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  • On dit souvent :« Fouq-figuig..au-delà de Figuig!». De quelle anecdote s'agit-il ? Ca ne pourrait être que si simple et différent..

     

                                                                               drapeau-du-maroc-image-animee-0008

                                       

                      Photo souvenir des membres du gouvernement, dirigé par Aziz Akhannouch, qui ont été nommés le 7 octobre 2021, au Palais royal de Fès. 
                                                                          le monde qui dérange les Algériens 

    Anecdote particulière..Cette note est une anecdote vivante d'un trajet personnel. Un de mes lecteurs, très proche me suppliait de raconter, une fois, au lectoral assidu, voire rapproché l'histoire d'une mission spéciale d'interprète.L'histoire se situait en effet dans mes propres confidences, elle n'a rien à voir avec la ligne de rédaction suivie jusque-là contre les ingrats de l'Algerie.

    Avant le coup d'envoi, le lecteur me permettra de souligner que ces ingrats Algériens ont dépassé les normes de facon très embêtante.

    Tout gouvernant en Algérie choisi l'obsession de l'envie et de haine contre la grandeur du Maroc. Surtout depuis  El Guergaret 2020. ayant créé au pouvoir d'Alger un degré de nuisance très élevé. 

    Je raconterais un fait purement personnel que j'avais vécu durant mon trajet professionnel. Un fait qui me parait-il intéressant, destiné au lectorat courant derièrre l'importance événementionnelle. Circonstances non vécues certes, ni par l'un ni par l'autre, non rapportées, non plus, par les médias ou encore dans des livres ou dans des manuscrits.

    Ce ne serait pas le genre qui vendait du vent aux dingues et aux prétendus intellectuelles. C'était tout simplement un fait normal qui peut survenir, ici et là, à n'importe quel endroit ou circonstance avec des données inédites qui génèreront plus de réponses que de questions autour de ce qui suivra comme vrai conte!

                                                          نتيجة بحث الصور عن ‪Denis ross‬‏

                                                                                                   M.Denis Ross

    Début citation.. Pour raconter l'événement, je dois regarder un peu derièrre, à mon rétroviseur de parcours pour y revoir, à nouveau ce qui s'est passé il y a plus de cinq décennes déjà. J'ai accompagné au mois de juillet 1970 M. Denis Ross, un chercheur Américain, homme politique et professeur d'histoire, chargé par son université Géorgiatown en USA de mener, pas une enquête, mais une étude universitaire sur l'état d'économie au sud-est du Royaume du Maroc avant le protectorat Français 1912. 

    J'étais chanceux d'être choisi par le ministère de l'intérieur en la personne de M.Ahmed Iraqi, en tant qu'un interprète assermenté pour travailler pendant presque un mois avec cet Américain suivant son agenda au Maroc. A propos il m'est avéré après, qu'il s'agissait de Mr. Denis Ross, devenu l'ambassadeur, conseiller distingué.. jouant un rôle de premier plan dans l'élaboration de la participation des États-Unis au processus de paix au Moyen-Orient.

    M.Ross ne maîtrisait par bien le français. Il se débrouillait péniblement en écoutant l'interprètariat. Il était accompagné, de sa femme Janie Ross (janie Richard Hamilton nom de jeune fille) qui, elle aussi, était du même niveau linguistique. 

    En tant que chercheur, il avait pour objectif, selon sa feuille de route, visiter des points géographiques précis, allant de la ville de Figuig à l'extrême sud-Est Marocain "actuel" dépendant auparavant de la province d'Oujda à quelques localités dans la province de Ksar-Es-Souk, Errachidia actuel et recueillir les plus amples contes des hommes et notables de ces régions qui connaissent l'histoire, toute l'histoire de leurs patelins.

