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Autres articles - Page 31

  • Algérie-France : Ce que les élites Françaises disaient de l'Algérie : «Alger cache ses échecs derrière le colonialisme»

    Pour connaitre la vraie Algérie,cliquer sur ce lien: (les Algériens parlent d'eux-même..les Français témoignent) https://www.youtube.com/watch?v=mrMzMqUuvcg

                                                                                                                         

                                            Résultat de recherche d'images pour "carte géographique du maroc"

                                                        Le Maroc avec son Sahara, malgré l’hostilité Algérienne.      

                             

                             IMG_87461-1300x866  Voir l'image sur Twitter   IMG_87461-1300x866

     

     (17/4/2019)  A Alger dans le sérail, on concocte un plan pour éjecter les «3 B», constituant l'obstacle majeur à l'avancement de la transition que réclame la rue Algérienne. A propos, certains réclament le départ  d'un 4eme B (Moâd Bouchareb) qui n'est pour moi qu'un président de parti politique (FLN) comme les autres.

    Une solution serait en vue, mais rien n'est sûr. Tayeb Belaizle président du Conseil constitutionnel obligé de rendre les clefs.Toujours aucune solution politique en vue..!?. ce qui a augmenté d'un cran l'esprit désespéré chez les manifestants et a enfanté par prudence des gilets oranges pour encadrer pacifiquement les manifestants....

    Les Algérien apprennent à l'instant que l'armée Algérienne est définitivement au coté de la rue. Mais comment se débarrasser des 3B sans sortir du cadre constitutionnel? Les partisans de l’application de la Constitution, à leur tête le bougre-Gaid, viennent peut-être d’apporter un début de réponse : remplacer progressivement les trois personnalités décriées par la rue en les poussant à la démission.

    Tayeb Belaiz est le premier à présenter sa démission ce mardi, à quelques heures du nouveau discours du général Gaïd-Salah, sur la situation politique.Donc un des 3B-démons du système tombe, c'était le vrais-garde des sceaux du système.

    C'est sans doute le discours d'Ouargla, dans lequel le bougre-général désavoue le recours par la police à la répression des manifestants. « La décision de protéger le peuple, est une décision irréversible et dont nous ne dévierons point a-t-il martelé. C'est  la plus importante ouverture de l'armée depuis celui du 2 avril dans lequel il avait appelé à l’application «immédiate» de l’article 102 de ce qu'on appelle en Algérie la Constitution. 

    Et pour apaiser la colère de la rue et se montrer fidèle à ses propos,  il abordait la corruption en pressant la justice d’accélérer la cadence dans le traitement des dossiers. les plus provoquant de l'opinion publique locale Algérienne, engageant ce que les algériens appellent les "l'insectes électro-Casher" pour lui faire des éloges.
     
    L'Algérie est  donc assise sur un grand volcan, marchant en parallèle sur un champs de mines concrétisés par une désobéissance civile qui s'organise devant une armée sous pression. Une armée dominée par l'esprit Harki qui se dirige, me paraît-il, vers le scénario Égyptien. Cela ne veut la dire que la bien-pensante de comparer l'après Bouteflika à l'Égypte-Al Sissi n'est pas dans le vent. 
     
    Il en profite de son plein pouvoir et menace le général Toufik que les algériens l'appelaient lors de son influence Drsite "Rabb D'zaer" en lui donnant un dernier avertissement..! c'est l'une première faille d'un ex-caporal Harko-Gomiste.
     
    Faut-il rappeler à mon letorat  que le Bon Dieu est grand, il pardonne et néglige pas. Pourquoi ce rituel rappel divine direz-vous? Hé bien pour dire que l'Algérie actuelle est en train de vivre douloureusement son pire cauchemar, endossant ainsi les récoltes de sa politique haineuse anti-Marocaine qu'elle a appliquée depuis plus d'un de mi siècle pour affaiblir ce grand Royaume du Maroc enraciné dans l'histoire, tentant vainement,  lui arracher son leadership et sa grandeur.
     
    D'autant plus que l'entêtement, la jalousie, l'orgueil et l'arrogance algériens qu'affichaient nos frères-ennemis Algériens via leurs  gouvernants contre la grandiosité Marocaine n'ont pu atteindre, même pas un grain de sable de la volonté Marocaine veillant à sauvegarder son honneur, sa souveraineté et son intégrité territoriale devant l'acharnement et l'ingratitude du maudit Boukhrouba que la malédiction divine soit toujours sur lui et sur son gamin Bouteflika.
     
