Algérie : Boumédiane, l'assassin de chefs historiques de la révolution algérienne..!
Un fait divers, important.
(29/12/017)
Une blague de fin d'année 2017. Un député algérien qui maîtrise l'orientation de ses fourgonnettes garnies de "Mechoui et de Vodka" vers le sérail de gouvernants et politiques et qui sait comment marcher sur le dinar-dz pour y atteindre le seuil du parlement. Ce député, dont l'origine serait de Tunisie est accusé par un autre député jongleur «le spécifique», d’avoir soudoyé l’administration algérienne pour «acheter au prix d'un milliard la nationalité algérienne».
Ce thuriféraire député s'est réjouit, ces jours-ci, de comparer un 5° mandat pour Bouteflika au 5° pilier de l'islam. (islam algérien certes!).Visiblement c'est un grand coup de brosse de la part du plus gros calibre, "physiquement" en Algérie, un certain Bahaeddine Tliba, on le surnomme, le bulldozer du monde d'affaires algérien.(photo en blanc).
C'est un flash bien carabiné qui vise, en quelque sorte, l'objectif de préférence, qui ne serait que le maintien du "statu quo" à l'échelle de la présidence en Algérie, dont profite la classe affairiste que dirige Ali Haddad, le patron des patrons d'Algérie.!(l'équivalent de notre Meryam Bensalah, la patronne du CGEM).
Se faire entendre par l'intermédiaire de déclarations médiatiques, c'était le style suivi jusque-là par les politiques algériens (les pro et thuriféraires du pouvoir), étant que cette manière leur permettra d'investir facilement tous les espaces d'autochtones.
Le fait marquant qui explique les diverses sorties médiatiques pro-présidentielles 2019, ici et là, cache une relation moins avouable entre les intervenants et Said Bouteflika, le conseiller frère. Cela rentre à mon avis, dans le vif d'une campagne électorale prématurée qu'il mène, de façon hypocrite, avec la bénédiction de Aâmou Salah, le chef de l'armée et la complicité de son ami de cimetières Ali Haddad.
Ces deux opportunistes complices auraient, d’ores et déjà, commencé,chacun en ce qui le concerne, à peaufiner le soutien au mirage par des paroles et gestes riches d'hypocrisie pour marquer, de manière toute particulière leur attachement à la famille en règne.
Il me parait que c'est une mobilisation indirecte, en vue de jauger la pression de l'opinion publique algérienne et de déceler entre autres, ce qui pourrait être entre les lignes des partenaires étrangers, surtout la France, avant d'y prendre les décisions adéquates le moment venu, pas pour officialiser un 5°mandat pour le mourant, mais pour promouvoir le séjours de la famille Bouteflika au palais d'Al Mouradia et à la résidence médicale de la présidence de Zeralda d'Alger via l'intronisation de Said à la place de Abdelaziz, atteint de troubles d'abdication, souffrant d'une mort clinique.
Boukharouba, 'Oujeh lagh'dar',il mange avec le loup et pleure avec le berger..!
No simile..Dans mon article précédent, j'ai eu l'honneur d'évoquer et parler du corps de la Gendarmerie Royale, rendant hommage au général à 4 étoiles Mr. Hosni Ne Slimane qui méritait à mon sens, l'hommage national en tant qu'homme d'Etat Marocain d'une rare gamme.
Vous remarqueriez aussi sans surprise, dans le même article, je souhaitais la bienvenue à son successeur à la tête de la Gendarmerie Royale, le général Mohamed Haramou, lequel Sa Majesté le Roi a choisi pour hisser le flambeau et reconduire, dans le bon sens, ce grand pilier national de sécurité et de maintien d'ordre conformément à la vision Royale.
La rédaction du blog décide en parallèle, de consacrer ce nouveau article aux méfaits d'un ennemi acharné du Maroc.Un ingrat qui vivait en toute liberté et gratuitement aux frais du Maroc, le moment où les vrais Mojahidine algériens vivaient au maquis pour, accidentellement, lui offrir sur 'plateau d'or' un pouvoir auquel il n'a jamais combattu. Un type d'une sale patte jamais vue dans toute l'histoire contemporaine de l'humanité en Afrique du nord.
