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Marche marocaine de réussite et guerre de succession en Algérie (3)

Flashs de dernière minute : (04/02/2017) 

  Union Africaine : passation de pouvoirs annoncée pour la mi-mars

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Au lendemain de la clôture de la 28e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, qui a vu l’élection d’une nouvelle direction, il a été convenu que la cérémonie de passation de pouvoirs effective aux nouveau Président, Vice-président et Commissaires de la Commission de l’Union africaine aura lieu à la mi-mars  prochain.

Sous la présidence de Son Excellence Mr. Alpha Condé, Président de la Guinée et Président de l’Union, la réunion a vu la participation de Mr.. Idriss Deby Itno, Président du Tchad et Président sortant de l’Union, de Mme Dlamini Zuma et de M. Moussa Fakia Mahamat, respectivement Présidente sortante et Président entrant de la Commission. Les Commissaires sortants et entrants seront également présents.

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Le retour du Maroc à l'UA a ébranlé le bloc hostile à la Marocanité du Sahara 

D'habitude très bavard quand il s'agit du Maroc, Le rabbin Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, a subitement avalé sa langue, après la réadmission du Maroc à l'Union africaine! La réadmission du Maroc dans l'Union africaine a provoqué des réactions cacophoniques chez les ennemis de l'intégrité territoriale du royaume. Leurs déclarations ont été aussi contradictoires les unes que les autres. 

Le retour du Maroc à l'UA a non seulement démontré le bien-fondé de l'approche marocaine qui s'est traduit par ce soutien franc et massif apporté au royaume par les Etats africains, lors du 28Sommet de l'UA à Addis-Abeba mais il a aussi et surtout ébranlé le bloc adverse, notamment Alger,  l'Afrique du Sud de Zuma et Zimbabwe de Mugabye pour ne pas parler du Polisario.

Pour une fois, les parties adverses ont eu du mal à accorder leurs violons pour exprimer une réaction cohérente à la réintégration du Maroc au sein de la structure panafricaine.

Que dit, aujourd’hui, l’Algérie au Monde ? De quoi est-elle le nom ? Quel est son message structurant dans un monde multipolaire subissant le défi du terrorisme, de la fragilité de la paix, de la nécessité du développement, de la transition énergétique ou de la question écologique ? 

Sur tous ces sujets, c’est le silence absolu ! Des mornes plaines, des tristes étendues désertiques ou des tristes cités livrées à la voracité des rapaces, aucune lueur d’espoir n'apparaît à l'horizon algérien.

Le retour du Maroc à l’UA est un tournant décisif pour le régime algérien. Pas seulement dans le domaine diplomatique ou celui de sa politique du voisinage. C’est surtout dans sa politique intérieure que les fortes répliques du séisme d’Addis-Abeba se feront durement sentir. 

Le front intérieur anti-marocain, laborieusement maintenu, et dont le moteur principal est l’affaire du Sahara Marocain, ne peut plus tenir longtemps après la défaite de la diplomatie d'autruche de Ramdane Lahmamra et le naufrage du navire algérien d’Addis-Abeba. D’autres dossiers plus urgents, et plus vitaux, sont posés au peuple algérien. 

Le premier dossier, qui engage tous les autres, est celui la succession de Abdelaziz Bouteflika. Une guerre des clans est en cours avec une violence inouïe pour savoir lequel de ces clans va faire l'OPA sur l’Algérie pour les prochaine années, voire aprés l'enterrement du cadavre du mort-vivant. 

L’affaire du Sahara Marocain sert de marqueur principal dans cette lutte intestine d’un régime militaire qui se délite tantôt pour pousser l’autre à une surenchère «patriotique» contre l’ennemi Marocain l’accusant d’abandonner ce qui reste d'idéaux de la révolution, tantôt pour forcer à l’union des forces qui se divisent sous la pression violentes des intérêts contradictoires à l’approche de l’heure de vérité.

La défaite d’Addis-Abeba pose d’abord la question du bilan de ce naufrage. L’autopsie de cette déroute. Une définition précises des responsabilités y compris sur le plan historique. Voilà 33 ans que l’Algérie avec son allié Sud-Africain contrôle cette institution face à un espace vacant laissé par les Marocains.

       عودة المغرب الى الاتحاد الافريقي تكشف ضعف الجزائر في ملف الصحراء

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اعتبر المؤرخ الفرنسي بيار فيرميرين المتخصص في شؤون المغرب ان عودة الاخير الى الاتحاد الافريقي تشكل انتصارا سياسيا “رمزيا” من دون مفاعيل فورية تذكر، وخصوصا بالنسبة الى ملف الصحراء المغربية، وتكشف خصوصا ضعف موقف الجزائر.
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Beaucoup d’émotion et beaucoup de réalisme. Je n’ai pas trouvé mieux, et tant mieux, comme générique pour le discours de Sa Majesté le Roi Mohamed VI devant le 28èmè sommet de l’Union Africaine. Ce « vous m’avez tous manqué » du souverain lancé à ses pairs africains partait du fond et du cœur et explique l’émotion qui s’est emparée du Roi juste après son discours.

Dlamini Zuma peut avec une sournoiserie haineuse souhaiter, à la fin de son discours d’adieu, la bienvenue au Maroc comme « 55ème » Etat de l’UA, l’ANC de la famille Zuma qu’elle va rejoindre pour l’accompagner dans ses derniers soubresauts, peut regretter le retour du Maroc au sein de l'UA, Alger peut cacher sa joie et s’accrocher à ce qui lui reste d’illusions, rien n’altérera la saveur de ce triomphe royal.

La malice du destin a voulu que la fin du mandat de Zuma comme présidente de la commission de l’Union Africain qui était prévue pour le 27éme sommet de l’UA à Kigali, soit reportée pour qu’elle assiste à ce retour, le symbole concentré de son échec dans sa mission.  

Addis Abeba ce mardi 31 janvier a été l’aboutissement d’un marathon diplomatique que le Souverain a entamé dès son accession au trône et n’a eu de cesse, depuis, de travailler au rétablissement des liens historiques du Maroc avec sa profondeur africaine.

En portant à bout de bras depuis plusieurs décennies un Etat chimérique pour le placer entre le Maroc et la Mauritanie, Alger courrait derrière un triple objectif, assurer son hégémonie sur la région, s’ouvrir un accès sur l’Atlantique et couper le royaume de sa continuité africaine. Sur tous les tableaux c’est échec et naufrage.

Le Roi, est d’une génération de dirigeants africains décomplexée, pour reprendre son expression, a pourtant tendu la main à Alger en consacrant un long paragraphe de son discours à l’Union du Maghreb Arabe et à ce que ne devrait pas être sa situation. Alger la saisira-t-elle ? Rien n’est moins sûr étant l'arrogance qui domine là-bas.

Au sujet du retour du Maroc à l’Union Africaine, la presse algérienne, se faisant l’écho du désarroi qui s’est emparé des dirigeants de son pays, ne savait plus à quel saint se vouer ni sur quel pied danser. Entre crier victoire parce que le Maroc aurait reconnu ainsi leur "mirage rasdique", ou hurler au loup Marocain qui « rentre dans la bergerie » pour dévorer le pauvre mouton polisalgérien, elle a offert le spectacle éloquent d’une ambivalence qui en dit long sur ses incertitudes et ses inquiétudes.

Il y a de quoi. Alger qui régnait sans maillot sur l’Union Africaine en maître des Céans, a vu ses soutiens se réduire en peau de chagrin, pour ne se retrouver qu’avec une poignée d’irréductibles qui n’ont pas encore compris que le monde de la guerre froide n’est plus et que celui que nous vivons est en train de se transformer au pas de course.