    Alors que les deux ingrats nourrissaient, sous tables, de folles ambitions d’expansion sur terre Marocaine pour ériger le rêve Algérien irréalisable, qui tutoie la splendeur et le prestige Marocains,  lequel se transformait à contre-courant, en envies haineuses, laissées en héritage empoisonné, aux autres  dupes algériens.
     
    Dieu merci, nous vivons,à présent à leur insu notre vengeance méritée en compensation aux maux qu'ils nous ont créées depuis leur naissance césarienne en 1962, ainsi qu'aux problèmes artificiels qu'ils  enfantaient au Sahara Marocain dans le but  de respirer librement de l'air Atlantique via le problème artificiel qu'ils ont créé autour du Sahara Marocain.
     
    Oubliant ou faisant le semblant d'ignorer que l'autre dossier litigieux sur la spoliation du Sahara Marocain oriental est toujours sur l'agenda de divergences avec leur pays...!
     
    Sachant que depuis la guerre des sables d'octobre 1963, et les gifles que leur encaissait le général feu Driss Ben Omar, les yeux de l'armée Royale Marocaine sont tout le temps en rythme d'observation et que les faucons et aigles des Forces Armées Royales sont toujours là, très vigilants, n'ayant pas l'habitude, ni de négliger ni de dormir, ne permettant, dans n'importe quelle circonstance, à quiconque de bafouer ou de porter atteinte à notre intégrité territoriale.
    Ça étant sera "incha Allah" le début de la Libyalisation et l'éclatement de leur Algérie-pluriel à mille îles comme souhaitait le Marocain-De Gaules cité à la bannière du blog.( خللونا نتفرجو فالكلاب)Bonne lecture. Chihab25
       IMG_87461-1300x866   IMG_87461-1300x866  IMG_87461-1300x866                                                                                    Peuple de 20h,  est celui qui croit la tv

    Préambule..En attendant l'évolution du "hirak Algérien' et de ce que l'incertain proposera à la scène Algérienne ainsi qu'on aura l'opportunité de connaitre le sort des trois "B" (Abdelkader Ben salah, Noureddine Bedoui et Tayeb Belaiz). Je propose à mon lectorat de faire un tour d’horizon de ce que disent les Français au sujet de l'Algérie.Vu que la France tient beaucoup à la stabilité de l'Algérie qui la considère encore une Algérie Française.

    La preuve vient des Algériens d'eux-même..Chakib Khalil l'ex-patron de la Sonatrach et ministre de l'économie exilé en USA après les deux affaires de corruption de la Sonatrach avec l'Italie, a affirmé dans une vidéo postée le 8 septembre 2018 sur internet, qu'un des freins aux investissements étrangers en Algérie est le besoin que ressentent les entreprises étrangères de passer chaque fois par Paris, c'est un passage obligé pour obtenir le consentement français. Car selon lui, «la France est un obstacle à l'investissement étranger en Algérie».

    Revenons au vif de la note.  Je commence par un ex-ministre français qui disait dans une interview rapportée par le journal Français le Figaro que «Alger cache ses échecs derrière le colonialisme».Puis ce que disent les diplomates français ayant siégé à Alger comme ambassadeurs.

    Et je termine par un  "live" sur Mohamed Larbi Zitout ex-diplomate algérien en exile à Londres qui projette par ses interventions-vidéos se rapprocher davantage aux algériens qui l'invitent à se postuler à la présidentielle algérienne annoncée par le président intérimaire Abdelkader Bensalah.

    A propos ce dernier est un"Berkani". C'est le 3ème Marocain qui gouverne l'Algérie après Ben Bella L'Marrakchi et Bouteflika L'Oujdi. Rappelons entre autres, les ex-ministres : Ahmed Meddaghri, Kasdi Merbah, Dahou Ould Kablia, Chakib Khalil, Noureddine Yazid Zerhouni, Hassan Rabehi porte-parole du gouvernement actuel et autres originaires,dit-on, du royaume de Tlemcen, que je ne peux citer tous. Ils se sont faits injectés dans un peuple dupe pour griller les échelons et occuper des postes de responsabilité sensibles en Algérie.

    Cependant Abdelkader Ben Salah déclarait à son entourage qu'il est obligé d'occuper le poste du président par intérim par les généraux en conformité avec le dicton arabe qui disait «votre frère obligé pas héros.! décrétant les manœuvres de ses officiers traitants,comme  le noyé, qui s'attache à une paille»

    Et même si éventuellement les 3B démissionnent, ça ne serait qu'un feu de paille, dont la légère fumée retarderait davantage l'espoir des Algériens à la transition, surtout en ce moment de panique et de manque de concertation et d'orientation crédibles.

