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Printemps arabe - Page 5

  • 2/2.-Algérie : Enrouler son opinion publique locale est la seule réforme qui émane de BOUTEFLIKA !!

    (Suite et fin)

                                                               

    ATTENTION : L'ALGERIE VA EXPLOSER, LE COMPTE A REBOURS COMMENCE D'ICI PEU.! (Attachez vos ceintures..! ou plutôt, cachez-vous du risque de déflagrations).

    Loin de là, Dr.Said Saâdi, le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), un parti de l'opposition, qui participait à la commémoration du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 a animé une table ronde avec  des philosophes américains, écrivains Français de grande renommée et des journalistes arabes du Liban et d'Egypte   sur le thème  « comment vit le monde après le 11 septembre», dont une speakerine Libanaise, victime d’un attentat terroriste, qui sont intervenus dans les débats respectivement à partir de Paris, du Caire et de Beyrout, n'était pas sur la même longueur d'ondes avec le régime de son pays.Il disait à New York  que :«Le terrorisme ne reculera que si la démocratisation prend racine au sud de la méditerranée dont son pays l'algérie qui se trouve déjà sur un volcan qui se réveillera sûrement du jour au lendemain(?)».

    Selon le site internet du RCD,  Said Saâdi a développé l’idée que même si des incertitudes pèsent encore sur les insurrections citoyennes qui déferlent sur le monde arabe, qui dit-il n'épagnent sûrement pas l'algérie qui se trouve sur la liste d'attente et sur le point d'éxploser.Le peuple algérien fera irruption aussi pour signifier qu’une nouvelle recomposition de son histoire doit s’engager», a déclaré le leader du RCD.

    Ajoutant aussi que: «Le terrorisme  en algérie ne reculera que si la démocratisation prend racine au pays,où nous observons que des jeunesses conditionnées pendant des décennies pour haïr et tuer se sont émancipées de la tentation intégriste qui les avaient broyées pendant des années de la décennie noire. Ces jeunes délivrent un message très fort et se démarquent de la culture de la mort dans laquelle on a voulu les enfermer ».

    Auparavant il avait fait le 18 février 2011 une intervention à l'émission «semaine critique» sur France 2, où il soulignait en bref, je cite: Je n’ai fait, dans cette présente intervention, qu’agencer les éléments d’un puzzle pour que le téléspéctateur comprenne que ce qui se passe au Maghreb dépasse largement le cadre d’une colonisation classique.

     «… je suis même persuadé, vous voyez, que l’avenir n’est ni en Algérie, ni en Tunisie, ni au Maroc, il est dans l’espace nord-africain entièrement, et que c’est l’Afrique du nord des régions qui permettra d’être l’alternative aux autocrates qui ont globalement perturbé et déstructuré toute cette région...»Fin de citation.

    L'Algérie a besoin de démocratie et de libertés.

     Sur invitation d'un Marocain Oujdi, deux algériens originaires de l'ouest de l'algérie, de Tlemcen ou d'Oran parait-il, ont visité le Maroc en la qualité de touristes, le début de cette année 2011.Dans un coin calme bien arosé, dans un hotel bien connu dans le boulevard Mohamed V à Rabat ils se sentaient savoureusement libres de respirer profondement. En présence de leur ami Oujdi, ils commencaient à rêver en plein jour et ont usé de leur effort pour dresser un bilan-ordonnance qui contient en particulier leurs points de vue concernant la manque de liberté d'expression et des libertés publiques dans leur pays, après avoir étaient témoins oculaires (de près) des mouvements politiques "pacifiques" survenus dans notre pays, le Maroc, pendant le premier trimestre de cette année 2011. La rédaction vous invite ci-aprés à y prendre connaissance  de ce diagnostique virtuel et du remède qu'ils prodiguaient pour en soigner leur pays l'Algérie.

     Début citation:Les annonces du Président Bouteflika se sont focalisées sur la révision de la Constitution, la loi sur les partis politiques et le code électoral ainsi que le code de l’information. L’objectif affirmé: «renforcer la démocratie» dans tous ses cas de figure. Pour accompagner ce «vent de changements», Bouteflika a préconisé la mise en place d’une commission constitutionnelle-comédie qui avait regroupé que les «courants politiques agissants sous la tutelle du pouvoir et des experts de la chanson algérienne et du théatre qui n'ont rien à voir avec la politique, ni avec l'état de crise qui sévit en algérie,  tout en  excluant tout simplement les sages et les  vrais politiques, experts  de la loi et du droit constitutionnel ».

