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  • 1/5-) LE VRAIS VISAGE DU POUVOIR ALGERIEN(*)

                                                                                                                           Discours de Bouteflika : la parturition de l'éléphant a abouti à la naissance d'une souris!.

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                              La chute brutale de Ben Ali et Moubarak, la situation explosive en Libye, la révolte populaire en Syrie, les soulèvements contre Ali Abdallah Saleh au Yémen, sans oublier le Bahreïn, la Jordanie aussi, tout cela a créé un nouveau climat, un nouvel état d’esprit, et Bouteflika lui-même l’a reconnu selon un rapport du département d’Etat américain sur la situation des droits de l’homme en Algérie.Un rapport qui pointe du doigt les graves restrictions aux libertés publiques et les lourdes entraves aux activités politiques en Algérie, des pratiques qui continuent  à sévir malgré la levée de l’état d’urgence, pourtant annoncée en grande pompe.C’est bien les manifestations des algériens qui ont répondu massivement à l’appel de l'esprit, et qui ont littéralement assiégé les locataires du palais d'ElMoradia, pour crier leur ras-le-bol devant la déliquescence du pouvoir et la dégradation de la dignité de l'Algérien."C'était le coups de feu qui a fait sortir le sanglier!"

                               Il a enfin parlé pour ne rien dire de concret!. Il faut dire que le mutisme du Bouteflika ne pouvait durer plus longtemps sans être interprété (à juste titre) comme du pur mépris par une opinion publique désemparée. Les contextes interne et international bouillant ne pouvaient, en effet, justifier le silence prolongé du pouvoir Algérien. C'est pourquoi, sur le plan interne, cette sortie publique de Bouteflika survient dans un contexte sociopolitique particulièrement tendu, marqué par  manifestations et des grèves à répétition, des débrayages et autres mouvements sociaux qui se radicalisent de plus en plus. Tous les segments de la société algérienne sont concernés, et il n’est pas un seul secteur d’activité qui soit épargné par les remous. Et s’il est une seule image à retenir à ce propos.

                              Rien ne va plus au sommet de l’Etat. Algérien. Et la boussole c’est Abdelaziz Belkhadem.Le "Mufti et le recteur" du régime. Le personnage passe de l’arrogance à l’inquiétude, en un clin d’œil, selon qu’il fasse beau ou gris au sein du sérail. Or, à en juger par ses propos, il doit faire particulièrement maussade chez le régime, qu’on sent inquiet et affolé devant les révolutions arabes et les mouvements de protestation en Algérie, mais aussi déchiré sur la nature de la réponse à donner à la crise.

    Le discours d'un malade au"Alzheimer",très fatigué (Bouteflika  joue le temps mort):

                               L’annonce de Bouteflika de charger le Parlement à prendre en charge les missions des réformes politiques, dans son discours prononcé, a suscité l’étonnement, vu que le Parlement actuel a perdu toute crédibilité et légitimité depuis son avènement au champ politique algérien. Si la sortie de Bouteflika était en soi un événement,il faut dire qu'elle a laissé un nombre de citoyens algériens sur leur faim Et pour cause: Bouteflika a enfilé les déclarations d'intention comme enfile des perles sans apporter de réponses claires sur certains sujets-clés, qui préoccupent l'Algérie, sans avancer d'agenda précis, ni trancher dans le vif sur le dossier particulièrement préoccupant concernant la liberté  politique  et la liberté  d'expression des algériens.
                                Selon les députés des partis d'opposition:« Bouteflika a choisi la mauvaise voie, car confier une telle mission  au parlement, veut dire que ce sont le FLN et le RND qui ne légitimassent que le despotisme ». « Comment voulez-vous que les Algériens aient confiance en parlement qui est impliqué dans le désespoir qui frustrent tous les Algériens. L’amendement de l’article 74, ouvrant droit de briguer plus de deux mandats était taillé à sa mesure», a-t-il déclaré un d'eux.Tout le monde sait que le parlement n’est qu’une chambre d’enregistrement  et qu’il était derrière la non criminalisation  et l'impunité  de l'ensemble des acteurs corrompus du régime. C’est une honte!

     -Un député FFS se déchaînait en colère pour exprimer son opinion: Bouteflika dit-il, a tourné le dos aux initiatives de Abdelhamid Mehri et  d’Ait Ahmed tout en préférant les propositions du Belkhadem et d'Ouyahya. Cela veut dire que le chef de l’Etat Algérien n’a pas tiré des leçons de ce  qui se produit dans le monde arabe du moins que la dynamique sociale du pays qui se transformera en ordre politique bien déterminé par la rue.

