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Ce que je crois - Page 65

  • ALGÉRIE : Faible intelligentsia et lâche abrutissement..?

                                         

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    Arrêt facultatif..La dernière note consacrée à la guerre des sables et la captivité de hélicoptère Algérien en territoire Marocain, était un Article captivant, et tout simplement excellentissime que j'incite tous les Marocains à relire à chaque fois qu'il est nécessaire. Même si on n'est pas toujours d'accord avec les calomnies de certaines tribunes de presse Marocaine qui rapportent des informations "en vrac"  en façonnant certaines à leur guise pour séduire le consommateur sans tenir compte du respect de la déontologie. Cela dépasse toute considération puisque ceci concerne tous les Marocains. 

    Un Algérien, un Kabyle parait-il, m'écrivait ceci, une sorte d'additif à la dernière note sur la guerre des sables : «Déjà en 1962 l’armée des frontières de Ben Bella et Boumediene lors de son entrée du Maroc et de Tunisie a  liquidé des centaines de  combattants de l’ALN en Kabylie. La guerre des Sables d’octobre 1963 opposant le Maroc et l’Algérie est un conflit militaire, préfabriqué et orchestré par l’Egypte et Ben Bella, plus tard mis à profit du Roi du Maroc et des généraux algériens pour se débarrasser chacun de son côté de ses ennemis qui le gênaient. Ainsi plus de la moitié des soldats kabyles de la wilaya 3 ont été tous éliminés dans cette guerre qui a fait le bonheur du Maroc et le revers de l'Algérie de Ben Bella et de Boumediene».

    Pendant que les Marocains aujourd'hui combattent avec assiduité la politique propagandiste d'autruche algérienne, le clan Bouteflika qui s'active au nom d'un président paralysé avec les chevaux de trait militaires d'Alger soutiennent et arment le Polisario contre l'intégrité territoriale du Maroc. Les algériens malheureusement, qui sont chauffés à blanc contre tout ce qui est Marocain, ne comprennent qu'un seul langage, celui de l'offensive gratuite dans une tendance à faible intelligence . 

    Oui par abrutissement l’Algérie continue dans la cécité débordante et dépense plus pour le Polisario que pour la Kabylie et pour les  populations algériennes démunies, indignées,exclues et dépourvues de toute sorte de vie digne, poussant ainsi le tiers de la population à subvenir à ses besoins des décharges publiques (constat crédible d'études spécialisées rapporté par la presse locale). Une information que Algériens et Marocains doivent savoir. Mr.Mouloud Hamrouch ancien premier ministre algérien du temps de Chadli Benjdid avait avoué à Tamurt,l'agence d'information Kabyle, que le financement du Polisario échappe à tout contrôle institutionnel. Même lui en tant que premier ministre, il ignorait la somme exacte que verse Alger aux responsables du Polisario. Il a juste précisé qu’il s’agit des sommes faramineuses. 

    Le moment où vous lisez paisiblement cet article, la diplomatie algérienne prépare des coups bas à l'affaire du Sahara Marocain. Après son échec en Suède et en Inde pour exclure le Maroc du 3°forum Inde-Afrique honoré par la présence Royale.. La voilà elle s’oriente actuellement vers Londres pour les mêmes futilités diplomatiques. Quand est-ce que l'on comprendra là bas la nécessité d'une diplomatie, intelligemment crédible?. Les guerres d'aujourd'hui ne se gagnent pas en armes ni en bluffs ! Mais en intelligence des hommes d'Etat dignes de ce qualificatif. 

    Un Algérien enragé par l'effet de mes articles m’écrivait pour me dire tout simplement en dialecte Algérien : «Wach bik, rak hassab fi rassak bezzaf… ? takdheb ou sayer t’ssebb fl’Dzaeer kima habbit?» regardez l'avant des deux derniers commentaires en colonne gauche. De mon coté, je ne me baisserai pas à ce niveau bas de débat pour ne pas lui donner l'occasion d'étouffer sa soif haineuse. Seulement je dirai, et par son intermédiaire à tout Algérien que :

    Je suis avant tout, MAROCAIN. Je ne suis ni arabe, ni amazigh, ni africain, ni européen. Je suis un peu tout cela, tout en ayant dans mes veines, comme tout autre Marocain, mon patriotisme comme religion.Et je suis pas non plus "Un sahraoui mercenaire de Rguibat Charq, ni un parent de Khadija Hamdi  ou de Old Lbouhali de Tindouf. Je ne dis pas, non plus, de Abdelaziz Lmarrakch (Ses pairs l'appellent Hammati) déjà dépassé le courant des choses. endossant la pire malédiction d'appels à repentir de son père se trouvant encore vivant à Kasbat Tadla.

