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La frontière-est - Page 25

  • Le litige frontalier,une affaire qui dérange l'Algérie.!))

    LE TEMPS EST PROPICE POUR METTRE SUR TAPIS LE LITIGE FRONTALIER-ALGERO-MAROCAIN-QUI DERANGE L'ALGERIE EN GENERAL..!))

                      Je ne suis pas historien, ni chercheur dans les faubourgs de l'histoire ancienne ou contemporaine,mais un simple observateur d'une génération marocaine qui a des comptes à régler avec l'algérie.Cela me permettra de dire que,selon le seul récit de l'histoire,qu'on connaissait en général,ici ou là,que l'algérie,en tant que telle,n'existait pas avant le 5 juillet 1962 (date de son indépendance de la France) elle n'était jamais une nation, selon la conviction et le témoignages de certains historiens-chercheurs français dans ce domaine, qui affirmaient en plus ,que cette partie de l'Afrique du nord,a connu plusieurs occupations  (Les carthages-Les romains-Les byzantins-Les vandales-Les arabes-Les espagnols et les Turcs).  Dans tout les temps,ou du moins durant les ères contemporaines d'après-histoire, le voisin oriental du royaume chérifien du Maroc, n'était toujours que les turcs, avant les français dans cette région de l'est du Maroc.ce qui donne de la véracité pour dire aussi, que l'algérie n'a pas d'histoire proprement dite,sauf une poignée de décennies,face à un État Marocain fort,par son peuple,son régime chérifien-alaouit stable, et  par son histoire riche, un Maroc multiple et diversifié,fier de fêter,et de souffler cette année (2008)  sa 1200° bougie de son histoire.

                       Par contre,les algériens trop génés,humiliés même, par la faiblesse de leur identité,et de leur histoire, se sentent aussi  trés minimes,devant l'ancienneté et la grandeur des nations qui les entourent, dans cette région de l'afrique. (Les marocains,depuis l'époque des idrissides... les tunisiens,depuis leur ancienne épellation Afrikia) et veulent en compenser cette infériorité,en dépit de l'histoire,tout en prétendant de fausses phases de gloire et d'histoire,à coller à leur existence,et à honorer le tissage d'une histoire qui les plaise,et à leur mesure, et qui n'est pas du tout, la leur,tout en gonflant les étapes d'un trio du 19 et 20°siecle,composé de : Abdelhamid Ben Badis, un religieux.Emir Abdelkader, un gaté de la zaouyia EL Kadiryia,issu d'une principauté d'imagination sans origine,ni fondement.Et le cheikh Bouamama, un chef de tribu, déguisé en homme pieux..ajoutant à ce trio de charlatans,une cartomancienne dite: Lalla Fatma N'Soumer.? Cela étant en l'absence totale d'un État officiel avec ses structures, qui marque à son passage, l'empreinte de l'algérie dans l'histoire.L’Algérie faisait donc officiellement partie de l’Empire turc depuis plus de quatre siècles. A sa tête était un dey ( l'équivalent d'un gouverneur et résident général)qui avait sous ses ordres  trois beys à Oran, Médéa et à Constantine. La population comprenait à cette ère, les amazigh-kabyles et mzab, et les Arabes, tous musulmans, et un certain nombre de juifs.

                      De mon coté je ne peux pas refaire l'histoire,ou la réinventer dans un nouveau style à ma guise.,  Et j'aurai pas ainsi, l'envie de traiter,ni développer une histoire,qui ne m'intéresse pas. J'essaierai en substance, de décrire à ma façon, qui est cet état barbare,à qui,nous marocains,nous avons affaire??.Et pour en savoir plus,les visiteurs de ce blog,sont priés aimablement de me suivre dans cet élan, commençant par le commencement. Le prétexte de la conquête de l’Algérie fut un incident futile. Au cours d'une querelle, le gouverneur  de la régence turque d'alger (le dey) s’emporta jusqu’à frapper l’ambassadeur français d'un coup d'éventail (chasse-mouches) et ce en 1827.

