5/5.-(a)Algérie:Debout les morts,on change de cimetière..!
On votera Ariel Sharon d'Alger
Résumé de fréquences et de vacations d'écoute..En ces jours-ci, comme vous le constatez, la rédaction a pris l'initiative de se planquer autour de la présidentielle algérienne depuis plus de quatre semaines déjà. Mais une petite introduction est nécessaire, à mon sens, car il faut toujours mettre du sel dans la marmite amère algérienne, pas pour la déguster, mais pour ne pas sentir l'odeur de tripes, et pour répéter aussi à nos ennemis Algériens que nous ne patinons pas dans le vide, comme ils le font à l'instant. Ils savent bien,avec beaucoup d'amertume, que notre pays progresse dans tous les domaines. Sidna que Dieu l'assiste, œuvre avec souplesse et ouvre toutes les voies, vers tout horizon, pour la grandeur de ce grand Royaume. En contre partie, nos voisins les algériens se mordent les doigts en regardant leur écurie régresser davantage, reculer en arrière, à cause de la mauvaise gouvernance d'une vielle clique d'opportunistes qui n'arrive pas encore, à quitter les ruines de la guerre froide.
Peu importe, j'essayerai de conclure et imaginer ce que serait le score de cette folie que traverse actuellement l'Algérie, à la veille du 17 avril, tout en mettant en exergue notre point de vue en tant qu'observateurs concernés officieusement par l'affaire Algérienne, sachant que beaucoup de Marocains, comme d'autres, se sont lancés volontairement en lice, jouant les mots fléchés, dans le but de "dresser les scénarios possibles et faire des pronostics", cherchant, où va-t-elle s'arrêter l'Algérie dans cette pseudo échéance?.
Les algériens et la légitimité du scrutin..Une agitation, bien, musclée, de trois mois qui a marqué la scène politique, voire toutes les scènes en Algérie, flatte l'envie de s'allonger en plein place "Grande poste à Alger", pour lire et analyser les conséquences d'une illustration frauduleuse, baptisée " la Présidentielle algérienne 2014" . On a assisté vraiment à une vraie mascarade de plusieurs épisodes d'une pièce théâtrale algérienne dégueulasse.
"Ensemble, bâtissons le pays rêvé par les glorieux martyrs de la révolutions de Novembre", c'est un extrait du message du candidat A. Bouteflika, le 22 mars 2014, avec lequel il veut taper sur le cordon sensible d'un électorat composé de toutes sortes de dingues et d’animaux humains en Algérie.
Décidément, malgré un renouvellement profond de générations en Algérie, les caciques du régime n’abandonneront jamais le recours à la légitimité historique., d'ailleurs l'Algérie n'a pas d'histoire, bien qu'elle a uniquement ce qu'on appelle là bas «la révolution de novembre 54», cette option du passé est pour le dominateur commun - qui les rassembler, au-delà des divergences d'opinions ou de positions-, les gouvernants tiennent à son exploitation en vue de compenser un manque de crédibilité dans mentalité sauvage algérienne. En effet, 52 ans après le recouvrement de l'indépendance, une indépendance qui profite certes à une seule catégorie d'Algériens, et compte tenu des enjeux géopolitiques, le recours à ce genre d'argument est une façon de contourner les vraies problématiques.
Cela dit, si Bouteflika veut reconstruire l'Algérie avec son nouveau quinquennat , pourquoi ne l'a-t-il pas fait depuis 1999, année de son arrivée au pouvoir? Et si l'on interroge ses "glorieux Chouhadas" là où ils sont, ils lui diront que l'idéal de liberté pour lequel ils se sont battus a été foulé au sol pendant son règne. Sinon, que cache ce retour à la période coloniale pour justifier une candidature injuste? A partir du moment où ce Bouteflika a participé, voire a séjourné confortablement avec son parrain le maudit connu, aux foyers et aux messes de la guerre de libération à la frontière Marocaine , cela lui donne-t-il un quelconque droit sur l'Algérie? Bien qu'il feigne de l'ignorer, sa génération a conduit le pays d'une main de fer. Résultat des courses: tous les fléaux, à l'instar de la corruption, la violence et l'injustice, sont décuplés. Pire encore, son avidité de pouvoir faire passer l'Algérie pour une République bananière de cons.