    Je suis Monarchiste et royal plus que le Roi et je suis apolitique. Je tape si fort, ci-après, sur le cordon qui fait mal aux algériens pour les rassurer pour la énième fois que mon Roi est le symbole et le garant de l'unité et l'unicité de ce pays. Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l'assiste, est non pas seulement un Roi, mais un chef d'état, avec tout le sens du terme, qui sillonne le pays pour apporter ce qu'il peut aux plus démunis de ses sujets. Il n’est pas immobile, comme celui d'Alger sur un fauteuil roulant avec un factionnaire poussoir. ! Pour moi toute atteinte à cette réalité est une insulte intolérable.

    Arrêt obligatoire...MM. les plus intelligents de la planète, regardez, tout d'abord, autour de vous, sous vos pieds.. vous pouvez voir une autre vérité vous concernant, une réalisation des experts en stratégie politique internationale qui vient juste de tomber : « Le think tank américain, le Centre d’Etudes Stratégiques Internationales (CSIS) » vient de publier un rapport sur l’avenir des institutions algériennes. L’auteur de cette analyse sur la situation politique en Afrique du Nord souligne que des défis nouveaux et anciens créent l’incertitude au sujet de l’avenir de l’Algérie, dans un contexte marqué par les divisions entre les différents centres du pouvoir sur la façon d’appréhender la conjoncture actuelle qui paralyse l'Algérie et propage l'anarchie partout dans le pays.

    Selon le même analyste «L’avenir des institutions algériennes s’annonce compliqué sur fond de ces divisions concernant la voie à emprunter afin de sortir le pays de sa crise institutionnelle chronique et éviter une transition politique» ajoute-t-il. Il explique aussi que le spectre d’une transition entre générations politiques incontrôlée resurgit par le flou et le manque de clarté institutionnelle, notamment à cause de la succession à la tête de l’Etat et le non renouvellement des élites et de la classe politique.

    Le rapport estime également que la chute des cours des hydrocarbures est loin d’être le seul mal dont souffre l’Algérie, expliquant que la production globale du pétrole et du gaz était déjà sur le déclin et que depuis 2006, une production en berne, la stagnation des réserves et la hausse enregistrée dans la consommation interne ont réduit le volume global des exportations des hydrocarbures algériennes.

    Concernant les manifestations que connait le pays, l'analyste américain avertit que l’Algérie risque d'exploser, de revivre le scénario de l’année 1988 suite à la dégringolade des prix du pétrole avec ses répercussions politiques, économiques et sociales malgré les  appels préventifs au calme.

    Il souligne également que la chute du cours de pétrole a déjà cassé les ambitions d’Alger qui comptait gagner en recettes budgétaires plus de 50 milliards de dollars en 2015, la preuve en est là -arrêt de grands chantiers à mi-chemin et annulation totale de tous les projets d'infrastructures de base. Cela fait que le "pantalon" de la Sonatrach, la source de toute corruption, est ôté à un degré irréparable.      

    En tout état de cause, je constate que nous devons parler présent, laissant le passé engloutir sa saveur, qu'elle soit amère ou délicieuse tout en respectant le campus de l'histoire que personne ne peut falsifier, sauf les algériens qui travaillent à la tâche et à pieds d'oeuvre pour tailler un volet de l'histoire à leur mesure.

    Soucieux à rédiger une nouvelle préface pour la réédition de l'Affaire de la captivité valeureuse de la guerre des sables «les neuf gros poissons Égyptiens et Algériens» et mettre un peu d’ordre dans une partie de mes archives, je suis tombé sur un factuel, sur ce que j’avais pas prévu d'en parler, du moins en ce moment." Où est-elle l'élite algérienne" en ce moment d’éclipse de l’Algérie?

    Avant de chercher la réponse, il faut remuer, tout d'abord, la boue politique stagnante, secouer le maximum d'ustensiles de cuisine interne algérienne pour en savoir où se cache-t-elle cette élite et quel est son poids politiquo-social?.Une question tant posée par l'observateur, dont la réponse peut paraître difficile car les protagonistes algériens concernés, les opportunistes, les thuriféraires, lui donnent des réponses contradictoires, voire mensongères.