    Cette commission, était appelée à proposer des amendements à «l'aveuglette» à la constitution en réponse aux attentes prétendues de la classe politique, la classe politique du pouvoir sûrement!. Dans la foulée de ces réformes spectaculaires qui se voulaient radicales, le président a souligné que cette mission, «ambitieuse et décisive» pour l’avenir de l'algérie, exige l’adhésion de la majorité!, de l'alliance gouvernementale bien sûr, la participation de toutes les forces politiques et sociales qui portent allégeance à tout  ce qui provient du palais d'ElMoradia d'Alger et la contribution des compétences nationales qui se trouvent autour de lui parmi les vieilles figures de son partis l'FLN (Front de Libération Nationale) à leur tête, le trio: Abdelaziz Belkhadem, Boualam Bessayeh et Abdelkader Ben Salah.

    Par ses réformes fantôches Bouteflika oublie carrément que le peuple algérien opprimé requiert un État fort capable d’instaurer une plus grande confiance entre l’administration et les citoyens. Un État reposant sur une administration compétente et crédible et un système judiciaire placé sous la seule autorité de la loi. Cette mission devait nécessiter surtout, que «Les instances algériennes élues démocratiquement puissent jouir d’une légitimité incontestable».

    Ainsi il est devenu nécessaire dans le cadre de ce printemps arabe d’aller de l’avant pour l'arrachement et l’approfondissement du processus démocratique, le renforcement des bases de l’Etat de loi et de droit, la réduction des disparités et l’accélération du développement socio-économique en  algérie et pour aussi la faire sortir de son isolement régional et continental .

    Plus de démocratie et plus de libertés, tel était le «leitmotiv» des deux algériens qui ont vécu à chaud le changement survenu plus rapidement au Maroc, imposé par des Marocains pacifistes et  instauré au pays aprés un débat houleux avec une liberté totale d'expression jamais vue au tiers monde, leur nouvelle constitution 2011 qui l'ont approuvée à l'unanimité en juillet 2011, réitérant leur conviction quant à la nécessité d’un changement  pareil et radical des institutions dans leur pays, avec une vraie  paix qui permettera de réformer réellement les institutions et les pratiques de la politique en Algérie. 

    En outre,aprés la levée de l’Etat d’urgence, remplacée par l'état de siège. Le peuple algérien doit décider librement, malgré tout, de faire révolution contre le pouvoir en place et contre la junte militaire de Ben Aâknoune et Beni Messous et prendre ses destinées en main pour pouvoir lancer et  parachever une démarche par un programme de réformes politiques visant à instaurer et approfondir le processus démocratique et à permettre aux citoyens algériens de contribuer davantage aux décisions dont dépendent leur avenir et celui de leurs enfants.

    Le président de la République  ainsi que ses différentes assemblées «truquées» sont dépassés par le temps et les évenements. Le rôle de l'opposition  algérienne est désormais vital plus que jamais pour encadrer le peuple, le renforcer, l'incitant à des éventuels soulèvements de masses pour changer de cadence et  changer la réalité vécue».Fin de citation.

    Pour instaurer un changement radical, les pauvres algériens qui rêvaient encore de plein de choses, ils voulaient de voir (même dans le virtuel) une assise juridique totalement  indépendante du pouvoir pour accompagner le changement, ils souhaitaient à cet effet voir le peuple algérien imposer ses pressions sur le gouvernement de Bouteflika, à travers la rue, exprimer ses inspirations légitimes pour rédiger une vraie constitution nationale et  instaurer un  vrais parlement libre  et compétent pour réviser les textes législatifs relatifs à l’exercice démocratique afin de permettre le libre choix des citoyens.

    Ils savaient que  leur président Abdelaziz Bouteflika qui profite du simple esprit et du sommeil du peuple algérien, joue le malin et dicte pour la consommation  locale ses impressions qui en changeront en rien  des revendications exprimées antérieurement par les mouvements répetés de la rue. Ils savent aussi que Bouteflika est agrégé en mensonges, du fait qu' il fait le semblant d'un vrais président réformateur en lançant chaque fois des faibles doses de remèdes, des calmants inéfficaces pour gagner du temps et prolonger sa survie au palais d'ElMoradia à Alger, en voici un, il disait  sans peur, sans crainte, sans lever la main devant un peuple humilié : « m’appuyant sur la Constitution, j’userai du droit qu’elle me confère pour demander au parlement de réviser l’ensemble de l’arsenal législatif sur lequel reposent les règles de l’exercice démocratique et le libre choix des citoyens (…) conscient de la responsabilité qui m’incombe, fort de votre soutien et soucieux de préserver l’équilibre des pouvoirs, j’oeuvrerai à introduire des amendements législatifs et constitutionnels en vue de renforcer la démocratie représentative dans notre pays ».

