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Mes écrits - Page 38

  • La Marocanité de Tindouf, d'oued Saoura, de Touat,de Kenadsa et de Colomb-Béchar est prépondérente..

                                            

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                                                                            Université Al Quaraouiyine - Fè

     

    Rappel d'honneur...Le Maroc authentique s'est engagé dans la séquence diplomatique la plus sérieuse au tiers monde devant l'acharnement d'un sale pouvoir Algérien enragé, dominé par des vieillards aux esprits plombés aux serrures de la guerre froide.

    S'il s'agit là du secret de l'excellence,  c'est grâce au règne de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, qui s’inscrit historiquement dans le prolongement de la Dynastie Alaouite et dans la dynamique enclenchée durant les années 90, au vivant de Sa Majesté feu Hassan II que Dieu ait son âme.

    Un Roi-génie de son temps ayant malheureusement été victime d'abus de confiance, trahi par ses serviteurs les plus proches. Essentiellement par les généraux (L'Medbouh en juillet 1971 et Oufkir en août 1972). Un Monarque particulier, très instruit en politique d’État, joignant l'utile à l'agréable au profit de son pays. 

    Sa culture multiforme qui était de qualité, loin d'obéir aux voix démoniaques. Son intelligence plus forte que le normal en tant qu'homme d'État de valeur, nous a donné beaucoup d'opportunités et d'occasions d'apprendre de choses dans ses écoles, malgré la menace de séquençages, plus au moins houleux, par l'afflux de certains événements graves inappropriés. 

    Il a été entrepris, en son temps et en temps actuel de son héritier que Dieu le protège, des transformations successives et volontaristes du paysage national Marocain, marquant ainsi l'exclusivité Marocaine en Afrique et au monde arabe avec son poids d'interlocuteur respecté et écouté à tous les échelons. . 

    J'ai remarqué lors de la naissance de Son Altesse Royale le prince My L'Hassan au mois de mai 2003 que la volonté Divine veuille sur ce grand Royaume et veut bien faire préserver avec la naissance du prince sa continuité sous l'œil vigilant d'une Dynastie ancestrale «Alaouite» qui ne se trouve qu'au Maroc. J'ai eu le privilège de mentionner ce sentiment, en mon nom personnel sur le livre d'or qui était ouvert pour la circonstance par les autorités provinciales d'Errachidia,disant avec joie : «Dieu merci,voilà Hassan III».

    C'était pour moi une bouffée d'air frais pour s'habiller de cette fierté. Cela étant traduit sans équivoque le lien indéfectible qui relie ma tribu à la Dynastie Alaouite depuis My Hassan Chétif, «Hassan Eddakhel». Je ne m'en vante pas, c'est l'histoire qui me donne de l'opportunité d'injecter, de temps à autre quelques pépites honorables de l'histoire.

    Je me réjouis à propos, de décrire le désarroi Algérien généralisé où le citoyen Algérien se perd entre son présent dégueulasse et l'incertitude de son futur, souffrant, d'une part, de la férocité de ses gouvernants et de l'autre de l'indifférence d'un pouvoir mafieux qui ne cesse de tendre vainement des guet-apens au diable Marocain, n'arrivant pas à l'humilier, malgré ses multiples tentations de haine et d'hostilité.

    Je disais à maintes reprises sur les colonnes du blogs que les Algériens sont vraiment des "Algéchiens" en m'excusant tout de même, auprès du lectorat pour  l'emploi de ce terme. Un terme équivalent certes, à un sale pouvoir Algérien qui traîne farouchement derrière lui un lourd présent de gouvernants atteints de trop de maladies mentales .Cela étant accentuât scandaleusement davantage les inégalités entre Algériens en ce temps du duo de mal (Tebboun/Chengriha).

    En fait, je ne suis ni historien ni chroniqueur de arrière, ni opportuniste non plus, mais le fait de tabler sur ce cordon, ça fera mal, voire très mal même à la mentalité Algérienne qui ne cache pas désormais son ingratitude envers ce que les Marocains ont fait payer au soutien d'Algérie dans sa peine de libération pendant huit longues années.