    Or, il existe certes quelques individualités politiques de valeur en Algérie, mais il n’existe pas de classe politique à proprement dite. Tout comme ils ont de brillantes individualités intellectuelles mais point de classe politiquement intellectuelle. À cela, dit-on qu'il existe des raisons objectives.en l’occurrence.. le champs militaire bouillonne au degré insupportable et toutes les autres voies sont également minées, faisant allusion aux limogeage des généraux les plus forts de la juntePar compassion et conseil, il serait souhaitable d'attirer l'attention des algérien sur le mal, le grand mal qui visiblement leur échappe et dont le pays souffre péniblement.                                             

    Diagnostic amère..Les élites Algériennes ont toujours brillé par leur trahison, du moins en grande partie. Regardez un peu ce qui s’est passé durant la guerre de libération : seule une minorité avait rejoint d’emblée le combat libérateur et beaucoup ont été tués par leurs propres frères( reconnaissance de Daho Old Kablia, ancien ministre algérien de l'intérieur, à l'appui) – les malheureux Abane Ramdane, Larbi Ben Mhedi  et le colonel Amirouch en sont l'exemple frappant. Quant aux autres, ils avaient campé au carrefour des vents pour rejoindre tardivement, soi le Maroc soi la Tunis ou les intrigants des frontières pour se cacher provisoirement du pire qu'engendraient les tensions. C’est cette lâche «désertion» qui a permis à des bravaches et autres aventuriers de prendre en main la révolution puis les rênes du pouvoir après l’indépendance confisquée, avec les dérives que tout le monde connait.

    Après 1962, le pouvoir a su phagocyter très tôt la majeure partie de cette  élite, tant intellectuelle que politique. Cette dernière a bradé le principe pour la baguette de pain et ne pas se confronter au dément. C’est ce que certains algériens ont appelé la «socialisation des élites». Il faut avoir l’honnêteté de dire que l’Algérie n’est pas seulement malade de ses dirigeants corrompus et ignares, mais aussi et surtout de ses élites lâches !

    Le constat est déplorable. Les valeurs et les idéaux qui avaient fait la force du peuple algérien durant la nuit coloniale ont pratiquement disparu, laissant place à l'aptitude à magouiller (Laqfaza) à l’opportunisme, à la médiocrité affligeante et la décadence politico-intellectuel.

    Le régime ne veut pas de classe politique réelle. Il a totalement perverti l’action politique en façonnant des partis et des pantins politiques de service, contrôlés par les services secrets et la police politique, sont la sale manière d'intervenir est importée de l'ex-Europe de l'Est. De véritables troubadours politiques qu’on agite à l’occasion des mascarades électorales et référendaires de vitrine.

    Un politologue disait à ce sujet : «La politique est une réflexion sur la manière de servir le peuple». Mais le vocabulaire du général-bougre (aâmhom salah) le vice ministre de la défense algérienne, dit le contraire : "L'bolitic" «c'est une somme de hurlements et de gesticulations pour se servir du peuple». C’est ce à quoi les algériens assistent depuis la supercherie démocratique de 1988 de  l'ex-président algérien Chadli Benjdid.. Ce que certains appelaient le «verrouillage des champs politique et médiatique» ne suffit pas pour expliquer l’inertie pour ne pas dire le coma des «élites» politiques et intellectuelles. C’est de bonne guerre de la part d’un régime illégitime et immoral dont on connaît la nature totalitaire et qui s’agrippe par tous les moyens de bord au pouvoir.

    À quoi devront-ils attendre les algériens d’un système aussi véreux ? Mais à leurs yeux, la lâcheté de leurs élites intellectuelles et politiques est en grande partie responsable de cette anesthésie politique. C’est ce vide sidéral qui permet à ce pouvoir de se mouvoir avec une aisance déconcertante. En réalité, la force du régime algérien réside en la faiblesse criarde des algériens qui n'arrivent même pas à s'organiser. Et les drames nationaux d'insécurité et du terrorisme l’ont éloquemment montré. Les algériens avaient été sidérés par le comportement de nombreux «intellectuels  et politiques» devant la tragédie du peuple. Beaucoup se sont trompés de cible et certains…de société !

