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Maroc-Algérie : La Mosquée de Paris est et reste une œuvre Marocaine, malgré l'harcèlement Algérien...

                                                               
                                                                                            drapeau-du-maroc-image-animee-0008 
 
                                                                                                                                                                             La Grande Mosquée de Paris
 

Attention à la marche... Cette fois-ci la rédaction du blog s'immiscera, hors normes d'habitude, dans un sujet politico-religieux, qu'elle n'a jamais pensé d'évoquer ou de traiter, d'une façon ou d'une autre. Un sujet impliquant ouvertement, hors frontière, la politique de l'Algérie qui court derrière tout ce qui est Marocain, mélangeant sa politique d'autruche à la haine et à l'hostilité contre la grandeur du Royaume du Maroc.  Il s'agit de la «Grande Mosquée de Paris» que j'ai eu, personnellement, l'occasion de la visiter au mois d'août 1972, en tant que touriste  "caravanier" en Europe. Je trouverai à cet effet, qu'il est plus que nécessaire que jamais, de traiter ce coté que le régime Algérien ne pourrait s'approprier ou s'en apercevoir l'importance.

Par son maillon le blog a traversé ses 15 années pour s’instaurer en tant que tel. De par les messages émouvants qu’il véhicule, est une flèche particulière piquant le cœur de nos ennemis Algériens. De mon avis, il est seul dans cet espace d'araignée à s'attaquer à la saleté Algérienne et qu'aucun autre internaute faisait recours à son temps pour faire de même, laissant libre cours aux mensonges d'un régime transgenre.

Je me suis rendu compte que l'attitude anti-dz fait toujours partie du mon quotidien. Pour moi, cela me permettrait d’expédier mes idées sur la vérité Marocaine, de les conter, heureux d’avoir ce terrain, où je peux me permettre de dire ce que je pourrais dire à travers mes écrits. Avant de passer au vif du sujet, je voudrais dire à mon lectorat qu'on est pas obligé d'être d'accord avec des voisins fous et je désirerai en substance, extérioriser, la différence entre le Marocain et l'Algérien.

Le Marocain est respecté et respectueux dans son ancestralité, même si l'Algérien lui collait, toujours, des conneries qui ne correspondaient pas à la réalité». Dans le cadre de ce respect, on l’écoute quand il parlait de quoi que ce soit, mais de concret évidemment et cela deviendrait pour lui l'exploit adéquat, d'avoir un interlocuteur intéressement assidu, capable, en parallèle, de faire face aux contournements-dz et y réussira à se tenir au bon, surtout quand le silence de Bourita déstabilise la mémoire frivole Algérienne 

-«L'Algérien est vu, par son arrogance excessive et son orgueil trop exagéré, comme l'outil d'instigation et de merdes, se croyant, le meilleur maître d'œuvre et le bon apôtre de tout l'univers».' C'est pourquoi la malédiction le poursuivait partout où il se trouverait, surtout hors frontière. Il est le banni de tous pour ses comportements d'ingrat et de voleur. Demandez-le à un MRE, il vous dira plus à son sujet honteux qui  l'entache à l'étranger. 

Jusqu’en ce moment, on ne sait pas encore, de quel genre humain appartient ce transgenre. Mais une chose est sûre l'Algérien est le plus banni de l'univers. Le moins que l’on puisse dire, c’est la poisse pour les Kabyles, et ceux de Ghardaia à l'intérieur et pour nous Marocains. Ainsi, la malédiction ne le lâcherait pas puisque c’est le seul qui s'en vante trop depuis son existence.

Sachant qu'il nous est facile d'endiguer la folie d'un fou de nature, comme cette veuve-Algérie qui perd davantage sa crédibilité d'Algérie d'autrefois en l'absence de ses vrais hommes de paroles et de respect, tels que : Mohamed Kheider, Mohamed Boudiaf, Hocine Ait Ahmed et Abdelhamid Mehri. L'Algérie d'aujourd'hui est, malheureusement, un pays d'armée de pisseurs et d'une présidence de menteurs. 