En fait, dans l'histoire de l'humanité, jamais un candidat, qui de surcroît a un "respect pour chaque citoyenne et citoyen", n'a été élu sans qu'il aille à leur rencontre. Par ailleurs, bien que l'éthique morale exige que ce soit le candidat qui sollicite un mandat électif. Pour Ssi Bouteflika, cette règle rudimentaire de la démocratie ne s'applique pas pour lui. "Ma candidature que vous avez réclamé s'inscrira exclusivement dans le sens de l’intérêt général", disait-il pour justifier sa candidature.
Hélas, au jour d'aujourd'hui, les seules voix autorisées à s'exprimer sont celles qui font allégeance au régime. Et quand certains compatriotes réclament plus de transparence et la restitution des rênes du pouvoir au peuple, Abdelmalek Sellal les traite de personnes plus dangereuses que les terroristes. Et pourtant, celui qui terrorise, c'est celui qui emploie les services de sécurité en vue d'interdire aux citoyens de s'exprimer. Mais, si A. Bouteflika veut instaurer l’État de droit -une mission qu'il a négligée au cours des trois derniers mandats -, pourquoi certains thèmes sont ignorés lors cette campagne électorale? Alors que la corruption atteint des proportions alarmantes, aucune allusion n'a été faite par ses mandataires.
Quoi qu'il en soit, bien que les Algériens, exceptée la clientèle bruyante, ne croient plus au discours officiel, la gestion du scrutin démontre, si besoin est, le mépris du pouvoir algérien pour le respect des valeurs démocratiques, valeurs qui n'ont jamais existé en Algérie. En effet, il est un secret de polichinelle que tous les moyens de l’État sont mis à la disposition du candidat "sortant". Ailleurs, dans les pays qui se respectent, aucun homme exerçant une fonction officielle, tels que ministres, hauts fonctionnaires, n'a le droit de s'impliquer dans la campagne. Dans ces conditions, on ne voit mal comment ce scrutin en Algérie peut-être qualifié de propre. Ainsi, à moins qu'il y ait un miracle, instaurant le 2ème tour entre les deux BB.(Boutessrika, comme on commence à l'appeler à Alger et Bouteflissa, lui aussi, qui vise à s’enquérir de la grande clé du palais d'ElMoradia)
D'ailleurs, avant la convocation du corps électoral, le dernier remaniement ministériel et la désignation de quelques fidèles à des postes clés ont tué le suspense. "Pour être sûr que le scrutin se déroule comme prévu: le jeu a été verrouillé: Mourad Medelci, le gérant du conseil constitutionnel, en signe de bonne hypocrisie, il aurait pu rendre public les dossiers des candidats, Tayeb Belaiz, ministre de l'Intérieur et Tayeb Louh, celui de la Justice, sont des proches de Bouteflika, ou plutôt sont des pions beaucoup plus manipulables de l'heureux cadet Bouteflika (regardez-le, en réalisateur de jeu, il observe avec précision la rencontre de son frère avec John Jerry).
«Kho Moul L'Bach», c'est Said Bouteflika, le frère cadet du président Boutef..
Probabilité palpable de fraudes..Durant les années quatre vingt dix, au moment de ce qu'on a appelé la décennie noire Algérienne, la presse française avait lancé un slogan dan lequel on posait la question :"qui tue qui?" actuellement cette même presse suit ponctuellement ce que la technique de montage à la télévision algérienne fait des lèvres de Bouteflika.
Selon les informations données par le journal électronique TSA(Tout Sur l'Algérie), les Américains voulaient en novembre dernier connaître les conditions de préparation de cette échéance, et également l’évolution de l’état de santé de Bouteflika dont et s'il est capable de briguer un autre mandat. C’est en fonction de ces éléments que Washington déterminera sa position vis-à-vis d'Alger.
Dans le même contexte John Kerry, le secrétaire d’État américain récidive en revenant à Alger (3-4/4/14) pour s'assurer des conditions de préparation de la présidentielle algérienne qu'il aurait imposé aux algériens auparavant et en prendre note, en même temps, des pronostics possibles.
Et pourtant cette nouvelle visite de Kerry était, pour moi et peut-être pour d'autres observateurs, un jeu de poker Américain au casino Algérien, qui terroriserait à la fois les pro et anti-Bouteflika elle aurait gravement inquiété les algériens, car elle intervient inéditement en plein ‘campagne présidentielle’.En effet, de part et d’autre de la ligne de polarisation, s’exacerbant intermittemment dans la violence, en Algérie autour de Bouteflika, les peurs se seraient amplifiées, à l’annonce de cette visite indésirable
Si les hauts responsables internationaux évitent généralement de se rendre dans les pays en scrutin, pour éviter d’y être accusé d’interférence, John Kerry, en arrivant à Alger, en plein ‘campagne présidentielle’, suscitent les doutes les plus extrêmes.