     -Un expert Algérien en droit constitutionnel a qualifié le discours de Bouteflika « d’un appel au parlement à accomplir ses missions parlementaires et une tentative de renforcer la députation et la représentativité jusqu'au fin de son 3° mandat actuel. Peut être qu’il y ait une volonté de permettre au parlement de jouer son rôle et appel au Gouvernement à ne pas retarder le travail du pouvoir législatif ». 

     -Autres contestataires disaient eux que le discours de Bouteflika est "decevant". La plupart des organisations autonomes qui était derrière la dynamique sociale qui secoue plusieurs secteurs et les organisations syndicales ont qualifié, eux aussi, le discours prononcé par Boutaflika de "décevant". Ces organisations ont fait savoir que ce discours a marginalisé l’un des  plus grands segments de la société.Ces dernières se déclarent déterminées de hausser la contestation, d’observer des grèves illimitées, des sit-in et des marches jusqu’à ce qu’elles parviendront à faire entendre leur voix.

                               Sur un autre volet, qui préoccupe en quelque sorte l'opinion publique locale, Bouteflika est resté muet. A titre d’exemple, il n’a affiché aucune disposition à consolider le vrais «pluralisme politique» en élargissant le club des partis autorisés pour créer une vitalité au champ politique Algérien. Les observateurs savent que nombre de formations partisanes languissent désespérément d’obtenir  leur agrément.

                             Qu’on songe aux demandes d'approbation et d'agrément de nouveaux partis politiques, dont parmi les demandeurs y figurent des personnalités de  taille comme :  Sid Ahmed Ghozali, Mouloud Hamrouh et Ali Ben Flis ex-chefs de gouvernement,  Ahmed Taleb Ibrahimi,ex-ministre des affaires étrangères,  pour ne citer que ces ex-grands commis de l'État Algérien qui étaient tous ou presque, des figures pesantes  et des personnalités influentes  au champ politique Algérien, et au sein du comité exécutif de l'FLN. Qu’est-ce qui empêche Bouteflika d’annoncer plus de souplesse dans ce sens, avec instruction expresse au ministère de l’Intérieur de montrer moins de fermeté à l’égard des demandes d’agrément qui lui parviennent, et auxquelles le département d’Ould Kablia oppose un niet presque mécanique. Également pour les syndicats autonomes et les organisations  de la société civile,  tout particulièrement celles qui ont le «malheur» de ne pas montrer de signes d’allégeance aux réseaux du pouvoir. Les mêmes réserves valent également pour l’exercice des libertés publiques, notamment le droit de manifester. 10 manifestations réprimées  depuis janvier dernier, uniquement à Alger. Si Bouteflika s’est félicité de la levée de l’état d’urgence, il feint d’oublier que sur le terrain, toute manifestation publique est formellement interdite, tout spécialement dans la capitale. En témoigne le nombre impressionnant de policiers déployé au moindre trublion qui ose pointer son nez, faisant d’Alger une ville sous "l'état de siège". 

                             A propos d'agréments pour les formations politiques, le ministre de l'intérieur n'a pas tardé de réagir en disant qu’«il n'y aura pas d'agréments aux partis politiques avant que l'Assemblée populaire nationale (APN) n'adopte la nouvelle loi sur les partis politiques, dont l'amendement qui a été annoncé par Bouteflika ne sera prêt que dans quelques mois, c'est-à-dire pas avant l'année prochaine». Dans cette optique, le ministre de l'Intérieur a fait savoir que 42 demandes d'agrément de partis politiques ont été déposées auprès de son département. A mon avis Ould Kablia ne peut traiter ces demandes parmi lesquelles figure celle d'Ali Ben Flis l'ex-SG du parti FLN, étant donné que ce dernier projette à créer son propre parti à lui. Ca serait le grain de sable dans la roue libre mal huilée du système!,  et ce qui va lui permettre une tendance de vider le parti FLN (parti du président) de son contenu, voire de ses vieilles hyènes  et de ses vieux connards qui constituent le support à Belkhadem et au Motshu d'Oujda lui même.  