    Faut-il souligner d'autre part, que Mohamed Ould Abdelaziz, le président Mauritanien a dégoupé volontairement une grenade à la figure des Algériens et de leur bâtard de Tindouf.

    Dans une interview accordée au Palestinien Abdelbari Attwane, le directeur du journal "Alhayat Alondonia" il déclarait avec certitude que je cite : «Les occidentaux ne veulent pas un état entre le Maroc et la Mauritanie».

    Sur la reconnaissance de son pays de la pseudo "rasd" , il affirmait son obligation de maintenir le "statu quo" qui sévissait depuis 1984, lequel ne peut changer pour préserver les intérêts  de la Mauritanie.fin de citation.

    C’étaient les paroles d'un lauréat de l’Académie Royale Militaire de Meknes et la déflagration de cette bombe en ce moment du temps de l'Algérie, irritera certes, nos frères-ennemis Algériens quand ils se réveilleront et sortiront de la tourmente.

    Ainsi  le peigne des mensonges Algériens perd, à nouveau un de ses dents au pays maure de Chenguit, le pays qui était jusqu'ici "flou et terrifié " dans ses positions concernant notre intégrité territoriale, comme il perdait d'autres en Afrique et en Amérique Latine devant la vérité historique de la cause nationale Marocaine. Les batailles que l’on perd, ce sont celles que l’on n’engage pas.                                                                                                           

                                              Algérie Gaymard

                                  Hervé Gaymard, ancien ministre 

                 Un ex-ministre Français parle à cœur ouvert..!

    L’Algérie a mal à la France et la France a mal à l’Algérie», a affirmé Hervé Gaymard dans un entretien au Figaro. «L’Algérie a mal à la France parce le pouvoir en place a toujours agité des décennies après le colonialisme français pour masquer ses propres échecs», a estimé l’ancien ministre de l’Economie dans le gouvernement Raffarin. «Je pense que dans la nouvelle génération algérienne qui est dans les rues, cela ne parle plus autant que dans les anciennes générations», a-t-il ajouté.

    Hervé Gaymard a expliqué que, de son côté, «la France a mal à l’Algérie parce que ça a été une période douloureuse de notre histoire, pour les rapatriés, pour les harkis, pour les Français d’origine algérienne, y compris qui ont émigré après». «Donc, il y a une question franco-algérienne ou algéro-française qui est avec des cendres et braises qui continuent à brûler», a-t-il ajouté.

    Le président de la Fondation Charles-De-Gaules prône une «nouvelle approche» dans les relations entre l’Algérie et la France, tout en précisant que la France «n’a évidemment pas à se mêler de ce qui se passe en Algérie». «De ce point de vue-là, je pense que le gouvernement [français] a eu la bonne attitude», a-t-il dit.

    Saluant les manifestations pour leur caractère «modéré» et «serein», Hervé Gaymard a estimé que «les Français, pas plus que les autres pays d’ailleurs, n’ont pas de commentaires à faire sur ce qui se passe en Algérie».

    La question algérienne est abordée dans toutes les interviews de personnalités politiques françaises, tous médias confondus. Et tous les invités sur les plateaux des télévisions françaises sont unanimes à dire que la France ne doit pas s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Algérie vu la sensibilité des relations entre les deux pays.

    Le chef d’état-major Algérien, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah, avait, néanmoins, accusé la France, sans la nommer, de chercher à déstabiliser l’Algérie, en dépit d’un démenti de l’ambassade de France à Alger qui avait affirmé que les informations rapportées par une chaîne de télévision privée sur la présence d’officiers des services secrets français, lors d’une réunion à laquelle auraient pris part les deux anciens patrons du DRS et de la CSS, étaient dénuées de tout fondement.

                         La «gêne» Française envers l’Algérie..!

                                                               Drian diplomates

                                      Le Drian (le Gaid Français) avec l'ex-ambassadeur de France à Alger.
     
    D’anciens diplomates français en poste à Alger ont expliqué, dans un reportage de France Info, pourquoi les autorités françaises sont dans l’embarras à chaque fois qu’elles doivent commenter l’actualité algérienne. «Soit vous faites quelque chose et vous êtes soupçonné d’ingérence. Soit vous ne faites rien et on vous reproche votre soutien au pouvoir en place», commente l’un d’entre eux.

    De son côté, un ancien ambassadeur de France à Alger, que France Info ne nomme pas, souligne que «la diplomatie française a toujours un temps de retard en ce moment en Algérie», reprochant à l’Elysée et au Quai d’Orsay un manque d’anticipation.

