilité, la paix et l’intégrité territoriale des Etats, partout sur le continent, en particulier en participant aux missions de paix de l’ONU par ses casques bleus depuis le Congo 1960. Ce qu’il pourra aussi faire dans le cadre des forces similaires de l’Afrique.
Ce retour du Maroc était une nécessité pour l'Afrique. L’institution africaine y gagne une voix de bonheur qui porte dans le monde, avec ses relations équilibrées, des liens avec toutes les puissances qui comptent. Elle y gagne aussi la présence d’une diplomatie attachée au projet africain, fidèle à toute une histoire. Le Maroc pourra, lui, patiemment, réparer l’injustice qui lui a été faite à Addis Abeba 1984. L’avenir proche prouvera que ce retour était nécessaire et profite d’abord à l’ensemble du continent et à ses populations. Contrairement à la politique de corruption suivie jusque-là par l'Algérie pour imposer ses diktats aux faibles des dirigeants de l'Afrique. C'est l'heure de vérité et l'heure de crédibilité.
Une diplomatie à trois têtes. l'affaire Maroc-UA,version algérienne, irrite davantage Alger et RASD et cristallise les nerfs des gouvernants algériens. Après Abdelkader Messahel, c’est à Abdelmalek Sellal d'apporter son soutien à la RASD. Dans une déclaration, il a souligné en déformant la réalité, que la pseudo-république est membre fondateur de l'Union africaine (UA) et que son départ de cette organisation ne peut être réclamé par quiconque. La demande de l'exclusion de ce qu'il appelle la république sahraouie est "insensée". Pour le premier ministre algérien, si le Maroc souhaite adhérer à l'UA sans condition, l'Algérie n'y voit aucun problème, mais il y a des procédures à suivre", a-t-il ajouté.
Sellal a rappelé que le retrait du Maroc a eu lieu de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et non de l'Union africaine. A ce titre, faisant abstraction sur le fait que l’UA et l’émanation pure et simple de l’OUA, le premier jongleur algérien précise en direction du Maroc qu’il est question-là "d'une nouvelle adhésion" à l'UA et pas un retour si simple. Comme pour atténuer la teneur de ses déclarations, Sellal a cependant précisé que l'Algérie n'a pas de problème avec le peuple Marocain ou avec le Maroc en général (tel que..?).
Quelle mouche a donc piqué Alger pour réagir aussi frontalement ? Tout s'est ébranlé pendant le sommet de l'UA. La lettre Royale a été remise, à Idriss Deby, président du Tchad et président du 27e sommet de l’UA. Objectif ? L'exclusion de la RASD. En appui, Mr.Macky Sall, le président du Sénégal, a lui été direct en appelant au nom des 28 Etats qui ont signé la motion à l'exclusion de la RASD de l'organisation africaine.
En vrai, le Maroc s’est lui employé depuis plusieurs années à une diplomatie de proximité sur les terres africaines, multipliant les investissements ainsi que les visites royales. La participation des soldats des FAR aux différentes missions de maintien de la paix sur le continent fait partie de cette diplomatie globale qui détermine l'influence du royaume au sein du continent noir. En revanche, il faut bien souligner que l'Algérie a perdu son influence en Afrique. Se contentant d'une diplomatie du chèque, en 17 ans de pouvoir, Abdelaziz Bouteflika n’a fait aucune visite d’un pays africain.
A ce titre, le retour du royaume au sein de l’Union africaine est la suite logique d’un long travail diplomatique mené depuis les premières années de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Pour ce qui est des soutiens de la RASD, hormis l'Algérie, seule l'Afrique du sud demeure encore le plus important parrain de cette organisation sur le continent. Ce qui augure de bien âpres luttes diplomatiques les prochains mois.
Khobzat'achra ma'ttibch..Un algérien furieux s’interrogeait avec amertume et racontait, début citation : «alors que je sortais du ministère des affaires étrangères, je suis tombé nez à nez avec deux ex-ambassadeurs de ma connaissance, actuellement en standby. Après un bref échange de civilités, je ne pus me retenir de les interpeller sur le rôle déconcertant, voire incompréhensible, de l’Algérie au sein de l’Union Africaine dans l'affaire de la rasd.