On le sait, la bataille a été rude, voire implacable et féroce.  Juste après le sommet de Kigali, Alger, puissamment soutenu par Pretoria, a entamé une série de manœuvres dont la plus ridicule était d’actionner, en sollicitant un avis consultatif, la commission juridique de l'UA pour prononcer un véritable réquisitoire contre le Maroc,  qui considérait en pays «qui occupe une partie du territoire de son État fantoche». La commission a obtempéré, mais l’écrasante majorité des Chefs d’Etat et de gouvernement présents à Addis-Abeba ont sagement tourné le regard vers l’avenir. Et ce qui devait être, est fut.

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                  LE POLISARIO VA DEVENIR UN FARDEAU POUR L’ALGÉRIE

Pour beaucoup d'observateurs, le Polisario est en passe de devenir un vrai fardeau pour son sponsor algérien, au vu des changements que connaît actuellement la scène politique internationale, avec les récents changements survenus, à la fois au sein de l’ONU et de l’Union africaine, 

Pour moi, c’est d’abord l’élection de Mr.Autonio Guterres comme secrétaire général de l’ONU qui, pour effacer de notre mémoire la figure de BKM, nous l'avons attendu avec impatience, car sa nomination à cette haute instance Onusienne lui permettra  de laisser présager un avenir difficile dans les relations entre le Polisario et l’Algérie.

Mr.Guterres est en effet connu pour être l'ami du Maroc, qu’il connaît bien. En plus, il est très connaisseur de ce qui se passe sur les scènes politiques et diplomatiques en Afrique du Nord. Il est même impossible qu’il prenne des positions contre le Maroc.

D'ailleurs, cette élection, explique un observateur chevronné, a mis mal à l’aise notre voisin de l’Est et son Polisario, dans le sens où il est devenu clair que la thèse séparatiste n’est qu’un instrument politique algérien déployé contre le Maroc. Et le nouveau secrétaire général de l’ONU en a bien conscience. Cela dit, que cela ne doit pas pousser la diplomatie Marocaine au relâchement, bien au contraire.

Le retour du royaume à l’Union africaine est une occasion à ne pas rater pour justement, renforcer la position du Maroc sur la scène internationale. dans ce sens. Il s'agirait ainsi d'en profiter pour éclairer l’opinion internationale sur la réalité du conflit du Sahara Marocain, tout en laissant la porte ouverte au dialogue avec l’Algérie via sa créature.

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Au lendemain de l'adhésion du Maroc au sein de l'Union africaine, Sa Majesté le Roi Mohamed VI poursuit sa tournée africaine après sa visite au Soudan du Sud, où il a pu obtenir un IMPORTANT soutien politique sur la question du Sahara.

«La question du Sahara est différente dans sa genèse et sa nature juridique et politique de celle du Soudan du Sud», a déclaré le président Sud soudanais, Salva Kiir Mayardit, à l’issue de la visite du Souverain, le jeudi 2 février. Il a ainsi salué les efforts du Maroc en vue de trouver une solution politique à ce conflit.

                                          Un argument de plus..

Le Soudan du Sud − qui a obtenu son indépendance en 2011 à la faveur d’un référendum d’autodétermination après 22 ans de guerre avec les autorités de Khartoum −, ne s’est pas rangé du côté des pays africains qui soutiennent l’indépendance du polisario et ont essayé de bloquer l’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA) lors du sommet d’Addis Abbeba les 30 et 31 janvier.

Sa position pro-marocaine sur ce conflit historique est un atout diplomatique pour notre pays, qui cherche à contrecarrer les voix qui demandent un référendum d’autodétermination pour le mélange de la  population de Tindouf suivant l’exemple du Soudan du Sud.

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Les amis du Maroc s’efforcent de démontrer que l’UA a plus besoin du Maroc que de l'Algérie et la rasd..

Les nouveaux et anciens amis du Maroc, principalement les États d’Afrique centrale et de l’ouest, s’efforcent aujourd’hui de démontrer que l’UA a plus besoin du Maroc que de l'Algérie et son Rasd. Les adversaires politiques du Royaume, à savoir l’Algérie, l’Afrique du sud et ses alliés en Afrique australe et de l’est, continuent de soutenir le mirage algérien. Si les multiples tractations diplomatiques qui ont mené à l’annonce de Kigali, dans les jours qui ont précédé le sommet de l’UA, apparaissent furtives, elles n’en sont pas moins le résultat d’une politique pensée à plus longue échéance.

Le royaume toujours décidé à exclure la RASD de l’UA. Nous le disions..c'est une question de temps. Il aura des conséquences majeures, les dirigeants Marocains devront s’efforcer de penser une «politique du compromis», du moins momentanée, cohérente avec l’ensemble de la diplomatie déployée ces dernières années. Les diplomates devront aussi mieux connaître les principes et les mécanismes de l’UA afin de pouvoir défendre les intérêts du Royaume de l'intérieur de la maison. Il ne serait pas étonnant de voir émerger des structures de recherche spécialisées sur les relations internationales et africaines ces prochaines années. 

                            Flashs de dernière minute : (03/02/2017) 

                                                             L'escargot algérien du sommet

Au lendemain de l'admission du Maroc au sein de l'Union africaine les réactions au niveau des journalistes africains n'en manquaient pas. Les envoyés spéciaux des différentes tribunes africaines, toutes tendances confondues, qui couvraient les travaux du 28°sommet de l'Union Africaine à Addis Abeba se sont mis à commenter le rayonnement du Royaume du Maroc et la défaites diplomatiques de l'Algérie  au sujet de la réintégration du Maroc à l'UA.

Pendantles heures de pause, soi dans les coulisses ou en comptoirs des buffets, ces journalistes bavardaient en toute liberté, parlant de tout. Un curieux journaliste Marocain avait enregistré de tout ce tintamarre médiatique qui a meublé la période du sommet, ce que je considère personnellement, le "bon anecdote du sommet sur l'escroquerie algérienne du siècle".

On a constaté qu'un groupe de quatre journalistes africains assis autour d'uneTABLE dans le hall standing du réfectoire,chacun d'eux cherchait à se relaxer, à prendre de l'air, à mieux aspirer et respirer profondément après de longues heures de piquet. C'était pour eux le moment propice et une fréquence libre pour fumer une cigarette ou de bouffer une consommation.

Tout à coups le plus bavard d'eux se déchaînait, dessinant à ses collègues, le vif de l’anecdote, en l'occurrence, je cite : «Les Africains étaient auparavant, emportés par la puissance de la machine propagandiste de l'Algérie. Ils ont eu tort de comparer l'Algérie en l'Afrique à la puissance Allemande au sein de l'Union Européenne. Mais avec l'écoulement de temps, ces africains se sont arrivés à une seule conclusion décrivant que : "l'Algérie pendant tout ce temps, n'était qu'un élément trompeur et une coquille d'un grand escargot"».

Effectivement,c'est la bonne description à laquelle peut s'ajouter son arrogance particulière qui la ronge, sans équivoque, dans une crise de crédibilité. Nous saluons, tout de même, l'auditeur Africain de cet anecdote et nous remercions, en parallèle, notre journaliste pour sa curiosité qui nous a apporté l'information.

Les « jours meilleurs de l’Afrique » décrits par feu Hassan2 sont bien arrivé mais 33 ans après, car le retour à l’UA a été soigneusement préparé. Alors que la fantomatique RASD et son mentor algérien n’ont rien apporté à l’Afrique, le Maroc y est plus présent que jamais à travers ses investissements, ses entreprises, ses banques et institutions financières et la coopération pluridisciplinaire initiée et suivie par le Souverain avec les chefs d'états africains.

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             Pourquoi le Maroc a-t-il claqué la porte de l’OUA?(rappel..) 

                                       Quand le Maroc a claqué la porte de l’OUA (archive)
 

12 novembre 1984. feu Hassan II annonce le retrait du Maroc de  l'OUA, en raison de l'admission de la  pseudo-RASD.