    En arrivant à Boudenib, le point de départ choisi par le gouverneur de Ksar-Es-Souk. M.Ross était conseillé par le service central DAG au ministère de la l'intérieur de commencer par contacter un caid à cheval qui serait le seul connaisseur de la région, à la tête d'une tribu, elle aussi à cheval, nomadisant aux zones frontalières avec quelques sédentaires repartis, ici et là, dans les deux provinces.

    Il s'agissait du Caidat et tribu de Doui-Meniae,dont sa population était éparpillée partout dans les deux bouts sud-est du Maroc, chevauchant d'autres tribus, telles que Ouled Nacer, Beni Guill, Ouled J'rir, Ait Khabach, Ait Bork et Laamour dans un large rayon de sédentarisation englobant presque l'espace de déplacements préconisés pour l'étude. 

    La particularité..D'aprés la tournée avec M.Ross, je résumerais le cumule de renseignements recueillis durant ce trajet fructueux. Un cumule plein de contes et d'histoires inconnus jusqu'là de ma génération. Le conte se baserait sur trois volets et sur l'importance des lieux : Figuig - Rissani -  Merzouga.

    A son arrivée à Figuig, le visiteur peut constater la verdure d'un grand oasis de palmiers datier surplantant tous les horizons. La ville est composée de sept diversités et sept particularités traditionnelles portant l'éppellation de "ksar". Situé à l’extrême Sud-Est du Maroc dans l’Oriental, Figuig comprend deux agro-systèmes distincts écologiquement mais complémentaires en économie et social. Il s’agit des parcours de pâturage de la commune d’Abbou Lakhal, le fief de la tribu à cheval-Laamour- et de l’oasis de Figuig.

    Figuig est composé de 7 ksars : Zenaga, Loudaghir, Lamaiz, Oued Slimane, Hammam Foukani, Hammam Tahtani et Laabidate. Ces ksours sont tous liés entre eux soit par l'extension de récentes bâtisses, soit par les jardins de la palmeraie. Ils sont coiffés d'un grand centre de commerce et de transactions. C'est le centre de Zenaga, qui constituait l'importance économique du contrée. Il a enfanté de grands comercants et hôteliers à l'échelon national en particulier à Oujda, Fes, Meknes et Casablanca.

    Le ksar de Zenaga est le plus grand. Baladez-vous dans ses ruelles, on est très loin des médinas traditionnelles. Les rues sont couvertes en certains endroits par les étages des maisons. On passe de l'ombre à la lumière. Et la nuit, au revoir les lumières. Des circuits de randonnées sont organisés pour visiter les 7 ksours. Du haut du promotoire de Zenaga, le visiteur pourrait observer le coucher de soleil sur la montagne et jeter un œil sur le nord du Sahara Marocain oriental spolié actuellement par l'Algérie (le village Beni Ounif), situé à peine à 7 km de Figuig. 

    Ainsi, l’élevage est la première activité exercée conjointement avec la production végétale, et ce, en raison de la disponibilité des parcours et la pratique de la transhumance. Le pastoralisme est une activité enracinée dans l’agriculture locale depuis des siècles et implique une grande diversité d’espèces dont la race ovine emblématique de Beni Guill.

    L’oasis de Figuig est constituée d’un noyau urbain, qui signifie villages, bâtis sur des sources d’eau. De ces bâtis, découle un réseau d’irrigation hautement sophistiqué avec des foggaras qui acheminent l’eau jusqu’aux palmeraies propres à chaque village. Ainsi, chaque ksar exploite sa ou ses sources, qui parviennent jusqu’aux jardins par un réseau de canaux gérés par divers dispositifs sociaux ancrés dans les mœurs.L’aiguadier, figure du savoir traditionnel et de la gestion sociale de l’eau, assure la juste répartition des parts d’eau.

    L’oasis de Figuig se démarque de par ses jardins étagés où sont encore cultivés de nombreux arbres fruitiers, des céréales, des légumes, des plantes fourragères surtout la luzerne, ce qu'on l'appel dans le Tafilalet (L'fassa). La fine organisation spatiale pour répartir l’accès à l’eau en fonction des besoins de chaque plante illustre une autre facette du savoir-faire traditionnel des ksouriens Fouaguig.

