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Algérie : le pourvoir maintient son plan, tandis que l'impasse politique se prolonge.. !

Conclusion..Les changements de systèmes politiques prennent du temps, et leurs causes profondes peuvent se trouver dans l’évolution des esprits en fonction des circonstances politique et sociales du moment ;

Ces changements ne s’effectuent pas de manière linéaire, et peuvent mêmes connaitre des arrêts ou des renversements de tendance, mais, lorsque les circonstances sociétales favorables sont présentes, ils finissent par avoir un effet durable difficile à remettre en cause ;

Le mouvement des Algériens qui a mis en communion pour l’objectif de changement du régime politique Algérien révèle une maturation de la société algérienne qui appelle à l’optimisme quant à son influence sur le futur politique du pays.

Il est irréaliste pour les autorités publiques Algérienne de ne reconnaître la représentativité de ce mouvement et sa puissance et de ne pas prendre en considération les revendications de la rue ayant atteint la 10ème étape sans relâche aucune ;

Pourtant, jusqu’à présent, les autorités Algériennes intérimaires tentent de canaliser, si ce n’est de dévier ce mouvement de ses objectifs, en prenant comme justification de leur refus d’être à son écoute des considérations légalistes tirant leur argumentation de certains articles de la Constitution-chiffon organisant la période transitoire qui devrai être terminée par des élections présidentielles transparentes que les Algériens n'ont jamais dégusté la sérénité ;

Dans le contexte actuel, et conséquence du mode de gouvernance mis en place par l’ex-Bouteflika, les institutions politiques, toutes formes comprises,ont été marginalisées au profit d’un pouvoir personnel centralisé, appuyé sur le commandement militaire unifié au sommet ;

Du fait de la disparition de l’animateur de ce mode de gouvernance,(Said Bouteflika) le général Gaid Salah se retrouve tenant les rênes du pouvoir, et maître actuel du navire "en panne"de l’Algérie; Un navire qui s’abîme par manque de capitaine spécialisé connaisseur pratiquement de s'en sortir indemne de tout risque d'orages.

Dans le contexte actuel, et au vu du désert politique qu’a créé Ould Mansouria déchu, seul Gaid Salah, est en mesure d’orienter la suite des événements dans le pays, le gouvernement Bedoui, tout comme Abdelkader Ben Salah, étant rejetés par le peuple, et n’ayant aucune légitimité leur permettant de prendre ce genre de mesures pour couper, une fois pour toutes, avec le statu-quo hérité de Bouteflika, et éviter le retour aux errements par lesquels s’est caractérisé le système contesté ;

Ces mesures ne constitueraient pas, à mon avis, un coup d’État militaire au vu du soutien que leur donnera le peuple, comme du fait que Gaid Salah assure provisoirement le pouvoir politique suprême en Algérie dans l'attente de sortir du tunnel.

Ceux qui dirigent l'Algérie du 22/02 ne sauraient que renoncer une fois pour toutes à tenter de prolonger l’agonie du système, et œuvrer pour que cette phase de transition se fasse dans le calme; afin que naisse rapidement cet Etat de droit, tant appelé par le peuple algérien, et rejeté depuis longtemps par les dirigeants.

Si cet ex-caporal de l'armée Française tient à son entêtement, il poussera les Algériens et leur pays vers la Libyalisation et au plus de carnages pour revivre une nouvelle décennie sanglante.

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                                                     un polisario imitant l'Algérien

 Cause nationale. N'oublions pas en parallèle le Sahara Marocain. Supposons qu’il prenne au président Macron la soudaine lubie de soutenir les indépendantistes catalans. Il décide de les accueillir dans le sud de la France, du côté de Perpignan, de les armer de tanks et de tromblons et de consacrer une partie du budget de la France à loger les Puigdemont et les Junqueras dans des palaces parisiens ( le Crillon et le George V!).

Il donne l’ordre à la diplomatie française de ne plus avoir qu’un seul sujet de conversation au Conseil de l’Europe et à l’ONU: la Catalogne! Enfin, il se coiffe d’un entonnoir, se peint le nez en rouge et envoie des émissaires lestés de billets de banque pour convaincre les Botswanais de soutenir “le droit à l’auto-détermination du peuple catalan“.Question: combien de temps durerait ce délire?

Réponse: une demi-journée, pas plus. Dès ses intentions proclamées, ce serait la levée de boucliers. Le corps diplomatique entrerait en dissidence. Les chefs de l’armée refuseraient la présence sur le territoire français d’une armée étrangère. Les Français sortiraient dans la rue pour protester contre la mauvaise manière faite à l’Espagne, pays voisin et ami. Et Macron terminera ses jours de gala à Bouya Omar.Bonne lecture.         

                                                     Très cordialement,Chihab25

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