    Impérativement, avec cette petite introduction, je me suis posé la question suivante : «Pourquoi ne pas fouiller dans le passé Marocain, le plus marquant où on pourra trouver des leçons qu'ils ne nous ont pas été apprises à l'école». Personne ne pourrait nier que des réformes sans précédent ont été initiées dans tous les domaines, tant politique, économique, culturel, social qu’humain. La particularité Marocaine dans ce domaine s'inscrit à l'innovation de l'IER (l'Instance d’Équité et Réconciliation) qui a réconcilié les Marocains avec leur passé. Instance unique de son genre créée en 2004 par Sidna, le fils de celui qu'on accuse son règne par "les années de plomb". Innovation, à la Marocaine, visant à hisser le Maroc au rang des nations émergentes et en cohérence avec les standards internationaux tout en préservant ses spécificités nationales.je croix qu'il y en a que deux similaires au monde. (en Allemagne et en Afrique du Sud). 

    Laissez-moi raconter délicatement, à ma façon, ce que je crois vrai dans l'histoire contemporaine du Maroc ou plutôt raconter au présent, quelques notions dont on passe à coté sans leur donner d'importance. Pourquoi raconter? Naturellement pour les Marocains qui ne connaissent pas ces phases d'histoire de leur pays et pour prouver, en contre partie, aux ennemis Algériens que le Royaume du Maroc n'était pas tombé, en gouttes du plafond, comme leur Algérie "de fierté et de dignité Taflikiennes !"

    Sachant que n'importe qui se demandera et se posera certes,la question de l'heure sévissant actuellement en l'Algérie.«Qu'est-ce qu'on peut attendre d'un duo de mal qui conduit actuellement l'Algérie». Chengriha le général pisseur, ex-prisonnier aux Amgalas76 qui règle les comptes avec ses adversaires qui le dépassent en hiérarchie militaire.

    Et son président Tebboune qui ne cache pas sa bénédiction aux revenus de la cocaïne commercialisée, au vu et su, de tout le monde par son fils Khalid qui vient de bénéficier, haut et fort, par décret de la grâce présidentielle.

    Bien sûr une grâce signée Tebboune, lui permettant de sortir "indemne" de la prison d'El Harrach d'Alger sans pour autant terminer légalement ses peines d'emprisonnement pour trafic de drogues lourdes. A noter que ces deux connards (Tebboune/Chengriha) n'ont pas de capitale politique ni expérience étatique pour en parler comme dirigeants.

    Le conte.. Le Maroc était, durant des siècles et des siècles, un État à part entière, concurrent à des puissances coloniales qui tentaient vainement l'affaiblir et casser ses piqures en amputant, d'ici et de là, ses territoires en tant qu'État souverain, disant un État très farouche, agissait d'égal à égal, s'étalant presque sur le 3/4 de l'Afrique du nord..de Gao au Mali au fleuve du Sénégal à l'ouest du continent Africain. 

    En ce moment où l'Algérie qui se constituait d'ilots de mal n'existait que dans l'esprit colonial, voire que dans les cahiers de classe des Français en sa qualité de département Français d'outre mer..Et je ne peux dire mieux qu'un Algérien (vidéo en bas) s'adressant à un autre Algérien, parlant honnêtement du Maroc sans flatter.   وشهد شاهد من أهلها

    Tout cela pour prouver aux ingrats Algériens,  surtout à ceux du cercle de décision que l'Algérie avec toutes ses frivolités ne pourrait en aucun cas concurrencer un Maroc fort par son histoire ancestrale, nageant dans ses superficies d'or très  lointaines.

    Ses périodes de fortes puissantes ne pourraient être censées ou similaires à celles d'une entité (Algérie) enfantée dans les faubourgs de la contradictions, dans les milles d'adultère d'autrefois, dans la haine et l'ingratitude. Ils n'ont même pas de temps pour enfiler leurs chaussures et  se cacher quelque part pour sauver la face dans un monde devenu une petite localité de transparence.

