Algérie vs Maroc : Les raisons de haine et d'hostilité de l'Algérie,un pays persécuté qui rêve de devenir persécuteur..?
Et le secteur dans lequel ils excellent, c'est bien dans la diplomatie et plus particulièrement son silence", précise le journal, faisant allusion, certes, à la diplomatie silencieuse Royale pour ne citer qu'elle avec ses representations diplomatiques opérant dans 92 pays au monde.
C'est notamment grâce à sa crédibilité, la diplomatie Royale a pu tisser des liens très forts avec le monde, surtout en Afrique. On remarque d'ailleurs que la diplomatie Marocaine est en bonne position de combat sous la supervision Royale, ajoutant son dévolu pour corriger les fautes du passé qui n'ayant pas pu mettre la main aux bons lieux de la diplomatie étrangère, surtout en ce qui concerne la cause nationale..
Contrairement aux allégations du pouvoir algérien et de ses engagés médiatiques, l’Algérie a effectivement perdu son indépendance, le jour où elle l’avait obtenue ! Je persiste et je signe à cet effet, pour dire qu'à cause d'une junte d'ex-caporaux Français, ne possédant pratiquement aucune option de gouvernance, venue accidentellement, pour s'emparer d'un pouvoir fetus, "délaissé" par De Gaules, cette "Veuve-Algérie" a bien perdu aussi, malgré elle, sa virginité révolutionnaire et sa crédibilité d'Etat digne du terme.
Du fait que dans une révélation du magazine Nouvel Observateur d’octobre 1997, contenue dans un article écrit par le journaliste Français Vincent Jauvert. Ce journaliste spécialisé aux affaires du Nord-Africain, qui après ses longues investigations, parlait d’accords secrets annexés aux négociations d’Évian?
Accords qui, selon ses constatations dignes de foi relatent, à l'insu du Maroc, la spoliation du Sahara Marocain Oriental, constituant l'ensemble des territoires Marocains, qui n'ont jamais fait partie de l'Algérie Française de 1830 et qui y sont, par conspiration, annexés par la France qu'en 1903.
Une affaire ultra secrète qui ne devait même pas être révélée par les négociateurs Français, tant le côté algérien conduit par le maudit Ali Kafi, négociateur en chef,que la malédiction divine soit sur lui, tenait au secret absolu…
C'est malheureusement là trahison Algérienne la plus douloureuse qui fait mal aux Marocains qui, emportés par les vents du nationalisme fraternel, Maroco-algérien, pour ne pas dire arabe! ont soutenu, de bonne foi et sans conditions, la guerre d'Algérie..! et pourtant, ces généreux Marocains payent aujourd'hui les frais de l'ingratitude de leurs soi-disant frères algériens d'autrefois !
A cet effet, la rédaction du blog fait un tour d'horizon dans l'histoire récente de l'Algérie d'après guerre pour décrypter les raisons de haine et d'hostilités des algériens envers le Royaume Chérifien du Maroc dans l'attente de voir clair ce que va se produire de la guerre des clans autour de la succession du président momifié de l'Algérie que mènent les parties en lice en l'occurrence L'armée, les services secrets et les Bouteflika de la présidence.
Armée S.Secrets Présidence
Alors que Gaïd Salah, chef de l'armée algérienne, profite de la maladie de Bouteflika pour se positionner en tant que futur locataire du palais d'Al Mouradia. Il fait le malin, et se prend pour un dupe, voire en dingue en politique aux yeux de ses détracteurs, mais il tient son feu en veilleuse sous la cendre, en attendant le jour 'J' et l'heure 'H' pour dégouper l'amorce de sa grenade et en finir avec le statu quo.
Tandis que les services secrets du général Tartak suivent de prés, les uns et les autres, pour appuyer éventuellement l'un ou l'autre, mais avec une faible puissance, contrairement à l'ère du général Toufik qui avait le plein pouvoir d'influencer et de décider sur le choix de n'importe quel président.
