Algérie : Reda Malek, un démon de moins, qu'il aille, pas au diable, mais à l'enfer..!
Un démon algérien de moins..«L’Algérie perd en Rédha Malek un patriote sincère, un fin diplomate, un intellectuel accompli et un démocrate convaincu, un homme de paix,un homme moderne, vient de nous quitter. Nous saisissons cette occasion douloureuse pour présenter à sa famille et à tout le peuple algérien nos sincères condoléances.
Les Algériens disent à son encontre, que le parcours de ce maudit algérien, depuis la guerre de libération de son pays à ce jour, est édifiant puisqu’il a été un des artisans des Accords d’Evian (France), ayant été soldés par l'indépendance de l'Algérie en 1962, se vantant, de dire en plus, que sa carrière politique et diplomatique était particulièrement brillante.
Ce sont ces quelques propos dictés à la presse algérienne par ceux qui détiennent les ficelles du pouvoir en Algérie, en hommage à un des leurs, qui n'est pour moi qu'un démon sincère (!)».Je vous dirai ci-dessous pourquoi..!
Esprit généreux..Faut-il rappeler, que par pitié Sa Majesté le Roi Mohamed V, que Dieu ait son âme, avait ordonner à l'époque, d'ouvrir toutes les portes d'accueil et de générosité à travers tout le Royaume du Maroc devant les réfugiés algériens, qu'il considérait, de bonne volonté, de "frères".
Les chemins ne se sont pas croisés entre le Maroc et l'Algérie, dès les premiers jours de la révolution algérienne, ils se sont pratiquement confortés au moment des peines des Algériens, politiquement par la solidarité inconditionnelle du Maroc. Le soutien des Marocains aux Algériens, était un acte de fraternité indéfectible, avec une générosité abondante, volontairement affichée par les familles Marocaines aux profit des Algériens, pour apaiser leurs souffrances, lorsque les terres de l'Algérie Française, subissaient la pire barbarie du colon Français (1954-1962), soldée souvent, en situation de rébellion pareille, par des opérations ⌊chasse à l'homme⌋, visant les réfugiés dans les différentes localités et centres limitrophes à notre frontière Est et Sud-Est, regroupant les Fellagas algériens (maquisards).
Tous les Marocains se rappelleront à jamais le refus du feu Sa Majesté le Roi Mohamed V d’obéir à la France qui lui demandait à un moment donné de chasser du Maroc les "fellaga" algériens contre la récupération pure et simple par le Royaume de son Sahara Oriental, considérant, que cette proposition consistait pour lui une trahison à la fraternité et un coup de poignard dans le dos de ses "frères" algériens et que cette affaire de frontières Algéro-Marocaines n'atteignant pas déjà le niveau de contentieux,et selon sa propre conviction innocente, il déclare qu'elle sera résolue "fraternellement" avec l'Algérie dès que celle-ci obtiendra son indépendance. C'était la bonne foi qui dominait l'esprit d'un Maroc généreux.
En reconnaissant ce noble geste de la par du Royaume du Maroc et de son Roi feu Mohamed V envers l'Algérie. Mr.Ferhat Abbas, alors président du GPRA s'est engagé solennellement, au nom de l'Algérie à restituer au Maroc son Sahara Oriental dès l'indépendance de son pays, qui menait une guerre pour sa libération, mentionnant, noir sur blanc, ses paroles d'homme d'état crédible, signant avec les autorités Marocaines, le 6 juillet 1961, le traité y afférent, que le maudit Boumédiane considérait après comme "chiffon de papier"et les répercussions qui en sont suivies après sa défaite dans la guerre des sable en 1963 et son putsch du 19 juin 1965 contre Ben Bella.
Si la résilience stipule, qu'on ne doit pas humilier nos morts " اذكروا موتاكم بجير. Pour moi et pour tout Marocain, nous disons non,avec un grand "N", nous devons dans ce cas, violer cette règle..! Et pour cause : Qui est cet homme? C'est un autre démon de l’Algérie, un hypocrite, le dernier parait-il, de la génération du GPRA (Gouvernement Provisoire de la Révolution Algérienne). Il vient de succomber après avoir trahi la générosité Marocaine, voire après avoir mordu la main qui le couvrait pendant sa peine d'exil au Maroc, lors de la guerre de l'Algérie.
Ce maudit Réda Malek à qui, nous souhaiterons de reposer à l'enfer, était parmi les plus chanceux des réfugiés intellectuels algériens, qui militaient, derrières les rideaux, par plumes et par politique en bases arrières.Il était enrôlé, je dis bien par pitié, comme assistant au ministère Marocain des affaires étrangères à Rabat. Profitant de ce poste de privilège, il suivait de prés l'évolution de la cause de son pays.