    En ces temps où la destination saharienne avec ses dunes et ses oasis est de plus en plus convoitée, Figuig émerge comme ville incontournable aux multiples particularités dont elle jouit. Figuig, à la palmeraie féérique et aux habitations paradisiaques, est l’oasis la plus proche de l’Europe. 

    Présenter Figuig, c’est évoquer la magie ensorcelante de ses Ksours. Le principal étant le célèbre Zenaga qui abrite la moitié des habitants de la ville. et la pépinière collective d'immigrés (MRE). Les autres sont Loudaghir, El Maïz, Oulad Slimane, El Hammam Tahtani, El Hammam Fouqani et Laâbidate. Ces Ksours forment un ensemble homogène offrant un circuit captivant.

    L’élément fascinant est sans aucun doute le dattier (Azi'za) et son système unique d’irrigation. C’est grâce à cette palmeraie que Figuig reste verdoyante alors qu’elle se trouve en plein milieu du désert. Une palmeraie s’étendant sur une superficie atteignant presque 500 à 600 hectares environ avec plus d’une centaine de milliers de dattiers, lui confère jalousement le titre de la belle oasis du Sahara Nord Africain.

    La construction de ses maisons obéit à une parfaite symbiose de lumière et d’ombre à tel point que plusieurs architectes et artistes parlaient de troisième dimension pour ce qui est de son éclairage. Les ruelles sont agencées de façon à réduire la violence du vent, garder la fraîcheur des espaces clos et les rendre plus accueillants.

    Les matériaux de constructions sont essentiellement naturels et constitués en briques d’argile cuites au soleil à partir de chaux, de cendre, de terre mais aussi de bois de palmier. Les pierres sont utilisées  comme fondement  à la base des murs pour les protéger des eaux souterraines. Les plafonds sont constitués d’ensouples à base de troncs de palmiers et des palmes ou tiges de lauriers-roses.   

    L’oasis de Figuig est aussi célèbre en tant que carrefour des ouléma et disciples en théologie et en sciences humaines.  Ses multiples écoles ont perpétué les sciences et les connaissances. Cela a duré  jusqu’à la fin du douzième siècle de l’Hégire. Parmi ces lieux de savoir, on cite la notoire mosquée construite au cinquième siècle de l’Hégire par Eloudghiri Ben Ali. Juste à côté de ce lieu de culte fut édifié le célèbre minaret octogonal pierreux qui témoigne du génie créatif de ses concepteurs.

    Minaret unique..Dressé majestueusement au cœur de la ville de Figuig, le minaret octogonal pierreux, l’un des monuments les plus anciens de l’Oriental, présente une allure imposante et inédite qui ne laisse pas indifférent. Ce véritable joyau architectural qui remonte au 5ème siècle de l’hégire (XIè siècle), témoigne de la richesse historique et civilisationnelle de la région et du génie inventif des Figuiguis de cette époque ayant construit l’ancienne mosquée et son minaret très remarquée qui s’est mis vent debout au fil des siècles contre les aléas du temps.Erigé au sein du Ksar L’Oudaghir, l’un des sept Ksour que compte la ville de Figuig ( Laabidat, Oulad Slimane, El Maïz, les deux hamams Foukani et Tahtani et Zenaga), le minaret pierreux reflète l’authenticité et la fécondité du legs culturel et cultuel arabe et amazighe. 

    Figuig a, de tout temps, joué un rôle prépondérant dans l’expansion de la culture amazighe et arabe. Sa bibliothèque a contenu des manuscrits convoités par plusieurs orientalistes ou chercheurs érudits. Plusieurs documents de référence ont été pillés et se trouvent éparpillés dans plusieurs musées en Afrique et en Europe dont le célèbre musée de Berlin. Le reste est jalousement gardé soit par des particuliers ou dans des musées nationaux sous l'œul vigilant du président de la fondation nationale des musées et de musée Mohamed VI de Rabat M. Mehdi Qortbi. 