    Après la prise de conscience par la communauté internationale au sujet des conflits Maroc-Algérie et loin d'aveu de défaites, c'est la fin de l'impunité pour toutes les ingratitudes Algériennes. L’affaire des harcèlements du pouvoir d'Alger depuis sa naissance prématurée en 1962 a permis à des pays corrompus, siégeant malheureusement aux Nations unies et agissant au profit d'Alger, de se délier largement contre le siège vide du Maroc surtout à lex-OUA, l'Union Africaine actuelle.

    La parole de crédibilité se libère aujourd'hui et l’appareil de la raison joue, enfin son rôle pour redresser les cas tordus en diplomatie d'autruche d'Alger contre le Royaume.L’ère d'aspirer/respirer de l'odeur pétrolière d'Algérie et de l’impunité dr son pourvoir semble révolue à jamais. Et cela se jouera certes autour de la réussite ou de l'échec du prochain sommet arabe prévu en mars prochain à Alger, pour lequel Tebboune et ses commanditaires militaires étaleront toutes leurs cartes de jeu pour éviter un sommet de honte similaire à celui de Nouakchout en Mauritanie en 2016..

    Sachant que la réussite de ce sommet d'Alger sera soumis à «La réalisation de l'honneur arabe qui passe par la présence obligatoire du Maroc qui lutte "en silence" contre le terrorisme et le fanatisme d’État Algérien, à condition notamment que l'Algérie fasse des pas de "bonne foi" vers la reconnaissance, pure et simple, de l'intégrité territoriale du Maroc, avec ses deux Saharas, «oriental ou occidental». divorçant les attitudes haineuses, à "l'Algérienne", attitudes enveloppées en problèmes artificiels, bloquant toute entente avec la clique d'Alger.

    Le Maroc rappelons-le, ne déclinera jamais sa stratégie de puissante devant une Algérie de fous et pourra y faire face à toutes éventualités. On peut pas reprocher aux pays frivoles avec de dingues gouvernants beaucoup de choses mais une chose est sûre, ceux-ci ont fortement contribué à brouiller les cieux et bafouiller les réalités à travers le monde pendant plus de cinq décennies et récemment en Algérie même, où on saute enfin le pas en adoptant toutes les fraudes et fatalités de concurrence à la supériorité du Maroc .

    Face à cette déferlante qui inonde aujourd’hui la toile Marocaine à coups de témoignages plus choquants, les uns que les autres, la dénonciation du chantage  communément pratiqué jusque-là par les locataires du palais d'AlMouradia contre toute vérité Marocaine, mais n’est cette fois-ci pas retombée comme un soufflé, comme c’était le cas jusqu’à présent avec la diplomatie d'orgueil d'Alger. Il y aura désormais un avant et un après Le prochain sommet arabe d'Alger, en jugera certes de l'orgueil Algérien. 

    Depuis que plusieurs états du tiers monde sont allés appuyer les ravins diplomatiques d'Algérie concernant la "Marocanité ou non du Sahara", ces États du 3e rang se sont vus incriminés pour avoir tenté d’imposer à leurs populations des fausses prises de position en politique étrangère.Par contre les positions Marocaines, victimes de ce type de pratiques pétro-dinars, se sont enfin libérées et s'étalent désormais sur de larges toiles de vérité sous la bannière des hashtags «le Maroc, l'État crédible

    Concrètement..Il s'agit de l'histoire récente du Royaume, négligée de notre part.Cela étant ne nous donnera nullement pas les opportunités de perdre de vue nos problèmes avec la veuve-voisine de l'Est qui, devant le silence des autorités Marocaines, et en l'absence de gouvernants crédibles à Alger, elle déchire ses habits, elle se déchaine contre elle-même pour ses échecs diplomatiques, qui, malgré leur méchanceté et malgré l'appel au rescousse au pompier "Ramdane Lahmamra" n'arrivaient pas à provoquer le démon Marocain, l'ennemi potentiel de toujours des gouvernants Algériens. Se comportant ainsi, cela prouve que les Algériens n'ont pas d'histoire même si minime que soit-elle..!

    Raconter des petites histoires Marocaines, démontrera à nos ennemis Algériens que l'histoire du Maroc est très riche, éparpillée en pêle-mêle à la portée de nous simples sujets de Sidna (oui je dirais bien sujets de Sidna) si ça dérangerait davantage la mentalité de haine et d'hostilité Algérienne.