    L'expérience de contacts individuels avec l'algérien ont montré, à nous Marocains, que les algériens, hors de leur pays avaient toujours la langue longue. Ces deux algériens en question,souffrant de faim et de soif de liberté d'expression chez eux se sont réjouis de traçer à l'imaginaire une «courte feuille de route» pleine de perceptions devant, selon leur conviction, sortir l'algérie de son impasse. Ils proposent à cet effet des grandes lignes, qu'ils considèrent comme seuls moyens de sauvetage qui permettent à l'algérie de se soigner et se guérir de ses maux, à savoir:

     a)- Prise en charge effective des revendications du peuple algérien ; les circonstances actuelles ne tolérant plus la tergiversation, à fortiori, à la lumière des soulèvements populaires qui se succèdent dans l’ensemble de la région arabe, où il est devenu inacceptable pour la communauté internationale d’assister impuissante devant l'effusion de sang des civils, dont le seul tort est de sortir pour exprimer pacifiquement le droit à une vie décente et leur aspiration au changement du système de gouvernance, et au choix libre de leurs représentants, tout en précisant que cette position de la communauté internationale n’est pas purement d’ordre moral, loin s’en faut, mais se base en premier lieu, sur des considérations de «real politik» et de préservation des intérêts, qui l’oblige à préserver un degré de crédibilité nécessaire, à même d’en faire un interlocutoire potentiel et probable le moment venu.

    b)- Reconnaissance de la légitimité de la revendication qui prône la rupture totale et effective avec le système algérien en place, de ses hommes et de ses structures, afin de jeter les fondements d’un Etat sain, basé sur des hommes connus pour leur intégrité, leur crédibilité et leur compétence, non impliqués jusque là dans la gestion du pays, de telle sorte que les responsables du système en place ne disposent d’aucune influence ou contrôle sur le nouveau système.

    c)- La non implication de l'institution militaire dans les affaires politiques du pays et dans les taches répressives, en observant le respect total de ses obligations constitutionnelles consistant à protéger la patrie, et non les cercles au pouvoir et leurs satellites.

    d)- La dissolution du service de renseignement (DRS) et le limogeage de tous ses éléments infiltrés dans la quasi-totalité des structures et autres organismes de l’Etat, qui étouffaient par leur emprise, et prenaient les décisions en son nom, et la restructuration de ce dispositif afin que lui soit conférées des fonctions constitutionnelles spécifiques et qu’il soit comptable devant le parlement, et passible de poursuites judiciaires en cas d'abus. Le système dictatorial ne pouvait sévir et se maintenir pour étouffer le peuple algérien sans l’opacité totale avec laquelle se gérait les affaires de l’Etat, à tel point qu’il est devenu secret de polichinelle que les véritables centres de décisions ne relevaient point de la façade politique, mais plutôt de cercles occultes non connus du peuple, opérant loin de toute transparence, en l’occurrence les initiées des département de renseignement, qui échappent à tout contrôle. La police politique en Tunisie, ex- Mabahith Amn Ad-Dawla en Egypte, le DRS en algérie, ces dispositifs honnis constituaient et constituent encore les véritables bourreaux des peuples  au point, qu’à peine défaits de ces régimes, la dissolution de ces dispositifs sécuritaires envahissants, constituait l’une des revendications principales des populations, qui disposent de preuves tangibles établies de leur responsabilité dans cette répression institutionnalisée, de torture, d’assassinat d’opposants, d’espionnage contre les citoyens, sans épargner les institutions de l’Etat. La Tunisie s’en est défaite de sa police politique, l’Egypte est en cours, la Jordanie commence à monter la pression dans le même sens, le Maroc  en ait fini de ça avec la venue du roi Mohamed six au pouvoir. Le peuple algérien œuvre et continue en vain dans le même sens.