    On cite souvent dans les salons, pour comparaison, le cas de la résistance des intellectuels de l'ex-Tchécoslovaquie avec à leur tête Vaclav Havel, qui avaient à affronter non seulement la redoutable police politique de leur pays, mais aussi la tristement célèbre machine répressive communiste soviétique. Ces consciences libres et incorruptibles n’ont pas eu peur de faire de la prison et de perdre leurs privilèges sociaux pour défendre leurs idéaux et servir leur peuple. Elles ont été les minces lueurs qui ont éclairé leur société plongée dans les ténèbres du totalitarisme communiste et qui se sont transformées en une lumière éblouissante au lendemain de la chute du mur de Berlin en 1989, pour la guider sur la voie de la « révolution de velours ». Il est probable d'entendre déjà des  intellectuels  algériens dire : «Oui, mais la conjoncture internationale était différente ».  Tous les prétextes sont bons pour eux pour se débiner et se soustraire à la lutte politique disant lors des tourbillons de ravage : «Nefssi..! Nefssi  et <le sauve qui peut> dit-on partout en Algérie.

    Si les Algériens en murmurant davantage se posent la question : Ont-ils une élite de cette trempe pour sortir le peuple des ténèbres de l’imposture politique ? La question reste posée ! Une question légitime sachant que la plupart des algériens combattent soit les batailles de survie qui ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais, soi par faiblesses cruciales. 

    Il est triste de voir une grande partie de cette élite thuriféraire s’inscrire dans la stratégie du pouvoir. Au lieu de présenter une alternative sérieuse et crédible en vue d’un véritable changement du système et afin d’instaurer un Etat de Droit et des Libertés démocratiques, on la voit à Alger pinailler sur le successeur éventuel du président du pouvoir apparent, ayant l’embarras du choix entre un mercenaire politique chargé des sales besognes et des"clowns bolitic" chargés d’amuser la gaieté naïve des dingues ! dans la décadence d’une nation qui avait enfanté des Abane et Ben Mhedi, en révolutionnaires, Moufdi Zakaria  et Mouloud Maâmri en culture politique…… et qui est devenue stérile au point de ne pouvoir choisir qu’entre des larbins sans dignité ni honneur !!!

    La crise politique qui a provoqué le drame sanglant de la décennie noire écoulée en Algérie persiste et s’aggrave, n’en déplaise aux propagandistes du pouvoir, à leurs thuriféraires et aux services d’oppression de l’action psychologique qui essaient de faire croire à l’opinion publique internationale que la crise est derrière l'Algérie! et que le pays a retrouvé sa quiétude selon les mensonges de Ramdane Lamamra, ministre d'Etat Algérien aux mensonges étrangers distribués en pèle-mêle à tort et à travers tous les continents. Elle est annonciatrice, à Dieu ne plaise, d’autres séismes beaucoup plus destructeurs que ce que les Algériens avaient vécu durant les années 1990 et vivent encore malheureusement..

    Et la crise qui pointe du nez suite à la chute du prix du pétrole permet déjà de mettre à nu la faillite politique et économique du régime Algérien .Il est plus que certain qu’il n’y a plus rien à attendre de ce régime, atteint d’une malformation politique congénitale incurable et qui, malgré son état de déliquescence avancé et la faillite sanglante qu’il a provoqué, refuse obstinément de partir. La situation peu reluisante du pays – qui n’a rien à voir avec la vitrine présentée par le régime – doit susciter en eux un véritable examen de conscience. Les Algériens devront-ils rester impassibles devant la dramatique dégradation de la situation politique, économique et sociale et la pérennisation de la violence ?

    Le pouvoir  algérien par le biais de son premier crieur public (Abdelmalek sellal) tente de se justicier dans le cadre d’autodéfense de la «raison d’Etat» incitant les algériens à s'engager volontairement dans une politique d’austérité. Mais cela reste très difficile, car même cette dernière devrait avoir ses limites dans les Etat  de loi et de droit. Que l'Algérie est loin de l'être. Si les algériens, les sérieux, analysent les événements avec foi depuis l'arrivée de Bouteflika à la tête de la magistrature suprême du pays en 1999 : ils en trouveront certes que leur pays et en chute libre et en faillite.

    Désaveu et non engagement.Curieusement, depuis les largages par Bouteflika en 1999, de ses promesses de redressement politique et du dressage sécuritaire du pays ont vu le jour. Celles qui reviennent le plus souvent à la tête sont  que du mensonge assourdissant.La réconciliation nationale par exemple est-elle la panacée? bien sûr que non.