Juillet 1979, les chefs d'États africains prennent part au sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, ancêtre de l’UA) à Monrovia, au Liberia. C’est alors que Hassan II prononce cette phrase prémonitoire: "Ce qui se passe à l’OUA depuis des années sont des conférences tam-tam… des conférences de danse de Saint-Guy… je dois être isolé de ce cloaque… pour refaire cette Afrique, parce que l’Afrique est bien mal partie (…). L’OUA a besoin d’un assainissement sur le plan moral". Cinq ans après ce discours, le roi claque la porte de l’organisation africaine, écœuré par l’admission de la RASD comme membre.

En 1980, alors que la guerre s’enlise au Sahara Marocain, la question de l’admission de la RASD à l’OUA est ouvertement discutée lors du 17e sommet de l’organisation, tenu à Nairobi. Acculé, le Maroc fait tout pour retarder cette échéance. feu Hassan II tente un coup de poker lors du 18e sommet, tenu une année plus tard au Kenya, en proposant l’organisation "d'un référendum contrôlé" pour, explique-t-il lors de son intervention, "mettre un point final à ce problème dans le cadre et dans l’éthique africains". En réalité, le monarque ne fait que gagner du temps, la partie étant largement en faveur de l'Algérie.

En février 1982, le secrétaire général de l’OUA, Edem Kodjo, décide d’admettre la RASD à une cession du Conseil des ministres de l’OUA. Une décision qualifiée de "hold-up et de brigandage juridique" par le Maroc, qui décide de jouer la montre.

                                   Hassan II claque la porte

                                       Union africaine

"Nous faisions tout pour retarder l’admission effective de la RASD au sein de l’OUA. Nous avions même réussi à faire avorter deux sommets", se souvient un diplomate marocain. Le Maroc avait effectivement réussi à bloquer deux réunions de travail de l’OUA en 1982 (réunion des ministres africains de l’Information en mars 1982 et réunion des ministres du Travail en avril 1982) et retardé le sommet de Tripoli, initialement prévu en août 1982, et qui aura lieu finalement en novembre de la même année. Mais le succès est de courte durée.

En juin 1983, lors du 19e sommet de l’OUA à Addis-Abeba, l’Algérie réussit à faire voter une résolution exhortant le Maroc et le Polisario à entreprendre des négociations directes. Une année plus tard, mécontent du rapprochement entre feu Hassan II et Kadhafi, le voisin de l’est fait ratifier par une large majorité de pays africains l’admission de la RASD au sein de l’OUA lors du 20e sommet de l’organisation panafricaine en novembre 1984.

À la tête de la délégation Marocaine feu Ahmed Reda Guedira, le conseiller de Sa Majesté le Roi demande la parole pour lire un message du Roi: "Voici l’heure de nous séparer (…) En attendant des jours plus sages, nous vous quittons. Mais africain est le Maroc, africain il le demeurera. Vous comprendrez aisément qu’en tant que membre fondateur de l’unité africaine, le Maroc ne saurait en être le fossoyeur".

Un article de jeune Afrique du 18/07/2016 décrit ce moment « Après l’ordre du jour, le Maroc demande la parole.  M Guédira donne alors, sur un ton très calme, lecture d’un message du roi Hassan II : « Voilà, et je le déplore, l’heure de nous séparer. En attendant des jours plus sages, nous vous disons adieu et nous vous souhaitons bonne chance avec votre nouveau partenaire. »

Ce nouveau partenaire, c’est la RASD, État autoproclamé en 1976 par le Front Polisario et qui siège pour la première fois en tant que membre de l’OUA. Avant de se retirer, M Guérira a réaffirmé avec ferveur que la présence du drapeau chérifien sur le sol saharien est « conforme à l’Histoire et à la loi internationale ». Le ministre zaïrois des Affaires étrangères lui emboîte le pas, accusant l’OUA d’accueillir en son sein « un État fantôme et de violer ainsi la charte de l’Organisation », qui stipule que seuls des pays indépendants et souverains sont habilités à y siéger.

                                Flashs de dernière minute : (02/02/2017) 

Satisfecit international. Le monde a réagi au retour du Maroc à l'Union africaine.

Au lendemain de l'admission du Maroc au sein de l'Union africaine les réactions au niveau international ont afflué pour saluer majoritairement le retour du Maroc au sein de l'Union africaine, 33 ans après l'avoir quittée, même si de rares voix dissonantes se sont aussi fait entendre.

Au niveau continental, l'Afrique a dans sa grande majorité salué le retour du Maroc au sein de l'institution. Du Tchad à la Tanzanie en passant par le Libéria, le Bénin, le Nigeria, ou encore la Centrafrique, tous s'accordent sur les retombées positives de cette réintégration. «Union - développer des relations de confiance - voie de l’unité - nouvelles opportunités de développement - progrès - acteur clé...» Par ces mots porteurs d'espoir, les chefs d'État et les garants de la diplomatie du continent ont accueilli chacun à sa manière le nouveau membre de l'UA.

Côté européen, le retour du Maroc dans l'UA est vu sous un prisme économique. Pour l'Union européenne, l'admission du royaume devrait "consolider le partenariat croissant" de l'Union européenne avec l'Afrique. 

Plus loin, le département d’État américain voit en ce retour une contribution positive "à davantage d’intégration économique" en Afrique, mais aussi à "la stabilité et la sécurité du continent".

La Ligue arabe n'est pas en reste. La réintégration du royaume est "une valeur ajoutéeIMPORTANTE et positive" pour la maison africaine, compte tenu du poids du Maroc. C'est également une occasion pour la Ligue de "resserrer ses liens" avec le royaume.

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                           C'est regrettable,selon l'ANC de Zuma

C'est du côté de l'Afrique du Sud que l'on enregistre la réaction la plus hostile au retour du Maroc. L'ANC, le parti au pouvoir, a qualifié de "regrettable" la décision de l'Union africaine de réintégrer le Maroc. 

Le pays de Nelson Mandela avait déjà donné le ton le jour même de l'officialisation du retour en lançant que "la démocratie est la démocratie, mais la majorité n'a pas toujours raison". Même Dlamini-Zuma, la présidente sortante de la Commission de l’UA, connue pour ses positions hostiles au Maroc, a salué, malgré elle,une "décision historique de réunir la communauté africaine".

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Le retour officiel du Maroc au sein de l’Union Africaine ne laisse personne indifférent.  Au niveau international, des universitaires et des experts ont donné leurs avis sur la question. 

Ils sont nombreux, à l’instar des Etats Unis d’Amérique à avoir félicité le Maroc pour son retour au sein de l’UA. Selon le Wall Street Journal, le retour du Maroc à l’UA représente tout simplement le retour « d’une puissance économique » et pour RFI, il s’agit d’un jour historique.

Le journal indien The Times of India, lui, écrit que le retour du Maroc au sein de l'Union Africaine constitue un « pas significatif vers l’accélération du processus d’intégration dans le continent ». Il poursuit en disant que la réadmission du Maroc dans sa famille institutionnelle africaine va donner une nouvelle impulsion aux efforts de complémentarité et d’intégration entre les pays du continent.

Quant à l’ancien ministre des affaires étrangères de Thaïlande, Kasit Piromya, il a souligné la pertinence du retour historique du Maroc au sein de l’Union Africaine et a rappelé que « le Maroc est un modèle de compromis à suivre dans le nord de l’Afrique car, il a su concilier libertés démocratiques et transformations économiques ».

Le directeur exécutif du Centre chilien des études maghrébines, Juan Carlos Moraga a estimé que ce retour « est l’illustration de la grande victoire de la diplomatie marocaine, conduite avec sagesse et clairvoyance par le roi Mohammed VI ». Pour lui, avec ce retour, l’UA pourra réaliser « des pas de géant sur la voie du développement et de la prospérité ».