    e)- Dissolution de la (CSA) Centrale Syndicale Algérienne pro-pouvoir, pour son implication directe dans le coup d’Etat électoral du 11 janvier 1992 et son alignement avec le pouvoir issu du putsch au détriment des travailleurs et des citoyens, tout en ouvrant la voie pour la formation de syndicats indépendants et pluriels.

    f)- Institutionnalisation de la liberté d'expression, la liberté de réunion et la formation de partis, d’organisations et d’associations, sans que le ministère de l’Intérieur n’ait le moindre droit de regard, et encore moins de décision dans tout ce qui a trait aux dossiers des partis politiques et associations.

    g)- Mettre le ministère de l'Intérieur sous le contrôle du pouvoir législatif, et de rendre passible de poursuites judiciaires toute personne appartenant à ce ministère, reconnue coupable ou impliquée dans des infractions pénales, financières ou politiques, à l’encontre du peuple algérien.

    h)- L’épuration des structures de l’Etat de l’influence et de la gangrènisation par ces appareils invasifs, et la mise sur place d’un système de gouvernance, régi par la transparence, à tous les niveaux, politique, sécuritaire, financier etc., de sorte que tous les fonctionnaires soient redevables devant la justice, mettant ainsi fin à ce que subissaient les citoyens comme exactions sous le règne du pouvoir des gangs et du cabinet noir du DRS.

    i)- Elaboration de mécanismes afin de prévenir le non-droit, de sorte qu’aucune des institutions de l'Etat ne soit au-dessus du droit, et se doit de rendre compte devant les institutions habilitées, et où personne n’outrepasse la volonté populaire.La mise en place de mécanismes de transparence pour assurer une distribution équitable des richesses du pays.

    Ces deux algériens racontaient entre autre à leur ami Marocain Oujdi qui les accompagnait tout au long de leur séjour au Maroc, d'autres souffrances, des taches noires au front du pouvoir algérien, que rencontrent les algériens et algériennes dans leur vie quotidienne.

    Contrairement aux préoccupations  de ces algériens concernant le manque de liberté d'expression en algérie. Je voudrais rappeler aux algériens, à ceux qui envient le Maroc pour sa grandeur.! que ce Maroc-là qui n'a pas de pétrole, mais idées contructives, accueillait ‹avec une grande satisfaction› la décision du l'ex-président américain George W. Bush de classer notre pays parmi «les alliés majeurs hors-OTAN» des Etats-Unis pour «son soutien sans faille dans la lutte contre le terrorisme». (sans bruit), le moment où l'algérie tentait en vain de le coïnçer à travers le monde, par tous ses moyens, politiques mensongères, diplomatiques et financières.

    C'est un témoignage de la place qu'occupe le Maroc depuis juin 2004, de son rôle stratégique dans la région, pour sa stabilité politique et sécuritaire et une marque de considération pour les réformes politiques profondes, économiques et sociales entreprises par Sa Majesté le roi Mohammed VI que Dieu le glorifie . Ce que les algériens ne pouvaient pas( ou ne voulaient) digérer du tout, que Washington annoncait solonnellement l'octroi de ce statut au Royaume du Maroc «d'allié majeur», jusque-là accordé à 12 autres pays non-membres de l'OTAN.

    Ce statut donne droit au Maroc de la nouvelle ère de se porter candidat à la participation à certains contrats militiaires américains, recherches militaires et programmes de développement militaires par le biais de manoeuvres trop avancées  sous le contrôle des experts hautement qualifiés du Pentagone ( Le département de défence des Etats-Unis d'Amérique)..

    Alliés historiques et stratégiques du Maroc, les Etats-Unis ont  demandé dans un certain temps à notre pays une participation des Forces armées Royales(FAR)à la future force militaire internationale qui pourrait être déployée partout dans le monde. Un privilège qui fait couler les salives de Bouteflika, de la junte militaire algérienne de Ben Aâknoune et Beni Messous, et que l'algérie avec son DRS intéllegent (Département de Renseignements et de Sécurité militaire,le plus particulier du monde! selon les algériens eux-même) et avec ses potentialités en pétro-dollars n'a pas pu en avoir ce classement d'honneur, trés onéreux.Celà pourrait aussi être un des facteurs majeurs du déchaînement du pouvoir algérien contre l'OTAN en Libye. Pas pour ses missiles, ses avions et ses batiments de guerre..!, mais pour avoir embarqué avec lui le fanion d'une armée-ennemie de Mohamed VI.
    Bonne lecture.

                                                                 Cordialement,Chihab25