Quant à Said Bouteflika, il s'active derrière les coulisses enlevant, au petit feu, les mauvais herbes par décrets, dit-on, présidentiels qu'il prenne au nom de son frère-momifié. A cet effet, il profite, ou plutôt, il croit en profiter, de la stupidité du général-bougre Gaid Salah,qui pour le flirter il l’appelle "Aami Salah" pour piquer, à leur faveur, les puissantes têtes au sein de l'armée pour bien sécuriser, tous deux, leurs ambitions présidentielles, que cache d'ailleurs, l'un de l'autre et s'assurer de la bonne voie qui les emmena, sains et saufs, à l'étape 2019
Pourquoi tant de haine et d'hostilité?.
Toute personne qui suit de près le dossier du Sahara Marocain et les développements de ce conflit factice qui n’a que trop duré, s’interroge certainement et à juste titre, sur le pourquoi de cette haine et de cette rancœur de la part du régime algérien envers le Maroc et les Marocains en général. Une animosité qui s’est amplifiée au fil du temps entre deux pays et deux peuples que tout rapproche et unit : la géographie, l’Histoire, la religion, la langue, la culture et les liens du sang.
Quelles sont donc les raisons avouées et inavouées de cette haine qui envenime les relations Maroco-algériennes depuis plusieurs décennies et qui hypothèque l’avenir de toute une région du monde. Je vais essayer dans cette note d’énumérer et d’analyser de façon objective tous les griefs formulés par l’Algérie à l’encontre du Maroc et de voir s’ils sont justifiés ou non.
Je tiens à préciser également que mon approche n’a pas la prétention d’être exhaustive ; mon ambition se limite à apporter un éclairage supplémentaire et précis, susceptible de permettre à tout un chacun de mon lectorat, en particulier ceux qui sont directement concernés par ce sujet, de mieux comprendre le pourquoi des tensions existant entre le Maroc et l’Algérie et par contrecoup, de mieux connaître les tenants et aboutissants historiques et politiques de ce dossier et de mieux appréhender les enjeux du conflit artificiel du Sahara Marocain .
Lorsqu’on lit sur Internet les commentaires faits par des algériens à propos du Maroc, on se rend compte que la mentalité des dirigeants algériens qui font une fixation sur le Maroc comme étant l’ennemi à abattre, a décidemment fait tâche d’huile chez un grand nombre de citoyens algériens tombés sous la coupe de la propagande anti-marocaine.
En effet, «l’anti-Marocanisme» est une donnée incontournable dans les cadres militaires et politico- médiatiques algériens (.!.). Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc, Monarchie séculaire.
Que ce soit les hauts gradés de l’armée algérienne humiliée par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du Sahara Marocain, ou les politiques du FLN, les décideurs algériens n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trempant de trouver un ennemi. Le Maroc était la cible parfaite.aux yeux des algériens, le Maroc était l’antithèse de ce qu’ils voulaient construire dans le mirage.
Monarchie séculaire, solidement ancrée dans la société, le pouvoir Marocain jouissait également de ressorts de légitimation religieux et historiques ; choses qui faisaient défaut aux algériens, même auréolés par une héroïque guerre de libération à laquelle a largement contribué le Maroc.
D’ailleurs, pour les dirigeants algériens, la nation algérienne dont la genèse ne s’est faite que pendant la guerre de libération menée contre la France, ne pouvait être consolidée que sur les décombres du Royaume du Maroc » dixit Mohamed Semlali (L’Observateur/ Du 26/12/ 2008 au 1/1/ 2009).
Le maudit président algérien Houari Boumediene n’avait-il pas déclaré dans l’un de ses discours-tambourins que «La Monarchie Marocaine représentait un danger pour la révolution algérienne» ? Depuis 1962, date de l’indépendance de l’Algérie, les dirigeants algériens se sont toujours montrés négatifs, subjectifs, vindicatifs et agressifs, d’une part avec l’ancien colonisateur et d’autre part avec leurs voisins, en particulier avec les Marocains.