De son côté, Manuel José Terol Becerra, expert et professeur universitaire espagnol a estimé que « le retour du Maroc à l’Union Africaine consolidera le leadership régional du royaume en tant que modèle pour les pays africains dans plusieurs domaines » et « aidera à améliorer la situation dans plusieurs pays africains qui connaissent des problèmes politiques, sociaux et économique nécessitant un traitement urgent.

Pour Luc Chatel, député français, le fait que le Maroc regagne sa place au sein de l’UA est un événement historique « trèsIMPORTANT pour l'avenir de l'Afrique ». Le député français a relevé que ce retour place le Maroc au cœur des enjeux diplomatiques et géopolitiques africains, mettant en avant la stratégie voulue par le roi Mohamed VI en faveur du continent..

                                  Flashs de dernière minute : (01/02/2017)

Le Maroc, avec le soutien de la majorité des Etats africains, a repris sa place au sein de l’Union africaine. Et, selon le professeur R. Cherkaoui, un spécialiste de l’Afrique, l’expulsion du Polisario de l’UA est désormais une simple question de temps.

Le large consensus qui s’est rapidement formé, le 30 janvier dernier, à Addis Abeba, autour du droit absolu du Maroc de reprendre immédiatement sa place au sein de l’organisation panafricaine, marque un tournant historique. En effet, estime l’universitaire Roudani Cherkaoui, le retour du Maroc au sein de l’UA peut être assimilé à une nouveau départ, voire à une renaissance pour toute l’Afrique.

Ce spécialiste de l’Afrique voit dans le retour du Maroc à l’UA une victoire éclatante sur les manœuvres que ses adversaires, notamment l’Algérie et l’Afrique du sud, ont tenté de déployer pour retarder ce retour qu’ils savaient inéluctable.

Cette victoire tient aussi au nombre IMPORTANT d’Etats membres de l’UA qui ont fermement et ouvertement soutenu la demande d’adhésion du Maroc. Ce fort soutien est désormais une garantie contre toute tentative d’atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume.

Une nouvelle réforme de l’Acte constitutif de l’UA s’impose, afin de purger ce texte d’un certain charabia juridique appartenant à l’ère révolue de la guerre froide. Un ordre juridique éculé qui avait permis, il y a plus de trois décennies, de faire entrer, par effraction, un intrus au sein de l’organisation panafricaine, au détriment de l’une des plus vieilles nations d’Afrique.

Sur ce point, il compte sur le bon travail qu’est en train d’abattre la commission ad hoc dirigée par le président rwandais, Paul Kagamé, une commission chargée de proposer des pistes de réformes pour dynamiser l’institution africaine.

Mais, affirme l’expert, réforme ou pas, le compte à rebours pour l’expulsion du Polisario par l’UA a commencé dès l’acceptation, avec une très forte majorité, de la demande d’adhésion-retour du Maroc. Cette expulsion est désormais «une simple question de temps», selon lui.

En effet, explique-t-il, avec son expérience réussie de lutte contre le terrorisme et sa forte présence socio-économico-politique en Afrique, le Maroc est tout désigné pour être le futur leader africain d’un nouvel ordre continental.

Le commissaire Algérien compare à un "souk" la séquence de salutation entre ses collègues et Sa Majesté le Roi.

Sonnée par sa cinglante défaite face au Maroc, sur l'arène de l'UA, Alger a tenté de s'inventer, via ses relais médiatiques, une "gloire" en s'accrochant à un détail protocolaire concernant l'échange de poignées de main entre le roi et les commissaires africains élus.

Désavouée par la quasi-majorité des Etats africains, après le soutien franc et massif au retour du Maroc au sein de l'UA, Alger a roulé des yeux, scrutant jusqu'aux moindres détails protocolaires se rapportant à Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Il s'agit en l'occurrence d'une séquence montrant le souverain échanger, tout juste après son discours du 31 janvier à Addis-Abeba, une poignée de main avec les commissaires africains, fraîchement élus.

 Or, que s'est-il réellement passé lors de cet échange de poignées de main?  l'Algérien Smaïl Chergui, reconduit selon l'agence nigériane officielle de presse à la tête de la Commission à la paix et à la sécurité en achetant des voix avec le vote frauduleux d'une Mauritanienne à la place de Lesotho "absent", aurait soigneusement évité, a contrario de ses pairs africains, de serrer la main au Souverain!

Et comme pour donner un vernis de "crédibilité" à cette allégation, "Chorouk News" un journal algérien, a donné la parole à l'intéressé pour commenter cette séquence.Il ne trouvait quoi dire que "Nous ne sommes pas dans un souk pour que je me lève et salue le roi du Maroc", a allégué le dénommé Smaïl Chergui, sans sourciller le moins du monde.

Nous l'avons vu sur la vidéo, refusant de  suivre sa copine Dlamini Zuma, la fameuse Sud-Africaine qui s'est inclinée, malgré elle, devant le prestige du Souverain.

Flashs de dernière minute :(30/1/2017) 

Maroc - UA : Le retour du Maroc vu par les observateurs internationaux. Mr. Vijay Makhan observateur international : Le Maroc, c'est l'Afrique. Pas d'Afrique sans le Maroc.

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Ce lundi 30 janvier, le président de la Guinée a été élu président de l’Union africaine (UA) au début des travaux du 28ème Sommet au niveau des chefs d’Etats et de gouvernements.

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La Commission de l’Union africaine (UA) tient son nouveau président. Le Tchadien Moussa Faki Mahamat, l'ancien ministre des Affaires étrangères tchadien a été élu à ce poste par la Conférence de l’UA au siège de l’Union à Addis-Abeba avec 39 voix face à la candidate kenyane Amina Mohamed. Il succède à la moucharde algéro-Sud-Africaine Dlamini-Zuma.

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Le Maroc est officiellement membre de l’Union africaine. C’est le résultat du large consensus qu'a permis un groupe de 39 pays africains mobilisés derrière le Maroc. Ce groupe a imposé la réintégration du royaume sans passer par le vote qui aurait été, de toutes les manières, très majoritairement en faveur du Maroc. Cette décision est intervenue après une âpre résistance de la délégation algérienne qui a soulevé la question des frontières. La nouvelle présidence en la personne d’Alpha Condé, excédée par les Algériens qui voulaient un report, a opté pour le respect de la majorité écrasante des Etats membres                                   

Le Royaume du Maroc reprendra officiellement sa place au sein de l'union africaine, avant la clôture du 28e Sommet de l’Union africaine, prévue mardi 31 Janvier.Le drapeau du Maroc seraDRESSÉ devant le siège de l’Union africaine et une délégation, présidée au plus haut niveau de l’Etat, sera présente aux travaux de cette journée. Il est attendu que Sa Majesté le Roi Mohamed VI prononce, un discours devant les chefs d’Etat et de gouvernement africains.

Même c'est une douce revanche de Sa Majesté le Roi, il y a des défis à relever..Le retour du Maroc dans l’Union Africaine ne sera pas de tout repos. Certes, le Maroc ne va pas reconnaître la république fantoche, mais devra tout de même siéger à ses côtés. Une problématique sur laquelle la diplomatie Royale demeure silencieuse. Une fois le Maroc au sein des instances africaines côte à côte avec la RASD, cette dernière avec son Algérie feront campagne pour avoir un siège à l’ONU et dans d’autres organisations internationales. Un défi pour le Maroc qui doit décupler d’énergie et d’ingéniosité pour tenir le cap qu’il s’est fixé et même accélérer la cadence… la guerre diplomatique avec l’Algérie ne fait que recommencer. 