    Certainement ,il y aurai quelqu'un qui se pose la question: Pourquoi ce préambule et  tout cet avant-propos ? hé bien tout simplement,pour en sembler d'amples données, sur cette facette territoriale,et apprécier l'importance qu'elle représente pour notre pays ,et voir là, où en est dans tout ça, notre triste sahara oriental dit "Acharqyia " dans l'espace envahi par la conquéte française d'algérie.

    En fait, dès le 19° siècle,Napôleon déjà,avait envisager d'inclure l'algérie dans son empire.Se fut un de ses successeurs qui en trouva l'occasion, aprés l'incident du gouverneur turc d'alger. A trois ans plus tard,des forces éxpéditionnaires françaises débarquent sur les cotes d'Alger, le 5 juillet 1830 au juste.Et la France s'est décidée d'aller plus loin,en avançant de pas en pas, pour dominer toute l'algérie sous régence turque.Aprés avoir établi toute son autorité sur l'algérie,la France s'est contentée de son éxistence,et réjouie par la création d'une nouvelle métropole française en afrique du nord.Son appétit,est donc devenu trop ouvert, pour conquérir et reconquérir davantage, en vu d'élargir ses territoires d'outre-mer.

    Il a fallu à la France-coloniale pour ça, plus de cinq décennies d'attente,de réflection et de provocation parfois, pour se virer vers toutes les destinations d'Afrique,et marquer par sa présence accidentelle en l'algérie, par d'autres aventures,sans précédent dans son histoire,.. chercher de nouvelles terres, pour agrandir l'algérie,devenue une partie éternelle de la France.  L'étendue d'une France métropolitaine de Dunkerque à la frontière Neerlandaire, à Tamanrasset en algérie,est considérée par les français, comme une réalité,et un acquis inéffaçable du grand dessin de la France. Il est temps de couper une partie du Grand Maroc alaouite qui s'étend jusqu'au fond de l'afrique de l'ouest(de Sijilmassa-((l'actuel Tafilalet)) Timimoun-Tamentit-Ain Salah au sud-est. Les villes de Gao,Timbouctou,Taoudanni (dans le Mali actuel) au sud. Le Aoulil en Mauritanie, à la rive nord du fleuve sénégal au sud-ouest).

    Le Maroc était au coeur des rivalités européennes. La mainmise sur le Maroc s'avéra plus difficile à réaliser. Le royaume chérifien demeurait en effet au tournant du siècle, l'un de quelques derniers territoires africains encore indépendants. Héritier d'une longue histoire illustrée par plusieurs grandes dynasties, le Maroc avait jalousement préservé son indépendance,et l'autorité du sultan s'étendait jusqu'au faubourg le plus lointain du " bled  El makhzen "malgré que le souverain au pouvoir,devait compter avec les dissidences chroniques des tribus berbères accrochées à leurs repaires montagnards. Outre la France, le Maroc intéressait par ailleurs au plus haut point, plusieurs puissances européennes, parmi lesquelles  l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie et, plus encore l'Allemagne depuis que l'Empereur Allemand en poste, aurait décidé de mettre en œuvre sa « politique mondiale » une politique provocatrice des puissances au vieux continent . Plusieurs crises internationales survinrent ainsi, à propos du Royaume chérifien du Maroc, et retardèrent longtemps la mise en place d'un protectorat . Le « coup de Tanger » – le discours prononcé en 1905 dans cette ville par le Kaiser – conduisit à la conférence internationale d'Algésiras qui, l'année suivante 1906, laissa une marge de manœuvre importante à la France, qui s'était déjà entendue avec l'Italie en 1902, et avec Angleterre en 1904 pour acheter sa liberté d'action dans le royaume chérifien – contre l'abandon de ses prétentions en Tripolitaine et en Égypte –. L'habileté de l'Allemagne permettait à la France,contre échange de services, de manoeuvrer largement au nord de l'Afrique « manoeuvre  » qui laisse à la France les mains libres au Maroc contre la remise à l'Allemagne d'une partie du Congo (l'actuel Congo Kinshassa ). Plus rien ne pouvait arrêter les français dans leurs aventures de conquéte,aprés le coup d'envoi de l'algérie.

