1/3.-Le bilan positif des manifestations du 20 fevrier(*)
Palais royal de Fes
Cinq morts à El Hoceïma, Un à Sefrou, lors des actes de vandalisme dans plusieurs villes marocaines durant ce 20 février 2011.
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Exclusif,(la nécessité oblige) : Avant de faire appel aux mercenaires noirs d'Afrique! Khaddafi aurait appelé Bouteflika au téléphone pour lui demander l'utilisation du polisario pour réprimer les manifestants Lybiens!!.
Il y a des moments comme ça où, quand ça veut pas, ça va pas. C’est ce que doit ce dire ce omniscient, omniprésent, omnipotent, Kaddafi, super Président. Kadhafi est plus «pire» que Saddam Hussein, et la fin de son régime est probablement prévue dans «quelques jours». Je crois que c'est une question de quelques jours, pas plus. Malheureusement, je pense en même temps que ça coûtera cher à la Libye et trés aux Libyens, car cet homme est capable de tout, il a déjà tranché: «soit il tue, soit il est tué». " le monstre, que l’on croit l’exception, est la règle.Disait pour l’histoire: Moi le Néron arabe, aprés moi le déluge!".
Je me demande comment cet homme a pu tenir aussi longtemps son peuple sous une poigne de fer et gouverner selon le «Livre Vert» une doctrine qui ne se trouve dans aucun livre académique. Ce mode de gouvernance à nul autre pareil, tient de l’allégeance tribale en plein 21eme siècle.
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Rendez vous compte, sans prévenir, le monde arabe s’émancipe de ses dictateurs, par des révolutions que l’on pouvait dire, jusque là, « pacifiques », et même consensuelles comme chez nous au Maroc. Avec des armées du peuple? qui prennent parti pour le pouvoir, garantissant parfois les soulèvements du peuple, c’est assez rare et encouragent pour la suite. Et voilà que l’inénarrable Kadhafi, qui lui ne veut pas entendre parler de démocratie, inaugure un mode de répression des manifestants propre à lui, qui était jusque là réservé aux Tchétchènes par la Russie, en plus des chars, le bombardement par l’aviation ?!. Il n’aurait pas osé préconiser ces outils de maintien de l’ordre à son ami Ben Ali de Tunisie, qui n'a pas eu de temps, même pour réfléchir.
On peut déjà dire que les militaires Libyens ne sont pas de la même trempe morale que les militaires Tunisiens et Egyptiens mais, à leur décharge il faut savoir qu’avec la manne du pétrole Kadhafi a pu se payer du matos de premier choix. Il est certainement l’un des meilleurs participants aux performances commerciales des fabricants et vendeurs d’armes, où la France tient un rang honorable, certes loin derrière le champion incontesté dans cette discipline, les champions de la Paix dans le monde, les U.S.A. Et il a aussi pu se payer les services de mercenaires noirs et groupes armés privés et pilotes-Serbes et Ukraniens, qui font un tabac dans cette région d'Afrique du nord. Sur ces deux sujets on peut penser que le président Américain M.H.Obama(1), doit marcher sur des œufs pour ne pas se salir les semelles en cas de bruit de bottes.
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Après la stupeur et la liesse provoquées par les manifestations du 20 février, vient le temps des interrogations. Le printemps des peuples arabes va-t-il continuer pour faire tomber les tyrans arabes qui existent encore et qui s'attachent aux fauteuils du pouvoir ? Une question qui ne nous concerne pas bien sûr ici au Maroc, même si c'est une révolution globale qui va ravager et changer, en quelque sorte, le monde arabe!
Finalement tout est bien passé dans notre pays puisque les manifestants ont bien affiché leur patriotisme.Par son extraordinaire civisme le peuple Marocain est devenu une "icône" particulière au monde arabe et au tiers monde aussi. Le Maroc est fier de ses jeunes de 20 février; même sans expérience ils ont prouvé qu'ils sont capables de s'organiser et de manifester avec beaucoup de civisme et de responsabilité. Un grand chapeau en velours à nos services d'ordre -police, gendarmerie royale, forces auxiliaires- qui sont restés à l'écart sur ordre direct de Mr.Tayeb Charkaoui, le doyen des juristes Marocains, et ministre de l'intérieur. Aucun témoignage mettant en cause ces forces de l'ordre. Toute fois la rédaction regrette les quelques dérapages observés dans certaines villes, qui se sont là que des dégâts collatéraux.