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L'union Africaine ne regrette pas Dlamini Zuma...D’après plusieurs fonctionnaires de l’UA, elle n’avait pas le cœur à l’ouvrage dès les débuts de son mandat : absence de vision, défaut d’engagement. Son Cabinet composé essentiellement de diplomates et sud-africains qui l’entourait préparait avant tout son retour au pays. Cette situation a vite détient sur les performances de la commission de l’UA et a fortement pénalisé son bilan négatif. Aujourd’hui «le cauchemar Zuma est fini» ,affirme soulagé un diplomate ouest-africain.  Dlamini-Zuma pourrait perdre sur les deux fronts: abandonner la présidence de la commission de l’Union Africaine sans être sûr de remporter l’investiture de l’ANC, tellement le clan Zuma est aujourd’hui décrié en Afrique du Sud

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              إنتصار للمعوقين بعد تعيين بوتفليقة نائبا لرئيس الاتحاد الافريقي

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                Flashs de dernière minute : (31/1/2017)

L'Espagne a adressé au Maroc un message de félicitations SUITE au retour du royaume au sein de l'Union Africaine, lundi 30 janvier.“Le gouvernement espagnol se déclare très satisfait par la décision du retour du Maroc au sein de l'UA”, affirme un communiqué du gouvernement espagnol diffusé dans la soirée de lundi. Madrid s'est félicitée aussi bien des "excellentes relations qu'entretient l'Espagne avec le Maroc, pays voisin et stratégique qu'avec l'Union africaine, un interlocuteur incontournable sur le continent africain".

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La France a salué, ce mardi 31 janvier, le retour "historique" du royaume du Maroc au sein de l’Union africaine, "où il a toute sa place".Il s'agit d’une étape majeure dans la voie de l’unité, de la stabilité et du développement du continent africain, a souligné le Quai d'Orsay dans une déclaration rendue publique par son porte-parole.

 "La France est à la disposition de tous les pays africains pour travailler ensemble à la réalisation de ces objectifs", a ajouté la même source. "Nous nous réjouissons de poursuivre notre coopération étroite avec l’Union africaine en faveur de la stabilité et de la paix sur l’ensemble du continent africain, ainsi qu’en faveur de son développement durable", a en outre affirmé le ministère français des Affaires étrangères.Une écrasante majorité de pays africains a soutenu le retour du royaume du Maroc au sein de l’Union Africaine, lors du 28e Sommet de l’organisation continentale tenu à Addis-Abeba.

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Maroc - USA :  Un « fort leadership » Les Etats Unis d’Amérique félicitent le Maroc pour son retour au sein de l’Union africaine (UA) et saluent, à ce propos, le "fort leadership" de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, a souligné mardi le Département d’Etat dans une réaction à l'Agence Marocaine de Presse,(MAP).

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Dans son discours devant les chefs d'Etat et de gouvernement africains, mardi à Addis Abeba, au lendemain du retour du Maroc à l'Union africaine, Sa Majesté le Roi Mohamed VI a expliqué pourquoi le retour historique du Maroc au sein de l'UA profitera à l'Afrique. 

Sa Majesté le Roi Mohamed VI a affirmé, mardi, que « le soutien franc et massif que le Maroc a recueilli au sein de l’Union Africaine (UA) « témoigne de la vigueur des liens qui nous unissent »
 
Un discours à la fois de l'émotion et du pragmatisme, celui que vient de prononcer Sidna à Addis Abeba, au lendemain de la réintégration historique du royaume à l'UA, entérinée hier à la quasi-unanimité des chefs d'Etat et de gouvernement africains.
 
Les actions constructives, en faveur des immigrés, ont ainsi justement conforté l’image du Maroc et renforcé les liens que nous avions d’ores et déjà constitués. Certains avancent que, par cet engagement, le Maroc viserait à acquérir le leadership en Afrique. Je leur réponds que c’est à l’Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership.                         
 
(Pour voir les six points forts du discours royal - et les précédentes dépêches instantanées de la rédaction, voir en rubrique "pages jointes", 3° page intitulée : Marche Marocaine de réussite et guerre de succession en Algérie, je vous laisse apprécier...(3.)
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Quand une équipe-foot participe à la réintégration du Maroc à l’UA    

Le journal électronique -MondeAfrique- s’est beaucoup intéressé au processus de réintégration du Maroc à l‘Union africaine. Il a surtout focalisé sur l’équipe de choc qui entoure Sa Majesté le Roi à Adis Abeba et qui a géré ce processus du début à la fin. 

Le média a comparé les collaborateurs du Roi à des joueurs d’une équipe de football. Ainsi, le Libéro n’est autre que Fouad Ali El Himma, le plus proche collaborateur du souverain et son principal conseiller dans les affaires politiques. Le stoppeur n’est autre que Yassine El Mansouri, le chef de la direction générale des études et de la documentation (DGED- service de contre espionnage), dont les activités s’étendent à plusieurs pays africains amis du Maroc. 

Mais il y a aussi Nasser Boughita, le milieu de terrain et récupérateur de cette équipe. C’est un homme de «grands dossiers» et dont les approches pour ce qui est des questions nationales penchent vers l’offensive. Et enfin, il y a Mme Nezha Alaoui M’hammdi, l’actuelle ambassadrice du Maroc en Ethiopie, qui fut rompue aux affaires africaines que ce soit à la direction Afrique du ministère des affaires étrangères ou comme diplomate de taille. Elle occupe dans cette équipe le poste d’attaquant. 

Une personne manque à l’appel, même si elle fait partie intégrante de l’équipe, mais elle serait placée aux bancs de réserve. C’est le conseiller diplomatique du Souverain, Mr.Tayeb Fassi Fihri. En tout cas, c’est une équipe qui gagne et qui a marqué plusieurs points dans les buts des adversaires du Maroc.

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                                              ALGÉRIE : Naufrage à Addis Abeba

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La seule option qui reste pour l’Algérie des est de tourner intelligemment cette page peu glorieuse de son histoire. Le Maroc est l’avenir de l’Afrique, c'est une réalité. 

Le retour triomphal du Maroc à l’Union Africaine, après plus de 3 décennies d’absence, est un échec retentissant pour le pouvoir algérien.

Le problème algérien est que le monde a changé, l’Afrique aussi et que l’Algérie fait du surplace. Voire elle régresse. L’environnement géopolitique a été chamboulé totalement alors que ce pays est resté attaché à de vieilles lunes.

Maintenant qui va payer pour ce naufrage ? Le clan Bouteflika qui a perdu le sens des réalités ? Ou les quidams au gouvernement, conduit par un charlatan et un rabbin à la diplomatie, qui serviront de fusibles pour l’ensemble de leurs défaillances et de leurs incompétences. Une équipe qui perd n’a plus d’avenir. 

                  QUAND LA PROPAGANDE PRO-SÉPARATISTE BROIE DU NOIR 

Le retour du Maroc à l'UA plante un nouveau clou au cercueil du front Polisario. Une fois n'est pas coutume, la propagande pro-Polisario, prompte à "dégainer" quand il s'agit d'attaquer le Maroc, a reconnu la victoire du royaume à Addis-Abeba en fustigeant les "mensonges" de la direction du front séparatiste, de son mentor algérien et son allié sud-africain.

Une position qui nous change du ton faussement triomphaliste que celui qu'ont adopté les sites de propagande pro-séparatiste. Alors que le Polisario se terre dans un silence de mort, après la réadmission du Maroc au sein de l'Union africaine, quasi plébiscitée par les Etats africains, lesdits sites pro-séparatistes ont changé de fusil d'épaule pour tirer, une fois n'est pas coutume, sur la direction tapie dans son QG capitonné à Rabouni et surtout sur les fausses certitudes qu'elle n'a eu de cesse de ressasser. 

