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Algérie : La planche à billets..? (suite)

 Maroc

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                                                                      تبارك الله... انتظروا الحسن الثالث

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                                                                L'Algérie  à l'image de son Président.

Ingrat dites-vous?..Mon lectorat me permettra certes de rappeler aux Algériens que leur président Bouteflika se flattait énormément, en compagne de son premier mandat en 1999. Ils l'auraient entendu et applaudi même, durant ses tournées de séjours à travers le pays A la fois, il se libérait de la souffrance qu'il aurait cumulé durant ses traversées du désert et aussi de se montrer au grand degré d'ingratitude envers le Maroc, le pays généreux qui lui donnait toute la vie, de l'enfance, l'adolescence à la majorité, dont ses détracteurs lui en collaient l'origine et l'appartenance.

Tous ses meetings, ici et là, en particulier à Colomb-Béchar au Sahara Marocain oriental spolié, étaient basés sur un fond de critiques adressés contre le Maroc, se plaçant au même niveau que nos honorables Monarques.

Tout cela avait un seul but, en l'occurrence de prouver aux algériens et à leur monde des truands qui l'a rappelé de son errance Golfique aux frais de la junte, que lui et sa famille ne se sentaient jamais Marocains, malgré les poussières de Bab Sidi Abdelouahab et les saletés qu'ils ont endossé, par précarité, du bain maure que gérait, M'ma Mansouria, la proxénète sa mère  à Oujda.

Au début de son premier mandat, il avait le soucis de convaincre les algériens par son appartenance, pure et simple, au Royaume de Tlemcen. et que son passage accidentel à Oujda n'aura pas de répercussion sur sa personne en tant que président d'Algérie. Et qu'il emploierait, par hypocrisie, l’intelligence et le savoir faire qu'il héritait du Maroc. 

Nous ne sommes pas ingrats, comme lui et ses pairs Marocains qui commandaient l'Algérie, nous Marocains, c'est nous qui façonnent la vérité dans ses valeurs, personne ne peut nier ce qu'il a bien réussi de faire comme progrès durant le début de son règne.

En effet, il a fait son empreinte dans l'histoire contemporaine de l'Algérie de 1962 avec peu d'exploits, en la mesure de ce qu'on appelle en Algérie officielle la "réconciliation nationale" et trop de bla-bla avec l'impunité des bourreaux, la non indemnisations des familles de victimes et de disparus de la décennie noire de l'Algérie.

Ainsi, malgré son âge et sa maladie, certains thuriféraires lui attribuaient ce qu'ils appelaient "des paris gagnants de Bouteflika". Ce que tout observateur peut constater, c'est qu'on le donnait pour mort, impuissant et définitivement perdu, et de nombreux observateurs tablaient sur une chute certaine de l’Algérie d’Abdelaziz Bouteflika. On l’avait classée juste après la Syrie, car elle était le deuxième faux régime nationaliste dans le monde arabe. Une sécuritocratie vieillissante, voila ce qu’on pensait de l’Algérie en 2011-2013.Et depuis c'est l'anarchie et la vacance totale de son pouvoir.

Mais Abdelaziz Bouteflika, par son savoir faire Marocain, il a surpris tout le monde et a fait démentir les pronostics par l'emploi excessif de sa police politique qui a, entre autres, su comment coudre les bouches des algeriens, rappelant aux dingues algériens que leur printemps arabe, ils l'ont déjà vécu durant la décennie noire des années quatre vingt dix.

En effet,le Printemps Arabe , au contraire, il lui avait fourni enfin le prétexte tant attendu pour poursuivre la « démilitarisation » du régime.

C'est vrai, avec Abdelaziz Bouteflika, l’Algérie est passée d’un régime militaire absolutiste à un régime présidentiel . Despotique oui, mais civil, et où l’armée joue de moins en moins sur l’échiquier politique. Il a mis à la retraite tous les généraux impliqués de près comme de loin dans la décennie noire. Il pactise ensuite avec Ahmed Gaïd Salah pour promouvoir une nouvelle génération de généraux-pions qui vont monter en puissance pour faire oublier les Nezzar et Lamari.

Il a aussi utilisé un bougre général (Boustila) à la tête de la Gendarmerie et un autre (Hamel) à la tête de la police, pour créer ses institutions sécuritaires à lui, qui ont, apparemment, diminué la dépendance de l’Etat algérien vis-à-vis de l'ex- terrible DRS, le véritable cœur de l’Etat algérien depuis les années 1990.

Pour tromper ses détracteurs, les militaires et les hauts gradés du DRS qui pensaient qu’il partirait réellement après son troisième mandat pour ne pas trop durer au pouvoir en ces temps de changements internationaux, Bouteflika se cachait subtilement derrière sa maladie pour se mettre à l’écart de la scène politique. Il voyage de moins en moins, ne reçoit pas beaucoup de monde et se fait oublier. Mais en coulisses, il prépare son coup et continue de former politiquement son frère Saïd, l’homme de toutes les missions difficiles.