Cela prouve qu'à l'inverse de la plupart des pays arabes, le Maroc est habitué à l'organisation de marches et de manifestations", ce qui signifie que dans le cadre du processus démocratique entrepris depuis la fin du siècle dernier, en particulier après l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône, notre pays a bien entamé une nouvelle étape dans la gestion de la chose politique à travers l'ouverture de vastes champs pour la pratique démocratique, et la consécration des libertés d'expression.
A cette occasion, le gouvernement marocain , selon son porte-parole, considère que les revendications des manifestants dans leur profondeur, restent compréhensibles et légitimes sur les plans social, économique, politique et culturel", et que ces revendications "figurent dans l'agenda de la plupart des forces politiques aussi bien de la majorité que de l'opposition"."Tous les partenaires politiques sont unanimes sur la nécessité de donner un nouvel élan au processus de réformes, en parfaite harmonie avec SM le Roi" qui veut parvenir à une bonne application du nouvel aspect de l'autorité, instauré depuis le discours royal d'octobre 1999. Le Maroc est donc déterminé à consolider les fondements de la démocratie et qu'il est capable d'aller de l'avant sur la voie de l'édification démocratique d'une manière mûre et sereine".
Alors qu'elle n'avait jamais relayé les manifestations, la MAP (Maghreb Arabe Presse) organe officiel de l'État Marocain, a publié un communiqué selon lequel trois des organisateurs auraient annulé l'appel à manifester le 20 février. Une information partiellement fausse puisqu'un des organisateurs mentionnés dans le précédent articles a démenti. D'autre part, les acteurs associatifs et d'autres organisateurs ont maintenu leur appel. Certains affirment que leurs comptes Facebook ont été piratés, le risque de désinformation grandit, et qu'une personne ne peut annuler des manifestations spontanées.
Côté jeunes, il est à noter que le groupe "Mouvement liberté et démocratie maintenant" n'était pas le seul à appeler aux manifestations. Les "Jeunes du 20 février", à l'origine de messages vidéos et présents dans une conférence de presse tenue jeudi 17 février, comptait à la veille du jour "J" presque deux fois plus de membre dans son groupe Facebook . Ce groupe semble d'ailleurs plus structuré et très actif dans la préparation des manifestations dans différentes villes. Entre autres, un service de communication avec la presse a été mis en place et l'arnaqueur devenu chantre de l'indépendance du mouvement des jeunes.
Autre fait marquant à la veille des manifestations, l'importance accordée à ce groupe par la MAP. Ce groupe qui a fait l'objet d'innombrables attaques lorsqu'il appelait encore à manifester le 20. février. Ces attaques avaient même été relayées par un journaliste Français sur les ondes de la radio Europe1; le groupe de jeunes y a été dépeint comme vulgaire arnaqueur. Un site Marocain l'a même décrit d'une manière à faire douter de son intelligence.
Ce même groupe aurait été à l'origine du communiqué qui explique l'annulation du soutien de son mouvement aux manifestations en des termes très idéalistes.
a-"Les tentatives de courants d'obédience islamiste et ceux proches de la gauche radicale à exploiter cette initiative pacifique et à lui conférer une charge idéologique que nous ne partageons pas seraient à l'origine de revirement.
b-"La non précision de tous les participants de leur identité politique et de leurs positions référentielles sur la monarchie marocaine en tant que système politique jouissant de l'unanimité nationale" serait la deuxième raison de l'annulation de cette manifestation, aurait précisé ce groupe de jeunes. Autres raisons : la violation de l'engagement du principe de l'indépendance des mouvements du 20 février vis à vis des agendas extérieurs
c-"le manque de visibilité de l'ensemble des institutions, partis et individus ayant tardivement rejoint l'appel du mouvement Jeunesse ". La formulation à de quoi faire rêver. "Agenda extérieur", on se croirait dans un communiqué d'un des deux ministères directement concernés par les manifestations (intérieur et communication).
Les réseaux sociaux sur internet ont de toute façon très vite démenti la rumeur de l'annulation des manifestations. A croire que les autorités n'ont toujours pas compris l'ADN qui anime l'appel de la jeunesse : sans leader, dignité, conscience politique, et maillage en réseaux grâce à internet. Si Khalid Naciri estimait que le gouvernement était serein, ils viennent par cette petite tentative de manipulation de montrer aux yeux du monde, la panique qui les traverse.
Faible participation à l'appel du 20 février
Les retombées du 20 février sur certains acteurs et partis politiques?