Tour à tour, les deux diplomates m’ont fait part de l’indignation qui est la leur quant à l’attitude floue et timorée de l’Algérie qui a donné le coup de grâce au leadership qu’elle avait construit avec l’Afrique du Sud de Mbeki et le Nigéria d’Obasanjo, malgré les agitations obstructives de Kaddafi et du Me Abdoulay Wade l'ex-président du Sénégal.
D’emblée, ils me dirent que l’on peut imputer les audaces arrogantes que s’est autorisées le Maroc à l’attitude amorphe et laxiste de l’Algérie, la même que celle qui a favorisé l’emprise libyenne quasi totale sur les destinées de l’Union Africaine du temps du "président et roi des rois" d’Afrique.
Entre autres arguments pour expliquer cet état de fait, ils ont, d’une même voix, invoqué la paralysie à laquelle est en butte la diplomatie algérienne à trois têtes, celles du président Bouteflika dans son vivant et s'il est encore opérationnel, et de ces deux ministres des affaires étrangères pour un seul pays qu'est l'Algérie. Mes deux interlocuteurs ont acquiescé lorsque je voulus qu’ils me précisent si l’on est dans le cas de figure de « Khobzat‘achra ma'ttibch, ila tabat tte’hreq » (la galette faite à dix ne parvient pas au stade de la cuisson, au cas contraire elle brûle).
A ma question, pour savoir pourquoi l’Algérie ne présente pas de candidat pour la présidence de la commission de l’Union Africaine alors qu’elle peut proposer au moins trois, à savoir Ahmed Ouyahia, Ramtane Lamamra ou Abdelkader Messahel, ils me répondirent que cela relève des «options» qui régissent, au cas par cas, la carrière des personnels politiques dans notre pays, en l’occurrence celle de « Fqass li ‘ain » (crève moi un œil). J’ai voulu en savoir plus sur cette métaphore, c’est alors qu’une connivence s’échangea dans leurs regards, très finauds et malicieux, mes interlocuteurs se fendirent d’un grand rire complice et s’en allèrent sans plus d’explication convaincante» fin de citation.
Le gouvernant toqué. Pour ma part, j'ajoute à cette fameuse description, qu'il y a une panne dans la feuille de route du gouvernement Sellal! Visualisez d'abord cette vidéo pour savoir de qui s'agit-il. https://www.youtube.com/watch?v=wxo7wX91NK8
Avec cette vidéo, le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, pourrait gagner le prix mondial de l’humour politique. Une vidéo il dépasse toutes les attentes, avec des scènes plus rigoleuses, les unes que les autres. Si vous pensiez que Mr.Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement Marocain était le champion du théâtre politique au Maroc, vous n’avez rien vu avec Abdelmalek Sellal. De la Chinoise, à Angela Merkel, au parlement algérien, en passant par le Japon. Sellal ne rate pas d'occasion pour faire rire son auditoire, ou plutôt de voir son auditoire se moquer de lui.
Il va de soi que la feuille de route de Abdelmalek Sellal a pour clair résultat de faire l'unanimité contre elle. D'autant que le gouvernement actuel n'a, paraît-il, ni l'audace ni même d'ailleurs la capacité d'aborder avec délicatesse et surtout sans faux-semblants la question de la transition politique en Algérie en maintenant le statu quo.
Ce qui est encore plus déconcertant, c'est que tout est fait en sorte qu'on esquive de parler de la santé de Bouteflika, des enjeux économiques cruciaux freinés par un mantra d'austérité inappropriée que d'aucuns se font, du reste, un plaisir de lâcher à bout portant à chaque occasion ou, même également, des dangers de la main étrangère qui guettent l'Algérie, selon les officiels algériens, pendant cette période charnière de troubles régionaux (en plus de la vacance du pouvoir, on note la menace terroriste aux frontières avec la Libye et le Mali, les défis énergétiques hors hydrocarbures, la crise du dinar après la chute du prix du pétrole, la sécurité physique des personnes, la sécurité alimentaire, et la mère des malaises algériens la corruption etc.).