    Force est de prouver qu'ils, n'en avaient pas de passé, même pas des petites bêtises à raconter à leurs petits fils. Étant qu'ils n'existaient pas sur la planète avant 1830, date durant laquelle a eu lieu la chasse aux sorcières Ottomanes des iles du diable et de la création, en toutes pièces de l'Algérie Française.

    Des histoires qui apparemment sont dépassés par l’affût d'internet, ne méritant pas de perte de temps. Ces petits contes qui, selon probablement, le point de vue de certains curieux, y seront que similaires à celles d'un conteur de Jemaâ L'fna de Marrakech, d'autres qui chercheront à savoir amplement plus, prêteront certes l'oreille à ce que raconteraient objectivement les anecdotes non traitées aux bancs d'écoles.

    Ces petites histoires qu'elles soient vraies ou fausses auront forcément un effet foudroyant sur la mentalité d'un monde fou d'égarés, rassemblés de force par le colonialisme Français pour se constituer en entité multicolore géographiquement ennuyeuse à notre frontière-Est. 

    Flottes de guerre-ma..Il y a lieu de rappeler aux ingrats Algériens que la caravane Marocaine passe somptueusement devant leurs yeux et que ce Maroc dont ils rêvent concurrencer vainement avait sous le règne du sultan My Abdallah El-Ghalib (1557), sa flotte de guerre qui, alignait trente navires et durant le règne de son successeur Mohamed El-Moutaoukil (1574), cette flotte en comptait dix fois plus.

    Au début du 19e siècle, l'Afrique du nord, ce qu'on appelle aujourd'hui «le Grand Maghreb» était divisée en quatre grandes entités :le Royaume (on disait parfois l’Empire) du Maroc, les régences d’Alger et de Tunis et le royaume de Tripoli, appelé alors «Tripoli de Barbarie». Si l’Afrique du Nord passionnait moins les Français que l’Orient, le gouvernement napoléonien et les milieux d’affaires n’ignoraient rien de son importance. Elle pouvait constituer un point de contrôle de la Méditerranée (Napoléon allait envisager la conquête d’Alger pour en faire un «Gibraltar français»).

    Parmi les entités nord-africaines, le Maroc pouvait être un partenaire particulièrement intéressant. Royaume millénaire et indépendant, il était le seul État Africain riverain de la Méditerranée ne dépendant pas de l’Empire Ottoman dont les trois autres territoires constituaient des «régences», gouvernées par des Deys, dépendant nominalement du sultan de Constantinople. Il ne rejetait pas les échanges commerciaux avec l’Europe, luttait contre la piraterie et jouissait d’une organisation étatique moderne. Il constituait «le trait d’union entre l’Europe et l’Afrique.

    Une étude réalisée par des experts du Nord-Afrique examinait comment les 16e et 17e siècles furent une des périodes majeures en matière de transferts culturels et techniques de l’Europe et de l’Empire Ottoman vers le Maghreb et vers le Maroc en particulier. Les auteurs de ces transferts, dont certains hautement qualifiés, s’y déplaçaient pour combler le manque, un besoin introduisant ainsi le savoir-faire et des nouvelles techniques liées à la construction navale du Maroc. 

    Leur apport était également important dans le domaine militaire. Cette mobilité, dictée par les opportunités offertes sur place, s’est accompagnée chez certains par le changement de leur identité et leur comportement flatteurs avec un Maroc déjà existent qui imposait de force sa loi d'interlocuteur à ne pas négliger, ni à prendre avec des pincettes du colonialisme.

    Sous le règne du sultan Moulay Abdallah El-Ghaleb (1557). La flotte corsaire Marocaine maraudait sur les grandes voies maritimes de l’époque qui, toutes, passaient au large du Maroc, provoquant de violentes réactions européennes se traduisant par les bombardements de ports Marocains ou par des blocus. A partir de 1622, l'audace des corsaires Marocains de Salé ne connût plus de bornes et leurs navires chassèrent en meute jusque dans la Manche, dans la mer d'Irlande.