Les responsables algériens n’ont jamais été capables de tourner la page et d’entretenir des relations sereines avec la France et le Maroc. D’où les tensions et les crises à répétition qui ont toujours caractérisé leurs relations aussi bien avec la France qu’avec le Maroc, de manière faisant de l'Algérie porteuse de deux maladies complexes et des sentiments néfastes :
1- Le complexe du colonisé : Plus qu’une défaite militaire et plus qu’une domination politique, économique et culturelle qui a duré presque un siècle et demi, l’invasion et la colonisation française furent un choc moral qui provoqua chez la population algérienne une profonde amertume et un sentiment de frustration et d’infériorité.
Ces derniers n’ont jamais oublié le fait que les colons français en parlant des indigènes (habitants autochtones de l’Algérie) utilisaient un vocabulaire zoologique : « Qu’est-ce que vous avez tous en France à considérer l’Algérie comme un Zoo»? selon Nejma de Kateb Yacine,(écrivain algérien). Les Français en fait, se donnaient l'opportunité de poser la question suivante : «Est-ce la colonisation était un crime»?.
Pour un simple rappel..Mr.Emanuel Macron, alors candidat à la présidentielle Française avait fait une visite spectaculaire en Algérie pour prendre des contacts dans le cadre de sa collecte d'appuis des uns et des autres. Venant à Alger, il savait davantage sur quel cordon faut-il taper pour gagner le confiance des gouvernants algériens et de pousser l'électorat Français en Algérie à voter en sa faveur.
Il a fait explosé une bombe à retardement en déclarant ouvertement«la colonisation de l'Algérie est un crime contre l’humanité» Une bombe à fabrication artisanale et que les algériens insistent à ne pas lâcher les fils d’excitation depuis l'ère du général de Gaules. Mais cette bombe a fait une déflagration énorme en France et déclenché un débat houleux à la classe politique et la société civile en France. Les présidents Français qui se sont succèdés à l'Elysée, faut-il le rappeler, refusaient catégoriquement aux algériens de faire des excuses pour 132 ans de colonialisme Français.De son coté, l'assemblée Nationale française avait meme voté une loi qui officialise ce refus.
Tout observateur de la réalité algérienne est en mesure de voir que la situation dans ce pays n’est pas normale .Elle est le fruit d’une politique concertée et d’une dictature militaire déguisée qui vise à brouiller les pistes et à maintenir le peuple dans la servitude et dans la dépendance. Des milliers d’opposants algériens ont été éliminés, des milliers d’autres vivent en exil, loin de leur pays parce qu’ils estiment que la révolution a été trahie et assassinée, le socialisme corrompu, le peuple encore une fois mystifié et asservi par ceux qui lui avaient promis la liberté, la dignité et la prospérité.
2- Un complexe d’infériorité : Vis-à-vis du Maroc, pays ayant une Histoire qui s’étale sur douze siècles au cours desquels se sont succédés des dynasties et des rois qui ont fait la grandeur du Royaume Chérifien. Ce qui est loin d’être le cas de l’Algérie qui n’a jamais été un Etat ni une nation au sens propre du terme.
En effet, l’Algérie n’a jamais disposé d’elle-même. Elle a toujours été sous la tutelle étrangère. Considérée comme une éternelle mineure, plusieurs peuplades ont décidé de son sort. Ainsi, elle a dû subir le joug des romains, des turcs et par la suite, celui des français qui ont achevé de la mutiler .Le passé de l’Algérie a toujours été un passé éclaté, bousculé, écartelé par l’histoire.
C’est ce qu’a souligné Bernard Lugan, maître de conférence à l’université de Lyon III, historien de l’Afrique, directeur-éditeur de la revue « L’Afrique réelle » et expert auprès du tribunal pénal international et de l’ONU, dans son intervention à New York, lors d’un colloque consacré au dossier du Sahara Marocain, organisé par le Council Foreign Relations et l’American Moroccan Institute.
« Les algériens font un complexe d’infériorité par rapport aux Marocains. Ils font un complexe d’infériorité car ils ne sont en fait que des parvenus de l’histoire. Ce pays n’a jamais existé. Au mieux, il fut une dépendance turque, une suite de Beylicats. Il était un monde d’anarchie. Il n’ y a pas d’histoire de l’Algérie. D’ailleurs, Ferhat Abbas,premier président du GPRA l’avait dit : « J’ai visité les cimetières et je n’ai pas trouvé d’histoire de l’Algérie ».