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Alpha Condé: «Avec le retour du Maroc, l’OUA se retrouve à nouveau. Le président guinéen a clôturé son premier sommet des chefs d'État de l'Union africaine en tant que président, prenant laSUITE du Tchadien Idriss Déby.

Avant cela, Alpha Condé, élu lundi 30 janvier, s’est adressé à ses homologues.Dès ce premier sommet, le Président Guinéen a ainsi affirmé son style. Il a multiplié les références aux membres fondateurs de l’Organisation de l’Union africaine (OUA), notamment en saluant le retour du Maroc, grâce auquel « l’OUA se retrouve à nouveau ».

Il a rappelé l’initiative de Mohammed V, en 1961, de réunir les grands leaders de l’époque (Haïlé Sélassié, Kwame Nkrumah, Ahmed Sékou Touré, Jamal Abdenaceur,FélixHoufouët Boigny etc…) au sein de ce qui sera ensuite appelé le groupe de Casablanca, et qui donnera naissance, deux ans plus tard, avec le groupe de Monrovia, à l’OUA.Bonne lecture.     

                                             

 

LE MAROC PARMI LES 5 ALLIÉS ARABES DE TRUMP

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De ce qui nous concerne de la vague TRUMPISME : Un média allemand (DW) a publié récemment une étude sur les coalitions probables entre les Etats-Unis et les pays arabes, suite à l’élection de Trump. L’étude a évoqué 5 pays arabes, dont le Maroc qui reste un allié stratégiqueIMPORTANT des Etats-Unis en Afrique du Nord

Selon le média allemand, le Maroc a toujours entretenu de bonnes relations avec le parti républicain, et l’a toujours soutenu, à l'exception des dernières élections remportées par Donald Trump, durant lesquelles le royaume semblait avoir une préférence pour la candidate démocrate Hillary Clinton. 

Toutefois, selon les analystes, les assurances émises par l’administration Trump, concernant la nécessité de coopérer avec un certain nombre de pays de la région, dont le Maroc, pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme religieux, rehaussera certainement les relations Maroco-américaines à un niveau supérieur à celles qui étaient en vigueur durant l’ère Obama.

Par ailleurs, ces analystes pensent que si Trump maintient sa promesse aux israéliens quant au transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, le Maroc serait dans une situation des plus difficiles. En outre, ils rappellent que des présidents comme Reagan, Bill Clinton et Bush avaient fait une promesse similaire sans jamais la concrétiser.

Sa Majesté le Roi Mohamed VI, qui dirige le Comité Al-Qods, avait déclaré, tout récemment, dans une lettre au président palestinien que le Maroc « n’épargnera aucun effort dans la défense de cette ville sainte, le soutien de sa famille et le maintien des droits légitimes garantis par le droit international » en réponse aux engagements de Trump.

L’analyse conclut que le point positif le plus visible, reste la position de Donald Trump quant à la question du Sahara. Le président américain ne voit aucune différence entre Daech et le Polisario qui cherche à déstabiliser la région en portant atteinte aux intérêts du Maroc.

 

                   Manœuvres souterraines contre le Maroc à     l'UA

Une note verbale de l'ambassade du Soudan du Sud auprès de l'UA met en lumière une tentative de blocage de l'admission du Maroc à l'Union à la veille du Sommet.

"Depuis que nous sommes arrivés, nous nous sommes aperçus qu’il y avait de véritables manœuvres en coulisses," confie une diplomate rwandaise dans les couloirs du siège de l’Union africaine, à la veille de l’ouverture du 28ème Sommet de l’UA, les 30 et 31 janvier à Addis Abeba.

Certaines de ces manœuvres tendent à faire obstruction à l’admission du Maroc. Ainsi, le 28 janvier au soir, une lettre d’un "bureau juridique de l’Union africaine", datée de janvier sans plus de précision, a circulé auprès des représentations diplomatiques des États membres de l’UA, rapporte une source diplomatique. Ce bureau juridique indique qu’il avait été saisi par une lettre du 13 novembre d’un avis consultatif par dix pays membres de l’Union africaine sur la question de l’admission du Maroc. Cette demande de consultation pose des questions telles que : "Le Maroc respecte-t-il les droits de l’homme ?", ou encore "la présence du Maroc au Sahara est-elle légale ?" Ces préoccupations juridiques auraient été soulevées par l’Algérie, l’Afrique du Sud,le polisario, l’Angola, le Soudan du Sud, le Mozambique, le Zimbabwe, le Malawi, le Lesotho et la Namibie, selon la communication du bureau.

Or, l’ambassade du Soudan du Sud à Addis Abeba adresse au bureau du Conseiller juridique de la Commission de l’Union africaine une note verbale datée du 29 janvier. La représentation sud-soudanaise informe ainsi la Commission que "l’avis juridique exprimé dans le mémorandum de janvier 2017 ne représente pas la position du Soudan du Sud". Et ce dernier rappelle son soutien à l’adhésion du Maroc exprimé le 5 janvier. Cette correspondance sème donc le doute sur l’engagement réel de ces 8 États entêtés par l'Algérie et son rasd, signataires de cette correspondance qui sont évidemment que les "fans de la thèse algérienne".

Étonnant également, le conseiller juridique de la Commission Mr.Vincent Nmehielle n’est plus en poste depuis septembre, après sa nomination fin août comme secrétaire général de la Banque africaine de développement. L’identité de l’émissaire de cette lettre libéllée par le "bureau juridique de l’Union africaine" n’est pas connue.

L’article 29 de l’Acte constitutif de l’UA, dans le texte, ne pose pas de condition préalable à l’admission d’une membre, ni, à fortiori, de demander un avis juridique. Que vaut donc cette lettre diffusée la veille des débats de la Conférence des chefs d’État sur l’admission du Maroc au sein de l’UA ? Et pourquoi les autres États membres n’ont-ils pas été associés à cette démarche ? Contacté par une tribune Marocaine, le porte-parole de la présidente de la Commission dit ne pas être au courant d’un tel document.

Selon des sources africaines dignes de foi, cette correspondance qui est l'une des initiatives algériennes, s’apparente à une tentative d’introduire de nouvelles conditions à l’adhésion du Maroc à l’UA, portée par une minorité pro-algérienne d’États Africains qui constitue aujourd’hui le bloc opposé à l’adhésion du Maroc

29 janvier 2017

                         La générosité inhérente du Maroc

Contrairement aux allégations mensongères colportées par la presse algérienne dépêchée spécialement sur les lieux pour faire du bruit et par certains milieux africains hostiles. Aucune condition de quelque nature que ce soit n'a été imposée au Maroc pour adhérer à l'Union africaine, droit absolu garanti par l'Acte constitutif à tout Etat africain. 

Est-il normal d'imposer des conditions à l'adhésion du Maroc, comme d'ailleurs à tout autre Etat africain, à l'Union africaine? L'Acte constitutif de l'UA indique clairement, dans son article 29, que tout Etat africain, le cas échéant le Maroc, "peut, à tout moment notifier à la présidence de la Commission son intention d'adhérer au présent Acte et d'être admis comme membre de l'Union".

D'autre part le mensonge algérien sur le dîner Royal prévu ce soir dans un grand palace à Addis Abeba, inventant que :  Si le Roi du Maroc offre, en ce moment, un dîner aux présidents et aux chefs de gouvernement africains, c'est que pour "attacher à son profit les brebis galeuses".

En effet, on a appris à Addis Abeba que Sa Majesté le Roi Mohamed VI offre un dîner en l’honneur des chefs d’Etat et de gouvernement qui prennent part au 28e Sommet de l’Union africaine qui s’ouvre demain à Addis-Abeba.Mais si les parties hostiles au Maroc, les algériens surtout, essayent de brouiller, au maximum tout fait ou geste noble émanant du Maroc en ce moment crucial que traverse l'Union Africaine.

