2/5-.) Les services secrets et de renseignements Algériens endossent l'échec du siècle à Laâyoune
Aprés les échecs successifs de sa diplomatie à l'échelle internationale, BOUEFLIA reçoit une grande gifle par les événements de Laâyoune au Sahara Marocain.
( 2ème partie,suite)
أبناءها حتى يتم القضاء على الثعلب الغبي الذي كشف عن عورته
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Décryptez le lien ci-dessous sur Google pour entendre d'amples explications dans l'interview accordée à la chaîne Européenne " EuroNews" par Mr.Tayeb Fass Fihri, ministre Marocains des Affaires Etrangères et de la Coopération. http://www.youtube.com/watch?v=HS4aZP_E57c&feature=fvwk
D'autre part les ONGs internationales des droits de l'homme ont pris la parole pour exprimer leurs points de vue en l'objet. C'est ainsi L'originisation internationale de défense des Droits Humains "Human Rights Watch" (HRW) a affirmé qu'elle "n'a trouvé aucune preuve pour appuyer" le prétendu bilan avancé par le polisario lors du démantèlement du camp de Gdim Izik. et repris par certains médias Espagnols à leur tête l'agence officielle Ibérienne "EFE". Mr.Peter Bouckeart, Directeur des situations d'urgence à HRW dans un entretien publié par le journal algérien "El Watan" disait que:
"Je n'ai pas trouvé d'indications pour renforcer les informations avancées par le Front Polisario selon lesquelles 36 personnes ou plus ont été tuées", a encore affirmé M. Peter Bouckeart qui s'est rendu à Laâyoune du 12 au 16 novembre."Les autorités marocaines, qui ont convenu de notre visite, n'ont pas entravé notre travail à Laâyoune et nous avons pu nous déplacer librement", Fin de citation.
Amnesty International: L'information rapportée par l'APS(Algerian Presse Service) sur les événements de Laâyoune est "étriquée"
"C'est regrettable. Il s'agit d'une exploitation étriquée et sélective dans la mesure où toutes les informations que j'ai fournies à cette agence n'ont pas été exploitées de manière professionnelle", a confirmé Mme Rovera, dans un entretien téléphonique avec l'Agence Nationale Marocaine de Presse la "Maghreb Arabe Presse" (MAP).Elle a, en outre, qualifié d'"inexacte" l'information diffusée par l'APS au sujet du nombre des détenus qui serait, selon l'agence algérienne, au nombre de 118. Évoquant notamment le bilan fourni par les autorités marocaines et confirmé par Amnesty International et que l'APS n'a pas pris malheureusement en considération.
Dans ce sens, elle a précisé avoir informé l'APS des 11 morts enregistrés dans les rangs des forces de l'ordre marocaines qui ont été tués lors de ces événements (chiffre confirmé par Amnesty International), ainsi que des deux civils, dont l'un percuté par une voiture et l'autre décédé suite à des complications d'une pneumonie aiguë. Contrairement à ce que prétend l'APS,l'Amnystie International a fait part de l'autorisation accordée, dès le 22 novembre dernier, par les autorités locales aux familles pour rendre visite à leurs proches détenus suite aux événements de Laâyoune.
Fin de citation.
Cette vidéo, constituée d'images provenant de caméras des forces de l'ordre et de téléphone, illustre la violence et la barbarie dont ont fait montré les membres d'une milice criminelle aux antécédents judiciaires bien entrainée contre les forces de l'ordre intervenues pour libérer des enfants et des personnes âgées se trouvant au camp.
On a vu des séquences sur des sommations d'usage à l'adresse des occupants du camp qui ont été invités via des haut-parleurs au sol et d'hélicoptères de la Gendarmerie royale à quitter le campement. Le document montre des citoyens en train de quitter volontairement le campement à bord d'autobus OCP (Office Chérifien de Phosphate) de Bou Kraâ, mis à leur disposition en réponse à l'appel des autorités territoriales locales de la Wilaya de Laâyoune avant que des éléments violents ne s'opposent à l'évacuation, menaçant femmes et personnes âgées à l'aide d'armes blanches et de bonbonnes de gaz incendiaires.
