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Fkih Basri...le regret qui vaut rien.....!

               Fqih Basri

                                                               Fkih Basri, un loup de  la chaînon perdue.

Le regret qui vaut rien..Fkih Basri soupire et respire, regrettant le putsch de Boumédiane contre Ben Bella. Il raconte que cela, était pour lui et ses camarade d'errance un malheur impitoyable, il a changé toute la donne et les relations qu’ils entretenaient avec le pouvoir algérien.

Et pourtant, après l'échec de la guerre des sables de 1963, lui et ses camarades de trahison récidivaient. Cette fois avec l'appui logistique et le financier du colonel Kaddafi, ils continuaient l'harcèlement et n'arrêtaient pas d'aboyer, cette fois-ci très fort, faisant infiltrer clandestinement au Maroc et l"occasion de la fête du trône 1973, des armes du coté de la ville de Figuig, alors dépendait de la province d'Oujda.

Du fait, qu'en ce mars 1973,(le 4 mars au juste) Fkih Basri, Abderrahmane Youssoufi et leurs adeptes d’errance menaient une insurrection rurale à Aghbalou N'kerdouss dans la région de Goulmima dans le Tafilalet et au moyen Atlas à Aguelmous dans la région de Khenifra, connue sous l'affaire de Moulay Bouazza, un mouvement armé perpétré par une brande d’errants de l'UNFP conduite par un certain Haddou Louzi d'Ait Mourghad de Goulmima.

Cette action subversive fut anéantie dans son berceau par Mr.M'hamed Kifani, alors Gouverneur de Ksar Es Souk (le Tafilalet) qui implantait son bureau à Aghbalou N'kerdouss, en position avancée de crise, avec évidemment, la collaboration de Mr. Dobbi Lqadmiri, si je me rappelle bien, alors Gouverneur de la province de Meknes,qui supervisait de son coté, une opération "chasse à l'homme" à Aguelmouss et Moulay Bouazza dans la région de Khénifra qui dépendait à l'époque de son ressort.

Une énième tentative échouée, elle fut un échec pour eux, pour Boumédiane et pour le frivole de la Libye Khaddafi qui misait généreusement sur la subversion des Marocains qui étaient en errance chez lui et en Algérie pour abattre le Royaume du Maroc et décapiter la Monarchie.

Il mettait, entre autre, la station radio Libyenne à la disposition de Abderrahmane Youssoufi  et Fkih Basri en tant que rédacteurs en chef de l'émission pirate "Maghreb Echou'3oub" qu'ils réalisaient conjointement, en parallèle, sur les ondes de la radio algérienne émettant d'Oran dans l'ouest Algérien qui attiraient à l'époque une grande audition Marocaine.

Effectivement, c'était l'échec, proprement dit, imposé par la volonté divine, étant que la patrie est vraiment clémente et miséricordieuse laissant les vieilles hyènes de la jungle hypocrite algérienne, qui la mordaient avec persistance, se baladaient libres,sains et saufs dans les artères des villes et villages du Maroc, qui se baignaient stables, dans la paix et la quiétude en dépit des hostilités algéro-Kaddafienne.

Une personne désavouée....Fqih Basri, membre fondateur de l’UNFP, condamné à mort quatre fois pour tentatives de renversement de feu Hassan II, a été humilié lors de son exil à Alger. 

C’était un ancien officier du DRS, (MTA), qui administrait cette preuve sur une chaîne de télévision algérienne à l' émission "chainon perdue"

Basri a été prié, en 1994 et au terme d'un long exil en Algérie, d’évacuer "sa" villa algéroise mise à sa disposition en 1965 par le colonel Houari Boumediane, en reconnaissance de son "parti pris" en faveur de l’Algérie de Ben Bella, lors du conflit armé qui a opposé l’Armée Algérienne  aux Forces armées royales avec son faucon le colonel Driss Ben Omar (guerre des sables de 1963).

L’ancien galonné du renseignement algérien révèle être intervenu lui-même, à la demande de Fqih Basri, auprès du cabinet du président Liamine Zeroual (1994-1999) pour une audience qui ne lui a jamais été accordée.

Peut-être le président Zeroual ne le connaissait pas, ou bien, il en avait marre  des bêtises des Marocains errants en Algérie, engagés par ses prédécesseurs  Ben Bella et Boumadiane et ne voulait pas de plus, entendre du Maroc depuis sa capture, au grade de lieutenant, parmi les officiers Égypto-Algériens qui étaient à bord de l'hélicoptère Algérien perdu et capture au Maroc, à Ain Chouater dans la province de Figuig pendant la guerre des sables d'octobre 1963.

Double humiliation pour l’ancien leader socialiste Marocain, d’abord son évacuation de sa villa algéroise, ensuite le rejet de sa demande d’audience par le président Zeroual.

Face à cette humiliation, Fqih Basri n’a eu d’autre choix que de chercher autre «refuge» à Paris. Mais un «refuge» qui aurait pu être impossible n’eut été la clémence du défunt roi Hassan II, celui-là même que Fqih Basri voulait à tout prix renverser, y compris par les armes.

Il n’en fut rien. A part cette grâce royale qui a permis à l’ancien «putschiste» de regagner son pays en 1995. Il décède huit ans plus tard à Chefchaouen, emportant avec lui dans sa tombe cette amertume incommensurable d’avoir été trahi par une Algérie qui se proclamait faussement «amie des démocrates arabes». Vous avez dit "démo-Ncrates"?.

Cette humiliation me rappelle, quand nous étions au primaire, la lecture d'autrefois, qui nous faisait lire une histoire résumée par ce qu'on appelait « La récompense de Sinnye Mard». C'était un ingénieur-architecte qui après avoir construit à César son somptueux palais, il fut délibérément poussé de la hauteur du toit et meurt pour qu'il ne fera jamais d'autre exemplaire. Dans un autre contexte, un dicton arabe parle de la fin de l’âne « عاش ما كسب او مات ما خلا». Hé bien  Ssi Fkih Basri semait le vent, et récoltait la tempête au prix de sa trahison. Mais une tempête avec des tourbillons .Bonne lecture.

                                                                  Cordialement,Chihab25

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