Mais la réalité éblouissant leur myopie, se trouve, bel et bien, dans la générosité Marocaine, qui est évidemment «inhérente» ne se trouvant pas ailleurs. Cette générosité, celle du palais Royal en particulier, est liée à la coutume de la monarchie  Marocaine, loin de toutes autres enchéries politiques.En preuve La société civile africaine présente en force en marge du 28e Sommet de l’UA, qui s’ouvre demain lundi 30 janvier, accueille favorablement le Roi du Maroc.

Elle se confie face aux caméras et micros des médias Marocains pour exprimer sa gratitude au Royaume du Maroc pour sa générosité capitale ayant permis le bon accueil des immigrés Africains et la régularisation de leur situations administrative de séjours en terre Marocaine, contrairement aux algériens qui les ont chassé de manière humiliante.

                Maroc - UA : Que dit le parlement panafricain?

Le président du Parlement panafricain, a exprimé, samedi 28 janvier à Addis-Abeba, son soutien au retour du Maroc au sein de l'Union Africaine (UA), estimant que ce retour est de nature à apporter de la valeur à l'action de l’organisation continentale.

«Le Maroc est un pays africain. Son retour au sein de l’organisation qu’il a créée apporte de la valeur pour que nous puissions débattre en commun des questions africaines», a indiqué Mr.Nkodo Dang dans une déclaration à la presse en marge du 28ème Sommet des Chefs d’Etats et de gouvernements de l'UA, qui devra s’ouvrir dans la capitale éthiopienne lundi 30 janvier.

Le président du Parlement panafricain a souligné que le retour du Maroc devra renforcer les efforts consentis dans le cadre de la nouvelle approche visant à trouver des solutions africaines aux problèmes africains.

                        L’adhésion du Maroc n’est qu’une question de formalité

L’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA) n’est qu’une question de formalité dans la mesure où le Royaume aurait déjà obtenu le soutien écrit définitif d’une quarantaine d’États membres de l’organisation panafricaine, écrit le journal français Le Figaro.

Dans un article intitulé « Le grand retour du Maroc dans l’Union africaine », la publication souligne que ces retrouvailles interviennent après le retrait volontaire du Royaume de cette instance internationale, rappelant que feu Sa Majesté le Roi Hassan II entendait à l’époque protester contre l’admission au sein de l’institution de la fantomatique République arabe sahraouie démocratique, autoproclamée par l'Algérie et le Front Polisario.

33 ans après avoir quitté l’organisation panafricaine, le Maroc devrait réintégrer cette institution lundi 30 janvier 2017 à l’issue d’un vote des chefs d’Etat africains, à l’occasion du 28e sommet annuel de l’Union africaine, qui se tiendra le 30 et 31 janvier à Addis Abeba.

Ces derniers mois rappelons-le, Sa Majesté le Roi Mohamed VI a effectué une tournée diplomatique en Afrique de l’Est notamment au Rwanda et en Tanzanie pour renouer ou conforter les liens politiques avec cette partie du continent alors que la zone d’influence du Royaume se situait plutôt au Sahel et en Afrique de l’Ouest, relève Le Figaro, notant que le Maroc a déployé les grands moyens pour convaincre de sa vocation subsaharienne.         

                                                     28 janvier 2017

                Maroc-UA : Zuma fait appel au renfort..!              

Le Maroc s’apprête à réintégrer l’Union Africain (UA), 33 ans après avoir quitté son ancêtre, l’Organisation de l’Union Africaine (l’OUA) dont il est l’un des fondateurs. A l’époque, la position de Rabat se fondait sur l’illégalité de l’admission en sein d’un Etat maquette autoproclamé sans aucun des critères constitutifs d’une entité étatique tel que les définissait la charte de l’OUA  et tel que les a reconduits l’acte constitutif de l’UA actuelle.

Depuis, l’organisation panafricaine n’a cessé d’errer et sa mutation, sous l’impulsion du  Kadhafi et du Togolais Edem Kodjo ancien SG de l'OUA, n’a rien changé à cette situation.

Mais cette tare, ou en raison de cette tare, Alger en a fait un outil de guerre contre le Maroc dans l’affaire du Sahara, faisant endosser à l’Union Africaine, devenue son jouet, ses propres positions. En l’absence du premier intéressé, Rabat en l’occurrence, les amis du Royaume s’abstenaient de réagir, ne voyant aucun intérêt à agir en lieu et place d’un pays qui laissé le terrain vide. C’est en partie à leur demande que le Maroc a décidé de reprendre le siège qui est le sien au sein de l’Union.

Pour une autre partie, c’est afin de mettre le holà aux manœuvres des Algériens qui, face à leur impuissance de faire pencher l’ONU en faveur de leurs thèses, ont essayé d’impliquer à nouveau directement l’UA dans l’affaire en faisant nommer un «représentant spécial» de l’Union pour le Sahara en la personne de l’ancien président Mozambicain, Joaquim Chissano.

Dans un premier temps, Alger a activé ses «amitiés» africaines, notamment Pretoria avec lequel il partage le délire mégalomaniaque d’avoir une tutelle sur le continent noir. C’est alors que nous avons vu et nous allons encore voir la sud-africaine Dlamini-Zouma, présidente de la commission de l’UA, à l’œuvre pour empêcher ou du moins retarder la réintégration du Maroc sans autre succès que celui de mettre à nu son propre parti-pris.

Devant l’inéluctabilité de ce retour, Alger fait dire par la voix de sa presse qu’il constituerait de fait une reconnaisse de la RASD par Rabat et serait en conséquence une défaite pour le Maroc. Dérisoire consolation qui fait l’impasse sur la position de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Dès le début, il a été on ne peut plus clair sur un Etat qui n’existe sur aucun territoire, si ce n’est algérien, et ne siège dans aucune organisation internationale en dehors de l’UA qui en a hérité des égarements de l’OUA. Si cette dernière avait une quelconque légitimité pour reconnaître les Etats, cela ferait longtemps que l’ONU, l'UE, la Ligue Arabe ou encore l'Alliance des non-aliénés l’auraient suivie.

Dans ce contexte, grâce à ses mauvaises offices, la présidente de la Commission africaine ne manque pas de manœuvres anti-Marocaines. Elle vient d'inviter l’Uruguay et Cuba pour y assister au sommet de l’UA. Le choix de ses deux invités n’est pas innocent.Face à l’adhésion massive des Etats de l’Union africaine à l’intégration du Maroc au sein de cette instance continentale, Dlamini-Zuma a trouvé la parade pour atténuer son échec, elle fait appel au renfort, voire au secours. La Sud-africaine s’est tournée vers deux Etats d’Amérique, grands soutiens de la thèse algérienne sur la scène internationale, pour relayer ses positions lors de la réunion du sommet d’Addis-Abeba . Un recours pour palier la défection de plusieurs pays du continent qui ont choisi d’appuyer le retour du royaume du Maroc. Ainsi, l’ex-épouse de celui qui porte son nom, le symbole de la corruption, a eu l’idée d’inviter l’Uruguay et Cuba.

Grace à la saloperie Zuma, l'Uruguay est désormais membre observateur. Un sésame qui autorise son ambassadeur accrédité en Ethiopie à assister aux séances d’ouverture et de clôture du conclave africain.

L’Uruguay, membre non-permanent au Conseil de sécurité jusqu’au 31 décembre 2017, n’a eu de cesse de défendre avec enthousiasme les thèses de l'Algérie devant les Quinze. Une mission qu’elle partage cette année avec la Bolivie après l’expiration des mandats du Venezuela, de la Nouvelle-Zélande et de l’Angola.