Si le dicton arabe disait :(ادكروا موتاكم بخير) , moi je le ferais pas avec ce maudit que la malédiction divine soit toujours sur lui. Si je fais la description ci-dessous, pas pour honorer ce maudit soit-il, non au contraire, c'est pour montrer à mon lectorat la lâcheté d'un berger sauvage de la petite Kabylie, devenu par liquidation physique commanditée, le premier homme de l'Algérie de 62. Le lecteur trouvera aussi, au cours de cet article, les ingrédients sanglants de ses actes d'horreur.
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Parcours de berger..! Il s'agit de celui que les algériens prennent, vachement, en président symbole de l'Algérie indépendante. Un symbole héroïque, dit-on, pour un peuple dingue qui ne sait, ni quand ni quoi applaudir un interlocuteur pendant ses interventions de campagne.
Oui, c'était pour eux, mais pour nous Marocains c'était un ingrat anti-Maroc, étant le meilleurs des ingrats algériens qui maîtrise, par sa nature arrogante, le vocabulaire d'hostilité et de haine à l'encontre de la main généreuse Marocaine qui, à lui et à son peuple a été tendue pendant leur huit ans de peine.
Subitement, il se sentait parmi les grands leaders, il s'acharnait contre le Royaume du Maroc, voire plus, il s'attaquait gratuitement à la personne directe de feu Sa Majesté le Roi Hassan II qui constituait pour lui un Monarque très dur, pas comme les autres, pas simple non plus qu'un Mokhtar Ould Daddah, et pourtant, il se hissait très haut pour imiter son génie, ou plutôt, il rêvait, de manière hystérique, de se mettre au même niveau que lui.
Par rigueur de haine et de rancune dont il était atteint, il s'imaginait en sage rationnel, et ne manquait point de traiter la Monarchie Marocaine de prédateur et despote qui coupe le souffle à tout un peuple opprimé, apaisant un peu le ton pour dire hypocritement "le peuple Marocain frère". Et ce n'est pas tout, il se portait devant une assistance, apparemment toute dingue, comme le prédicateur et le seul sauveur et garant des intérêts frontaliers de l'Algérie avec le Maroc (..!..).
Dans certaines de ses allocutions il humilie le Roi génie et sa qualité de Prince de croyants, il se doutait même de la légitimité de ce don divin. Il envie tout simplement Hassan II pour son talon intellectuel, son intelligence et son savoir-faire politique. Il était pour lui l'ennemi personnel qu'il faut éliminer même par des discours ternes, élaborant du n'importe quoi, d'injures, de diffamations et d'humiliations.
Pour en connaitre davantage le degrés de ses non-sens, il faut rechercher et visualiser ses vidéos, jetées spécialement en internet par les services secrets algériens pour les besoins de mensonges et d'arrogance.
Pourquoi prenait-il cette position d'ingratitude? hé bien, parce qu'il se sentait souffrant dans son fond, d'un état d'infériorité et de mépris aux moments de ses loisirs à Nador au nord du Maroc où il campait avec ce qu'on appelait après, le "clan d'Oujda" dans une des bases arrières de la révolution Algérienne durant la guerre d'Algérie.
Humilié certes, quand il ne trouvait pas de quoi payer les notes de consommation au café maure qu'il fréquentait avec son gamin Bouteflika. Il laissait, en hypothèque, son permis de conduire qui s'y trouve encore chez le cafetier de Nador.
Alors qui est-ce ce faux-symbole, pour qui les dingues algériens se vantaient de lui faire des éloges? Il s'appelait dans son vivant..Mohamed Ben Brahim Boukharouba. Il est issu d'une famille de paysans pauvres, originaire de la petite Kabylie. Les Boukharouba, dont l'origine provient de l'arabe kharouba qui signifie «unité de mesure agraire». de 8 à 10 mètres carré.
Ce Mohamed Boukharouba, qui prenait unilatéralement le nom de saint, Houari Boumédiane, se disant avoir assisté aux événements sanglants du 8/5/1945 à Setif et environs en Algérie Française. Pour jouer le héro, il dira plus tard, au sens d'anesthésier les siens, ce que, je cite : «Ce jour-là, j'ai vieilli prématurément. L'adolescent que j'étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les enfants ont compris qu'il fallait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là »fin de citation.