    Il convenait tout d'abord à la France de terminer sa conquête d'algérie, encore inachevée jusqu'au 1850-1860. Des campagnes menées par les troupes françaises ont  permis de mettre à termes, quelques poches des dernières résistances kabyles. Il était également nécessaire pour garantir la sécurité de tout le territoire conquis,et de contrôler les bases arrières des pillards nomades que constituaient les oasis des confins sahariens. L'occupation du sahara marocain oriental,qui englobe en sa totalité, les régions de Ain Salah,Timentit,Timimoune,l'ensemble des villages et ksour de Touat, fut réalisée avec de grandes difficultés,durant les trois dernières décennies du 19° siècle. mais la prise de contrôle de d'Aïn Sefra au nord,et les oasis de tout l'oued Saoura, n'intervint qu'en 1900-1903,aprés la prise de celle d'Ain Salah,de Touat, et Tidikelt,survenue quelque peu avant. Il a fallut aussi attendre la liaison établie en 1900 entre Alger et le Tchad par une mission d'éxploration et de combat qui marqua, en 1902, la fin des résistances touarègues dans la région du Hoggar – pour que soient enfin soumis les immenses territoires du sud du Sahara marocain oriental. Ce Sahara auquel devaient s'attacher les noms des envahisseurs français, qui ont mené  l'invasion des terres marocaines..à leur téte le Général Leclerc,qui trouva la mort au cours du parcours,le Colonel Colomb,à qui revient la prise de la ville de Béchar.En hommage à ces deux officiers,la France fut hissé un monument portant le nom du général Leclerc,au lieu dit " Lamnabha" situé au nord de Béchar,en baptisant cette dernière elle aussi, au nom de Colomb-Béchar..en reconnaissance de la prise de Béchar et sa région par ce colonel ,qui a eu l'honneur de voir son nom sculpté sur rocher à l'entrée-sud de la ville.

    Les puissances européennes,qui luttaient encore en Méditérranée contre les Ottomans et les pirates des états barbaresques,profitèrent de l'affaiblissement du royaume chérifien du Maroc pour signer avec,des traités commerciaux à leur à leur avantage. L'occupation française de l'algérie,dès 1830,provoqua une réaction nationaliste au Maroc voisin. Le sultan Moulay Abderrahmane apporta son soutien à l'Émir Abdelkader,qui s'est érigé,soudainement et par coïncidence, en sauveur de l'algérie pour ne pas perdre, ou qu'il soit dépourvu de sa ration quotidienne de lait et du beurre, que lui garantissent les montagnards croyant en son turban blanc bien garni., Cet Émir  en cavale,fut poursuivit par la France, qui le battait dans la bataille d'ysli le 4 aout 1844 en territoire Marocain,aux alentours de Jbel Laghouat-Naaima à 20 kms à l'ouest  d'Oujda.  C'est en représailles que la fance a décidé de punir le Maroc par amputer de son territoire,son sahara dit oriental. Cela étant,permettera à la France d'avancer en aventures et de ne pas s'arreter là.

    Entre 1890 et 1903,la france avait terminé son occupation du sahara marocain oriental et ses confins. En 1904,la France,la Grande Bretagne et l'Espagne conclurent des accords qui préparaient un partage du Maroc. L'Espagne étendait son influence sur le Rif le nord du royaume, dans l'arrière pays  de poches de Cebta et Melilyia ; tandis que l'Engleterre renoncait à ses visées sur le reste dy pays au bénéfice de la France, en contrepartie de l'abandon des visées de la france  sur l'Egypte. Mais l'Allemagne se sentant lésée dans ce partage colonial, décida d'intervenir.