Apparemment, les anti-Bouteflika soupçonneraient que Kerry ne vienne pour le soutenir, alors que les pro-Bouteflika craindraient qu’il n’intervienne pour le pousser dehors. La peur de ce dernier clan, les supporters de Bouteflika, aurait été exprimée par la voix de Louisa Hanoune, qui serait mue secrète lièvre-supportrice du clan Bouteflika, surtout après une brumeuse audience, que lui a accordé le général-bougre Gaid Ahmed Saleh. Juste à la sortie de la caserne d Ben Aknoune, Hanoune lors d’un meeting s’est attaquée à John Kerry avant même son arrivée, en l’accusant de vouloir presser Alger pour, dixit, la faire revenir sur des décisions souveraines.
a fait irruption en Algérie à travers une vidéo, dans laquelle elle prend position dans la campagne électorale en défiant en parallèle l'Algérien dissident, Mokhtar Bel Mokhtar, dit le "borgne", vidéo postée depuis le 24 mars et reprise par le quotidien français Le Monde.
AQMI ne donne aucune consigne de vote, mais son message est explicite. C'est une vidéo de propagande qui enchaîne des images de pauvreté, de mal-logement et de chômage pour mieux dénoncer les «promesses» jamais tenues par Bouteflika. Découpé en trois volets – le dossier politique, économique et social –, le scénario brossé par AQMI ne fait pas dans le détail, soulignant également, selon Le Monde, les affaires de corruption qui ont éclaboussé jusqu’au plus haut niveau le régime algérien.
Cette nouvelle opération médiatique d’AQMI se veut nettement plus politique. Intitulée « Algérie, le tunnel noir », la vidéo donne une version unilatérale des violences commises après l’interruption par l’armée algérienne du processus électoral le 11/01/92, témoignage à l’appui d’un ancien chef islamiste Algérien,qui dit avoir agit sur "ordre de mission officiel", signé par l'ex-truqua DRS, (Les généraux: Khaled Nezzar, Med Lamari, Smaine Lamari). La vidéo reprend, toujours plus dures, des images des ravages causés par la drogue, le chômage et d’un jeune qui s’immole par le feu, avant de s’achever par un appel à la résistance contre le régime algérien mafieux.
Perturbation des meetings..Des émeutes contraignant des proches de Bouteflika..Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia, Belkhadem sous forte escorte, accueillis avec des pots de yaourts, Moussa Benhamadi, Amara Benyounes, Amar Ghoul, et abdelkader Ben Salah, Larbi Old Kh'lifa, respectivement des ministres et présidents des deux chambres du parlement algérien, chahutés successivement et pendant presque trois semaines de la compagne. Même en France, à Marseille et Lille : au fil des jours, et à mesure qu’approche l’échéance électorale, les meetings électoraux du staff de campagne de Bouteflika, dépêches à cette fin, sont émaillés d’incidents, faisant craindre le pire. Partout le même slogan : « Non au quatrième mandat » A Bruxelles en Belgique, la presse algérienne avance qu'un ressortissant Marocain aurait été impliqué dans affaire de perturbation de meeting algérien et dit-on, s'était moqué de l'Algérie.
Cependant, la succession de ces incidents peut susciter quelques interrogations. S’agit-il d’un ras-le-bol, longtemps contenu, d’une expression d’hostilité à un personnel politique en perpétuel recyclage, coupé de la population ou d’une manipulation de quelques forces occultes en lien avec l’enjeu de la présidentielle du 17 avril ? Si pour de nombreux jeunes algériens, privées de parole, sans perspectives pour certains, la perturbation des meetings, même par la violence (du reste condamnable), faute de culture démocratique et politique et d’absence de canaux de communication, semble être l’unique moyen pour se faire entendre, pour les partisans de Bouteflika les coupables sont désignés.
Au-delà des accusations et des motivations des uns et des autres, cette situation révèle une crise de confiance profonde entre des pans entiers de la population et son élite politique et les poches de tension qui couvent un peu partout dans le pays. Pour avoir imposé une chape de plomb au pays, laissé se développer une corruption endémique, laissé sur le carreau de jeunes sans perspectives, encouragé le clientélisme, le népotisme et l’impunité, muselé l’expression libre et interdit l’espace public au débat contradictoire, les dirigeants du pays dont certains se sont singularisés par des provocations verbales ne pouvaient objectivement que s’attendre à cette hostilité. Une hostilité qui ne peut parfois échapper à la manipulation.Annulation de meetings..cette campagne électorale se déroule dans un climat tendu » des incidents qui ont conduit à l’annulation de beaucoup de meetings pro-Taflikiens, pour des accusations infondées et des propos irresponsables qui ne sont en fait que des fuites en avant les staff de Boutef qui formulaient des accusations à l’encontre des partisans du boycott, de Barakat et de tous les indignés du peuples algérien. Cette compétition électorale n'a pas fait prévaloir le débat d’idées, ou la confrontation des programmes afin que l'électeur algérien puisse librement choisir le projet qu’il jugera même de répondre à ses aspirations.