                            Alors, je vais pas rentrer dans la tourmente , ni dans la spirale de ceux qui  sont  "pour ou contre". ni de ceux qui ont critiqué l’abstention de Bouteflika de parler de leurs préoccupations directes(les secteurs socio-professionnels) car je suis loin d'ailleurs d'être intéressé, ni par Bouteflika, lui-même, ni par son discours d'imitation, ni même par son pays.Ce que je suis entrain de faire: C'est dévoiler  au maximum au profit de mes concitoyens-lecteurs-internautes Marocains le vrais visage de cette sale Algérie. Mais cela n'exclue pas de pointer du doigt les flatteurs du pouvoir...l'FLN et le RND. Il s'est avéré que le discours de Bouteflika ne différait nullement des allocutions de ses ministres, qui reviennent, à chaque fois, sur ce qui a été réalisé jusqu’ici, tout en ignorant la dynamique sociale auquelle s'ajoutent les grèves illimitées, les sit-in et les plusieurs d’autres actions de protestations qui caractérisent le quotidien des algériens depuis plusieurs mois. Quotidien pour lequel  le rapporteur de l'ONU critique sévèrement le pouvoir Algérien en lui décrétant «Permettez à la société d’atténuer la tension, à travers la liberté d’expression, y compris le droit au rassemblement pacifique.» Frank La Rue présentera son rapport complet de mission devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2012, qui contiendra sûrement les exactions du régime Algérien dans ce sens. 

                              Il y a cette peur du futur agitant les monstres de l’avenir, qui fait autant de peur  au président et à ses valets de chambres politiques, recroquevillés sur l’obligation d’un calendrier monté à l’envers, tels que les vieux connards du FLN/RND Abdelaziz Belkhadem, Abdelkader Ben Salah, Bouaâlam Bessayeh et Ahmed Ouyahya, qu’aux islamistes du parti de  "Nahda"  de Abdallah Jaballah qui applaudissent dans le vide. Trouvant  d'autre part le champ libre(pas d'hommes avec un  grand"H"),seule une Louisa Hanoune,(!) une voyante à télescope géante qui bombarde à sa guise les politiques,chaque fois qu'elle trouve l'opportunité(مْرا كَتْبُوردْ عَلْ لَكْلاب )«Les businessmen et les régionalistes n’ont rien à faire à l’APN» Il n’y a pas de raison pour que les businessmen siègent au Parlement, dit-elle? s'adressant surtout aux clubs, ou plutôt aux clans de parrainage FLN-RND, et à l'irrésistible hypocrisie de Belkhadem, qui  était hier arrogant, aujourd'hui inquiet pour son  fauteuil et celui de  son parrain Bouteflika.Le seul opposant actuel qui milite avec toute sa force,  et  qui est arrivé  à dénoncer les actes de corruption, à lever sa voix contre tous, y compris Bouteflika, sa famille et le patron de la DRS, c'est Boujarra Soltani,du Mouvement pour la Société et la Paix(MSP). Mais sûrement, pour le réduire au silence, on va lui tendre un guêpier pour lui coller une accusation à chaud, pour "atteinte à la sécurité de l'État, selon le cahier de bord de la DRS qui  façonne (selon les cas) les meilleurs chefs d'accusation, comme des petits pains. Et au suivant..!                                               

                               Belkhadem, de son coté,  ne manque pas de jeter régulièrement des mensonges pour appuyer son collègue au pouvoir(Ouyahya)  avec qui  il change les rôles pour camoufler l'échec politique apparent de Bouteflika. ( l'un mouille, l'autre rase la crinière de pupille?) comme le dit l'anecdote ici chez nous au Maroc.Il disait comme sujet phare: «l'idéal est d'avoir un régime parlementaire, mais la situation actuelle ne le permet pas, vu que le citoyen ne vote pas sur la base de programmes mais suivant l'idéologie tribale et régionaliste. Partant de ce principe, nous sommes pour un régime totalement présidentiel».

                              Alors que l'après-Bouteflika se profil: quel avenir pour l'FLN et le RND? Deux partis pour un homme: Que leur restera-t-il au lendemain du départ de Abdelaziz Bouteflika ? Les deux partis, en proie à des luttes internes, ne parviennent toujours pas à se relever de la crise chronique dans laquelle, le premier a été plongé depuis 2004. Quant au second, le RND  n'a d'ailleurs  pas de popularité, ni de bases depuis sa création qui était initialement circonstancielle pour pavoiser la vitrine du pouvoir par un  faux pluralisme  bouillonné  dans l'anarchie d'unedécennie affreuse procréée du coup d'état électoral de 1992.

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    Le vrais fardeau qui pèse sur l'Algérie : C'est les militaires ?"