    Le 31 mars 1905,le kaiser rendit visite au sultan à Tanger,pour lui affirmer sa volonté de de soutenir l'indépendance du Maroc. La tension entre la France et l'Alleagne fut portée à son comble. L'année suivante la conférence d'Algesiras plaça le Maroc tout entier sous controle international. et en 1905 les français et les allemands s'entendirent pour signer une convention de partage économique du Maroc. Pourtant en 1911, éclata une nouvelle crise,. Le sultan Moulay Abdelhafid, qui fut assiègé dans la ville de Fes par des tribus berbères révoltées pour une raison,ou  pour une autre,et pour éviter le débordement du pays,et garantir l'unite du territoire nationale,il avait fait appel à la France. La crise trouva rapidement une solution politique,laissant désormais le champ libre à la France,pour établir sa loi,en préservant l'ordre public général dans tout le pays,et imposa le protectorat sur tout le Maroc, à l'éxception des regions  du nord du royaume,et celles du sahara marocain dit "occidental" occupé par les Espagnols (je dis bien occupé?).

    En mars 1912 la France établit, avec le sultan Moulay Hafid un protectorat ,qui allait durer un peu plus de quarante ans. La prise de Marrakech dès 1912, celle de Taza en 1914 permettent au général Lyautey, le résident général français au Maroc de « tenir » le Maroc avec des effectifs réduits tout au long de la première guerre mondiale, mais des poches de résistance montagnardes persisteront jusqu'au début des années trente et la guerre du Rif, qui mit en péril le Maroc espagnol, incita les Français à intervenir contre le chef indépendantiste Mohamed Abdelkrim El khattabi, finalement contraint à la reddition !!!. d'autre part Le Tafilalet  et une  partie des Ait Atta de Toudgha ont rejeté catégoriquement ce protectorat jusqu'au années trente.Pour le Tafilalet, la mort en 1932 de Belkacem Nguadi,qui s'est auto-proclamé unilatéralement "le Khalifa du sultan " à Rissani a ouvert la voie aux français pour établir leur protectorat. et de tenir en main toute la souverainté du Maroc.! par contre les Ait Atta de Caid Baslam ont été contraints à la réddition,aprés de longues batailles  de  "Jbel Bougafer" Jbel  Saghro, et environs en 1933-34.tandis qu'une partie du Sahara oriental constituée par l'espace étendu à l'extrème sud  du royaume de: "Erg Iguidi,Tabalbalet et Tindouf", ne fait annexée à l'algérie française qu'aprés la défaite des maquisards marocains Ait Atta de Toudgha,avec quelques excéptions accordées à cette région de Tindouf..tel que la possibilité de garder toujours les liens avec "dar Lmakhzen " jusqu'en 1952,date à laquelle Tindouf fut annexé définitivement à la régence française du Sud-Oranais.

    "((  En conclusion l'ensemble du Sahara marocain oriental en tant que tel- est inclu violamment en territoire de l'algérie française de 1830.pour s'ajouter vachement,comme un nouveau département d'outre-mer, au sein de la nouvelle metropole française,dénommée  " La France de Dunkerque à Tamanrasset "Si l'histoire dans le monde n'a pas le carractère de s'arréter ou de se reposer ! L'histoire du Maroc non plus !, même aprés l'amputation de son sahara oriental, et l'instauration du régime protectoral par la France-coloniale,était contrainte par le fait des choses, de se mettre en veilleuse,du moins pour un temps indéterminé,avec l'obligaton et la possibilité de ne pas négliger les faits précieux du quotidien national, et les affaires courantes. Durant cette trève de l'histoire contemporaine de notre pays..et devant l'unité du sujet,je n'ai pas le droit de traiter,ni de parler de cette phase douleureuse de la vie des marocains ,car je n'y étais pas,et je ne suis pas chroniqueur.Néanmoins,j'ai le plaisir de souligner la renaissance du mouvement national, depuis le manifest de l'indépendance du 11 janvier 1944,rédigé et traité par le peuple, sous la supervision éclairée du palais royal.Ce grand geste de nationalisme a préparé l'atmosphère,et tracé le chemin à l'orgaisation d'une éventuelle résistance,et à une révolution bien métrisée par le Roi et le Peuple, depuis le 20 aout 1953, date à laquelle la France s'est permis d'éxiler  (éxil forcé) le Symbole de la nation marocaine, le sultan Sidi Mohamed Ben youssef,intronisé aprés en roi Mohamed V, et la famille royale...! une grande gaffe perpetrée par le gouvernement français de l'époque. En 1956 le Maroc est devenu libre,et maitre de ses décisions,détenant ses propres destinées aprés une lutte glorieuse organisée contre le résident général francais au Maroc,et par son intermédiaire contre la France.Cela étant ,ne veut pas dire qu'il a accédé à l'indépendance,non il a simplement réussi à mettre terme au traité du protectorat français au Maroc. de 1912. لنمر  من  الجهاد  الأصغر  الى  الجهاد  الأكبر,selon les termes du feu Mohamed V,à son retour de l'éxil le 16 novembre 1956.))"