3-Un sentiment de frustration : «De l’autre côté de la Moulouya, existe un royaume qui a 12 siècles d’histoire». Les algériens se sentent frustrés de ne pas avoir un accès sur l’Atlantique comme c’est le cas pour le Maroc.
« Si vous prenez une carte, vous constatez que l’Algérie a une toute petite façade sur la Méditerranée et un énorme ventre dans le sahara, ventre totalement artificiel, puisque le Sahara n’a jamais été algérien, puisque l’Algérie n’a jamais existé par le passé. Et le Maroc lui, est un pays qui, avec ses Saharas (oriental et occidental), dispose d’une immense façade atlantique.
Le Maroc n’a pas de richesses minières, mais il a une immense façade atlantique. L’Algérie a d’immenses richesses en pétrole et en gaz, mais elle est coincée dans la Méditerranée. Le détroit de Gibraltar peut être fermé demain, l’Algérie sera totalement enclavée, alors que le Maroc a cette immensité d’ouverture vers l’Atlantique. Et l’Algérie ne peut pas le supporter »dixit Bernard Lugan.
4- Un sentiment d’envie et de jalousie : Les dirigeants algériens ont de tout temps envié aux Rois du Maroc leur Aura et le prestige considérable dont ils jouissent, non seulement auprès du peuple Marocain, mais aussi auprès des grands de ce monde et des autres nations.
Cela me rappelle une interview accordée à une journaliste de la chaîne de télévision Dubai par le président Bouteflika quelques mois après son investiture (1999), et qui confirme le bien-fondé de ce que je viens d’avancer et qui montre que les dirigeants algériens ne sont pas à une contradiction près et qu’il existe un grand écart entre ce qu’ils disent et ce qu’ils pensent vraiment. "Question : Monsieur le président, selon vous, quel régime politique conviendrait le mieux à l’Algérie ? Réponse : La Monarchie".
5- Un sentiment de vengeance : A- Les algériens accusent à tort le Maroc d’avoir trahi Abdelkader Ould Mouhyeddine, alias Emir Abdelkader dans les batailles d'Isly (4/8/1844) et d’avoir pactisé avec l’occupant français dans la région d'Oujda au Maroc. Mais l’histoire est là, présente, inusable, pour rafraîchir les mémoires défaillantes de ceux qui auraient oublié ou font semblant d’ignorer les énormes sacrifices consentis généreusement par les Marocains pour venir en aide aux frères algériens depuis 1830, en passant par leur noble guerre de libération de 1954-1962.
Après la bataille d’Isly, le Maroc venait de perdre la première guerre de son histoire, ainsi que son prestige d’invincibilité militaire, sacrifiant dans cette bataille 800 morts tombés au champ d’honneur et autant de blessés. Cette défaite militaire aussi sanglante que ruineuse, marquera le début du déclin du Maroc.
Après cette bataille, la révision des frontières qui avait suivi la défaite Marocaine, avec le traité de Lalla Maghnia le 18 Mars 1845, donnait à l’Algérie française en 1903 les territoires de Touat, la Saoura, Tidikelt et Tindouf en 1953. La France occupa et intégra par la suite d’immenses terres marocaines dans son département de «l’Algérie française», entre autres, de Colomb-Bechar, Kenadsa, Jorf Torba, Abadla, Hassi Regel, N’khaila, Timimoune, etc. Et à chaque fois, après de sanglantes batailles qui décimèrent des tribus Marocaines entières.
B- Le détournement de l’avion Marocain avec à son bord les membres du FLN en 1956. Une autre accusation gratuite et infondée de la part de l’Algérie. Pour rappel, le Maroc avait à l’époque, dénoncé vigoureusement cet acte de piraterie par la voix du Roi Mohamed V et celle de son fils, alors le Prince héritier Moulay Hassan. A noter également que le Royaume du Maroc avait rappelé son ambassadeur à Paris en signe de protestation.