    Le système d’irrigation à Figuig est tellement parfait et réfléchi qu’il est devenu exemple de la bonne gestion de l’irrigation à la parcelle. Le concept d’hydro solidarité visant une meilleure distribution des ressources en eau souterraine  a pris forme, hors des normes traditionnelles à Figuig.Par contre la localité de Bouarfa, le siège provincial actuel n'était qu'un chantier de mineraie (le charbon) embauchant les banis et les éxclus de l'oriental Marocain, les défaillants ayant perdu, pour une raison ou une autre, leur capital d'éleveurs, par la secheresse et par maivaises gestions en 1973 lors de la création de la province de Figuig à Bouarfa.

    A l'occasion de cette création, que les Figuigui considéraient inappropriée on se moquait en humour, ce qui veut dire en arabe (غيمت في فجيج او صبت في بوعرفة) C'est dire, que le fait de la création de la province revient à la rebellion discrete de certains Figuigui de l'étranger et leur lien avec les évenements sanglants de mars 1973 survenus de Goulmima-Ksar Es Souk à Moulay Bouaâza-Khénifra.

    Ain Chaier..A ce moment-là  Oued Belarbi connu comme rempart de diverses transactions fut poussé à la largeur du mur pour y être remplacé désormais par Ain Chaier qui demarre de rien. Il n'était pas non plus sur carte avant d'étre créé par les Français au début du 19ème siécle en jumelage y avec Ain Cheikh-El Bayedh à l'ouest de l'Algérie Française.. 

    Ain Chaier devenu un Poste-relais de Commandement Français devant préparer la conquête et l'occupation, sous n'importe quel prétexte, des territoires du Maroc. Un centre de groupement et d'entrainnement des troupes Françaises.Les Français projetaient d'envahir le Maroc à partir de cet endroit, racourçant le parcours d'environ 150 kms de Figuig.

    Créant la localité de Boudenib en Centre de Commandement avancé, apliquant éventuellement les visions de colonisation des autorités Française.Ils visaient de se diriger en premier lieu vers Talsint pour se servir de base militaire permettant d'avancer vers le fond du Royaume et occuper les villes de Fes et Meknes avant de proroger le protectorat Français sur tout l'étendu Marocain.

    Mohamed Oufkir, le père du général traître, avec deux autres venant de l'Algérie Française. Formant un trio Algérien pour missions spéciales, en tant que comparces pour jouer des rôles au profit de la France. Pour les Marocaniser, je leur ajouterais le mot (Ait) signifiant le préfixe de nom de famille berbère "clan de"  "enfants de" ou encore "ceux de". Ait Oufkir agissant pour l'autorité locale -Ait M'rabet pour la juridiction communale -Ait Cheikh pour la religion et tout ce qui est croyance et pratique ayant trait à la spiritualité. 

    Ces gens sont originaires de l'ouest de l'Algerie Française, de Labiedh Sid Cheikh, actuellement de la wilaya de Naama précisément, étaient au fond des agents secrets  de renseignement de l'Algérie Française, bien forgés pour se déguiser en habits de n'importe quel jongleur au profit de l'hexagone. 

    Seléctionnés et entrainés par les experts Français pour  passer, chacun en ce qui le concerne à l'action "d'élement credible", jouant un role bien précis auprés des populations locales révoltées qui rejetaient le prolongement de l'Algérie Française vers Maroc.

    Oufkir nommé Caid, puis Pacha entouré de mercenaires de tout bord pour acquérir le Sud-ouest Marocain dans la prespective d'aller militairement en avant et occuper davantage le maximum de terres Marocaines. Ainsi, Oufkir avec ses acolytes se lancèrent vers l'inconnu pour instaurer l'autorité Française contre la volonté de la Monarchie Alaouite régnant le pays et occuper  en parallèle, sa capitale de Fes.