Mais pourquoi cette fuite en avant alors que, désarmé par le désespoir, le peuple algérien attend toujours quelque chose qui puisse le rassurer sur son avenir ? Outre le fait que le mutisme des cercles proches du pouvoir sur ce sujet-là est insidieux, il entretient encore davantage le sentiment d'incertitude qui accable déjà la société algérienne.
Dos au mur parce que placé en plein carrefour entre dilemme économique, impasse politique et colère populaire, le gouvernement Sellal pédale à peine dans le vide, le souffle coupé et l'allure molle sur un itinéraire aux contours imprécis ! Autrement dit, il n'a aucune vision synthétique sur le devenir de l'Algérie après Bouteflika, refusant crânement, qui plus est, de s'offrir une cure de jouvence quant à des procédés de gestion démodés, datant de la guerre froide, d'au moins des années 70 du siècle écoulé.
Je ne donnerai pas de conseils aux algériens,les plus intelligents, dit-on, si je dirai que : leur Algérie, à mon avis, sera obligée de percer la bulle suffocante qui l'isole du monde, oublier les rancunes qu'elle a créées avec le Maroc et réparer au plus vite sa panne communicationnelle pour ne pas être une proie facile aux cafouillages et aux rumeurs de toutes sortes. Cela est d'autant plus indispensable aujourd'hui que la société algérienne vit librement cette privation-là comme une mutilation et même un retour à la case zéro de la démocratie depuis le putsch électoral de 11 janvier 1992.
En un mot, la conjoncture n'est pas du tout propice aux surenchères et au bâton de la répression. On dirait que, ne comprenant presque rien à la marche «progressiste» des sociétés modernes, les responsables algériens d'aujourd'hui veulent encore faire traîner le peuple algérien dans le cercle traditionnel du bouche-à-oreille, terreau fertile de la cacophonie, du flou, des magouilles...
Or, par les temps qui courent, les moyens de communication sophistiqués, en l'occurrence : l'internet, les réseaux sociaux, la téléphonie mobile, la technologie de pointe, etc., ont fait en sorte que l'information soit démocratisée, popularisée et surtout globalisée à la vitesse du météore, du moins en ce qui nous concerne nous Marocains. Ce qui devrait inciter les algériens à plus d'ouverture. Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu le glorifie était plus clair envers les algériens dans le discours royal à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le 20 Août 2016.
Dans l'attente de la décomposition de la carcasse de Bouteflika, des interrogations surgissent dans la société algérienne. L’opinion publique locale algérienne, parait-il, est contrainte de se positionner dans un état un peu enviable de voir disparaître ses élites politiques dignes du terme, voire plus de constater que ces élites se désintègrent et s'éloignent davantage de toute obligation devant sortir le pays du chaos, laissant entre temps les champs libre à des arrivistes, a vu qui pour gagner tu temps ils créent en Algérie de la polémique irriguée de débats stériles.
Le service médical offert aux algériens (équipement Sonatrach))
Le délire de certains ministres algériens n’a, décidément, pas de limites. Après la série de clownerie du premier ministre, un autre Abdelmalek, celui-ci se nomme Boudiaf et occupe le poste de ministre de la santé et de la population, a fait parler de lui lors d’une sortie médiatique étonnante et surtout ironique.
Lors de son déplacement à l’est Algérien, ce ministre n’a pas trouvé mieux pour répondre au drame qui se trame au sein des structures sanitaires algériennes que de faire la comparaison avec les hôpitaux Européens. « Nos hôpitaux sont nettement mieux équipés et mieux performants que ceux des pays Européens ».Les journalistes présents sur les lieux ont cru qu’il s’agit d’une plaisanterie, mais le ministre n’avait pas l’aire de rigoler.