                           De quels militaires faut-il parler? l'armée Algérienne est constituée de plusieurs composantes mal-combinées. Il y a les intégrés de l'ALNA, l'aille militaire du vrais FLN, le libérateur d'autrefois, les ex-assujettis du service militaire obligatoire de l'hexagone,  les rappelés de l'ex-armée Française,les  jeunes bédouins et les Hitistes bien sûr pour grossir les rangs et par les fameux "sous-officiers Gaullistes" injectés à la dernière minute dans les rangs de l'ALNA par la (SMF)Sécurité Militaire de l'Armée Française de l'époque de De Gaules.Et c'est cette dernière catégorie qui dominait l'armée Algérienne, baptisée l'ANP (l'Armée Nationale Populaire!) dont j'aurai affaire dans ce modeste développement qui suit.

                              Pourquoi le général Charles De Gaules aurait-il injecté un bon nombre de sous-officiers d'origine Algérienne dans l'Armée de Libération Algérienne, encore dans le maquis, en tant que déserteurs de l'Armée Française, soit de l'hexagone, ou des départements d'Outre-Mer??. La réponse à cette interrogation n'était  connue par le grand public qu'après l'indépendance de l'Algérie en 1962. C'était pour :

                              1°)contrecarrer une organisation Française qui ne voulait pas que la France quitte l'Algérie-Métropolitaine. et qui s'est donnée le nom OAS. C'est en 1961 que prend officiellement naissance l'Organisation Armée Secrète qui se fera connaître dans le monde entier grâce à ses trois initiales: O.A.S. Tout au long des années 1961-1962 .l'OAS publiera régulièrement des tracts, des éditoriaux, des bulletins afin de faire connaître son analyse politique des événements à l'époque et de donner ses consignes d'action. . Certains tracts concernent directement les régions de Bougie et de Bône ( Béjaia et Annaba actuellement), d'autres évoquent les combats politiques menés à l'échelle de toute l'Algérie et de la métropole, les fusillades perpétrées par la France dans toute l'Algérie, ainsi que les relations toujours complexes avec les autorités militaires et avec le Gouverneur général de France à Alger.

                              Cette organisation se fût constituée par des officiers Français gauchistes, dont Jean-Marie le Pen l'ex-président du Front National Français(FN)  et aurait attiré la sympathie de colons et de résidents français en Algérie, qui se sont transformés de leurs coté, dans les mêmes circonstances, en mouvement dit "Pieds Noirs" pour défendre leurs intérêts, rester en Algérie, et garder le privilège de gérer les milliers d'hectares de vignes dans toute l'Algérie jusque-là Française.

                              2°) dominer la future Armée de l'Algérie indépendante.Disant en langage de renseignement, des nouveaux points d'attache de la SMF forcée de quitter l'Algérie par une décision suprême de l'État Français après le referendum d'autodétermination des Algérien-Français du 19 mars 1962.(Le modèle que le pouvoir Algérien s'efforce de reproduire en vain dans nos provinces du sud au Sahara).Ce contingent de sous-officiers Gaullistes s'était  bien adapté au rythme de la constitution, et de la formation de la jeune armée Algérienne, et s'est infiltré rapidement dans les sillages, gardant discrètement et individuellement le lien avec l'armée-mère Française avec laquelle tous les membres de ce contingent n'ont jamais perdu la nationalité Française à ce jour. Garder sa double nationalité et être au plus haut échelon de la hiérarchie miliaire en Algérie, c'est avoir un peuple dingue, plus que le terme lui-même.Et c'est bien l'Algérie...l'Algérie de la dignité bien sûr!.Contrairement  chez nous au Maroc. Ahmed L'kherif ex-secrétaire d'État aux affaires étrangères qui, une fois reconnu détenteur de la double nationalité( Maroco-Hispanique) fut  vite viré par ordre royal, pour se retrouver à sa place initiale " élu local et parlementaire de la ville de Laâyoune".(C'est sûr,pas de comparaison avec l'existence de différence).