    Le 1er novembre  1954 les algériens déclenchèrent leur lutte contre la présence de la France en Algérie. Depuis l’indépendance du Maroc, ce dernier a consacré assez d’efforts pour aider le peuple algérien à conquérir son indépendance. Le Maroc alla jusqu’à dire que son indépendance est boiteuse, ne serait viable qu’après l’indépendance de l’Algérie. Cette prise de position explique l’aide qui fut accordée à la révolution algérienne sous toutes les formes possibles, à tous les niveaux de la société et aux différents échelons des sillages du gouvernement. À cause de ce soutien manifeste, la ville d’Oujda et ses régions supportèrent durant ces années les représailles des armées françaises, et leurs attaques agressives contre les populations. Le Maroc porte plainte auprés des Nations Unies. En 1958 il proteste à voix haute au conseil de sécurité ONUSIEN, contre les essaies nucléaires francais souterrains, éffectués au sahara de Reggane,une zone marocaine, insluse au compte du Sahara oriental. De son côté, Sa Majestée le Roi feu Mohamed V rejeta catégoriquement les offres et propositions françaises tendant à lui restituer les zones marocaines spoliées de: Colomb-Béchar,le Touat,la Saoura,et de Tindouf, annexées à l’Algérie française entre 1890 et 1934, en contrepartie de la cessation de son soutien manifeste à la révolution algérienne..le roi feu Mohamed V avait alors préféré s’entendre avec les dirigeants algériens sur le devenir de ces zones que de porter un coup de poignard sur le dos des frères algériens en lutte pour leur indépendance. Mais, malgré ce soutien, du côté algérien on est allé jusqu’à accuser le Maroc de complicité avec les Français ? Je dois signaler un événement majeur qui, à mon sens, constitue un point noir dans les rapports maroco-algériens à l’aube de l’indépendance des deux pays.

    Il s’agit de l’arrestation de Ben Bella et ses compagnons par l’armée française de l’Algérie. Invités du Roi Mohammed V, ils quittèrent Rabat à destination de Tunis pour participer à une réunion qui devait discuter de l’avenir du Maghreb et du devenir de la révolution algérienne. L’arraisonnement de leur avion, de surcroît marocain, fut considéré par Rabat comme une atteinte flagrante à la dignité et au prestige du Roi du Maroc et un acte de piraterie odieux et condamnable. Les protestations marocaines furent énergiques, et les manifestations populaires sanglantes et véhémentes notamment, celles que connut la ville de Meknès. En dépit de ces actes de solidarité, des dirigeants algériens installés au Maroc et au Caire s’étaient permis d’accuser quelques proches du Palais dans cette affaire(Le roi Hassan II,alors prince héritier), rejetant la responsabilité sur le Roi Mohamed V.(accusation démentie dernièrement par le leader kabyle HOUCINE AIT AHMED,un des cinq leader algériens ,qui était lui aussi à bord de l'avion détourné par l'aviation militaire française,démenti volontaire diffusé au cours d'une émission télévisée à la chaine Tangeroise (" Medi1sat ").aprés que l'écrivain et journaliste égyptien Hassanin Haykel disait dans ses mémoires, auparavant sur le plateau de la chaine de télévision qatari (Al jazeera) que le roi HASSAN II était complice ,et derrière le détournement de l'avion qui transportait Ben Bella et les autres.

