Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un sale pouvoir - Page 67

  • 4).-Algérie : Les ingrats déverssent les larmes de crocodile.

    sUITE ET FIN

    Avant de conclure la note, je voudrai que mes lecteurs jetteront un coup d’œil sur la lettre ouverte que j'adresserai à Mme l'Algérie.Début citation :

                                       

    Chère Mme Algérie..Je vous présente mes respects en tant que "veuve, privée de conjoint et d'hommes forts devant vous rappeler à l'ordre. Je suis Monsieur le Maroc,l'ennemi potentiel que vous considérez toujours. Vous me permetterez de vous "vouvoyer", car chez nous, c'est comme ça qu'on traite les dames respectueuses, pas les vôtres, chez vous à "Bab Eloued". Nous pouvons nous comprendre, parce que comme vous je suis père de famille. Il y a longtemps qu’on ne s’est pas vu, et je pense que si vous n’êtes pas devenue obèse avec tout ce que les Français vous ont fait comme cadeaux – bien à contre-poils-, par ailleurs-, mais, c’est parce qu’à force de vous égosiller, depuis 38 ans déjà, vous êtes en train de vous anémier.

    Vous essayez de me "piquer" les territoires de mon Sahara,que vous appelez "l'occidental", pour le joindre à mon autre Sahara oriental que notre amie la France vous avait emprunté vachement, en remboursement des frais engagés pour trouver l’or noir qu’elle y avait trouvé tout à coté. Par un tour de magie bien expansionniste, il s’est retrouvé dans votre poche et, en fin de compte, il vous en reste pas assez pour le maintenir pour toujours. Mes fils et mes petits fils vont arrivés, bientôt, pour la récupérer, si vous êtes vraiment une femme, honnête et crédible, une femme qui aurait tout fait pour élever de bons enfants, en l'absence de leur défunt père inconnu.

    Je vous demande pardon pour vous avoir assimilée à un «père» de famille, mais, en toute humilité, je vous considère au moins comme une femme à barbe, en regard de votre palmarès de macho que vous avez bien voulu utiliser pour soutenir un mirage dans mon grand sud. Sachant que pour votre ingratitude, la volonté divine vous a compliqué auparavant, Dieu merci,l'exploitation du gisement de fer de "Ghar Jbilat" aux environs de Tindouf, après avoir froissé unilatéralement le «traité commun» que nous avons signé ensemble en 1964, sous la supervision de votre parrain Soviétique.

    En plus du non engagement et de l’ingratitude, qui y sont votre monnaie de pratique, mes enfants et moi nous savons bien Mme, que du coté moral,vous avez appris à vos enfants une culture extrêmement haineuse envers les miens. J'ai entendu d'un de vos feignons qui errent en France, une phrase qui blesse la fraternité et le voisinage de nos deux foyers..Vous disiez textuellement: "Lmarroki ma ikoun hbib hatta iwalli labhar hlib.!" Chez moi, cela n'est pas de notre culture ni de notre devise. Notre chef de famille, son héritier, nous ont appris la cohérence et la coexistante pour que notre demeure soit une terre de générosité,  de dialogues, de rencontres de cultures et de civilisation. Vous constatez sûrement cet élan, quand vous voyez la tenue de forums se multiplie chez moi et s'accentue au fils du temps, pour ma stabilité politique, sécuritaire, pour la crédibilité de mes paroles d'homme et pour ma situation géographique privilégiée constituant le relais et la pierre angulaire de mes partenaires.  

    Nous savons, vous et moi et les autres acteurs, que les crises diplomatiques que vous ne cessez de créer avec moi, remet en cause les efforts effectués pour la redynamisation de l’intégration dans la région du Maghreb. Les difficultés qui ont, jusqu’à présent, paralysé les activités de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) semblent très difficile à surmonter. Pourtant,vous êtes la seule responsable de cette crise stérile, tous les acteurs  et moi, nous demeurons conscients de la nécessité de cette institution pour la croissance économique des différents pays de l’Afrique du Nord.