                               Le contingent-Gaulliste ne contenait, à sa naissance, même  pas un officier subalterne. Profitant de la distribution de "grades en vrac" par paillasse, par l'ALN.Bouteflika a profité de cette foulée et s'est procuré du grade de Capitaine, et pourtant n'avait rien donné à la guerre de libération de son pays, puisqu'il se baladait tranquillement, tantôt au désert sous le nom de "Kada Lapointe", tantôt au corniche-plage de Casa-Anfa. et de Nador. Ces sélectionnés à la Française ont réussi, chacun en ce qui le concerne, de brûler les étapes pendant les premières décennies de la création de l'Armée Nationale Populaire Algérienne, et grimper  au rythme de" feu à volontiers" les échelles et se sont devenus la Mafia de généraux: Khaled Nezzar-Mohamed Lamari-Smain Lamari-Larbi Belkheir-Abdelmalek Guenaizia-Mohamed Touati-Abderrahmane Kamel et  Mohamed Mediene, pour ne citer que ces généraux qui ont fait partie du "groupe de décideurs", qui dirigeaient le pays ainsi que d’autres généraux-barons du régime, et ont profité des années de sang pour se constituer des fortunes colossales, évalués à des dizaines de milliards de dollars et qui ont été “exfiltrées” vers des paradis bancaires. Cette oligarchie de voleurs et d’assassins  pillaient le patrimoine de l'Algérie devant les yeux de ses fils, et envisageaient même de faire main basse sur les ressources hydrocarbures du pays.

                              Je dirai pour tout cela,  que  l'armée Algérienne est une firme de dingues, comme le peuple Algérien. Je dis bien "firme de dingues" car je connais pas mal de Marocains qui ont servi volontairement dans les rangs de l'Armée de Libération Algérienne(1954-1962) et ont bien su de prés la mentalité Algérienne, et se sont fûts  malheureusement récompensés que par la spécificité Algérienne, la seule d'ailleurs, les deux " t" "trahison et traîtrise". et jetés sans merci et sans éloge.                       

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                              L'armée Algérienne dirige dans les faits l'Algérie depuis  le coup d'état du 19 juin 1965 qui a déchu Ben Bella. De tous les présidents du pays, deux, Ben Bella à l'origine, Boudiaf au plus profond de la crise islamiste, n'en sont pas issus, et l'un et l'autre furent tout de même portés sur le pavois par des prétoriens qui partageaient certaines de leurs idées, socialistes en 1962 avec le premier, modernisatrices laïques après 1992 pour le second.

                             Il faut comprendre les raisons de ce rôle déterminant de l'armée : face à l'insurrection populaire, parfois anarchique et peu apte à former des cadres compétents, face à l'héritage important de la colonisation française et de la vie politique encore embryonnaire, mais qui avait déjà débouché, à Alger du moins, sur une démocratie en gestation depuis octobre 1988, le nouveau pouvoir militaire incarnait une troisième voie: celle du nationalisme intransigeant et autoritaire( le modèle Nasserien).

                               Les deux armées des frontières, au Maroc et en Tunisie, étaient en effet issues des insurrections de l'Oranie pour l'une, des Aurès pour l'autre, mais s'étaient tôt transformées en esquisses d'un appareil d'État à venir, sous l'impulsion de conseillers militaires égyptiens, directement reliés à Nasser.(La guerre des sables et la capture de l'hélicoptère Algérien à Ain Chouater, une petite localité enclavée dans la province de Tafilalet en prouvent) Les Soviétiques et les Allemands de l'Est avaient, de leur côté, formé la Sécurité militaire de l'efficace Boussouf aux méthodes du KGB et de la Stasi. Celle-ci (devenue le  fameux -Département du Renseignement et de la sécurité, DRS) est encore à ce jour la force de police principale du régime sous les ordres du général Mediene, alias Toufik.

                             Longtemps temple de l'intransigeance arabisante et socialiste, notamment dans la dernière phase du long régime de Boumediene, l'armée, en enrôlant de plus en plus le pays, allait pourtant se civiliser chaque jour davantage. Les raisons de cette évolution sont simples : il s'agit tout bonnement d'une revanche de la nature sociale. Dans les années 60, une armée, issue des frontières, avait imposé sa loi aux régions et aux expériences politiques les plus vitales du pays :- Les tentatives de coups d'État par les colonels Chaâbane, Mohamed Belhaj et Tahar zbiri ont marqués, à un certain degré, la désobéissance de certaines factions militaires aux régime de Boukharouba.  -La Kabylie indomptable, cœur de l'insurrection depuis 1955, peu après la charte d'Oued Soumam de 1954, et mère de l'importante Fédération de France du FLN, était humiliée et privée,  avec l'assassinat de Mohamed Kheider en janvier 1965 en Espagne, et avec la marginalisation puis l'exil d'Aït-Ahmed, de son rôle essentiel. Elle répondra, à la fin des années 70, par une revendication culturelle et le développement par Aït-Ahmed d'un parti qui se voulait national, mais est demeuré régionaliste, le FFS, dont est issu, après une scission, le RCD de Saïd Saâdi. Alger et les élites semi-parlementaires de la province, Ferhat Abbas et Youssef Ben Khedda, présidents successifs et réduits à l'état de potiches du FLN, étaient également balayés, au mépris de leur représentativité. Chassé de la grande politique, leur sensibilité métisse et libérale allait trouver sa revanche "à la soviétique" dans l'humour et la gouaille populaires.