    Le pouvoir ne communique désormais avec le peuple algérien qu’avec des messages épistolaires et guette les occasions pour les mises à jours de ses mensonges et de ses promesses frappées de non-lieu imminent et de mesures d'invalidité. À l’occasion du dixième anniversaire de la promulgation de la pseudo loi sur la réconciliation dite nationale, le législateur, (le tireur à gage), appréhende les digues des algérien et explique les enjeux de cette loi en termes d’intérêt national. Bien que des familles des victimes ne voient en cette loi qu’un obstacle les empêchant de connaitre le sort des leurs, force est de reconnaître que le menu du résident du palais d'ElMoradia  ne fait que confirmer cette thèse. À moins que le chef de l’État les intègre dans ce qu’il nomme « les proches des victimes du terrorisme abject et destructeur. »

    Et si tel est le cas, le malentendu a encore de beaux jours devant lui. Car, ces familles penseraient plutôt à une autre violence, celle des forces de sécurité. En tout cas, alors qu’en dix ans l’exécutif d'Alger a tout le temps nécessaire pour dissiper le quiproquo, cette pseudo commémoration ignore royalement ces familles.

    Quoi qu’il en soit, malgré l’autosatisfaction du chef de l’État et de son entourage thuriféraire, lorsqu’il parle notamment « de ce choix salutaire vers lequel Allah a bien voulu guider ses pas », il n’en demeure pas moins que cette loi est insuffisante au moins sur un point : le rôle de la justice qui devait se pencher et trancher est uniment étouffé par l’exécutif.

    En tout état de cause, bien que les violences du début des années 1990 soient derrière comme on se réjouit de dire à Alger, le fait qu’un débat n’ait pas eu lieu entre les Algériens pour aplanir les différends, les ingrédients qui ont provoqué cette crise sont hélas présents. Il y a quelques jours seulement, le cas du Madani Mezreg, l'ex-chef de la branche militaire du FIS, un  repentis islamiste, qui voulait jouer politique a suscité et suscite encore des débats houleux.ce qui avait fait de dire par certains que le pouvoir refuse de céder et de ne plus voir ôter un seul pantalon des siens?. .

    En outre, alors que cette question est du ressort de la pseudo justice, pendant tout l’été, la presse algérienne commanditée par l'effet pécuniaire, s’est déchaînée, ou «faisant le semblant de se déchaîner», pour dénier le droit à Madani Mezrag de créer son parti. À son tour, le chef de l’État, dit-on, précise enfin, dans son dernier message, « les limites qui doivent être respectées et sur lesquelles l’État sera intransigeant. »

    Or, dans une République de droit, c’est uniquement à la justice qu’échoit le rôle de définir les droits de chacun. C’est à elle aussi de déterminer si les projets politiques défendus par les Algériens sont conformes à l’esprit de la République. En Algérie, force est de reconnaître que la presse et l’exécutif se substituent au pouvoir judiciaire. Et s’il doit y avoir un seul changement, c’est incontestablement vers le renforcement de ce dernier que les efforts doivent être concentrés.

    Compassion et conseils.Sachant tout d'abord  que les Algériens qui se sentent par arrogance, très intelligents que n'importe qui au monde n'en ont pas d'esprit ouvert pour accepter le conseil d’autrui. Et malgré, il est impératif aux algériens, aux âmes vivantes de mettre un terme à cette logique d’autodestruction dans laquelle le régime a claustré la société algérienne, en imposant la paix des cœurs et de la raison qui doit être la priorité des priorités. Tout comme il est impératif de sortir du champ politique artificiel, fécondé "in vitro", pour entrer dans le champ politique authentique, qui reflète les réalités algériennes et qui tienne compte des forces politiques véritables ancrées dans la société et imprégnées de ses valeurs culturelles.

    Il leur faudrait avoir le courage de briser la stratégie du pouvoir qui consiste à imposer les termes et les limites du débat et se projeter vers un changement radical et pacifique de système. S’inscrire dans sa stratégie, c’est être complice de cette faillite sanglante où se trouve actuellement l'Algérie. Il est, enfin, plus que nécessaire de briser le cercle vicieux dans lequel est enfermée l’Algérie depuis 1962, à savoir celui d’un peuple sans souveraineté et d’un pouvoir sans légitimité.