    L’émergence d’une politique maritime Marocaine était perceptible dès le 16e siècle, sous le règne du sultan Mohamed Ech-Cheikh (1544) qui créa une flotte pour lutter contre les Espagnols. Mais la menace turque sur la frontière orientale du Maroc fit que le Maroc et l’Espagne, jusque-là ennemis, se rapprochèrent. Le Maroc abandonna alors son projet de construction d'une flotte pour tourner tous ses efforts vers l’Est pour arrêter les Ottoman là où ils étaient arrivés. 

    Une seconde tentative eut lieu sous le sultan Ahmed El-Mansour qui régna 25 ans, (1578 à 1603) et qui eut à faire finalement un choix entre l’expansion territoriale vers l’Afrique noire, vers As-Soudan El Gharbi (Niger, Mali et Sénégal) et le soutien aux Morisques avec pour conséquence la guerre maritime contre l’Espagne. La première option fut alors retenue et il lança l’expédition de Tombouctou entre 1589 et 1591.

    Morisques-Hernacheros..Contrairement à ce qui fut longtemps soutenu, la mer qu'elle soit à la méditerranée ou à l'Atlantique a toujours joué un rôle primordial au Maroc. C'est ainsi qu'il a été démontré que la course à affaiblir le Maroc était antérieure d'un siècle au moins à l'arrivée des Morisques au Maroc. Les Morisques se sont les arabes Andalous chassés d'Espagne et notamment les Hornacheros qui ne firent que prendre la suite d’un mouvement existant en l’amplifiant contre toute ingérence étrangère. A propos, les Morisques et Hornacheros étaient des communautés opprimées issues des communes d'Espagne dans la province de Barajoz, communautés autonomes d'Estrémadure, dont les habitants en sont connus sous ces noms. 

    D'un autre côté la flotte corsaire Marocaine de Salé était forte de plusieurs dizaines de navires taillés pour la course, fins, rapides, faciles à manœuvrer, mais pouvant également supporter toutes les tempêtes.Le plus souvent, il s'agissait de navires de prise, mais le chantier naval situé au pied de la tour Hassan à Rabat, en construisait également, qu'il s'agisse de brigantins montés par 100 hommes armés de canons avec un équipage, prêt à tout faire, de 200 hommes avec une vingtaine de bouts-de-feu..

    De retour de campagne, les navires débarquaient leurs prises, qu’il s’agisse de cargaisons ou de captifs qui étaient vendus aux enchères publiques. Les prisonniers de qualité étaient libérés contre rançon tandis que les simples marins ou les voyageurs anonymes attendaient parfois des années que des ordres aient réunis suffisamment de fonds pour les racheter.

    Le premier objectif était de capturer des navires et leurs équipages. Durant tout le 17e siècle, la principale victime fut la France qui réagit par des campagnes de représailles qui ne permirent pas d’y mettre un terme. La position militaire de Salé était en effet bien différente de celle d’Alger car la puissance des Barbaresques algérois était en réalité limitée.L'expression «corsaires de Salé» désigne les pirates ou corsaires opérant entre le 17e et le 19e siècle à partir des actuelles Salé et Rabat : Essentiellement des Morisques, des renégats Européens et des Turcs. Alger était en effet une ville largement coupée de son arrière-pays, alors que Salé était adossée à un puissant État, le Maroc. Paradoxe, tandis que les pirates de Salé s’attaquaient aux navires français, des villes de Marseille, Narbonne et Montpellier qui entretenaient d’importantes relations commerciales avec le Maroc.

    L'étude examinait également comment les 16e et 17e siècles furent des périodes majeures en matière de transferts culturels et techniques de l’Europe et de l’Empire ottoman vers le Maghreb et vers le Maroc en particulier.Les auteurs de ces transferts, dont certains hautement qualifiés, s’y déplacent pour combler un manque, un besoin introduisant ainsi savoir-faire et nouvelles techniques liées à la construction navale et à la navigation.