                             Mais surtout l'armée elle-même, devenue seule source de pouvoir, a été l'objet d'une reprise en main en douceur, et de l'intérieur, par la Kabylie et la francophilie Algéroise. Ici, c'est le noyau des "DAF" (déserteurs de l'armée française - les sous-officiers Gaullistes précités), qui s'affirme peu à peu sous le règne de Chadli Bendjedid, contre les officiers formés exclusivement à l'école Nasséro-soviétique. L'effondrement d'abord de l'Egypte Nassérienne, puis de l'Union soviétique, les a conduits peu à peu à se retourner vers le Nord et à renouer avec la France, ainsi qu'avec le pluralisme latent de la société Algérienne, au moment même, la fin des années 80, (le 8 octobre 1988 au juste), où se levait la tempête islamiste. Cette conversion a coïncidé avec la montée en puissance, au sein de l'état-major, d'une forte équipe de généraux et de colonels kabyles, qui ne fait que rétablir l'équilibre fondamental de la société algérienne au sein de sa principale institution qu'est l'armée.

                             Mais attention! Les Kabyles ne sont pas les Alaouites syriens, et le FLN n'est pas le Baâths, dont la matrice culturelle n'est autre que le fascisme européen. Les Kabyles ne veulent donc pas confisquer le pouvoir politique — bien qu'avec Mohamed Touati, Mohamed Lamari et Mohamed Mediene ils dirigeaient l'armée — et ils ont compris dès 1992 que la douteuse légitimité électorale du FIS ne pouvait être contrebattue que par une légitimité civile, potentiellement représentative d'une majorité des Algériens: d'où l'appel à  Mohamed Boudiaf de Nezzar(Ali Haroune l'intermédiaire), qui avait été séduit autrefois par les critiques acérées de l'industrialisation boumediéniste, d'où l'appel des mêmes hommes à Abdelaziz Bouteflika par Larbi Belkheir, lorsqu'ils pensèrent que leur collègue Zeroual était allé trop loin, avec son âme damné le général Betchine, dans la réconciliation avec le FIS et son bras armé l'AIS(l'Armée Islamiste de Salut) créée par le Cheikh Abbasi Madani.

                               Or Bouteflika a doublement démérité: il a mal géré le pays et paralysé l'action du gouvernement sous des trombes de discours contradictoires avec sa tonalité spectaculaire de toujours "Erfaâ Rassak ab'ba" ,  réglés à la pendule du clan de l'Est et de la guerre froide des années 1970, et il cherche, à présent, avec l'aide Saoudienne, à imposer un retour au système Boumediene que favoriserait une partie des cadres de l'ancien FIS(Front Islamiste de Salut) dissous par le complot électoral de 1992.

                                Voilà pourquoi, dès le déclenchement entièrement spontané des émeutes kabyles de Tizi Ouzou, Bouteflika et les militaires s'accusent réciproquement de complot, et Bouteflika multiplie à l'extérieur du pays les pseudo-révélations visant à discréditer Nezzar, Toufik et Touati. L'intelligentsia civile elle-même se prête mal à l'alliance, pourtant indispensable, avec une institution militaire enviée, qui a permis à quelques-uns de ses membres les plus importants un enrichissement illicite considérable. Parvenu à ce point de blocage et d'explosion, dans une société qui a moins peur d'une prise de pouvoir islamiste, les militaires Algériens ne peuvent, cette fois-ci, que prendre le risque d'une démocratisation véritable, avec quelques personnalités indiscutables, tirées des institutions internationales, de la haute technocratie et de la libéralisation des dernières années de Chadli, capables de réussir là où le grand Ferhat Abbas et l'héroïque Boudiaf ont tour à tour échoué. Le risque est grand. Mais l'immobilisme de Bouteflika l'est plus encore.