    L’ère des tuteurs en col blanc ou en képi a provoqué assez de dégâts en Algérie, les assassinats en temps de paix et les massacres survenus au moment de "Qui tue Qui?". Il est temps de mettre fin à l’usurpation du pouvoir qui dure maintenant depuis plus de cinquante ans et de rendre la parole aux Algériens pour qu’ils puissent choisir souverainement et librement les institutions qui reflètent leurs réalités socioculturelles.

    C’est à ces conditions fondamentales et seulement à ces conditions que les Algériens pourront espérer un véritable changement en Algérie. Pour cela, il leur faudra œuvrer à ce que les volontés intellectuelles et politiques sincères se rassemblent et s’organisent dans un cadre autonome, en Front ou Congrès de réflexion et d’action, en vue d’une construction démocratique réelle.Sans cela, les Algériens seront contraints de dessiner leur destin sur le sable mouvant.

    Les algériens exclus actuellement du jeu, doivent prendre l’initiative de réunir autour d’une table, dans le cadre d'un dialogue franc, toutes ces volontés sans exclusion aucune, pour mettre à plat sans complaisance et dans un climat empreint de paix et de sérénité, tous les problèmes qui les ont divisés, le plus souvent artificiellement, allusion à la politique d'hostilité à autrui, le vouloir permanent de déstabiliser les voisins..! le Royaume du Maroc en exemple, pour ouvrir la voie à la construction d’un État crédible de droit.

    Ils doivent, entre autres, cesser de subir dans leur propre pays pour devenir les acteurs et les maîtres de leur destin. Cela demandera le temps qu’il faudra, mais il est impératif de réhabiliter la pratique politique et d’aboutir au compromis politique, que certaines "voix cassées" évoquaient auparavant avec insistance depuis près d’une décennie, et à une alternative politique crédible à présenter au peuple Algérien en vue de ce changement radical et pacifique de régime.

    Avec beaucoup d’exigence morale et intellectuelle et une bonne dose de courage politique, ils devront faire tous ensemble que le drame de ces années de sang et de larmes se transforme en une véritable résurrection d’une Algérie de dignité de crédibilité et du bon voisinage, de justice et de libertés démocratiques et que le sacrifice des dizaines de milliers de victimes, soi en guerre de libération ou en décennie noire ne soit pas vain.

    Équité et égalité..(comparaison) Je ne peux m'en passer sans dire un mot sur l'évolution de mon pays que les algériens officialisent en ennemi éternel, en leur décrivant la phase honorable d’avancement pratique où se trouve cet ennemi potentiel. La psychologie sociale peut permettre à l'être humain de savoir que :

    «Un Etat peut se mettre en colère, comme un individu… et quand il s’énerve, il perd ses esprits, puis commet des erreurs, grandes ou petites… toujours comme le ferait un individu. La différence entre les deux colères est que celle d’une personne n’a pas de grandes conséquences sur autrui, contrairement à celle d’un Etat. Celle-ci coûte cher au pays concerné et peut faire des victimes, individuelles ou collectives, en plus d’induire des sentiments d’injustice et de vengeance». 

    En effet,le Maroc a bien gagné le pari contre ce qu'on appelait " les années de plomb". Son exception en est prise sérieusement par ceux qui ont souffert du supplice et du tourment en exemple. Il créa  des institutions pour règlement et arbitrage, avec tous les moyens permettant de diagnostiquer les vérités et prodiguer le remède. en l'occurrence : l'IRE (Instance de Réconciliation et d’Équité)  et le CNDH (le Conseil National de Droits Humains) La première est en phase de liquidation après avoir étalé en "direct", médias à l'appui (Radio-Tv) toutes les vérités , l'autre est en activités effervescentes avec de bons résultats. C'est ainsi qu'en se référent à l'anecdote populaire et pour ne pas être volé, le Capitaine de bord de ce grand navire qu'est le MAROC, a bien met les «clefs en mains du voleur».  Toutes les prétendues victimes de l'injustice et d'un quelconque abus de pouvoir se sont  faites indemnisées par une baguette d'environs neuf milliards de dirhams, ce qui a permit à cette sombre page de notre histoire de se faire pratiquement tournée.