Feu Hocine Ait Ahmed, le leader historique du FFS (Front des Forces socialistes), qui a rejeté toute implication Marocaine dans le détournement de l’avion qui le transportait en 1956 avec ses compagnons de Rabat vers Tunis, ajoutant que Feu Mohamed V était allé jusqu’à proposer à la France « d’échanger son fils contre la libération de ses hôtes algériens ».
L’histoire nous apprenait que lorsque Sa Majesté le Roi Mohamed V a appris la nouvelle du détournement de l’avion, il a interrompu son dîner : «Je suis perdu» a-t-il dit. L’autorité du Sultan est sévèrement compromise. Finalement, il a téléphoné à M.René Coty, président de la république Française pour lui souffler les causes de sa colère, en l'occurrence, je cite : « Les algériens étaient placés sous ma protection - Mon hospitalité a été violée - Vous connaissez l’âme musulmane. C’est une question d’honneur. Le Coran sacré nous dit : «Ton hôte est plus sacré que toi-même ». Je suis prêt à donner mes fils en otage » pour sauver l'honneur du Maroc». fin de citation.
C- La guerre des sables : En Octobre 1963, un bref conflit armé oppose les armées Marocaine et algérienne. C’est ce qu'on a baptisé "la guerre des sables". En cause, les territoires du sahara Marocain, autour de Tindouf que la France a annexés à sa colonie algérienne et que l’Algérie indépendante refuse de rétrocéder au Maroc en avançant comme argument le principe de « l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation ».
Concernant la guerre des sables de 1963, voici le témoignage d’un journaliste français qui s’appelle Claude Krief : «Peu de temps après l’indépendance de l’Algérie, le climat s’envenime entre les deux pays à propos de la délimitation de leurs frontières. L’armée algérienne attaque, le Maroc riposte» (Réf : http://fr.wikipedia.org/wiki/claude_krief).
Ainsi, le 8 Octobre 1963, c’est Alger qui a déclenché les hostilités : l’armée algérienne, sur ordres de l'Adjudent-président Ahmed Ben Bella L'Marrakchi, attaque les Forces Armées Royales à Hassi Beida. Les combats cesseront le 4 Novembre suivant.
Pour mémoire, rappelons-le..Les journées du 7-15 octobre 1963,l’armée algérienne venant de Tindouf, vient d’attaquer à la surprise de tous, les points d’eau Marocains de Hassi Beida et de Tinjoub. Où 12 mokhaznis se sont fait tués, certains brûlés vifs. L’agent comptable payeur (Français) tombé dans une embuscade, et fut assassiné avec son chauffeur et son aide-comptable.
Le Maroc surpris..!,envoyait sur place à partir de Zagora, le point le plus proche de ce forfait houleux, des unités des Forces Armées Royales, en rescousse et en prospection. De l’autre coté, l’Algérie avait prévue, tout au long de la frontière, le potentiel militaire dont elle disposait, et prête à toute riposte improviste de la part du Maroc…!préparant des commandos d’élite pour frapper, les points névralgiques Marocains limitrophes du tracé frontalier actuel.
Tandis que le Maroc tout entier, paniqué par l’ampleur de l’événement-surprise-. Des bureaux pour le recrutement des partisans, sont ouverts à travers tout le territoire national, des centres d’entraînement aussi, sont également vite équipés et encadrés, pour organiser une bonne autodéfense. On sait pas combien ça va durer cette guerre! en tout cas, tous les Marocains se sont portés volontaires pour parer à toutes éventualités..
Un certain Ignace Dalle, qui a longtemps travaillé comme journaliste au Maghreb, écrit à ce propos : « Ce qui est certain, c’est que dans ce dossier complexe, la qualité des arguments Marocains et le comportement fraternel du Roi Mohamed V pendant la guerre d’Algérie- même s’il était peu concevable qu’il en fut autrement- méritaient un traitement plus convenable, moins cavalier et provocateur de la part de l’Algérie ».