                              Sur un autre volet, je présente ci-après un seul exemple qui décrit bien le vrai visage du régime Algérien…dominé par la junte militaire, malgré la présence de Bouteflika à la tête du  pouvoir..! Un certain Ahmed Zenjabil, surnommé «l'Escobar algérien» par Salima.Tlemcani, la journaliste d'investigation du journal Algérien El Watan, et dont elle avait dit qu'il avait été arrêté par les services de sécurité, en août 2006, s'était en fait rendu, de son propre chef, au juge d'instruction du tribunal militaire de Blida. Il avait invoqué les dispositions « amnistiantes » sur les terroristes repentis et demandé à en bénéficier.
                               En fait, Zenjabil, connu pour être le supposé baron du trafic de stupéfiants, en Algérie, et à destination de l'Europe, était activement recherché, après une évasion rocambolesque. S'il s'était rendu, ce n'était pas parce qu'il n'avait plus le choix, mais parce qu'il savait qu'un contrat avait été lancé contre lui, pour le réduire au silence, par son véritable patron, le Général Major Kamel Abderrahmane, un des piliers du DRS, et de la « lutte anti-terroriste ».
    Avant de se rendre, Zenjabil avait pris soin d'enregistrer une vidéo dans laquelle il aurait fait une confession intégrale. Et il s'est arrangé pour que ca se sache. Au cas où il lui serait arrivé un « accident », ou un « suicide ».
    Ainsi, accompagné de plusieurs avocats, Zendjabil se rendit à la justice militaire. Au juge qui lui rétorqua qu'il n'était pas un terroriste, mais un trafiquant de drogue, il répondît que non seulement il était un grand terroriste, mais qu'en plus, il travaillait directement sous les ordres d'un Général major de l'Armée Algérienne. Et il lui fit des révélations renversantes.

                           Il lui apprit donc, entre autres nombreuses déclarations, qu'il était chargé du réseau d'importation de kif du Maroc, et de cocaïne depuis les côtes mauritaniennes, livrée par des « pêcheurs » sud-américains. Une fois importée, avec la complicité active de centaines d'agents de l'État, et d'officiers supérieurs de l'armée et de la gendarmerie nationale, une partie de la drogue était écoulée sur le territoire Algérien, et une autre acheminée vers l'Europe, via plusieurs étapes.
                               Par le Sahara, avec la collaboration du GSPC(Groupe de Salut de la Prédication et de Combat),(AQMI), de la Gendarmerie, et de nombreux autres collaborateurs, pour acheminer le kif vers la Libye. De là, une partie de la marchandise était écoulée sur le marché local, et une autre prenait la destination de l'Europe via des bateaux de la marine marchande Algériennes, avec la complicité active de partenaires libyens, des responsables sécuritaires de la DRS. L'autre partie de la marchandise, Kif traité et cocaïne, était acheminée vers les ports européens, espagnols, français et italiens, entre de nombreux autres. Une grosse partie passait par les ports de pêche algériens, de l'extrême-est, à l'extrême-ouest, et était livrée par des « pêcheurs » Algériens, à leurs collègues d'autres nationalités, en haute mer. Et Zenjabil, dans ses déclarations au juge d'instruction, lui apprit que le grand patron de ce juteux négoce, était le Général Major Kamel Abderrahmane. Il donna des détails sur les réseaux, dont les têtes étaient presque tous des officiers supérieurs de l'Armée Algérienne, et particulièrement du (DRS) la Direction de Renseignement et Sécurité Algérienne.

    C'était le vrais visage du pouvoir Algérien.

                            Je termine par  une autre saleté. Un fait très marquant et très choquant en même temps de la part de ce mauvais pouvoir Algérien.Une réponse nécessaire à la question qui nous revient souvent à l'esprit sur les causes de la non-réouverture de la frontière par l'Algérie. Hé bien la réponse est simple. A savoir:  Ahmed Zenjabil a fait d'autres révélations  très accablantes, des révélation qui impliquent  nommément certains de nos généraux(!), officiers supérieurs, subalternes et hauts responsables de la Sureté Nationale.(GR-FAR-FA et SN).

    Puis, ce fut la bombe! L'argument qu'utilisait  ce  Zenjabil pour avoir le droit de bénéficier des dispositions "amnistiantes" pour les repentis en Algérie. Il déclara donc, qu'il était sous les ordres du Général-Major précité et d'autres chefs de l'armée Algérienne, non seulement pour être leur façade dans le trafic des stupéfiants, mais aussi pour transmettre des consignes, des armes et de l'argent à des GIA, puis au GSPC.puis à AQMI.