Cette phrase est reprise évidemment par la presse de ce pays. Même les journaux, proches au régime, n’ont pas pu laisser cette bourde passer inaperçue. Un journal arabophone a fait même rappeler à ce ministre que certains malades préfèrent mourir chez eux que de se rendre dans un hôpital. Mais aucun canard n’a osé se demander alors si les hôpitaux algériens sont performants, pourquoi alors Bouteflika, les généraux Toufik, Nezzar, Mohamed Larbi old Khlifa et autres privilégiés…se soignent-ils alors en France et en Suisse ? Inutile de revenir sur ce qui se passe dans les hôpitaux algériens qui n’ont d’hôpital que le nom.La photo ci-dessus est significative. C'est performant, mieux que l'Europe??.
Alger au cœur des attentats de Daech... une honte que les autorités algériennes font subir à leur nationaux. Selon une publication parue dans le journal Français "le Monde", l’Algérie est devenue très réticente à reprendre ses ressortissants sous le coup d’une procédure d’expulsion d'Europe et n’hésite pas à affirmer qu’ils sont Marocains. Les autorités algériennes prétendent souvent que les personnes concernées par les mesures d’expulsion d'un tel ou tel pays Européen sont marocains. Et comme ces personnes n’ont pas de papier, ou prétendent ne pas en avoir, l’identification est très difficile pour les décideurs des pays d'accueil.
Cette invention survient après l’attaque, le samedi 6 août, à la machette de deux policières à Charleroi en Belgique par un ressortissant algérien qui vivait en Belgique en situation irrégulière. Il a été visé à deux reprises par un ordre de quitter le territoire qui n’a pas été exécuté, mais les autorités algériennes ont refusé de l’accueillir en tant que tel.
Il s'agit bel et bien d'un ressortissant algérien dénommé Khaled Babouri, qui a ensuite été abattu par un agent de police Belge. L’attaque, rappelons-le, était revendiquée par Daesh.
Par contre le Maroc lui, fier de ses ressortissant ne s'est jamais désisté de prendre en charge les sujets de Sa Majesté en situation irrégulière en Europe, de même il n'a jamais renié ses ressortissants. En preuve pour rappel, au cours de cette année 2016 nos consulats en Allemagne ont pris toutes les mesures et dispositions avec les autorités Deutsch land à leur tête la chancelière Mme Angela Merkel pour rapatrier les Marocains, mineurs errants en particulier, bloqués quelque part en Allemagne.
Pour nous c'était une opération de dignité, loin de tout compte. Pas comme nos voisins ennemis de l'Est, à leur tête le mort-vivant Bouteflika, qui dans son vivant l’Algérie a perdu la boussole et c'est lui qui avait dit un jour, dans un moment d'euphorie ou de colère, (vidéo à l'appui en internet) qu'il n'était pas fier d'être algérien ?
C'est honteux pour "une Algérie orgueilleuse dite vachement de "fierté et de dignité" d'ignorer le droit d'appartenance à ses ressortissants. Le moment où ses gouvernants dilapident au clair de la lune l'argent public. Dernière en date, ils ont offert tout récemment de façon somptueuse des millions de dollars, l'équivalent à des milliards de dinar algérien pour organiser la tenue de ce qu'ils appelaient "l'université d'été des pseudo-cadres du polisario à Boumerdes en Algérie, le moment où beaucoup d'algériens mangent des décharges et des poubelles ou meurent de faim.
Pour faire peur, voire pour faire traire toutes les mauvaise voix qui oseront surgir éventuellement en ce qui concerne l'adoption de ce bâtard algérien (Rasd). L’intelligence algérienne a innové de plus, elle apprend aux algériens,sans surprise que l'Algérie serait actuellement sur la voie de construire un grand mur. En acier et en béton au niveau de sa bande frontalière terrestre avec le Maroc. d'une hauteur de 7,5m et largeur de 2m.. Se moquant de l'idée, une gravure de caricaturiste algérien, rapportée par une tribune algérienne, veut bien dire que le mur sera hissé pour barrer la route aux Marocains, et pas pour à Donald Trump, le candidat polémique aux présidentielles Américaines de novembre prochain qui attaque Mme Hillary Clinton la pro-Marocaine la candidate favorise en lice.