Regardons d'autre part, pas au rétroviseur, mais à la vitrine Algérienne d'arrogance. Pour se faire distinguer comme décideur, Teboune, envoi à Cuba 180 tonnes de produits alimentaires, s'il en existent bien sûr (!) privant les Algériens de tout commentaire politique, même s'ils ne sont habilités à aucun droit au consentement, sauf  le droit de mâcher le tabac à chiquer et de faire de longues fils d'attente  pour s'en acquérir d'un sachet de poudre-lait.   

L'objet : Un grand flou persiste quant à la législation applicable à la propriété et à la gestion de la «grande Mosquée de Paris». - D'où des malentendus, des controverses et des enjeux politiques aussi. Mais rien ne pourra minorer ni évacuer les origines historiques Marocaines de cet édifice -.Des récits et des archives en témoignent.

Le 19 octobre prochain, une cérémonie sera organisée à la Grande Mosquée de Paris (5e arrondissement) pour la célébration du centenaire de la pose de la première pierre de ce lieu de culte. Elle a été initiée par le recteur actuel de cette institution, le Franco-Algérien Chmsddine Hafidh, un Algérien d'origine, pour un but en soi, comme en dit? Cérémonie placée sous l'égide -Lyautey - Benghabrit-, c'est pour le factuel, le reste est plus problématique.

Mais où est le Maroc dans cette opération particulière? Ne s'apparente-t-elle pas au vrai de préoccupations -politiciennes même- qu'il faut mettre en relief et dénoncer. Il faut le dire et continuer à le marteler avec force : Cette Grande Mosquée est une œuvre Marocaine, une composante du patrimoine mondial. L'histoire doit être sollicitée à cet égard : elle est pleinement éclairante.

La décision de sa construction a fini par se concrétiser au lendemain de la Première guerre mondiale au moment où l'Algérie n'existait pas, tant qu'elle était une simple "Algérie-Française". La preuve en est -«l'inauguration de la Mosquée de Paris, par le Sultan Moulay Youssef et le président Gaston Doumergue, le 15 Juillet 1926». 

L'idée qui prévalait alors était de rendre hommage aux plus de cent mille morts de confession musulmane qui ont combattu pour la France -une manière de célébrer l'amitié franco-Marocaine, scellée par le sang sur les champs Européens de bataille... Le montage juridique et financier de ce projet est complexe, et se fera à travers la société des Habous et des Lieux Saints en France.

Le Dahir Chérifien fondateur a été scellé par le Sultan Moulay Youssef. Il incarnait une double légitimité : Celle de son autorité religieuse, couplée à son autorité politique. La pose de la première pierre a eu lieu le 20 octobre 1922, en présence du Sultan Moulay Youssef et du président français, Gaston Doumergue (photos). L'inauguration officielle eut lieu, en grande pompe, le 15/7/1926, par le même Sultan et le même chef d’Etat français.

La première prière du vendredi a été présidée par le Sultan; le prêche, lui, a été donné par le Cadi Marocain -Tijani Ahmed Skirej. Quant au premier appel à la prière depuis le minaret de la Mosquée, c'est le Pacha Saîdi de Meknès qui en a assuré cet office. Comme l'a noté Jilali Adnani, Professeur à l’Université Mohamed V à Rabat-Agdal précisant que :

«Les Sultans Marocains ont été derrière la nomination des imams de la Mosquée comme c'était le cas des Marocains : «Ben El Hassan Debagh, Larbi Ben Souda, Mohamed Baroudi, Mohamed Errifaeî, Larbi Aouad, Abdeslem Ben La'Gnaoui, Mohamed Z'aîmi ou encore El Maâti Achour». Depuis sa réalisation, la Mosquée de Paris était connue comme -Société des Habous - supervisée par six responsables. Le premier d'entre eux était Kaddour Benghabrit durant 30 ans (1922-1954), puis son neveu, Ahmed Benghabrit (1954-1956), Hamza Boubakar (1957-1982), Abbas Tijani Haddam, et actuellement les Algériens Dalil Boubaker et  Chmsddine Hafidh depuis 2020.