    «Quand j’ai évoqué la situation il y a six mois, en parlant de la momification du Président, j’ai senti que ça gênait les autorités françaises», a affirmé ce diplomate qui pense que la France «a une crainte exagérée des effets d’une déstabilisation en termes migratoires et sécuritaires». 

    «Dans les années 1990, rassure-t-il pourtant, avec la guerre civile, il y a eu seulement 100 000 migrants». «On a aussi un complexe d’ancien colonisateur. Tout cela peut expliquer le silence, le louvoiement et une certaine complaisance envers le régime», a-t-il confié au média français.

    «Il y a un traumatisme très, très profond. On a cru que ce serait réglé en deux générations et ce n’est pas le cas. Cela reste très, très compliqué», a observé un autre diplomate selon lequel «le système politique algérien a construit sa légitimité sur l’hostilité envers la France». Pour un autre diplomate à la retraite, ce qui se passe en Algérie «est aussi une affaire interne à la France, vu l’importance de la communauté franco-algérienne».

    Quant à Bernard Kouchner, l’artisan du droit d’ingérence qui a détruit plusieurs pays arabes, il pense que «dès que le mouvement aura achevé sa révolution, il faudra demander avec précaution ce que l’on peut faire». Les Algériens lui ont déjà répondu en chœur : rien !                                          

                                     Le piège de l’agent Zitout...!

                                                                Agent Zitout
     
     Selon la CIA.C'est un agent au service du grand Moyen orient et du Golf» . Connu pour être un agent à la solde des services secrets du pays qui lui offre le gîte et l’asile politique, l’agent Larbi Zitout a lancé un appel sur les réseaux sociaux à l’adresse de ceux qui connaissent l’organigramme des services de sécurité algériens pour qu’ils lui fassent parvenir la composante de ces institutions sensibles.

    Après avoir tenté de provoquer une crise diplomatique avec quatre pays étrangers – l’Italie, l’Allemagne, la Russie et la Chine dont il a appelé à brûler les drapeaux –, ce membre de l’ONG Rachad, financée par plusieurs officines arabes du Golfe, passe à une nouvelle étape dans ses manœuvres visant à faire dévier les manifestations de la voie pacifique que les Algériens leur ont tracée.

    Cette fois-ci, il s’affiche ouvertement comme un agent étranger qui cherche à fragiliser les services de sécurité algériens qu’il cite nommément, trahissant ainsi une mission commandée par ses officiers traitants.

    Larbi Zitout fait partie d’une nébuleuse d’agitateurs sur les réseaux sociaux qui tentent, depuis de longues années, de provoquer des troubles en Algérie, sous couvert de défense des droits de l’Homme.Mais aujourd’hui il change le ton et bénie ce qu'il appelait "l'intifadha L'mobaraka" du peuple Algérien, comptant revenir en Algérie sur les épaules de la communauté Algérienne de l’étranger. 

    Sa cible privilégiée est l’armée du Gaid Salah qu’il s’échine à discréditer pour faciliter la tâche aux puissances étrangères qui peinent à imposer le «printemps arabe» en Algérie et qui voient, ainsi, leurs chances d’accaparer les richesses du pays se fracasser contre la résolution des Algériens à repousser toute tentative d’ingérence.

    D’échec en échec, Larbi Zitout joue le tout pour le tout, en tentant de profiter de la dernière occasion qui s’offre à lui et à ses employeurs. Voulant piéger les Algériens dont il insulte l’intelligence par un message perfide, le boulanger de Londres demande :

    «Qui est le premier responsable à la tête de ces services de sécurité ?», tout en désignant les services en question : «Les Renseignements généraux, la DGSN, la Gendarmerie et la DSS (ex-DRS).»

    Puis il commente ainsi pour faire diversion : «Le peuple (peuple écrit en rouge) a le droit de connaître le véritable nom entier, le parcours professionnel et le portrait des responsables de ces quatre structures.» L’agent Larbi Zitout invite ensuite «ceux qui disposent de renseignements sûrs» sur ces responsables de les lui faire parvenir pour, dit-il, «les partager avec les Algériens».

    Le but est évidemment tout autre. Les services secrets algériens étant connus pour leur recours à des pseudonymes (un faux prénom, en règle générale) dans l’exercice de leurs fonctions, les derniers changements survenus au sein de la Coordination des services de sécurité ont désarçonné les services secrets étrangers qui cherchent à connaître l’identité des nouveaux responsables au niveau de leurs différentes structures.

    Ce que je constate de tout ça..Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt. Chez les Algériens, quand, le politicien opulent, l’opposant ventru, le démocrate aux portes des salons du palais, désignaient tous, selon les slogans scandés, avec un doigt frêle, la mafia politico-financière, la rue, dans ce qu’elle a enfanté de plus preux et de plus vrais, nommait ceux qui se sont accaparé les richesses du pays.