Ces éléments violents qui opèraient selon un mode d'action qui rappelle les procédés adoptés par les milices paramilitaires d'AQMI (Al Qaida au Maghreb Islamique- ex-GSPC Algérien) opérant au Sahel, ont attaqué les forces de l'ordre qui procédaient au démantèlement de tentes vides. L'agression minutieusement préparée par les agents de la DRS Algérienne qui étaient malheureusement en place ont fait montre d'une violence inouïe contre les éléments des forces de l'ordre Marocaines. Les images montrent également des miliciens en train de s'acharner sauvagement sur les dépouilles de certains éléments des forces de l'ordre décédés lors de cette intervention.
Devant cette violence inouïe, les forces de l'ordre ont continué à faire preuve de la retenue et de professionnalisme en s'en tenant à l'usage strict de moyens conventionnels de maintien de l'ordre et de camion motopompes pour éviter que des civils ne soient blessés lors de l'intervention. La violence des miliciens qui n'a épargné ni forces de l'ordre ni ambulances et pompiers a atteint son paroxysme sur le chemin de retour vers Laâyoune sur lequel les images montraient des dépouilles d'éléments des forces de l'ordre lynchées et souillées par des actes inhumains. A mon avis l'acte le plus choquant à la dignité, c'était l'acte dénué de toute humanité en l'occurrence l'image prise d'un hélicoptère montrant un milicien en train d'uriner sur le corps sans vie d'un agent des forces de l'ordre et sur un autre en train d'agoniser.
Une fois arrivés à Laâyoune, les éléments de la milice qui se trouvaient au campement de Gdiem Izik ont poursuivi leurs actes de violence, et de barbarie, incendiant des voitures, des locaux commerciaux, des banques privées et des établissements publics. La vidéo qui retrace également l'itinéraire d'un élément de cette milice du camp Gdiem Izik à Laâyoune, montre comment ce dernier a égorgé sauvagement et de sang froid, sous les regards de ses complices, un élément des forces auxiliaires en état d'agonie. Par leur cruauté, leur technique et leur préparation minutieuse, il était clair que les actes commis contre les forces de l'ordre rappellent le mode préparatoire des dangereuses bandes qui agissent en Algérie et dans l'espace sahelo-saharien. Aucun décès n'a été enregistré parmi la population alors qu'on compte dix morts dans le rang des forces de l'ordre qui tout au long de ces évènements n'ont à aucun moment, usé d'armes à feu.C'était la vérité, et que la vérité conformément à la version officielle nationale conformée par les ONGs internationales crédibles.
En concluant cette deuxième partie de l'article, je ne peux pas être le meilleurs dans mes analyses sur les événements de Laâyoune, plus qu'un Marocain Sahraoui qui est un témoin oculaire de ces événements. Je me réjouir du témoignage de Mr. M'Rabbih Rabbou, un ancien du Polisario, et notamment un ex-responsable de la communication de l'organisation séparatiste en retour dans son pays le Maroc. Mrabbi Rabbou était l'un des intervenants dans une émission, sur Médi 1 TV dans sa nouvelle version. Le sujet du débat était les derniers évènements de Laâyoune, les causes et les solutions.dont je m'éfforce de résumer ci-aprés la teneur qu'il faut bien en apprécier,puisque "La question du Sahara est moins une question de territoire qu'une question d'hommes et de femmes qui vivent sur ce territoire".
Une émission assez surprenante au demeurant, au regard de traitement à sens unique de l'évènement par les médias marocains toutes tendances et tous supports confondus. Ce qui n'est pas sans semer le doute dans les esprits, quant à la réalité sur le terrain et par là, entamer la crédibilité de tout un pays sur le plan international.