    A l'ouest se trouvait un nouveau lieu de rencontres baptisé "Ksar-Souk" où les fellah des ksours avoisinant, qui refusèrent en général toute entreprise ou compromission avec les nouveaux venus de l'Est, faisaient liquider et vendre leurs produits agricoles aux populations locales et transhumantes. Celieu de rassemblement hebdomadaire Point-relais substituant les surcurtions venant de Boudenib, peuplé des égarés d'oued Ziz, issus des tribus berbères des Ait Khelifa et Ait Moussa.

                                                           

           

    Le grand Tafilalet..Le chercheur Américain M.Ross était orienté vers le grand Tafilalet, le berceau de toutes les histoires.Passant par Erfoud, caserne de mercenaires et de volontaires engagés pour éventurellement combattre les têtus refusant l'avancement des troupes Française vers l'ex-Sijilmassa, devenu la ville de Rissani. Une ville tombée aux mains des Français qu'en 1932 aprés la capitulation de Belkacem N'Guadi. 21 ans après l'imposition du protectorat. Rissani avait, dit-on, ses 360 ksars éparpillés dans un l'oasis de 150 km2 environ. 

    Rissani le berceau de la Dynastie Alaoui est une région historique située au sud-est du Maroc qui comporte un ensemble d'oasis, dans les basses vallées d'oueds Ziz et Gheris, et dont les villes principales sont Erfoud et Rissanii. Cette région, longtemps porte principale du Sahara Marocain oriental et lieu d'échange entre le Nord et l'extrême Sud, entre le Maroc et le Soudan-ouest fut un centre commercial important du commerce transaharien pendant de nombreux siècles.

    Le Tafilalet, au sens large, correspond à une partie de la province d'Errachidia, anciennement de Tafilalet et de Ksar Es Souk. La ville ancestrale de Rissani, le siège de Tafilalet, faisait le -point de pic- des caravanes venues de toutes parts s'approvisionner et échanger chez les bijoutiers trafiquants pièces d'or et d'argent et faire les cources de semaines et de mois, veillant, armes à l'épaule, pour se défendre le cas échéant et faire échouer (...) toutes surprises armées ou improvisation de la part d'opportunistes qui supervisaient par loi de la jungle, tout mouvement  suspect le jour du souk.

    Une source pleine d'histoires constituait la colonne vertebrale de ce sanctuaire historique de commerce et de transactions.Une ville à renommée dépassant la frontière nationale qui chapeautait l'existence et échangeait en jumellage avec Tomboktou au Mali,  porte grand ouverte vers les pays subsahariens d'Afrique.

    Il s'agissat de  Ksar "Abou-Aâme", un collectif de maisons et de boutiques peints de toutes les odeurs de commerce. Un lieu unique où j'ai eu l'occasion avec M.Ross de boire du thé dans verres cristalisés - كوؤس البلار .Cela étant prouvait que Tafilalet était l'endroit le plus adéquat de rencontres des grands bailleurs de fond du Maroc qui animaient, sur fond de gain resiproque,  les transactions économiques de toute l'Afrique et du monde arabo-musulman.

    C'était une destination de tous les convoyeurs qui s'activaient, en toute sécurité, entre Fes, Marrakech, Draa et oued Noune.Tout en évoluant l'aspect réligieux et le Sofisme d'Ahmed Tijani dont la naissance spirituellement était à Fes, contrairement à ce qu'avancaient les Algériens qui attribuaient cette naissance à ce qu'ils appellent vachement zaouia de "Ain Madhi" se trouvant  à Laghouat en Algérie. 