    Certainement intéressant pour la Ligue des Droits de l’Homme : Car vous avez participé à la lutte  contre les mauvaises barbes depuis le complot électoral du 11 Janvier 1991 et vous continuez, à la lutte contre la faim dans le monde par un vigoureux contrôle de la population, en trucidant un choix de gêneurs : «les directeurs de journaux (!), psychiatres, avocats, beaucoup de journalistes, religieux, de préférence égorgés, ou têtes coupées, livrées sans les corps -, sociologues, marins lettons (?), officiers russes, personnel d’ambassade français, techniciens italiens, écrivains , 12 Croates ou encore plus, les 9 moines de Tibhirine( ?) etc...». Je note un très généreux libéralisme dans votre choix. Seul entre Novembre et Décembre. 1995, 200 assassinats de ce genre. Bilan de la guerre civile 1996 à 2001 : 200.000 morts sans parler de disparus. De quoi pleurer dans votre barbe, chère Mme Algérie, et on comprend que vous n’acceptiez aucune leçon de Moi, Mr. Maroc qui n’a aucune chance de vous égaler sur ce terrain de crimes. 

    Pourtant dans le cas des Droits de l’homme..qui vous est très cher, que vous invoquez contre moi, je me permettrais de vous conseiller un peu de discrétion, souvenez-vous des assassinats que vos grands fils militaires, les généraux en particulier, ont vachement perpétré dans votre fief. Vous vous souvenez sûrement du Maitre Youcef Fath Allah, président algérien de la Ligue des Droits de l’homme, assassiné chez vous en 1994 ? Peut-être vous en avez encore de la mémoire ?

    Et, encore me permettrez-vous, un petit commentaire, quand vous citerez avec une tendre émotion les Saharaouis, en réalité, Marocains de la frange Atlantique de mon nom et prénom,«le Royaume chérifien», auxquels vous avez offert un billet d’aller sans retour pour Tindouf, ne les confondez pas avec les vrais Saharaouis de naissance, les Touaregs seigneurs de votre grand désert que vous leur avez chapardé et, parmi lesquels vous expulsé 25.000 de leur sol natal, en dehors de «vos» frontières, ceux-là mêmes qui ont déchargé leur mauvaise humeur sur le Mali. 

    Soyez compréhensive, rasez votre barbe, complaisez-vous dans une béate féminité, bercée par un matelas de réserve de 1255 millions de tonnes de pétrole et de 3770 millions de m3 de gaz , empruntées,  aux sous- sol des Touaregs, qui, eux n’ont pas à nourrir la bande de sangsues collée à votre gousset, comptez loyalement sur les USA qui vous achète la moitié de votre production. Aujourd’hui, ne pensez-vous pas que l’enjeu réel de ce qui se passe dans votre demeure, n’est pas politique, mais concerne essentiellement la distribution de la rente ? En filigrane, il y a évidemment la distribution de la rente, personne de vos feignons n'aura le courage de dire autrement. Arrêtez Madame de pomper l’air poussiéreuse de vos voisins que nous sommes. Amicalement, votre ennemi potentiel, le MAROC»>.fin de citation.

    Conclusion..L'essentiel est loin des balivernes de l'Algérie, la solution du dossier est aux mains du Maroc.. l'affaire du Sahara est une question de gouvernance interne..Si la Marocanité des provinces du sud est une réalité incontestable, la résolution de ce dossier, qui traîne depuis le milieu des années 70 et ayant coûté cher en vie humaine et en sacrifice budgétaire, est davantage liée à la vision de développement régional qu’à la volonté fâcheuse qu'impose l'Algérien ou à  une décision onusienne ou internationale.

    Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait son âme le disait bien, un retour en arrière est impossible.  Nous ne pouvons qu’aller de l’avant. Comment ? Le Maroc avait proposé, en avril 2007, un plan type de «Statut d'autonomie» pour les provinces du sud. Il faut le souligner, cette démarche était à son époque très ambitieuse et innovante. Son esprit collait à la vision marocaine pour résoudre, politiquement et dans le cadre de la souveraineté marocaine le problème spécifique à cette région du royaume.