Il fait en effet partie du groupe d'étudiants algériens envoyés pour suivre à partir du mois d’août 1953 des séances d'instruction militaire dans une école de guerre au Caire en Egypte. Très désargentés, les sept Algériens de son groupe, lorsqu'ils se rendaient au début d'automne dans la capitale Égyptienne, habitaient une villa que la révolution algérienne louait au profit de ses besoins. Deux délégués algériens, Mohamed Kheider et Houcine Ait Ahmed , leur demandent au printemps suivant de quitter les lieux.
Prise de pouvoir.. Mr.Tahar Zbiri, un colonel rebelle algérien, dans ses mémoires, indique que durant une rencontre avec Boumédiane en juin 1962 dans la base de l'Est en Tunisie, ce dernier lui confie: «Il faut viser le pouvoir». Ce qui indique sa détermination à prendre le pouvoir, même en usant de la force conséquente de l'armée des frontières qui était sous son contrôle depuis 1958.
Pour ce faire, il en avait tous les moyens et indirectement le vrai pouvoir, depuis qu'il est ministre de la défense de Ahmed Ben Bella. Un Algérien disait récemment à travers une vidéo que Boumediane, à cette époque, avait les services secrets algériens, clefs en mains, après lui c'est le DRS qui prenait l'Algérie en otage.
En effet, Houari Boumédiane, commençait ses manœuvres et marchandages dès l'aube de l'indépendance de l'Algérie. Pour en jauger et influencer l'opinion publique algérienne, il doit faire de l'épierrage des champs pour pouvoir marcher pieds nus sur les corps de ses détracteurs. Pour ce fait, il s'est montré fortement opposé aux accords d'Evian ayant permis l'indépendance de l'Algérie, qu'il qualifie de "traîtrise et de déshonneur" pour la patrie et le sang versé,tant qu'il n'a pas eu l'honneur d'y prendre part ou de faire partie des négociateurs algériens, jetant ainsi de l'huile au feu qui commençait à se propager aux quatre coins de ce premier rond de guerre au pouvoir.
Il déclara, entre autres que je cite :« Les Algériens refusent la position du GPRA et n'acceptent ni concession ni orgueil. La victoire on nous la pas donnée , on l'avait arrachée ! . Cela avait provoqué des troubles de fin guerre et y sont marqués par des luttes des clans au sein du Front de libération nationale (FLN).
Deux factions revendiquent le pouvoir : d'un côté le pouvoir civil et l'organe qui l'incarne, le GPRA (Gouvernement provisoire de la République Algérienne), de l’autre côté le pouvoir militaire à travers le «clan d'Oujda» et son armée des frontières, dirigée par Boumédiène et son gamin Bouteflika. Ce règlement de comptes, Boumédiène et ses compagnons vont l'arbitrer en faveur de Ahmed Ben Bella, qui leur paraît le bouche-trou, le plus apte aux options socialistes qu'ils ont choisies.Refait surface Curieusement les crimes commis par Boumédiane ont refait surface d’une manière remarquable ces derniers temps. Plusieurs médias, pourtant proches du régime d’Alger, en parlent. Il semble qu’une bonne partie des Algériens commencent à découvrir le vrai visage de Boukharouba. Certains des anciens adeptes de Boukharouba n’ont pas caché leur consternation, mais d’autres dingues, malheureusement, continuent à le vénérer.
Les réseaux sociaux et certains acteurs politiques kabyles ont joué un rôle important dans cette campagne médiatique qui a dévoilé ses crimes. Nourdine Aït Hamouda ne rate aucune occasion de qualifier Boukharouba, alias Bouemdianne, de «criminel de guerre et de l’allié fidèle de la France» sur tous les plateaux de télévision.
Récemment, des photos de l’exécution du colonel Chaâban, ordonné par Ben Bella et Boukharouba, ont été publiées pour la première fois sur les réseaux sociaux. Le Colonel Chaâban avait refusé, pour rappel, d’attaquer les maquisards du FFS en Kabylie en 1964, ce qui lui a valu une exécution sommaire.