Kaddour Benghabrit qui est d'origine Algérienne a rejoint le Maroc avec sa famille à la suite du protectorat Français. Tous, comme tant d'autres, ont obtenu la nationalité Marocaine. Il a poursuivi ses études à l'Université Al Qaraouyine de Fès avant d'être magistrat, interprète-traducteur, haut fonctionnaire, puis chambellan et même ministre auprès du Sultan Mohamed Ben Youssef.

A noter que ce Benghabrit n'a été nommé à la tête de la Mosquée et de la société des Habous que parce qu'il officiait auprès du Sultan Marocain -aucune autre raison n'était recevable. Pendant la Seconde guerre mondiale, la mosquée s'était distinguée en offrant un lieu de refuge, sur les instructions du Sultan, à des milliers de Juifs, en leur remettant des cartes d'identité de Marocains, leur attribuant un hébergement dans les sous-sols.

Le Sultan Mohamed Ben Youssef (Mohamed V) avait appliqué cette même règle, au Maroc, en refusant d'appliquer les directives antisémites du gouvernement Français de Vichy précisant qu'«il n'y a pas de juifs, il y a que des citoyens Marocains...».

«La Mosquée de Paris est une œuvre Marocaine d'après son ADN. Dans son architecture, dans son esprit aussi -pas moins de 450 artisans traditionnels Marocains y ont travaillé et l'on retrouve leur savoir-faire dans le Zellij et l'aménagement des espaces intérieurs».

Voici une quinzaine d'années, dans le cadre d'un programme de rénovation, ce sont également des artisans Marocains, qui ont été dépêchés de Fès pour prendre le relais. Référence était faite ici à la contribution culturelle et intellectuelle des lettrés et des Oulémas du Royaume dans ce domaine - des encyclopédies, des récits, des poèmes et tant d'autres ouvrages…

Une historiographie qui constitue un fonds documentaire attestant des liens profonds entre cette institution et le Royaume du Maroc. Comme dans d'autres secteurs, l'Algérie ne sera pas en reste pour s'employer à mettre en équation cette situation. Ainsi, durant le mandat de Hamza Boubakar, le Franco-algérien, l'Algérie multiplia les menées et les manœuvres pour prendre la gestion de cette institution.

Il faut citer pêle-mêle dans son registre les faits imposés par le régime d'Alger : «1-Un toit ouvrant comme pour effacer les caractéristiques originelles. 2-La modification des statuts de la société des Lieux Saints de l'Islam en France, avec la volonté de ce recteur Algérien de confier la gestion de la Mosquée à Alger. 3-La nomination d'un homme politique et ancien ministre Algérien, (Tijani Haddam) à la tête de la commission gérant les affaires de la Mosquée. 

Pire encore, Alger s'obstinait à vouloir faire main basse sur la Mosquée de Paris. A la fin de 2015, elle engageait des procédures d'appropriation pour la placer ainsi sous la tutelle du ministère Algérien des affaires religieuses. Alger s'échine à faire rebondir ses prétentions en tablant sur le climat actuel des rapports entre Paris et Rabat... En tout cas, la cérémonie du 19 octobre serait une mauvaise manière à l'endroit du Royaume, après un gros lot d'autres.

Trucage de Centenaire.. Alger se réjouit à commémorer avec un parasitisme odieux le centenaire d'une œuvre qu'elle n'a jamais participé à son existence. Le palais de l’Elysée a annoncé que le président français va participer à la commémoration du centenaire de la pose de la première pierre de cet édifice. Une cérémonie à l’origine d’une controverse, le Maroc accusant l’Algérie de déformer l’histoire de cette mosquée et de vouloir en bannir le Maroc, malgré qu'elle est construite par le Maroc, sur ordre du sultan Moulay Youssouf en 1922.