    Il était aussi tout naturel que les négociations de ce statut prennent des mois, voire des années. Les enjeux et les acteurs en placent laissaient entrevoir des rounds interminables pour arriver à un terrain d’entente. Entre temps, le royaume devait, en principe, avoir son agenda local indépendamment de l’issue des négociations infructueuses sous l’égide de l’ONU. Le discours officiel le laissait entendre, mais sur le terrain, le statu quo prévalait. 

    L’agenda en question existait, mais son déploiement était réalisé à la vitesse de tortue. De 2007 à 2009, le royaume pataugeait dans des spéculations sur un projet de régionalisation qui serait proche du plan d’autonomie proposé pour les provinces du sud. Bien évidemment, il n’y avait rien d’officiel puisque les gouvernements en place (ceux de Driss Jettou et de Abbas El Fassi) ne pouvaient pas avancer une théorie de la régionalisation dont ils ne maîtrisaient ni le fondement, ni la concrétisation et encore moins la volonté politique, devant la volonté du palais Royal dans ce sens.

    2010 constitue un tournant avec la création «d’une commission  chargée du dossier de la régionalisation avancée». Elle présente son rapport une année après contenant des propositions assez courageuses. Réduction du nombre des régions, attributions assez larges aux présidents élus des conseils régionaux faisant office de Parlements locaux… Le rapport n’a négligé aucun aspect du développement local : représentation, économie, social… Puis, silence radio…, jusqu’à la réforme constitutionnelle de juillet 2011. Le principe de la régionalisation avancée est constitutionnalisé et le texte fondamental renvoie vers des lois, à venir, devant donner vie à ce corps encore à l’état conceptuel.

    Nous sommes à la fin de 2013, les lois en question ne sont pas encore discutées et encore moins mises dans le circuit d’adoption parlementaire. Mr Hassad, le ministère de l’intérieur du nouveau duplicata de l'exécutif ose annoncer des échéances locales en 2015, donc probabilité que ces textes législatifs voient le jour en 2014.

    En parallèle, un état ​​d'anxiété et de désespoir règne dans la région depuis le Gdim Izik et commence  à gagner davantage la catégorie démunie de la population locale dans nos provinces du sud et même dans les villes limitrophes, au nord du Sahara, comme Tarfaya et Tan Tan. Nous avons vu et entendu tout récemment, en ce qui concerne le quotidien de la population, un associatif avéré  de la ville de Laâyoune au sud, qui participait à l'émission "Mobacharaten Maâkoum" sur 2M , le 13/11/13, était trop pessimiste. Il reflétait l'état des lieux, avec une certaine  amertume angoissée, surtout sur le taux de chômage, la corruption et le manque de dissuasion des corrompus, l'écartement d'élites des consultations dans les préoccupations majeures de la population, en particulier dans la cause nationale, ce qui dégénère de plus en plus, l'influence pro-polisario malheureusement.

    Et la question qui se posera toujours est la suivante : «Combien de temps faut-il pour que ce plan (encore un) soit une réalité ? les éléments de la réponse sont apparus dans le dernier discours royal. Nul n’ignore les efforts considérables consentis par le Maroc pour le développement de ses provinces du Sud.

    En effet, dans le cadre de la solidarité nationale, et contrairement aux allégations des ennemis du Maroc sur une prétendue exploitation des richesses du Sahara, une partie importante des ressources et des richesses des régions centrales et septentrionales du Maroc, est dédiée à la satisfaction des besoins de nos province du Sud, comme le confirment tous les indicateurs et les données économiques concernant cette région, contrairement aux allégations de l'Algérie qui pêche dans toutes les boues. 
       
    Il ne s’agit pas d’une simple action de solutions palliatives pour une conjoncture d’urgence, ni de projets isolés déconnectés les uns des autres, mais plutôt d’une vision développementale intégrée, fondée sur une analyse objective de la situation effective dans nos provinces du Sud, en vue de poser les bases fondatrices d’une politique intégrée, à long terme, dans les différents domaines, comme cela était plus clair dans le dernier discours Royal.Bonne lecture.

                                                                                               Cordialement,Chihab25