VI-.La cause nationale :les Américains soignent la pire des plaies causée par "FRKC et Susan Rice"
Suite et fin..
MM. Jim McDermott, Edmond Mulet et Mmes. Karen Baas, Kathy Calvin*. Quand les grands entrent en ligne, on les écoute avec un grand plaisir..
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Pour les mémoires courtes..C’est au Sahara que tout a commencé; l’Histoire dans son épaisseur mémorielle et son événementiel relativement récent..C’est aussi dans ces confins sahariens qu’a eu lieu, en 1890, la première tentative d’incursion militaire française, à partir de l’Algérie Française, pour conquêrir l'ensemble du Sahara Marocain oriental, tombé malheureusement en 1903. En 1897 une deuxième tentative d'incursion, cette fois-ci vers le Sahara Marocain occidental. Un coup de force qui s’est heurté à la résistance du Cheikh Maâ Alaïnaine, chef de la grande tribu du même nom. Le même chef tribal, figure emblématique du Sahara, a accueilli le sultan Hassan 1er sur le sol saharien, au terme de son fabuleux voyage dans les confins algéro-marocains. Au final, c’est dans un bruit de sabres, une odeur de poudre, une démonstration de résistance à la colonisation et par un signe d’attachement au pouvoir central, que le Sahara marocain a fait son entrée dans les temps modernes.
Les Sahraouis Marocains sont réputés être des gens qui n’ont pas la mémoire courte. Une réputation qu’ils entretiennent soigneusement à travers les générations. Il s’agit là, certes, d’un moyen de résistance à l’oubli, mais aussi contre toutes les formes d’imposture et de travestissement d’un passé collectif durablement construit. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces immensités désertiques, faites de sable bruni par le soleil et de pierres taillées par le vent, ne sont pas des contrées perdues où la présence humaine, sporadique, s’accroche à un marabout abandonné ou à un puits asséché. La désolation de ces bouts du monde est trompeuse. Il s’agit aussi de hauts lieux de mémoire et de savoir.
Smara, Dakhla, Boujdour, Laâyoune, sont aujourd’hui de grandes villes, disposant de tous les attributs urbains ou, pour le moins, de grands bourgs solidement installés sur leurs équipements. Ils ont tous été des points de repli et de survie dans la guérilla que les tribus menaient contre la colonisation espagnole. Une action qu’ils ont pu mener avec l’aide d’éléments de l’Armée de libération nationale, venus d’un sud moins profond, Sidi Ifni, Tarfaya, Ait Baâmran
Une pacification politique..Un peu plus près de nous, dans les années 1970 de tous les dangers, la question du Sahara a permis la reconstruction du front intérieur, après les dégâts, dans les têtes et dans les corps, causés par deux tentatives de putsch militaire «le 10 juillet 1971, le complot de Skhirat mené par le général ElMadbouh, le colonel Aâbabou et les élèves sous-officiers d'Ahermoumou, le jour de l'anniversaire de feu SM le Roi Hassan II..et le 16 août 1972 supervisé par le général Oufkir et ses complices de la base aérienne de Salé, les colonels Amakran et Kouira, attaquant, à la hauteur de Tanger, l'avion royal, le Boeng-747 revenant de Paris» et un noyau de guérilla civile, venu d'Algérie et de Libye, étouffée dans l’œuf, en mars 1973. Le Maroc était en très mauvais état aux plans économique et politique.
L’affaire du Sahara est tombée à point nommé pour la pacification politique et la remise en marche du pays. Durant près de quarante ans, le Sahara, en tant qu’extrême sud marocain, a joué un rôle de stabilisateur du centre et de l’épicentre politique du pays. Les derniers soubresauts de ce dossier à l’ONU sont une preuve tangible dans ce sens. Ce rôle n’a pas vocation à durer, puisqu’il faut bien que la question du Sahara trouve une solution respectueuse de l’intégrité territoriale nationale du Maroc. On passera alors à autre chose, à la réstitution du Sahara Marocain oriental spolié par l'Algérie, avec la création d'une cellule de réflection, entre Marocains et Espagnols pour l'avenir de Sebta et Mélilia, par exemple?.