    Et ce régime Algérien, dans le langage simple, épuré, libre des dogmes et des dômes sur lequel il s’est bâti depuis 1962, est le plus juste, le plus vrai de tout ce que l’on a pu entendre dans les annales politiques, pour ne pas dire boulimiques de la classe politique algérienne, toutes tendances confondues. .   

    La rue, qui prône ce dégagisme total, ne veut pas d’intermédiaires, ne se cherche aucun porte-voix qui, après des années de langoureuses embrassades avec le régime, retrouverait, sous les feux de la rampe, son sens du patriotisme. Elle ne veut de politiciens avares qui chercheraient à se recycler dans les draps tout blancs de la révolte, après qu’ils aient souillé au sang, la dignité de ce pays

    L’Algérie vit l’une des plus graves crises de son histoire depuis 1962. Près de deux mois après le début des manifestations populaires, aucune solution ne pointe à l’horizon. Le départ de Bouteflika, après deux décennies au pouvoir, s’est avéré insuffisant. Il ressemble à un arrangement entre amis au sein du régime : «sacrifier» un président malade pour garder le pouvoir.

    La situation se présente aujourd’hui comme un double dilemme et pour le peuple et pour l’armée qui s’est retrouvée au centre du jeu politique contrairement à son rôle initial, du moins au-devant de la scène.

    Le premier veut décider lui-même de son destin mais refuse d’aller vers le vote avec des institutions et des hommes qu’il juge non crédibles. La seconde(l'armée) par stupidité du général-bougre Gaid Salah n’arrive pas à concilier son souci d’être à côté du peuple Algérien et l’impératif de s’en tenir à ses attributions constitutionnelles.

    L’Algérie n’a pas encore entamé sa mue qu’elle est déjà confrontée à l’héritage du long règne de Bouteflika. Un héritage pour le moins empoisonné. Car si l’issue à la crise se présente aujourd’hui comme compliquée et lointaine, c’est en grande partie à cause des décisions que Bouteflika a prises ou refusé de prendre notamment dans les dernières semaines de son mandat.

    Le principal, sinon le seul point de discorde entre la rue et l’armée porte sur la gestion de la transition. Le peuple ne fait pas confiance aux «trois B», des personnages hérités de Bouteflika qui nommait suivant le critère unique de la fidélité, et l’armée a les mains liées par la constitution qui dispose clairement qui fera quoi dans pareille situation. Ahmed Gaïd Salah, qui a joué un rôle clé dans le départ de Bouteflika, a dû avaliser la nomination de Abdelkader Bensalah comme président intérimaire

    Pendant ses vingt ans au pouvoir, Bouteflika a fait du jeu politique un échiquier où chaque pièce bougée l’est en fonction de la même stratégie visant à protéger le Roi  aux arènes de Rome .

    Dans la police, la justice, l’administration, les médias, et même dans la sphère économique, le souci d’éviter les surprises a toujours prévalu dans les nominations. Aussi, la préférence de Bouteflika pour les cadres issus comme lui du royaume de Tlemcen ne relève peut-être pas totalement d’un régionalisme primaire, mais aussi du souci de se faire entourer de gens de confiance.

    Les « trois B » que la rue vilipende aujourd’hui, ne sont que l’arbre qui cache la forêt. Des fidèles de l’ancien président sont partout, à tous les niveaux et Ahmed Gaïd-Salah a fait comme un aveu d’impuissance dans son dernier discours du 10 avril en évoquant des «slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’Etat ».

    Entre les lignes, le chef de l’armée a peut-être tenté d’expliquer que chasser tous ceux que Bouteflika a nommés, c’est vider toutes les institutions d’un trait. Tout ce qu’il peut garantir,hors de ses prérogatives constitutionnelles, c’est de tendre la main dans la poche des autres et d’ouvrir les grands dossiers de corruption (La Sonatrach, Khalifa Bank, Lbouchi-cocaïne) pour faire préoccuper davantage l'opinion publique et attendre l'incertain.

    Pour le reste, même si l’Algérie réussit sa révolution, elle devra, pendant de longues années, faire avec le lourd héritage des vingt ans de gestion de Bouteflika. Un héritage empoisonné qui ne se limite pas aux hommes, mais qui concerne aussi les textes, la Constitution en premier, qui n'est qu'une  loi-chiffon taillée à la mesure de l'ex-nain pour faire en sorte qu'il soit le seul maître de son destin..Bonne lecture.

                                                 Très cordialement,Chihab25 

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