La guerre des sables, quoiqu’il en soit, est gagnée par Rabat, même si le Maroc n’a pas réussi à récupérer les territoires qui lui appartenaient et qui avaient été annexés par la France à l’Algérie Française.
D - La Marche Verte de Hassan II en 1975 et la riposte du maudit Boumediene : a créé le soi-disant front polisario : Mouvement de sédition bien entendu destiné à revendiquer le Sahara Marocain occidental et qui aspire à un Etat indépendant ouvrant pour l'Algérie une fenêtre vers l'Atlantique.
Si l’Algérie prétend, comme elle le dit, ne pas être partie prenante dans ce conflit et qu’elle défend seulement les bonnes causes et le principe du droit des peuples à l’autodétermination, pourquoi son soutien se limite-t-il exclusivement au polisario ? Elle qui se dit «révolutionnaire» et qui prétend se battre pour l’autodétermination des peuples opprimés, pourquoi refuse-t-elle d’appliquer ses principes ailleurs ? comme :
*Le Tibet et Taiwan ? (De peur de la Chine). *La Tchétchénie ? (De peur de la Russie). *Les Kurdes ? (De peur de la Syrie, de la Turquie, de L’Iran et de l’Irak). *Le Kosovo ? (De peur de la Russie qui soutient la Serbie). *Les Basques ? (De peur de l’Espagne). *La Corse ? (De peur de la France). *Chypre ? (De peur de la Turquie). Quelle contradiction flagrante et quelle hypocrisie !
1) L’expulsion des Marocains vivant en Algérie : En riposte à la Marche verte ,Boumediene, soutenu par son Bouteflika, alors ministre des affaires étrangères, déclenche «Une marche noire». Ainsi, le 8 Décembre 1975, jour de l’Aïd Al Adha, les autorités algériennes expulsent d’Algérie des centaines de milliers de marocains (47000 familles, l'équivalent à 360 000 âmes innocentes) vers leur pays d’origine. Des familles ont été désintégrées, des enfants séparés de leurs parents, des femmes de leurs maris. De surcroît, ils ont tous été dépossédés des biens qu’ils ont accumulés durant des années de labeur.
2) L’implication directe de l’Algérie dans le Sahara Marocain : Le 28 Novembre 1975, suite aux accords de Madrid, les Marocains pénètrent à Smara. Le 11 Décembre, les FAR font leur entrée à Laayoune, puis le 9 Janvier 1976 à Dakhla. .Le même jour, les derniers éléments de la légion espagnole quittent le Sahara Marocain. L’Algérie, laissée en dehors des accords de Madrid, décide, en vain, de précipiter son armée dans le territoire du Sahara Marocain en vertu d'un accord secret avec la Mauritanie qui décide unilatéralement de céder la place à l'Algérie.
Pour la seconde fois, le Maroc et l’Algérie vont pouvoir se confronter. Après sa défaite lors de la guerre des sables, l’Algérie qui se sentait offensée par le Maroc, était assoiffée de vengeance. La deuxième fois qu’algériens et Marocains s’affronteront directement sera la bataille des Amgala en 1976, en pleine « guerre du Sahara».
3) La bataille d’Amgala : Le 27 janvier, la guerre éclate entre les deux pays voisins dans la localité d’Amgala. L’armée marocaine était commandée par le général Ahmed Dlimi. Le 29 janvier, l’armée algérienne a été contrainte de se retirer de la région d’Amgala, en laissant 100 morts et 200 prisonniers entre les mains des FAR ; ces derniers seront relâchés par la suite, fraternité oblige.
En effet, malgré la victoire des FAR sur l’armée algérienne, feu Hassan II a opté pour l’apaisement et le bon voisinage et a libéré tous les prisonniers de guerre algériens sans faire de tapage ni de chantage.
Après la bataille d’Amgala, dans un message au maudit-président Boumediene, Sa Majesté le Roi Hassan II déclarait : « Je vous adjure d’éviter au Maroc et à l’Algérie un autre drame. Je vous demande aussi de faire en sorte , soit par une guerre loyalement et ouvertement déclarée, soit par une paix internationale garantie, que dorénavant, on ne dise plus chez moi, dans mon pays, parmi mon peuple, Algérie=Inconstance ».