En dépit de l’opposition du général Toufik à un quatrième mandat, et celle de Daho Ould Kablia,l'ex-ministre de l'intérieur et l’un des leaders des malgaches, le MALG est l’ancêtre historique du DRS, Bouteflika dame le pion à ses adversaires et passe encore sans provoquer la protestation populaire. Dès son intronisation, il balance la nouvelle constitution, nettement plus libérale, il éjecte le général Toufik et lance enfin la création de son nouveau DRS. Une étape historique qui lui permettra de rentrer dans les annales hypocrites de l’histoire de l’Algérie. Aujourd’hui, les Algériens leur semblerait pouvoir faire des affaires, parler, s’exprimer sans avoir peur de cette police politique présente partout dans le  pays.

Sur le plan international, il a échoué à faire revenir son pays sur les radars des grandes capitales,à cause de sa politique étrangère d'autruche qui a fait de l'Algérie l’élément torpilleur à tout consensus d'entente avec le Royaume du Maroc à cause du dossier artificiel du Sahara Marocain, qu'il avait participé lui aussi à sa création avec son maitre le maudit Boukharouba, que la malédiction divine soit sur lui.

Il a perdu davantage la chance d'atteindre le leadership, tant attendu par l'arrogance algérienne, en perdant en parallèle, la confiance, notamment des grandes puissances et des Etats crédibles à travers le monde, même s'il est arrivé à réduire l’influence de la France sur son pays, il n'a pas su comment éviter de s’embourber dans le marécage Libyen ou de se réconcilier avec le Maroc . En dix-huit ans de règne, Abdelaziz Bouteflika a fini par façonner un pays à son image de nain.

Faut-il rappeler, qu'auparavant, il multipliait ses sorties contre le Royaume en vue de gagner la confiance de la junte militaire et camoufler les traces génétiques de sa Marocanité. Loin de tout cela, il avait dit un jour à Ramdane Lahmamra; «Je ne connais de ministre aux affaires étrangères que moi! tu n'es qu'un jeton!» ". Bouteflika reconnait ainsi, que Lahmamra, malgré son talon d’intelligence hypocrite n'est qu'un jeton!, Alors, comment voulez-vous qu'on attend voir un comportement meilleurs de Messahal avec un simple diplôme de formation professionnelle, je dis bien "formation" et pas "qualification".

He bien oui, Messahal n'a que ce diplôme et pourtant par son léchage abusif de tous les bottes de la famille du président et par le lynchage de sa dignité citoyenne, il est arrivé à être le premier diplomate en Algérie. Quand il parlait du Maroc, de la RAM et du hachich, il était surement drogué, après avoir fumé ce qu'on appelle au milieu de h'chaychia, du"Guabba", une sorte de Kif cultivé localement à Adrar  et Kenadsa au Sahara Marocain spolié.comme ailleurs au sud et au sud-est du Maroc, loin des terres natales du cannabis qui produisent le Kif à forte teneur. A la première vue, on constate que sa gueule est visiblement badigeonnée du teint de sa sale origine.

La page-dz la plus sombre..A propos qui-est-ce Aâmi Salah? je vous le dirai qui c'est! Mais avant, je reviens encore à l'anecdote de Abdelkrim Filali  de Jamaâ Lafna de Marrakech qui m'interpelle la mémoire. Il rapporte dans son dicton populaire de référence attribué au "lion et Boufessiou".(Chad H'zamak, Kolchi..aâdou!).

Aâmi Salah, c'est le surnom que lui donne Said Bouteflika au moment de ses grandes euphories. Il s'agit de l'ex-caporal Français,le général Gaid Ahmed Salah, l'actuel homme fort de l'Algérie, vice-ministre de la défense et chef d'Etat Major de l'armée Algérienne. Un simple homme de troupe des DAF (Déserteurs de l'Armée Française) de la génération des "pieds noirs", du lieutenant Français Jean Marie le PEN et du l'OAS (Organisation Armée Secrète).

Ces soi-disant déserteurs étaient poussés, rappelons-le, par le général De Gaules à déserter l'armée Française et regagner l'ALNA (Armée de Libération Nationale Algérienne) au dernier quart d'heure de la révolution. En effet, ils ont été bien sélectionnés - intérêts Français dans l'ex-Algérie Française obligent -, par les services Français de sécurité militaire de l'époque et pour êtres aussi, tout prés de la jeune Algérie indépendante et l'espionner, pas éventuellement, mais surement, durant toutes les étapes de sa construction.

Avec une mission spéciale précise : Compléter de loin et discrètement, à partir de la cuisine révolutionnaire, les buts des «harkas», unités de combat formées constituées de «Français-Musulmans», ont été créées dès 1954. L'armée française a vite compris qu'elle a besoin des autochtones, compte tenu de leur connaissance parfaite du terrain, pour lutter efficacement contre l'ALN et le FLN. Un ordre du commandement supérieur de l'armée française en Algérie daté de février 1956 définit les «harkas» comme des unités supplétives constituées dans chaque corps d'armée Français. 

Chose promise, chose faite, la référence à faire est bien à ce qu'on appelait «Opération Idir !?» conçue pour anéantir et mettre hors état de nuire tous les (Moujahidines) si j'ose employer les termes de l'ex-président algérien Chadli Ben Jdid contenus dans ses mémoires.On les appelle aujourd'hui en Algérie "hizb frança" et Aâmi Salah, c'est le doyen qui reste de ce hizb frança.