    Dans le même sens,et devant le refus du Maroc de chasser de son territoire les algériens "le fellaga pour le coté français", les français projetaient  de réaliser une autre chose,une chose trés grave même,ils sont allés jusqu'à penser d'amputer d'autres terres marocaines "Le Tafilalet " en vue de l'annexer au Sahara marocain oriental ,dont le Roi feu Mohamed V refusait clairement sa restitution, en dépit de la revolution algérienne ((  Pour créer un État mirage,sur des terres reconnues non annexées à l'algérie française de 1830, n'appartenant pas au cercle du protectorat (-faisant allusion au Tafilalet de Belkacem Nguadi,et aux Ait Atta de Toudgha-) Pour ce fait,les français auraient même,par le biai de la base militaire française de Boudenib, entrepris des consultations discretes et du chantage avec Addi Ou Bihi,premier gouverneur  de Tafilalet en 1958, qui aurait obtenu, disait-on,le soutien  et l'amont de Lahcen Lyoussi,alors ministre de l'intérieur. Et c'est l'appat empoisonné qu'a avalé le président algérien Houari Boumedianne,en créant sa fantoche RASD.

    Puis vient le contentieux frontalier posé par la fameuse " Guerre des sables de 1963 ". Sur cette question, le roi feu HASSAN II ,  à peine quatre mois aprés son accession au trone, s'était contenté de signer un accord avec Farhat Abass,président et représentant du Gouvernement provisoire de la république algérienne (G.P.R.A). Dans cet accord, l’Algérie reconnaît l’existence du problème que pose la délimitation des frontières algéro-marocaines imposée arbitrairement par la France. Le gouvernement de l’Algérie indépendante refusa de reconnaître les engagements de cet accord qui, dit-il, n’est ni un document diplomatique, ni un accord international.,et n'est qu'un simple chiffon de papier(paroles de Houar Boumédienne).

    A noter que ce fameux accord dit au sens du terme:Mr. Ferhat Abbas, alors président du gouvernement provisoire de la République algérienne. Par une lettre ; adressée au roi du Maroc, le représentant de l'Algérie reconnaissait « le caractère arbitraire de la délimitation imposée par la France aux deux pays » et spécifiait que « les accords qui pourraient intervenir à la suite de négociations franco-algériennes ne sauraient être opposables au Maroc, quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines ». L'accord stipulait en outre que la question serait résolue par voie de négociations et qu'une commission paritaire serait constituée à cet effet, dès que l'Algérie aurait accédé à l'indépendance.
    En juillet 1962, au lendemain de la signature des accords d'Évian qui faisaient de l'Algérie un État indépendant, Ferhat Abbas avait été évincé du pouvoir.. et tous les engagements pris antérieurement par lui considérés comme nuls et non avenus. Lorsque le gouvernement marocain s'était tourné vers Alger pour demander la constitution de la commission chargée de régler le problème des frontières, il s'était vu opposer une fin de non-recevoir catégorique. Ben Bella, qui avait succédé à Ferhat Abbas, et les chefs du nouveau gouvernement algérien affirmaient:
    1) Qu'au vu des traités internationaux conclus avant l'instauration du protectorat et dont le plus ancien remontait à 1767, jamais aucun souverain chérifien n'avait prétendu exercer sa souveraineté au-delà de ;"!'Oued Noun, situé bien au nord de la ligne frontalière «actuelle».
    2) Que l'Algérie aurait pu mettre fin beaucoup plus tôt aux combats qui l'avaient ensanglantée pendant six ans si elle s'était contentée de la partie septentrionale du territoire et avait renoncé au Sahara.

                                                                 Cordialement,Chihab-25