     A souligner qu'en 2002, alors que je me trouvais pas encore intéressé de l'affaire Algérienne, j'avais réussi de lire  un article sur le journal Algérien "Liberté", intitulé : Le grand Maghreb du Kif, où j'ai clairement découvert que les services de sécurité Algériens étaient la cheville ouvrière du trafic du kif, en collaboration avec des «terroristes» islamistes du GIA.Donc c'est les barons  Algériens(civils et militaires) de la drogue qui bloquent l'ouverture de la frontière entre le Maroc et l'Algérie avec l'appui  indirect de ce sale pouvoir Algérien. Comment ça? je m'explique:

    " ((L'accord Algéro-marocain sur le transit et l'échange d'électricité vient d'apporter deux réponses à la question de la fermeture de cette frontières terrestre.-La première est que le gouvernement algérien est favorable à la coopération et l'entraide économique avec le Maroc.-La deuxième réponse est que l'électricité comme le gaz sont les seuls produits que les réseaux de contrebande ne peuvent s'accaparer. Ils sont donc autorisés à traverser légalement les frontières)) ".

    Tout le reste des produits qui traversent illégalement la frontière (drogues, carburant, produits alimentaires, médicaments, bétail …) sont gérés par des circuits Algériens de contrebande, tombés au fil du temps, sous le contrôle direct des généraux du système pourri de la DRS du coté Algérien. Le monopole de la contrebande leur rapporte des gains de plus d'un milliard de dollars par an uniquement pour le " hachich et le tabac brut y afférent ". Ils ne veulent donc pas partager cette source de gain facile avec des réseaux concurrents que l'ouverture des frontières va faciliter, décrétant en contre partie à Bouteflika des fausses recommandations sur  la menace éventuelle de la sécurité intérieure et extérieure de l'État, qui peut en découler de la réouverture des frontières avec le Maroc (et c'est le vif du poème). C'est donc bien le monopole des véritables barons algériens du trafic de drogue qui bloque la décision d'ouverture malgré l'appel fraternel pressant et répété de notre TAYEB Fassi Fehri, ministre des affaires étrangères et de la coopération.

                             De ce qui précède, on constate que la vérité dans cette affaire est établie plus que jamais, la vrais cause est bien dévoilée. Nul ne peut nier ou  dire autrement. Et pourtant l'Algérie continue à patiner dans le vide, par une position déjà consommée et que nous avons appris par cœur:

    "La position de l'Algérie est très claire sur la question. La réouverture des frontières Ouest n'est pas d'actualité. Les conditions ne sont pas encore réunies!. Le problème de la circulation des biens et des personnes aux frontières algéro-marocaines «n'est pas une question isolée et doit être prise dans un cadre général». Elle est liée à l'avenir du Maghreb. «Et ne peut être dissocié d'une approche globale de ce que nous voulons faire de notre Maghreb.»Telle est la position de l'Algérie!" 

                                Les Algériens sont donc appelés à revoir objectivement  cette position fâcheuse, qui était prise dans un contexte et des circonstances  très particulières, et aujourd'hui largement dépassées, suite au fiasco de leurs thèses toujours "falsos",(fausses en Espagnol) qui avaient pour but de se venger de notre pays, de couper les liens au sein de la même famille-mixte, en isolant chacun de ses membres, pour lui faire subir toutes sortes d'humiliations, comme cela était le cas pour les déportés  Marocains de 1975. Souvent, dans mes moments de tristesse et de solitude, il m’arrive de rêvasser,d’imaginer ainsi la frontière de Jouj Beghal  aux portes Est d'Oujda et de Figuig.
    Une frontière invisible, une frontière sans traumatismes ni larmes, une frontière où l’on ne s’arrêterait que pour expliquer à nos enfants, pour leur dire : à cet endroit, à une triste époque, des femmes, des hommes, des enfants ont pleuré leur souffrance, ont pleuré leur douleur et leur déchirement, ont pleuré leur séparation avec des êtres chers.Une frontière où Algériens et Marocains viendraient commémorer ensemble, ce triste épisode de l’histoire de deux pays frères, ils viendraient pour se rappeler et pour se dire : plus jamais ça !

    Et c'est toujours malheureusement,le vrais visage et la mauvaise mentalité des gouvernants Algériens. Bonne lecture.

                                                                   Cordialement,Chihab25

     A suivre...

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     (*) Le texte n'est pas du genre classique de Montesquieu ou de Victor Hugo, et que si la rédaction ne maitrise pas bien la  langue Française!!, elle fait quand même passer ses messages. Procédant continuellement à la mise au point textuelle, grammaticale, et à la correction de frappe. Malgré la modestie, la diversité de lecteurs qu'affiche le compteur journalier(Géovisite), surtout du Maroc, d'Europe, d'Algérie et autres Marocains du monde, m'encourage à continuer.   A cet effet, il  appartient donc au lecteur d'y revenir de temps à autre à l'article. La rédaction vous prie d'accepter ses excuses.