Et voilà qu'un ancien du Polisario, devenu respectable citoyen marocain et vivant sur les lieux même des évènements, après plusieurs jours de confusion dans nos médias, et de discours monolithiques dignes de la Pravda de l'ère soviétique, en quelques phrases claires et sobres qui nous explique ce qu'il en est vraiment dans cette région de notre pays. "La question au Sahara est une question de population, d'hommes et de femmes dont il faut trouver un travail, une maison, un banc à l'école, un hôpital et au préalable traiter avec le respect dû à un citoyen libre et doué d'intelligence. Ce qui apparemment n'a pas été le fort des responsables politiques ou administratifs de la région depuis son retour au giron du pays. Elle n'est pas la seule à être dans ce cas au regard ce qui est arrivé à Sidi Ifni trois ans plutôt.
Cet aspect de la question, comme bien d'autres, notre presse comme nos télévisons n'ont pas cru, comme il est d'usage dans un pays démocratique qui se respecte,le mettre en exergue pour donner la contradiction au discours du gouvernement et notamment de son porte-parole, que Mr. M'Rabbih Rabbou l'a nommé de "un stalinien attardé, qui s'acharne à convaincre les Marocains et le monde que tout allait bien dans les meilleurs du monde dans la région quant tout à coup le Polisario et l'Algérie ont décidé de lancer leurs ouailles contre les forces de l'ordre et à l'occasion mettre à feu et à sang la ville de Laâyoune.
Mais alors comment expliquer que le polisario a pu se faire recruter si facilement des affiliés en plein paradis? Comment expliquer le nombre de jeunes, on l'a vu sur des vidéos, qui crient fuera Maruecos? et avant tout comment expliquer l'existence de ce camp dont l'étendu (on a parlé de 5000 tentes) en dit long sur le peu de cas que les autorités de la région font du citoyens et de sa souffrance. Il en dit également long, à l'occasion, du mépris total de nos médias pour le citoyen marocain en général. Jamais en effet ce camp, pourtant sur place depuis des semaines, n'a été révélé au public ni par un journal ni par par une télé ou une radio avant le déclenchement des hostilités et mort d'hommes. C'est ainsi que les propos de M'Rabbi Rabbou prennent tout leur sens:
"<< Il ne s'agit pas de conquérir du sable au sahara ni d'hypothétiques ressources pétrolières ou minières, il s'agit d'intégrer des populations sahraouis au reste de la société marocaine et d'en faire des citoyens dignes, libres et jouissant des droits afférents à ce statut.>>"
Il s'agit également de mettre un terme comme le dit le même M'Rabbi Rabou, au népotisme et aux pratiques mafieuses des potentats locaux dont on devine aisèment le ravage dans la société et qui explique au demeurant les réactions érruptives et souvent destructrices des population les plus touchées. Mr.M'Rabbih Rabbou a terminé ses interventions par une conclusion au sens propre de la ville de Laâyoune et de sa population :
Le Maroc est à la croisée des chemins dans cette affaire comme dans d'autres: Ou accepter de se rapprocher reéllement des populations concernées, de les considérer comme des êtres doués d'intelligence, d'écouter leurs souffrances et d'en trouver des solutions et à l'occasion d'ouvrir la voix au médias marocains de faire leur travail d'information contradictoire en toute indépendance, ou continuer la même politique débile de vérouillage de l'information, de favoritisme envers les élites et les potentats locaux, toute chose qui fait le lit des agitateurs de tous bords et installent la région dans l'instabilité et les incertitudes.
Je pense que le message a été bien intercepté par les aides de camp du palais royal. Et que Sa Majesté le Roi a réagit vite en nommant Mr. Khalil Dkhil, une grande personnalité respectable, et citoyen Marocain bien aimé de tous de la ville de Laâyoune, au poste Wali responsable de la région de Boujdour-Saqia Lhamra, gouverneur de la province de Laâyoune pour bien éxecuter à la lettre les directives royales dans ce sens.
Cordialement,Chihab25
(A suivre...)