Pour Boumédiane, les statistiques indiquent qu’il a liquidé plus de chefs historiques de l’armée de libération que l’armée française elle-même. En plus d’avoir poussé à l’exile Houcine Aït Ahmed et Mohamed Boudiaf, il a réussi de liquider Mohamed Khemisti pour trouver place à son gamin Abdelaziz Bouteflika et aussi Krim Belkacem, une figure historique de la révolution Algérienne, ce que les Français n’ont jamais pu faire. Il a tué aussi Mohamed Kheider, pour ne citer que ces exemples. Même l’armée Française n’a pas exécuté les cinq chefs historiques de la révolution algérienne capturés en 1956.
Boumédiane est un criminel et a légué une haine envers les Marocains et les kabyles. Il s'est placé au régime pour se venger contre la Kabylie et porter atteinte à l'honneur de la Monarchie Marocaine et mordre la main généreuse qui l'accueilli parmi d'autres algériens, durant leur peine.
Vous trouverez en deuxième volet de cet article les assassinats perpétrés par ce maudit Boumédiane. Sachant que j'invente rien à son encontre, c'est la presse algérienne qui évoquait, en grande pompe, ses méfaits et ses crimes.
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Assassinat de Mohamed Khemisti
Mohamed Khemesti, premier MAE algérien
«Afin que nul n’oublie». C’est dans cet esprit que s’inscrit un hommage consacré, quelque part à Alger, à Mohamed Khemisti, l'ex-chef de la diplomatie algérienne dans le premier gouvernement de l’Algérie indépendante est présenté par ses compagnons dans la lutte contre le colonialisme, un jeune homme modeste et exceptionnel.
En présence des membres de la famille du défunt, de l’ancien chef du gouvernement algérien et ancien ministre des Affaires étrangères, Sid Ahmed Ghozali, l’historien algérien Mohamed Abbès, qui s’est spécialisé dans la biographie des personnalités et artisans de la révolution Algérienne a fait un bref exposé sur le parcours de Mohamed Khemisti. Aussi pour ceux qui ne le connaissent pas, il est natif de Maghnia dans le berceau du faux Royaume de Tlemcen de Bouteflika et compagnie.
Issu d’une famille très modeste, il abandonnera ses études, en raison de la situation précaire et critique de sa famille. Il rejoint les rangs du FLN dès le déclenchement de la guerre de Libération algérienne.
En novembre 1957, il fut appelé, après le cessez-le-feu, comme chef de cabinet de Belaïd Abdeslam, alors délégué aux affaires économiques du GPRA, installé à Rocher-Noir, l'actuelle Boumerdès.
A l’âge de 32 ans, le 28 septembre 1962 au juste, il fut nommé ministre des Affaires étrangères. En novembre de la même année, il brillait, alors qu'il accompagna le président Ben Bella à l’ONU et à Cuba.Son jeune âge et son activisme lui attiraient des ennuis, certains l'enviaient même, en le mettant à leur cible, en l'occurrence Boumediane et son gamin Bouteflika qu'on ne lui trouvait pas encore de place sur le navire.
Il aurait été visé par Bouteflika et son parrain Boukharouba, étant l'un des fils de la région qui connait bien l'origine, l'état social et la valeur très modeste de la famille Bouteflika, ainsi que le casier de vie et mœurs de la mère M'ma Mansouria. D'autre part, ils auraient planifié sa liquidation physique pour qu'il disparaisse et laisse la place aux affaires étrangères algériennes à Bouteflika.
En avril 1963, invité au parlement Algérien où il avait participé à un débat, Mohamed Khemisti, à sa sortie du siège de l’hémicycle, a été victime d’un attentat perpétré par le clan d'Oujda, alors dominé par Boukharouba.
Un mois ou presque après, il rendit l’âme dans un hôpital à Alger. Sa dépouille a été inhumée à Maghnia, sa petite ville natale se trouvant à 14 kms de la frontière Algéro-Marocaine. Il n’avait que 33 ans.Pour exclure l'hypothèse d'assassinat et brouiller les pistes, ils ont supposé l'acte de meurtre, inventant une histoire de vengeance entre adversaires autour de femme.
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Assassinat de Mohamed KheiderLa veuve de Kheider est revenu dans un long entretien sur la vie de son époux au journal algérien El Watan, un des chefs historiques et cadre de la révolution algérienne tué en janvier 1965 à Madrid par les hommes du sinistre Boukharouba.