Le lien ombilical..Un de ces Gomiers Français écrit pour dire à ses concitoyens algériens en marge de la visite d'Emmanuel Macron en Algérie - ce 6/12/17 - que  "L'Algérie, c'est la France, et la France, c'est l'Algérie !"Je demande pardon à mon lectorat si je jette la marre au pavé et lui présenter une modeste analyse  sur  ce que je crois «le rêve de Ami Salah et le reste de ses pairs en Algérie».

Si on fait le bilan, on trouve, d'un côté, en France à peu prés 2 millions de sa génération "pieds-noirs" qui se sont parfaitement organisés pour entretenir en eux la mémoire de l'Algérie française, leur pays perdu, trahi, disent-ils, qui n'ont de cesse de chercher à comprendre comment l'Algérie française est-elle indépendante! comment cela a pu être possible et qui observent avec une grande acuité l'horizon entretenant l'espoir qu'un jour une lumière apparaisse et les guide vers les rivages du pays aimé l'Algérie Française..

Ajoutons les harkis que le seul mot «Algérie»  les plonge dans d'indescriptibles émotions. Ajoutons les millions de Français qui ont séjourné dans l'Algérie française, eu des relations fortes avec elle, des militaires qui ont crapahuté dans ses maquis, des fonctionnaires qui ont œuvré dans ses services publics, et d'autres encore, innombrables, qui après l'indépendance ont travaillé dans la coopération en Algérie (volontaires, enseignants, médecins, ingénieurs...). Ajoutons ceux, très nombreux aussi, qui s'intéressent à l'Algérie pour mille et une raisons.

Ajoutons enfin les millions d'Algériens nés en France, les naturalisés et ceux qui ont une carte de séjour, souvent dans des ambiguïtés qu'ils ont du mal à résoudre. Ils se sentent français ou algériens ou les deux, ou ni l'un ni l'autre, selon la météo politique du moment.

Au total, cela fait plus de la moitié de la population française. L'autre moitié étant constituée en fait des tout jeunes, pour lesquels l'Algérie, c'est seulement le pays de leurs copains de classe, ou c'est l'Algérie de papa.comme c'était l'Afrique de papa.

En France : l'Algérie,c'est la France...En Algérie, la situation est aussi compliquée, les Algériens ne se ressemblent pas tous. Pour plus de la moitié d'entre eux, la France, c'est l'Algérie... L'Algérie officielle plutôt que l'Algérie souffrante qui, elle, se contenterait de simples visas. L'Algérie officielle est résolument française, elle possède un passeport français, accumule du bien partout en France, fréquente les meilleurs restos, les meilleures écoles, se soigne dans les meilleurs hôpitaux, et réclame toujours plus, ce qu'elle obtient aussitôt grâce à son arme secrète : la demande à la France de repentance et le divorce.

En Algérie : la France,c'est l'Algérie...Emmanuel Macron devrait étudier sérieusement cette histoire avant d'aller à Alger. M. Bouteflika est vieux et impotent, mais l'histoire, il la connaît, lui, mieux il l'a faite... Et il continuera de la faire si Allah veut bien lui accorder un cinquième mandat.

C'est dans ce sillage que rêve Aâmi Salah, incapable de rêver autre chose en gardant bien les troupeaux jusqu'à nouvel ordre. C'est le rêve d'un GOMIER qui appartenait,en un moment donné, au Groupement d'Outre Mer qu'avait  créé la France à l'issue de ses défaites devant l'Allemagne durant de la 2ème guerre mondiale et avant l'ère de la  décolonisation des années 50/60

UE-UA..La réunion ministérielle préparatoire du Sommet Union européenne-Union africaine va proposer aux chefs d'Etat et de gouvernement des deux parties de trancher, mercredi, sur la scandaleuse affaire de l'esclavage en Libye. La présence de Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l'assiste à Abidjan, porteuse de plusieurs messages, a complètement brouillé les cartes des ennemis du royaume et de son intégrité territoriale.

Et pourtant, s'il fallait encore une preuve de l'implication d'Alger dans le conflit du Sahara, il faudrait bien la chercher dans les dépêches que l'APS tartine à longueur de journée sur la présence du Polisario à Abidjan. Elle parle davantage de l'entité fantoche que de l'Algérie elle-même! 

Il n'est qu'à consulter le fil de l'APS pour se rendre à l'évidence: Alger est bel et bien partie prenante au conflit du Sahara. Comme à l'accoutumée, cette machine à distiller de l'intox traite plus "du Polisario" que du pays qu'elle est censée représenter!

Et cet intérêt remarqué pour l'entité fantoche, certainement dicté par le clan présidentiel tapi au palais de Zéralda, pour ne pas parler des haut galonnés retranchés dans le luxueux club des pins, à Alger, devient encore plus saillant à l'occasion du Sommet Union africaine-Union européenne, qui s'ouvre le 29 novembre dans la capitale ivoirienne, Abidjan..Bonne lecture.

                                                             Cordialement,Chihab25

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