Selon la version historique qui circule, la grande mosquée de Paris a été construite par l’association «Al Ahbass Islamique» créée au Palais Royal de Rabat en 1917 sous le patronage du Maroc. Cette version ajoute que le Sultan Moulay Youssef a ordonné la construction de cette mosquée en 1922 par des travailleurs et des artistes Marocains, venus en majorité de la ville de Fès suivant le style architectural Marocain, et les travaux ont duré quatre ans et l’inauguration a eu lieu en 1926. Son premier Imam s’appelait Abdelkader Benghabrit, un Franco-Algérien qui avait étudié à l’université de Qaraouyine à Fès, qualifié de très proche du Sultan Moulay Youssouf qui l’aurait désigné à son poste.

Selon un journal français le tournant était intervenu dans les années 50 du siècle dernier, quand des dissensions sont nées autour de l’édifice précisément en 1954, alors que Mitterrand était à l’époque ministre de l’intérieur. Le journal estimait qu’il s’agissait là d’une volonté de réécrire l’histoire de la mosquée, d’autant que les socialistes français de l’époque disaient que cet édifice était devenu «Un centre du patriotisme Marocain». Alors que le Roi Mohamed V était exilé à Madagascar et la Mosquée était devenue le siège de soutiens au Roi Mohamed V.

Ajoutant que les socialistes français ont voulu imposer leur domination sur l’édifice en intervenant dans sa gestion et en lui imposant une nouvelle la «laïcité» quand le premier ministre Français de l'époque, Guy Mollet, lui désigna en 1957 un Imam, l'Algérien Hamza Boubakar. Celui-ci était resté à la tête de l’institution jusqu’en 1982, soit plus d’un quart de siècle, une période suffisante pour changer bien les caractéristiques et algérianiser la mosquée, au détriment du Maroc.

Selon la même source, les socialistes, ont mis à profit la période de Hamza Boubacar pour changer les textes régissant l’association précitée, dont la première étape a été l’ouverture d’un nouveau bureau pour l’association à Alger en 1962 et en s’accaparant l’association et en même temps la mosquée.

L’ADN de la Mosquée...Les dispositions de «l’accord de paix et de commerce», signé entre le sultan Marocain Mohamed ben Abdallah et le représentant de l’État français en mai 1767, ont inspiré le fondement de l’idée de construire la mosquée de Paris, plus précisément le chapitre 11 de cet accord, qui garantit la liberté religieuse pour les Français et les Européens au Maroc et réciproquement pour les fidèles de l’empereur du Maroc lors de leur présence en France.

En plus des lettres de rapprochement en matière religieuse entre le général Napoléon et le sultan My Slimane (août 1798) jusqu’en mai 1824, date où My Abderrahmane (1822-1859) confirmera la volonté de construire une mosquée en France. Certains documents des archives françaises témoignent des tentatives françaises unilatérales au 20e siècle de construire une mosquée qui n’ont pas abouti, les Musulmans n’ayant pas accepté que ce soit construit par des « infidèles ou des non-croyants», la mosquée Laghouat en 1916 en Algérie Française en était l'exemple.

Mais le Maréchal Lyautey, Résident Général au Maroc et connaisseur des traditions et coutumes du Royaume, s’employait à inciter les responsables de Paris à accepter de construire une institution islamique à Paris. Ce sera une reconnaissance envers les victimes musulmanes issues des colonies françaises d'outre-mer et ayant donné la vie pour la défense de la liberté et de l’indépendance de la France pendant la Première Guerre mondiale. Environ 70 milles soldats (morts) d’Afrique du Nord ont péri pendant cette guerre. Face à cette volonté deux problématiques se sont imposées :

-La première était la loi de 1905 de la séparation des Églises et de l’État et l’impossibilité française de financer une mosquée avec fonds du trésor public, ce qui a été contourné en créant la «Société des Habous des lieux saints de l’Islam» en 1917. La société était chargée de gérer l’Institut et la Mosquée. 

-Quant à la deuxième, qui s’avérait la plus complexe, p0s’était manifestée dans la «légitimité religieuse» et la définition jurisprudentielle. 