Quelqu'un aurait laissé entendre, soufflant à l'oreille de spectateurs au trottoir, que par initiative de certains profiteurs d'opportunités, comme le trio de Rabat, Khalid Soufiani, Abdelhamid Amine et Abderahmane Aâmro qui y étaient présents aux manifestations et qui ne laissent passer aucune occasion sans marquer présence..! Quelques banderoles étaient hissées par les manifestants de Rabat demandant à MM. Fouad Ali Hamma, ex-ministre et député de R'Hamna et Mohamed El Majidi, du secrétariat particulier de Sa Majesté le Roi de dégager et disparaitre, les considérant comme sources de corruption. A mon avis, ceux-ci sont que des citoyens comme les autres. Le premier est tout simplement un activiste particulier qui a réussi à secouer, voire remuer le champ politique national par son activisme (?) soldé par la création de son parti-tracteur le "PAM" et le second n'est qu'un commis d'État qui gère des affaires qui lui sont confiées.
Le Parti de la Justice et du développement (PJD) pourrait être la première victime des manifestations de ce 20 février au Maroc. Trois cadres de ce parti ont démissionné de son Secrétariat général. Il s’agit de Mustapha Ramid, Lahbib Choubani, et de Hamieddine. Des oppositions, des divergences de vues sur la marche organisée seraient la cause de leur retrait . Ces trois démissionnaires restent néanmoins membres du parti, seul parmi eux Moustapha Ramid, chef du groupe parlementaire du PJD à l’hémicycle a participé aux manifestations, contrairement à la position adoptée par son parti que dirige Abdellilah Benkirane.
Le chef de file des PDJISTES ainsi que certains mentors de la formation « islamiste » auraient exercé des pressions sur la jeunesse du parti, les obligeant à suspendre leur participation à la marche. Cette attitude du secrétaire général serait motivée par un deal passé avec les autorités au ministère de l'inérieur, pour la libération de Jamaâ Al Moâtassem(2), à en croire le site "Maghreb Intelligence". Ce responsable du PJD à Salé était incarcéré depuis janvier pour abus de pouvoir. Mustapha Ramid, chef de file des députés parlementaires du PJD et démissionnaire de son bureau politique persiste et signe d'un ton franc et direct: qu'il soutient et continuera de soutenir les manifestations exigeant des réformes politiques au Maroc.
Quoiqu’il en soit, ces démissions plongent le parti dans une crise sans précédent. Au niveau de la base, des pétitions exigeraient le départ de l’actuel secrétaire général. Beaucoup d’observateurs redoutent en effet que le parti, à défaut de la chute de son actuel bureau politique, ne connaisse une scission dans les prochains jours.
Ceux du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) veulent se montrer plus intelligents que les autres?
Le Maroc, a-t-il ajouté, a besoin, aujourd'hui plus que par le passé, de partis forts et organisés capables de faire des propositions concrètes pour réussir cette réforme et d'institutions élues capables de réunir les conditions d'exercice d'une véritable politique de proximité, et d'une société civile et d'un tissu associatif pluriel qui a une forte présence dans la société.au lieu de laisser le champ libre aux délinquants de l'internet. et les fauteurs de troubles! Rappelant qu'il a publié, dans les circonstances que vit actuellement le Maroc, un communiqué qui exprime sa volonté de donner un nouveau souffle au changement mais dans le cadre de la stabilité, de l'attachement aux institutions et de l'engagement responsable et démocratique.
De son côté, M. Khalid Naciri, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, et membre du bureau politique du PPS, il a insisté à cet égard sur la relation de confiance qui doit exister entre les partis politiques et les citoyens. "Un parti incapable d'établir des ponts de communication avec les citoyens et d'être constamment à leur écoute ne peut prétendre au statut d'une formation politique"! insistant sur la nécessité pour les partis politiques de disposer de programmes qui collent aux préoccupations des citoyens et qui sont en phase avec la nouvelle politique des chantiers de réforme, et partager un certain nombre d'objectifs pour réussir la nouvelle génération de réformes susceptibles de relever les défis qui se posent au Maroc et consolider le projet moderniste et démocratique initiée par SM le Roi Mohammed VI. Bonne lecture.
(*) Le lecteur constatera que le texte n'est pas du genre classique de Montesquieu ou de Victor Hugo, et que si la rédaction ne maitrise pas bien la langue Français!!, elle fait quand même passer se messages, malgré la modestie. Procédant continuellement à la mise au point textuelle, grammaticale, et à la correction de frappe. acceptez les excuses de la rédaction.
(1) Houcine M'Barek Ou Bama, natif de Kal'ât M'Gouna, province d'Ouarzazat au Maroc -Selon les registres d'état civil 1915 pour étrangers.
(2) 48h après, ce député de Salé a pris place aux cotés de Sa Majesté le Roi,lors de l'installation du Conseil Économique et Social le 22/2/201.
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