    Mais le refus de Louis XIV d'établir une alliance avec le Souverain Marocain a empêché ce dernier d'unifier son royaume. Ainsi dès l'échec de certaines expéditions Marocaines en 1693, Moulay Ismai͏l refusa toutes négociations avec les envoyés de Louis XIV si le sujet ne concerne pas l'alliance contre les espagnols de Sebta. Alors une première rupture inévitable entre 1693 et 1698 et une deuxième plus longue. C'est-à-dire les relations franco-Marocaines n'ont repris qu'avec le souverain Sidi Mohamed Ben Abdellah le bâtisseur d'Essaouira (l'ancien Mogador).

    La flotte corsaire Marocaine maraudait sur les grandes voies maritimes de l’époque qui, toutes, passaient au large du Maroc, provoquant de violentes réactions européennes se traduisant par les bombardements de ports Marocains ou par des blocus. A partir de 1622, l'audace des corsaires Salétins (Slawi) ne connût plus de bornes et leurs navires chassèrent en meute jusque dans la Manche, et dans la mer d'Irlande. 

    Ainsi chaque fois qu'il signe un traité de paix avec les nations européennes, le Maroc déclare la guerre aux barbaresques de la Méditerranée ou de l'Atlantique. Malgré cet état de guerre outre que les ruptures de 1693 et celles de 1712 les relations commerciales et l'échange de captifs chrétiens et musulmans continuèrent de prospérer entre les deux royaumes. 

    D’abord, il est convenu de commencer la date du Protectorat avec la signature de l’acte en question en 1912, alors que les oasis de Tafilalet et du Sahara Marocain oriental étaient occupées dès 1900, deux villes majeures que sont Casablanca et Oujda assaillies en 1907; tandis que le processus qui avait mené à la signature du Traité de protectorat à Fès était déjà solidement implanté, à part dans le grand Tafilalet où un certain Belkacem N'Gadi s'est révolté à Rissani, excluant toute entente avec les Français jusqu'à sa défaite douloureuse devant les troupes Françaises en 1932? 
     
    Dès 1863, pour ne parler que des relations Maroco-françaises, un accord signé à Tanger codifiait le droit de protection, concédant des privilèges aux Marocains employés par les légations ou les consulats de France, ainsi qu’aux courtiers et agents, musulmans et juifs, employés par les commerçants français. 
     
    Nous sommes alors dans un contexte aggravé par les suites de la guerre de Tétouan livrée en 1860 par l’Espagne avec l’obligation pour le Maroc de payer une imposante indemnité de guerre, le recours à l’emprunt anglais garanti par les revenus douaniers et la signature par ailleurs des privilèges fixés par les puissances en compétition, contribuant à l’exacerbation de la crise économique et sociale.Avec cela, il n'était pas difficile de comprendre que les tentatives de réformes, aient été entravées aussi bien par de sévères problèmes de trésorerie que par des tendances conservatrices et par ceux qui se complaisaient dans le non-changement, voire qui étaient sensibles aux avantages du nouveau système. Ne restait dès lors au pouvoir qu’à jouer habilement les rivalités entre les puissances, en pleine course aux colonies, pour retarder l’échéance. Mais rien ne pouvait arrêter une expansion qui menaçait à l’échelle mondiale en un mouvement quasi-inéluctable.
     
    Revenons à la Marocanité de Tindouf, de Touat, d'Oued Saoura et Kenadsa et de Colomb-Béchar.Pour le maréchal Lyautey, l’appartenance de Tindouf au Maroc ne faisait aucun doute. L'administration Marocaine s'exerçait sur la vallée de Tindouf qui dépendait du Khalifa du Sultan à Tafilalet et ses caïds étaient nommés par dahirs des sultans du Maroc.
     
    La vérité de la Marocanité de Tindouf fut confirmée unilatéralement à Sa Majesté le Roi feu Hassan II par Ahmed Ben Bella l'ex-president Algériens lui-même lors d'une rencontre entre les deux hommes pour discuter de l'exploitation commune du fer de Ghar Jbilett, disant en termes clairs, je cite : «N'en parlant pas de la Marocanité de Tindouf, là où il se tenait -Un Moguar annuel-,(Moussem) son statut est officiellement résolu de notre coté Algérien» fin de citation.
     