Dérober à l'Algérienne..En un moment de ses sombres jours qu'il passait aux bancs de confort, en la qualité d’hôte à ce ministère Marocain, il optait pour l'hypocrisie de l'Algérien, choisissant la traîtrise, voire la malhonnêteté et l'abus de confiance pour mordre la main généreuse qui lui était tendue par le Maroc. Guettant la négligence du personnel du ministère-employeur Marocain (affaires étrangères) et le moment propice pour commettre son forfait.! Il volait tout simplement le dossier ayant trait avec les territoires du Sahara Marocain oriental et s’enfuyait à Tunis, sous prétexte en "mission d'encadrement".
Il est mort ces jours-ci. Sur la photo ci-dessous, c'est le premier ministre algérien au cimetière Al Aalia à Alger. Humiliés soient-ils, les sieurs Abdelmajid Teboune, et Abdelkader Ben Salah, respectivement premier ministre et président de la chambre basse au parlement Algérien, au premier plan à droite, au cimetière. Esseulés, au piquet, la face décomposée et la mine cadavérique à vouloir s’enterrer vivants devant les rigolades de Said Bouteflika et Ali Haddad, l'ex-ministre et patron des patrons du monde d'affaires en algérie.
Recueillement service..(hypocrisie oblige).Lors des obsèques, la tradition exige le respect de cimetières et de morts, mais devant ce maudit Réda Malek, ce n’est ni l’émoi ni le recueillement qui se lisait sur le visage de Saïd Bouteflika, mais la revanche. Il a pris le grand soin de s’afficher aux côtés de ceux que l’on croyait damnés pour toujours.
Des images d’El Bilad-tv, une chaîne privée algérienne, montrent une scène de bavardage (photo à gauche),qui résume à elle seule la détermination de Saïd Bouteflika, qu'on voit rigoler avec Ali Haddad, à soutenir ostensiblement ses "potes". Au moment des adieux, le conseiller du président insiste pour que Haddad embarque avec lui, au regard et indignation du chef de la primatie algérienne, avec qui il a des comptes à régler dans le cadre de la pseudo "grande purge" qu'il compte mener en Algérie contre l'opportunisme et la corruption. Une manière de dire que les deux sont dans la même barque, et que c’est eux (pouvoir et bourgeois) qui font la loi.
Le désaveu public du sieur Saïd au Premier ministre de son frère Abdelaziz retentit comme un rappel à l’ordre, un tracé qui montre les lignes rouges à ne pas franchir. Tant que Saïd aura des grandes ailes, assez puissantes pour protéger qui il voudra. Tant qu’il planera libre et en toute quiétude au-dessus des lois de l’Algérie,s'il y en a vraiment, des lois dignes du nom en Algérie.
Ça sera lui le maître des cieux et surement, lui et les siens au clan présidentiel, qui souffleront le chaud et le froid, en l'absence d'une élite de redressement, bien éveillée et de tout un peuple opprimé, voire un peuple faignant, plongé dans la boue de rente,transformée en véritable paix sociale, achetée de son propre argent.
Et quand Said Bouteflika s'est invité dans ce jeu trouble, affichant clairement son soutien à son pote Haddad, le premier ministre algérien Tebboune, qui pour des raisons occultes, on l'a envoyé au charbon avec pour mission de séparer la politique au monde des affaires.Pour donner du poids à son faux prestige, il a tout compris, même si'il était déjà trop tard. A moins que ce ne soit plus compliqué encore. Il se pourrait, en effet, que Said Bouteflika avec ce comportement enfantin, ait agi dans cette affaire, comme «celui qui mange avec le loup et pleure avec le berger». Et tout porte à croire en Algérie que ce prince-heureux du dernier temps de l'Algérie n'en restera pas là, il réservera sûrement aux algériens d'autres mauvaises, surprises..
L'enjeu est de taille ! Il n'est ni plus, ni moins, qu'une possible candidature de Said Bouteflika aux présidentielles algériennes d'Avril 2019 comptant sur le soutien d'Ali Haddad, le patron des patrons et sur le monde des affaires qu'il dirige.C'est dire que dans le désespoir, leurs esprits finissent par se rencontrer.
La politique des Bouteflika-frères et leur famille à impériale, a décidément des logiques fameusement à part, que la logique normale des Algériens, refuse carrément, sans pouvoir la dénoncer. C'est le moins que l'on puisse dire au comportement impoli et impie, du controversé, conseiller-frère de Son Excellence, le président-Roi de l'Algérie, dans un lieu de recueillement, censé être spirituellement sacré pour les âmes vivantes algériennes.
Rigolades au cimetière..Même si les nouvelles générations algériennes et les faux moujahidine ne connaissent pas mieux ce larbin algérien de Batna, par son état de damné parmi d'autres, éloigné par le clan présidentiel de Said Bouteflika. Les clichés d'Ali Haddad en compagnie du frère du président, pris à l'enterrement de Reda Malek dans un carré au cimetière d'El Aalia, dimanche 30 juillet, ont irrité la toile algérienne.