    Merzouga...C'est le nom d'une femme originaire de la tribu de Doui-Meniei. Sa tribu est une grande tribu qui habitait, voire qui s'éparpillait partout, en nomades et en sédentaires dans le grand Tafilalet à Rissani à Elghorfa et quelque peu à Ksar Haroune et là-bas plus loin au sud à Taouz et Khamlia à la frontière actuelle avec l’Algérie. 

    Merzouga était une Cheikha, pas au sens honorable du Golf arabic, ni au sens figuratif de Cheikhat du Moyen Atlas (Khenifra et régions). Elle avait à sa charge pas mal de responsabilités, dont presqu'une section de fils et petits fils et des serviteurs esclaves, dit-on, achetés d'Afrique par espèce ou par échange en natures, par du sel en particulier.

    A propos du sel, une anecdote me revenait à l'esprit. Au moment de distraction ou de rigolade, certains humouristes bavardaient entre eux. Quand ils voulaient s'amuser avec quelqu'un de couleur, en lui adressaient ce qui veut dire en arabe سيراقيمة الملح. 

    Merzouga c'était une femme de crédibilité. Quand elle parlait à ses interlicuteurs, masculins ou féminins, elle s'adressait à tous en égalité, sur même longueur d'ondes. Une particulière de son temps. Sa voix d'influente envers les hommes était très écoutée, possédant respect et prestige de son monde. Selon les conteurs locaux elle avait même, en plus de ses bestiaux d'ovins, bovins, camelins, les pierres precieuses, peu connues du public local et une quantité inestimable de bijoux de l'époque. 

    Son honorabilité et peut-être sa forte corpulence lui permettaient, parfois d'avoir la part de lion de toutes les prises et les proies chez les hommes de sa tribu et de d'autres origines. Elle pratiquait l'élevage en parallèle avec du commerce. Ses bestiaux paitraient tout autour d'elle dans un pâturage vague connue auparavant du nom "Khemlia".

    Ses tentes au poile de chèvres et l'endroit de dunes, de grandes dunes de sable qu'elle a élu domicile, habritaient généreusement les passants qui transitaient les lieux ou pour se reposer avant de continuer soit vers Rissani, soit vers l'autre coté du Hamada de Guir. en l'occurrence à Abadla, Kenadsa,Bechar,Taghit, au Sahara Marocain oriental spolié actuellement par l'Algérie

    Fin de citation.. La récolte d'efforts consacrés par M. Denis Ross à la recherche d'enseignements et de renseignements sur l'état d'économie au Sud-Est du Maroc est apparue dans un livre en englais, traduit en français et en arabe portant l'intitulé.. L'Etat économique au Sud-Est Marocain avant 1912.(naturellement du 19ème siècle). L'auteur n'était pas du tout havard. Il mentionnait en avant propos mon propre Nom personnel (..) en tant que collaborateur interprête ayant participé à l'élaboration et à la collecte de ce travail.

    Je constate ainsi, que la tradition humaine est un rite essentiel qui définisse l'identité de la communauté et des hommes. Les rituels qu'on a rencontrées ont une forte valeur symbolique, même si la signification s'est perdue avec les temps. Et pourtant, on continue à les répéter scrupuleusement, puis on les renouvelle après toute les consommations faites en un moment précis.Personne n'y peut voir ni prosnostiquer comment serait l'avenir de la communauté étant  que la vie reprenne sa cadence normale chaque nouveau lever du jour. C'est le rythme d'excellence et de leadership de survie poursuivie par nos encêtres depuis l'éternité .

    Enfin de compte, je me suis retourné vers les pages et les petites notes que j'ai écrites pour regrouper mes idées et constituer un collationnement du travail d'interprete. J'ai trouvé en difinitive que je ne pourrais que résumer, à ma manière, les séquences enregistrées tout au long de ce trajet avec M. Denis Ross et d'en tirer la conclusion de la recherche académique ayant été basée sur des rites purement historiques, loin de toute convulsion, d'improvisation ou de compromission. Bonne lecture. 

                                                              Trés cordialement,Chihab25