Air d'un printemps noir..De la fumée noire et du gaz lacrymogène dans le hall, le bruit des blocs de pierres sur les façades, des policiers blessés assis sur les escaliers et des responsables civils s’agitent dans tous les sens. L'incendie d'une maison de la culture à Bejaia (lieu d'assassinat du président Boudiaf en juin 92), faisait penser au Printemps noir de la Kabyle en 2001. La maison devait accueillir un meeting de Sellal en faveur de Bouteflika. C’était un peu plus violent que Kaboul en 2001. Les émeutiers viennent d’incendier le salon d’honneur et quelques parties du hall de la maison de la culture. Au passage, ils se sont servis de quelques ordinateurs, et fauteuils, comme en Irak le moment où Baghdad est tombée, selon des journalistes sur place, qui évoquent l’utilisation de cocktails Molotov pour déclencher l’incendie. .
Le match est vendu..Un Marocain de retour d'Alger après avoir effectué une mission spéciale, raconte que tout au long des quatre jours qu'il a passés là-bas, il a été très touché de constater le sentiment de peur et de désespoir chez beaucoup d’Algériens, en raison de ce qui a été soulevé dans les médias algériens et étrangers comme annonces, réactions, spéculations et rumeurs à la suite des déclarations dangereuses du Drabkiste, le SG du FLN, parti au pouvoir, à propos du général Toufik,le patron du DRS, l’un des structures le plus fort de l'armée Algérienne.
C’était aussi selon lui, une preuve d'ignorance, d’un manque de conscience grave et du désir de détruire l'État algérien, ou plutôt de ce qui reste encore de l’État Algérien, afin de continuer à monopoliser le pouvoir, à piller les richesses du pays et à garder les gens en otage entre les mains d'une junte, au compte de doigts de la main, qui risquent de faire payer aux algériens, très cher avant de leur rendre le pays avec n'importe quel président. Lorsque ce genre de déclarations et d’accusations émanent de la France et des ennemis de l’Algérie à l’étranger, comme ce fut le cas à l’époque du fameux slogan «Qui tue qui?» cela peut être géré et accepté par les algériens, comme ils l'ont fait justement dans les années quatre-vingt-dix.
En ce qui concerne cette pseudo-élection, elle est cousue de fil blanc. Des centaines d'opportunistes profitent pitoyablement de cette politique folklorique et tentent d’exister contre toute opposition avec une administration rompue à la fraude et à la manipulation. Le résultat est pourtant connu d’avance. D’ailleurs, le pouvoir n’a même pas fixé la date précise du second tour. Et la pseudo-présidentielle est déjà prévue deux jours avant la fin de l’actuel mandat. C’est dire…
Mais que faire pour arrêter ce hold-up électoral ? Le silence de la majorité, malgré les aboiements de certains morts qui se sont "auto-exhumés", ne veut pas dire approbation de ce qui se passe. La réponse est floue chez le simple algérien L’urgence est de dépasser les divergences secondaires pour aller vers l’essentiel : les fondements intangibles qui permettent d’enclencher une période transitoire pour enfin libérer les algériens de leur sombre destin et bâtir une vraie démocratie en Algérie.Ce qui n'est pas le cas en Algérie d'aujourd'hui.!
Paralysée, éclatée par les menées du pouvoir et de sa police politique, l’opposition algérienne, ou ce qui en reste, n’arrive plus à mobiliser les foules, ou du moins à se faire entendre. Reste la société civile, cette entité surveillée dans ses moindres réunions par la police politique fait, elle, peur. Certaines personnalités nationales qui font consensus pourraient appeler à un mouvement transversal autour de leur personne pour une véritable transition démocratique. Autrement, il faudra s’attendre à une autre période de glaciation. Et à un réarmement de la crise Algérienne avec tout ce qu’elle pourrait entraîner comme risques majeurs et incertitudes.Quels scénarios peut-on prévoir de tout cela? (à suivre ).Bonne lecture.
Très cordialement,Chihab25