    A propos, ces négociations étaient alors sous la supervision de Léonid Brejnev, secrétaire général du Parti communiste de l'ex-Union soviétique, et principal dirigeant de l'URSS. Il fut en outre président du Présidium du Soviet suprême (fonction honorifique de chef d’État en ex-Union Soviétique) .
     
    Lyautey s’était opposé aux visées expansionnistes de ses compatriotes sur ce qu’on appelait alors l’Algérie française.  En 1924, la question de la souveraineté sur le Touat, territoire situé à l'est de Tindouf, opposa l'administration française du Protectorat aux gouverneur général de l’Algérie Française.Depuis Rabat, le maréchal Lyautey adressa alors au gouvernement français, deux longues notes concernant les frontières historiques du Maroc. Elles donnent un éclairage important sur la question. 
     
    Dans la première datée en février 1924, de Rabat, les services du résident de France écrivaient: «Il n’est pas douteux qu’à cette époque (avant le Protectorat), l’Empire Chérifien Marocain étendait nettement son influence au sud de l’Algérie, et il coupait celle-ci du Sahara, proprement dit: les Oasis sahariennes de Touat, de Gourara et de Tidikelt relevaient depuis plusieurs siècles du Sultanat du Maroc.
     
    L’autorité du Sultan Moulay Hassan y fut rétablie en 1892, et des gouverneurs Marocains y demeurèrent jusqu’à l’occupation française d’Ain-Salah (1902) qui provoqua des protestations au Maroc  (…).Quatre jours plus tard, dans une notedestinée au chef du gouvernement français, le Maréchal Lyautey, résident général au Maroc, écrivait je cite :
     
    «J’estime que le Maroc a, dans le Sahara, une frontière commune avec l’Afrique occidentale française (…). Je ne puis qu’appeler toute l’attention de Votre Excellence sur l’importance de la question pour ce qui regarde le Maroc dont la France a solennellement garanti l’intégrité, engagement qu’elle a rappelé au cours des négociations récentes. Au surplus, sans qu’il soit, je pense, nécessaire d’insister davantage sur ce point, l’histoire des dynasties Marocaines suffit à démontrer que, de tout temps, les Sultans ont exercé sur cette partie du continent une action spirituelle et, parfois, effective, incontestée». fin de citation.
     
    La première agglomération de Tindouf  était pillée, ravagée et enfin détruite par les attaques successives des Touaregs, des Berbers et des R'guibat Ech-Charq, elle disparut durant deux siècles, mais ses points d'eau continuèrent à être fréquentés par les caravanes transsahariennes. La nouvelle localité de Tindouf fut fondée en 1852 à 1857 par Mrabet Ould Bel Aimech, chef de la tribu Tajakant qui avait fait toujours allégeance aux sultans du Maroc.
     
    En 1953, la France occupa Tindouf qui, dans un premier temps, fut englobée dans la zone militaire dépendant du commandement français du Maroc avant d’être placée sous l'autorité du Gouverneur général de l'Algérie. Mais à aucun moment, la Marocanité de la région ne fut remise en cause par les Français. Au moment de l'indépendance du Maroc(1956), Tindouf était administrativement rattachée à la zone d'Agadir.
     
    Au mois de juillet 1962, quand elle accorda l'indépendance à l'Algérie, la France était militairement présente à Tindouf dont elle se retira au mois d’octobre de la même année, laissant l'Armée de libération algérienne s'y installer. C'est ainsi que «Tindouf la Marocaine» est devenue, malgré tout  «Tindouf l'Algérienne !!». 
    Pourtant, au mois de juillet, les tribus de la région de Tindouf, essentiellement Tajakent et Reguibat El Qaff (القاف) d'Ech-Charq, avaient fait toujours allégeance au Roi du Maroc. Au début du mois d’octobre, quand l’armée algérienne occupa Tindouf, elle en chassa par la force les représentants du Maroc qui, sous la révolte du Caid Marocain Abdallah Senhouri, avaient refusé de se retirer. Cette prise de possession fit alors de nombreuses victimes du coté des Marocains? Bonne lecture.
     
                                                    Très cordialement,Chihab25
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