4) Attentat d’hôtel ASNI à Marrakech. En juin 1994, après l’attentat perpétré à l’hôtel ASNI à Marrakech dans lequel sont incriminés les services secrets algériens, implication confirmée par un agent des S.S.A. qui s’appelle Karim Moulay Anekkab, les autorités Marocaines ont décidé d’instaurer les visas pour les ressortissants algériens désireux de se rendre au Maroc. L’Algérie riposte en décidant la fermeture de ses frontières terrestres avec le Maroc. Ce qui a accentué l’isolement de l’Algérie sur la scène internationale. Confrontés à un terrorisme aveugle, les algériens ont considéré la décision Marocaine comme un « lâchage » incompréhensible de la part de leurs voisins dans un contexte où l’Algérie avait besoin d’être soutenue.
Par ailleurs, l’Algérie accuse le Maroc de s’être réjoui de ses malheurs pendant la guerre civile dite décennie noire des années 90 .Elle accuse également le Maroc ainsi que la Tunisie et la Libye, sans preuves à l’appui, d’avoir fourni des armes aux islamistes du FIS.
En réalité, la position du Maroc est connue et a toujours été claire ; elle se caractérise par la neutralité et la non-ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie. Pour mieux dire, le Maroc considérait ce qui se passait en Algérie comme une affaire « Algéro-algérienne ».
En outre, si l’Algérie a connu l’une des plus sanglantes guerres civiles, ce n’est pas le Maroc qu’il faut incriminer. C’est la junte militaire au pouvoir qui a refusé la transition démocratique représenté par le FIS,(Front Islamiste de Salut) élu démocratiquement par le peuple algérien. Ce sont les généraux algériens qui ont bafoué la volonté du peuple algérien et saboté le processus démocratique qui a abouti à la victoire du FIS en 1991.
Personnellement, j’estime que le seul grief que l’Algérie peut faire au Maroc, c’est d’avoir cru en elle. En effet, le Maroc a toujours opté pour le bon voisinage, la fraternité et la solidarité, souvent au détriment de ses propres intérêts, alors que l’Algérie a toujours fait preuve d’inconstance et de fourberie à l’égard du Maroc. Les Marocains, seigneurs de la guerre certes, demeurent cependant une nation foncièrement pacifique, un peuple militant qui n’entend plus se laisser déposséder au nom d’une quelconque fraternité, de la moindre parcelle de son territoire.Maroc vs Algérie? Bonne lecture.
Cordialement,Chihab25
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Dans cette vidéo Zitout, ex-diplomate algérien exilé à Londres dévoile les dessous de l'opération de limogeage des généraux et de hauts cadres de l'Etat, y compris même celui qui menait l’enquête y afférente, suite au scandale du cocaïne 701 du port d'Oran. Bonne continuation sur mon blog/Chihab25
Après son voyage en Algérie et son élection à la tête de la haute magistrature Française, un écrivain Marocain résident en France lui avait reposé la même question qui fait beaucoup de soucis aux algériens : «Si l’Algérie actuelle ne commet pas une grave erreur en faisant tout pour empêcher le Maroc de réaliser et consolider dans la paix son intégrité territoriale». En fait, faut-il rappeler que c’est l’une des questions de routine qu'on pose souvent à chaque président Français visitant l'Algérie.
Les algériens éprouvent encore de nos jours de la rancune et une soif de vengeance, deux sentiments indissociables chez les anciens colonisés (même 50 ans après l’indépendance), à l’égard des anciens colonisateurs.Les dirigeants algériens souffrent de paranoïa A force de croire qu’ils sont persécutés, ils ont fini par devenir persécuteurs. C’est ce qu’affirme l'écrivain et philosophe Martiniquais Frantz Fanon dans : « Les Damnés de la terre ».C’est ce qui explique le régime dictatorial mis en place par la junte militaire au pouvoir ainsi que les rêves d’hégémonie et de leadership d'une Algérie naissante qu'en 1962.