Et parce que les autorités de Paris l’avaient appris avec certitude, que ce soit à travers des études historiques et sociales menées sur les peuples de la région, ou à travers les rapports de ses représentants officiels dans les colonies nord-africaines, qu’ils soient résidents généraux, gouvernants, chefs militaires, écrivains ou penseurs, la Mosquée de Paris est Marocaine ou ne le serait pas.

Les responsables français ont alors sollicité le sultan Alaouite Moulay Youssef, le seul qui jouissait de la légitimité religieuse pour porter un tel projet, étant le descendant du prophète «Sidna Mohamed (sws)» et le commandeur des croyants au Maroc, en plus de son influence sur les Zaouias qui s’étendait aux profondeurs du continent nord-africain.

Ainsi, le poids du sultan était la pierre angulaire du plaidoyer du Maréchal Lyautey et du gouvernement Français pour la construction d’une institution islamique et d’une mosquée au cœur de Paris afin de redorer l’image de la France coloniale auprès des peuples d’une part et et d’autre part pour rendre hommage à ceux qui ont versé leur sang sur le sol français pour la liberté et la dignité des Français lors la Première Guerre mondiale. 

Une guerre à laquelle ont participé ses soldats des colonies françaises et dont la moitié était issue des Pays d’Afrique du Nord. Leur identité a été sûrement respectée avec ce qu’elle recelait en particularités et en traditions, telles que servir de la nourriture halal, inhumer les corps de musulmans, selon les rituels islamiques ou accomplir la prière dans un lieu dédié, mais ce n’était pas leur guerre. C’est ce qu’avait souligné l’ancien président français François Hollande dans son discours lors de la célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale en novembre 2014, lorsqu’il a déclaré :

«Ceux qui ont participé à une guerre qui ne serait pas la leur…». La contribution des soldats Marocains y a été forte et effective, car leur nombre a dépassé les 40 000 qui avaient participé à toutes les batailles décisives, telles que «La Marne - Artois - Champagne et  Verdun» et bien d’autres où des dizaines de milliers de soldats Marocains sont tombés pour la libération de la France.

Il a été alors nécessaire d’employer les symboles d’institutions religieuses qui ont eu un impact particulier sur l’esprit et la conscience et parmi lesquels une institution des Habous islamiques et Lieux saints de l’Islam a ainsi été créée en 1917 avec à sa tête «Si Kaddour Benghabrit» qui était ministre du sultan Marocain. Bien que Kaddour Benghabrit excellait dans le domaine de la traduction, et puisque le sultan Moulay Abdelaziz lui avait accordé la nationalité Marocaine en 1895 à tous les Algériens résidant au Maroc pour les protéger du colonisateur Français, on peut donc confirmer que «Si Kaddour» était la nationalité Marocaine.

A ce titre, il a occupé de hautes fonctions à la cour du sultan Marocain, dont celle de ministre, ce qui a facilité sa nomination à la tête de la Société des Habous et Lieux saints de l’Islam en France, puis sa nomination à la présidence de la Mosquée de Paris et toutes ses annexes, tout cela sous l’autorité du Sultan Moulay Youssef. Grâce à sa nouvelle position auprès du sultan, Si Kaddour s’échangeait des correspondances avec le résidant général au Maroc, le Maréchal Lyautey.

D’autre part, les archives historiques de la Mosquée de Paris sont riches de nombreuses correspondances échangées entre le sultan Moulay Youssef et Hussein chérif de La Mecque, confirmant l’achat par la Société des Habous et Lieux saints de l’Islam de biens immobiliers à La Mecque et Médine dédiées à l’hébergement des pèlerins Maghrébins, ainsi que la collecte de dons pour construire une autre mosquée à Paris.

Les mêmes archives témoignaient également de moments précieux, comme la singularité exclusive du sultan Marocain dans la détermination de la «Qiblah des fidèles» et le monopole de la nomination des imams et prédicateurs de la Mosquée de Paris. Un rôle que lui conférait sa qualité de Commandeur des Croyants et de détenteur de la légitimité spirituelle et religieuse.