Et pourtant. Les algériens affluent en masse vers le Maroc. Tant que Le tourisme en Algérie a du plomb dans l'aile. Les autorités algériennes continuent de verrouiller leur frontière terrestre ouest, il n’en demeure pas moins que le Maroc reste une destination favorite des touristes algériens. Eclairage. Pour leurs vacances, les Algériens préfèrent le Maroc à leur pays. Pour le plus grand malheurs des autorités de leur pays, qui ne font plus aucun mystère de leur préoccupation quant à la fuite de capitaux en devise.
L’afflux des touristes algériens vers le Maroc s’expliquerait donc par la présence d’une culture touristique Marocaine et d’un environnement propice au secteur. Vu sous cet angle, cela relève de la vérité de la Palisse. Le Maroc a cultivé, au fil de sa civilisation multiséculaire, une réputation de terre d’hospitalité et de convivialité par excellence.
Mais ce n’est pas tout ! La stabilité dont jouit le royaume, -seul havre de paix à l’échelle de toute la région du Moyen-Orient et d’Afrique du nord (MENA)-, participe en effet de cet élan. Est-ce un hasard si le Maroc fait figure d’exception dans les «warnings» émis par les occidentaux encouragent les touristes de leurs pays à se rendre dans le royaume ? Sur ce registre, notons que l’Algérie, pour ne citer que ce pays miné par l’insécurité par le terrorisme décapitant est souvent déconseillée aux touristes étrangers.
La mensongère exception.. Je regrette malheureusement d'entendre encore chez nous que certains Marocains lèvent encore, avec bon ou mauvais esprit, le slogan concernant la notion " fraternité algérienne-Arabo-Marghrebine" et pire encore ils parlent d'un certain " nationaliste arabe" encore existant que dans leur esprit, en ce temps de déchirure générale de toutes entités du genre, entités dévorées par la rigueur du temps. Et certains d'autres considèrent, à juste titre, que ce sont des slogans morts et enterrés par l'évolution et l'avancement de la mondialisation en ce troisième millénaire.
Ce que je projetterai par cela, c'est que ceux qui ne connaissent pas profondément les algériens, je leur dirai, selon ma propre conviction, ce qu'ils peuvent ignorer de cette race : ««Les algériens sont différents de nature du reste de la planète. Ils ont connu le dur colonialisme, le terrorisme féroce et connaissent depuis la naissance de leur Algérie en 1962 la dictature absolue. C'est pour cette raison qu'ils sont sous-développés. Aucun autre peuple au monde ne leur ressemble, sauf les peuples qui vivent encore dans la jungle.
Ces clichés font le nid depuis de longues années de la fameuse et fumeuse théorie de "exception algérienne". Une théorie façonnée par le régime et ses chapelles pour justifier l'autoritarisme et partant, la prédation. Une théorie reprise et promue par des cercles intellectuels algériens et par certaines élites politiques engagées en vue de justifier la décadence de l'Algérie en politique, en économie, en social et en culturel.
Une théorie qui a fini par anesthésier toute la société algérienne et inhiber son esprit critique. Et c'est au nom de cette théorie qu'il est formellement interdit aux algériens de comparer leur pays aux autres pays développés ou émergents, dont le Royaume du Maroc. C'est au nom de cette théorie que l'on tente de leur faire croire qu'ils sont génétiquement et culturellement différents des autres humains, différents de nous autres Marocains surtout, qui nous en avons réussi à bâtir un Maroc prospère sous la conduite éclairée de notre Souverain que Dieu l’assiste.
Le colonialiste Français revient telle une rengaine sur les lèvres des plus fatalistes des Algériens - Nous les voyons toujours insister et demander le pardon et l'excuse à la France - pour expliquer le retard de leur pays dans tous les domaines, sauf dans le développement de leur maladie chronique qui se compose de phénomènes incurables dont ils sont atteints, tels que « ingratitude,orgueil et arrogance». Et pourtant le Royaume du Maroc qu'ils ne cessent d'envier pour sa grandeur, constitue pour eux un tigre émergent, qui a connu lui-aussi, sinon plus, les affres de l'occupation. Une occupation déguisée en «protectorat» mais qui n'a pas trop duré comme c'était le cas de l'Algérie.(132 ans d'occupation Française et 54 ans d'autorité militaire).Bonne lecture.
Cordialement, Chihab25