Sur ce dernier, la veuve Kheider, née Outudert, qui n’est autre que la belle sœur de Hocine Aït Ahmed,le chef historique de la Kabylie a raconté que le comportement de Boumediene au Caire, ou il était étudiant en 1958, a provoqué plusieurs fois des incidents diplomatiques à la délégation du FLN dirigée par son époux.
Elle racontait, je cite : Un jour, Boukharouba et un de ses amis ont squatté une belle villa au Caire qu’il a utilisé comme sa propriété privée. Au retour du propriétaire et de sa femme, il a directement appelé la police. Ainsi les services de sécurité égyptiens ont contacté mon mari. Il s’est déplacé sur les lieux avec Hocine Aït Ahmed. Hors de lui, il a giflé Boukharouba pour son comportement de voyou. Il l’a libéré de la police puis la délégation du FLN leur a loué un appartement »fin de citation.
Cette anecdote, à elle seule, suffit pour comprendre d’abord que ce Boukharouba n’est pas seulement un berger sauvage ou un mal éduqué, mais il ne recule devant rien pour arriver à ses fins. On se demande comment les dirigeants du FLN ne l’ont pas écarté dès le départ.
Ce petit dictateur a confisqué la liberté aux algériens. Il est certainement impliqué dans d’autres histoires de petit délinquant. Si la veuve Kheider a raconté un peu sur lui, ceux qui l’ont coutoyé savent plus qu'elle, mais ne le disent rien devant la machine de répression de ses héritiers, les fameux ex-caporaux-galonnés.
Ainsi Boukharouba décide d'agir en vengeance, il suit Mohamed Kheider, un des chefs historiques de la révolution algérienne et détenteur du Trésor du FLN, pour l'abattre à Madrid le 3 janvier 1965 par le biais d'un certain Youssef Dakhmouch, un agent engagé certes, par les services secrets algériens, en probabilité par la Sécurité Militaire de Boumédiane.
Assassinat de Krim Belkacem
Pendant tout le temps, le temps de constituer l'Etat Algérien dans les normes universelles, Krim était très mécontent de ce qui se passait en Algérie avec le coup d’Etat de Boumediene contre Ben Bella à la Présidence. Il estimait que les accords d’Evian n’avaient pas été respectés, surtout en ce qui concerne les droits démocratiques. C’est ce qui l’a incité à créer avec ses partisans son parti à lui pour pouvoir communiquer dans les normes démocratiques, le MDRA (Mouvement démocratique du Renouveau Algérien) juste après l’assassinat de Mohamed Kheider.
Dès lors l’activité politique reprend le dessus accompagnée de mesures de protection. Lors de ses séjours en Suisse, Krim bénéficiait d’une autorisation de séjour et prenait soin d’aviser la police fédérale de ses arrivées.
Un lundi du mois d'octobre 1970, un de ses compagnons en Allemagne s’écriait : Ah, les salauds! l'ont fait». Il avait dit avoir appris par un communiqué de presse que le corps d’un homme non identifié – car aucun papier n’a été trouvé sur lui – a été découvert dans une chambre de l’hôtel Intercontinental où Karim a l'habitude de séjourner. Le médecin légiste constate que l’homme a été anesthésié et étranglé avec sa ceinture et une cravate.
La police allemande a alors identifié la victime. Il s'agit bien de Krim Belkacem, un Algérien très connu par la police étant un exilé politique.Par la suite, son fils venu d’Alger confirmera qu’il s’agit bien de son père et il avait pris soin de ses funérailles dans un cimetière à Francfort.
Beaucoup plus tard, les autorités algériennes ont fait transporter le corps à Alger où il repose avec les autres dirigeants décédés. Il a connu le sort de beaucoup d’autres dirigeants algériens, qui ont été éliminés. C’est ainsi que Ben Bella et plus tard Boumediene traitaient leurs adversaires politiques. Sa famille ainsi que la crédibilité de la révolution algérienne avaient perdu un être très cher. Il en manquera ainsi qu’à sa Kabylie natale et à son pays l'Algérie sans Boukharouba ni Bouteflika.
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Assassinat du droit Marocain
Important..La suite est en pages jointes, en colonne droite intitulée : «Boukharouba et l'Assassinat du droit Marocain ». Bonne lecture.
Cordialement,Chiha25