    Beaucoup de pays demande à s'inspirer de l'exception et l'exemple du Maroc sauf l'Algérie, que je ne vois pas d’explication à son problème avec les siens (!).  Mais avec le Maroc, elle n'en prouve que la haine, l'hostilité, l'envie, l'ingérence et leurs conséquences imprévisibles. Je ne vois pas non plus d’autre motif qu’un grand manque d’honnêteté de crédibilité des gouvernants algériens (groupe d'Oujda) à accepter l'avis de l'autre (Marocain) qui les contredit,même s'il est convainquant. Je ne vois pas enfin d’autre interprétation que l'ingratitude des algériens!.

    Dans ce contexte, je souffle à mes lecteurs que je ne parle pas du vide si je reprends ce que disait feu Hassan II à son hôte Mokhtar Old Daddah le premier prédisent de la Mauritanie en 1974,  le moment où  le maudit président algérien Boumediane était fort irrité par la campagne de presse Marocaine contre lui, en particulier par une caricature publiée dans  le journal Istiqlalien L'Opinion et la légende qui l'accompagnait.Concernant cette campagne de presse, Sa Majesté le Roi répond :

    « Cette campagne est menée par la presse de l'opposition, qui ne dépend pas de lui. "Ensuite, poursuit-il, le peuple Marocain en général, la classe politique en particulier, sont ulcérés par l'ingratitude des Algériens, de Boumedienne surtout. Personne, au Maroc, n'oublie tous les sacrifices consentis pour soutenir et aider les combattants algériens. De nombreux Marocains sont morts le long de la frontière commune pour la cause algérienne. Les résistants algériens, en particulier les cadres, étaient reçus en frères dans les familles marocaines, qui les accueillaient à bras ouverts. Boumedienne, qui avait commencé sa carrière de combattant dans les maquis de l'ouest algérien, a, personnellement, beaucoup bénéficié de l'hospitalité marocaine ».

    Et pourtant notre pays gardait son calme et son sang froid face à une génération,dont la plupart est issue de relations sexuelles illégales dans des milles¹ à la Française sans négliger de se défendre et parer à toute éventualité. tout en allant dans le sens qui menait  à l'Etat de lois et de droits qui procure à tous, ici et ailleurs, la liberté  et la dignité avec toutes ses valeurs, sans tension ni crispation, et sans volonté aussi de faire taire les gens.

    Aujourd’hui, le Maroc est bien arrivé à instaurer et préserver l’égalité de droits pour tous. Dans ce cadre, l’inégalité entre frères et sœurs dans l’héritage et le droit à la polygamie ne viole pas chez nous le principe de l’égalité hommes-femmes comme  il est prescrit dans le saint Coran en tant que verdit Divin, comme droit basique et fondamental à ne pas débattre.

    Des autres cotés vitaux, la parité entre hommes-femmes est un idéal, un objectif à atteindre, une condition de développement politique, économique et sociale. Car la société Marocaine est entrain de sortir de son aliénation, de son sommeil patriarcal.  Tout est passible au débat national pour recommander et défendre les principes constitutionnels pour lesquels nos sages et nos savants en sciences de droits nous ont taillé une constitution à notre mesure.

    Une constitution avancée disaient les dépourvus de cette grace, que les Marocains l'ont massivement applaudie le 25/11/ 2011. Une institution noir sur blanc qui nous garantisse entre autres, les droits humains, et celui de l’égalité politique,économique et sociale entre tous les citoyens quel que soit leur sexe. Notre pays est donc dans son droit chemin le plus absolu quand il se manifeste ainsi . L’adoption franche et claire de l’idéal de l’égalité est une condition d’appartenance à une société moderne juste et libre. Une société constitutionnellement monarchique qui a su comment grimper les marches de l'échelle moderne pour y arriver aux grands axes et chemins de la démocratie à l'Européenne. 

    Produire et reproduire l’inégalité entre ses êtres humains, c'est pour nous une manière stérile qui se pratique désormais qu'ailleurs et plus précisément qu'en Algérie qui souffre de sa vengeance déraisonnable contre elle même, et qui cumule que les vains au nom d’une équité qui n’est plus équité, et qui ne l’a jamais été, au nom d'une réconciliation qui n'a jamais existé que dans les slogans épuisés de Bouteflika, du genres de : «Jazaer Al3izza Oul Karama! - Rfaâ Rassak abba!»  que les médias publics algériens  et les thuriféraires du pouvoir  fortement primés, reproduisent pour toute circonstance..Bonne lecture.

                                                                               Très Cordialement,Chihab25

    ¹.-Le "mille" était le nom de plus de «mille lieux bordels» gérés dans un cadre régulé par des patronnes en Algérie Française.