Par conséquent, Si Kaddour a été nommé à la tête de la Société des Habous et Lieux saints de l’Islam uniquement parce qu’il officiait comme ministre à la Cour du sultan Marocain, et pour aucune autre raison. La nomination du premier imam et prédicateur de la mosquée de Paris était faite en la personne du juge Marocain Tijani Ahmed Skirej sous l’égide de la légitimité spirituelle et religieuse du sultan Moulay Youssef.

Les autorités françaises ont tenu à conférer une légitimité religieuse islamique à la mosquée de la capitale française et à respecter les moindres détails, notamment dans sa construction et son architecture. C’est pourquoi le Maréchal Lyautey a mandaté des architectes Marocains pour l’accompagner dans ce projet et fait venir environ 450 artisans traditionnels Marocains pour reprendre l’esprit Marocain qui s’exprimait dans le -Zellij- et dans les moindres détails des espaces Marocains et de leurs honorables  lâcher prise. 

Légitimité religieuse...Bien entendu, la légitimité spirituelle et religieuse de la Mosquée de Paris ne serait pas totale sans la présence le jour de son inauguration le 15 juillet 1926 du Sultan Moulay Youssef qui avait assisté avec une délégation comprenant le ministre Marocain des Habous «Ahmed Al-Jay» et le ministre « Mohamed El Mokri». L’homme d'État, haut fonctionnaire et diplomate Marocain (1911 à 1955), sous les protectorats français et espagnol, le dernier qui a occupé la charge de grand vizir du Maroc. 

Et après tous les nobles desseins humanitaires et sociaux que la mosquée avait réalisés en des temps historiques sensibles, elle a été spoliée par des parties étrangères qui n’avaient pas la légitimité religieuse et spirituelle pour laquelle les autorités Françaises avaient plaidé. Des parties Algériennes  instrumentalisent aujourd’hui la mosquée de Paris pour servir des intérêts politiques et des campagnes électorale, alors que la mosquée de Paris symbolisait l’union des étrangers musulmans de France.

Malgré cela, l’histoire, les Dahirs Chérifiens Marocains, la légitimité religieuse, l’architecture, les Zellijs qui ornent cette institution religieuse disent de la plus haute voix que la Mosquée de Paris est Marocaine. C’est dire que son ADN est et reste Marocain. La grande Mosquée de Paris devient alors, l’annexe du ministère Français des Affaires étrangères, l’imam et le prédicateur sont des simples employés de ce ministère.

Leur seule préoccupation était de rédiger des rapports de liens, au lieu d’encadrer et d’éduquer les communautés musulmanes sur les principes de tolérance de l'ISLAM, la coexistence et la défense de la liberté de croyance en tant que principe universel, encadré par la volonté divine et par les traités internationaux des droits de l’homme.

Quant à la présence française le jour de l’inauguration, elle était porteuse de nombreux messages politiques forts, à travers la présence des hommes de premier rang de l’État français, à leur tête le président de la République Gaston Doumergue et Edouard Herriot, président de l’Assemblée générale française qui était l’un des porteurs du projet de -La Mosquée de Paris-, en plus des hauts responsables militaires.

La Mosquée reviendrait alors, au premier plan des événements pendant la Seconde Guerre mondiale, puisqu’elle était devenue un lieu de refuge pour les Marocains de confession «Juive». qui étaient au nombre, un peu prés de 1000 Juifs, tous sauvés de l’holocauste et de la déportation.  Si Sa Majesté le Roi feu Mohamed V disait en paroles de responsable : «Le Maroc n'a pas de juifs, il a des Marocains de confessions diverses» Il avait fortement raison de s'exprimer ainsi, étant Monarque de tous ses sujets des trois confessions qui, par amour volontiers, « ils l'ont, supposé, voire imaginé, de bonne foi, qu'il était sur la lune » (voir photo en colonne).Bonne lecture

                                                                               L'admin,Chihab25 

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