Cuba, traitée avec des égards particuliers en VIP, est l’«invitée spéciale» de l’événement. Une générosité appréciée par Raul Castro. Fort de ce titre attribué par la Sud-africaine, Mesa, le vice-président Cubain aura droit de présenter une allocution, le 30 janvier, devant les participants dans laquelle il ne dira rien de concret, sauf de répéter les ingrédients de la thèse algérienne sur le Sahara Marocain. De ce fait, il est mis, malheureusement, sur le même pied d’égalité que le secrétaire général des Nations unies, Mr.Antonio Guterres. 

Le choix de ses deux invités n’est pas innocent. Dlamini-Zuma aurait sinon adressé une invitation à l’Argentine, proche des positions du Maroc sur le différend algéro-Marocain.

De son côté, Cuba a toujours adopté une politique de parrainage et de soutien sans concession aux Polisalgériens et ce dès l’éclatement du conflit du Sahara, créé conjointement en mai 1973  par le maudit Algérien Boumédiane soutenu dans son forfait par l'autre maudit Kaddafi, que la malédiction divine soit sur eux

                                                  27 janvier 2017

                       Maroc - UA : Ce que pensent les analystes..

Selon les experts, le retour attendu du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA) devra être l’événement phare de ce 28ème sommet de l’organisation continentale qui se tiendra à Addis-Abeba les 30 et 31 janvier. Pour bon nombre d’analystes, ce retour est le résultat logique et naturel de l’évolution d’un Maroc qui a su renforcer son rôle sur l’échiquier continental à la faveur d’une diplomatie agissante et concrète.  

L’institut des études sécuritaires (ISS, basé à Pretoria en Afrique du sud) estime que le retour du Maroc au sein de l’UA jouit d’un large soutien. Il s’agit, bel et bien, d’un retour tout à fait normal d’un pays qui ne cesse de renforcer son leadership politique et économique en Afrique.

Les Marocains de leur coté, s’attendent à ce que le sommet d’Addis-Abeba scelle ce retour, qui viendra donner une nouvelle dimension à l’organisation africaine et coincer l'Algérie dans sa dimension patinant dans ses stands de corruption.

Pour sa part, une autre analyste sud-africaine, relève que la solide visibilité économique du Maroc, son rayonnement et son poids politique dans la géo-stratégie multilatérale seront d’un grand apport pour l’UA, laquelle appelée à gérer des défis d’une grande complexité dans un environnement international en perpétuel changement.  

Pour nous simples observateurs, notre pays a réussi à s’imposer aux yeux des pays africains comme un partenaire fiable à la faveur d’une diplomatie agissante conduite avec sagesse et persévérance par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l'assiste. 

Avec une présence économique très visible sur le continent, où il est devenu le deuxième investisseur, le Maroc a conclu des centaines d’accords et de conventions de partenariat avec de nombreux pays africains, couvrant plusieurs secteurs à forte valeur ajoutée avec un impact immédiat sur le vécu des populations, contrairement à l'Algérie qui perd de jour en jour sa cadence en Afrique et dans le monde.

Lors de ses multiples périples dans le continent, le Souverain, rappelons-le, a toujours placé l’amélioration de la vie quotidienne de la femme et de l’homme africains au cœur de ses préoccupations, partant de la ferme conviction que l’élément humain doit occuper une place centrale dans tout effort de développement. Fort de sa base économique et politique interne, le Maroc est désormais perçu comme un partenaire fiable, capable de donner à la voix de l’Afrique la force qu’elle mérite dans le concert des Nations Unies.

Le rôle important que joue le Maroc en particulier sur les plans sécuritaire, économique, politique, culturel et cultuel explique la décision du Maroc de regagner son siège parmi sa famille africaine, indique le président du Forum de la Diaspora africaine (ADF, basé à Johannesburg), soulignant qu’il s’agit du retour d’un acteur fort qui donnera plus de vitalité et de visibilité à l’UA.

                                       ..même si fragmentée

L’éventuelle réintégration du Maroc devrait dominer les débats du sommet de l’Union africaine (UA) qui s’ouvre lundi à Addis Abeba, le conflit au Soudan du Sud et l’élection du président de la Commission de l’UA figurant parmi les autres priorités du rendez-vous continental.

Le retour du Maroc demeure toutefois un sujet clivant au sein de l’UA – l’Algérie y est notamment hostile – et les observateurs redoutent que cette dissension ne vient se coupler aux divergences de vue sur les traditionnelles rivalités des blocs régionaux (Est/Ouest-Centre/Sud) pour l’élection du remplaçant qui succédera à la Sud-africaine sortante.

D’autre part, la réintégration du Maroc pourrait être une aubaine pour l’UA, qui cherche à devenir financièrement indépendante avec l'aide du Maroc qui a des liens de fraternité et d'amitié solides avec les grands bailleurs des fonds du Golf Arabique. L’UA est actuellement financée à 70% par des donateurs étrangers, selon l'institue Sud-Africaine l’ISS.

Toutefois, « l’affaire de la réintégration du Maroc à l'UA n’est pas facile à plier » rappelant que l’Algérie et l’Afrique du Sud, deux membres démons, pour ne pas dire influents de l’UA, sont opposés ou réticents au retour du Maroc. Alger et Pretoria soutiennent de longue date la lutte pour l'amputation de la totalité du Sahara de ses origines Marocaines pour y respirer de l'air atlantique.

L’hostilité de certains pays africains vis-à-vis du Maroc pourrait également susciter de nouveaux débats animés.Mais Sidna que Dieu le glorifie,  y sera-là  à Addis Abeba pour y intervenir en temps opportun et éclipser les clins d’œil de Ramdane Lahmamra, le rabbin algérien de la diplomatie et de la délégation algérienne qui l'accompagne qui, à mon sens, n'auront pas devant la raison, la possibilité de souffler ou de faire passer des enveloppes sous table. Etant donné toutes les interventions au sujet du Maroc seront cette fois-ci sous les projecteurs de transparence, dont les interrupteurs seront évidemment hors de la portée de la bande Algéro-Sudafricaine.  

Cette visite Royale en Ethiopie s’inscrit dans le cadre des actions entreprises par le Souverain pour le retour du royaume à l’Union africaine. Ce retour est soutenu par une écrasante majorité de l’UA, tant et si bien que les pays du continent sont en droit aujourd’hui de scruter des perspectives d’avenir mutuellement avantageuses, dans un cadre solidaire fortement inscrit dans une logique de co-développement et de co-émergence.

Par la même occasion, l’UA se voit aujourd’hui offrir avec le retour du Maroc « le potentiel d’insuffler une nouvelle dynamique à ces capacités de projection, le royaume étant une puissance régionale, qui se prévaut d’un leadership sur le continent qui n’est plus à démontrer », souligne à ce propos le journal américain à grand tirage, Huffington Post, dans une analyse signée Ahmed Charaie, éditeur et membre du conseil d’administration de plusieurs think tanks US.

Le retour du Maroc, est d’autant plus nécessaire et attendu que l’UA a un rôleIMPORTANT à jouer dans le continent, en tant que porte-voix pour la résolution des conflits et une force de bonne gouvernance et de soutien aux processus démocratiques.

Et l’Union Africaine bénéficie aussi de « la capacité de déploiement multiforme du Maroc, un point d’ancrage continental, en matière de coopération Sud-Sud et d’investissements dans les pays du sous-continent, entre autres, dans les secteurs pharmaceutique, de transport aérien, des finances, de l’immobilier, de l’assurance, et des télécommunications ».

Le secteur privé Marocain de la CGEM de Mme Meryam Ben Salah Chakroun est aujourd’hui implanté dans un ensemble géographique couvrant notamment la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, ainsi que le Gabon et le Cameroun, sans oublier la partie sud et de l’est du continent avec, entre autres, l’Ethiopie, l’Angola, Madagascar et le Burundi. 

                                                   

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