Des acteurs politiques.. Des voix appellent à la mise en œuvre rapide du plan d'autonomie des provinces Sud proposé par le Maroc pour le règlement de ce conflit artificiel créé autour du Sahara. Lors d'une rencontre des représentants des principaux organes de la presse nationale avec des parlementaires, chioukhs et dignitaires sahraouis, ces derniers ont été unanimes à saluer la grande victoire diplomatique du Royaume au Conseil de sécurité de l'ONU.
Mr.Naama Mayara, membre de la Chambre des conseillers au parlement,représentant la région de Laayoune-Boujdour-Sakia al Hamra disait avec ferveur : "Nous allons ensuite gagner une nouvelle bataille en nous inscrivant dans une démarche pratique et en lançant dans les plus brefs délais la mise en œuvre de la proposition Marocaine, dans le cadre de la politique de régionalisation avancée”.Ce plan est le seul à même de constituer un catalyseur pour l'option unioniste, aujourd'hui soutenue par la majorité écrasante des Sahraouis, et d'encourager un retour massif de nos frères de Tindouf a-t-il conclu.
Mr.Hassana Rguibi, membre du collectif des chioukh des tribus présent à cette rencontre, a estimé pour sa part, que le Maroc a remporté une victoire aux Nations Unies, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi, mais ajoutait-il : nous avons besoin d'une plus forte mobilisation nationale et renforcer le front national pour pouvoir faire face aux complots ourdis par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.
A l'émission «Mobacharatane Maâkoum» du mercredi 2 mai sur la 2M TV, les intervenants ont laissé entendre que les choses n'étaient pas si roses, si on croit aux réactions enregistrées : «Responsabilité, gouvernance et transparence». Mr.Mustapha El Khalfi, le porte-parole du gouvernement, pour coller les morceaux de la posologie gouvernementale recommandée, il confirmait que ces trois points représentent ce qui manque au Maroc pour s'imposer davantage dans le différend qui l'oppose à l'Algérie.
MM.Omar Dkhil et Ammar Cheikh, respectivement représentant de la section régionale du CNDH à Laayoune et Dakhla, député RNI au Sahara, présents au plateau,ont souligné ouvertement de leur coté, "la nécessité pour le Maroc d'intervenir sur tous les fronts pour défendre son intégrité territoriale, tout en reconnaissant l'existence de lacunes et d'entraves quant à l'application des droits de l'Homme dans cette région!". A ce débat les questions du développement, la paralysie du CORCAS et les démarches à suivre refont surface. Ces questions ont en effet été soulevées dans un ton houleux durant lequel l'un des deux participants Sahraouis disait que le dossier du Sahara "souffre d'une mauvaise gestion", ajoutant qu'il est impératif d'accélérer la mise en place de la régionalisation avancée et de réanimer le CORCAS qui est actuellement hors jeu.
Des phrases bien signifiantes, qui laissent beaucoup à désirer, ont retenu mon attention de ce débat, je cite : «-.Les Marocains saharouis se sentent "négligés", pour ne pas dire "écartés" de toute discussion. -.Ils doivent, selon la nécessité, être mis en avant, comme interlocuteurs et représentants. -.Ils ne doivent pas être appelés seulement lorsqu'une délégation étrangère se présente à Laayoune».
Mr.El Bachir Rachdi, membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) participait techniquement au débat pour dire que. Le défi sécuritaire est prédominant dans l'administration des provinces du sud, étant donné que de nombreux citoyens développent des idées séparatistes en réaction à l'hostilité des forces de l'ordre, et non pas par conviction, mettant en garde contre l'existence d'une économie de rente qui rend les citoyens forts convaincus d'une pratique soutenue du clientélisme et d'opportunisme.
La diplomatie parallèle.. une rencontre a été tenue d'autre part à Marrakech, sous les thèmes : La diplomatie parallèle et les perspectives du règlement de la question du Sahara marocain. Les défis et la lecture dans la résolution 2099 du Conseil de sécurité. Cette rencontre organisée conjointement par la Coordination mondiale de la défense de l'intégrité territoriale et du Sahara marocain et l'association Annajah pour le développement social à Lâayoune était l'occasion pour animer davantage les discussions.
Les participants se sont félicités du succès de la politique sage et clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohamed VI et de la diplomatie Marocaine dans le traitement de ce dossier, réitérant l'engagement de l'ensemble des composantes de la société à rester mobilisées derrière le Souverain pour la défense de la cause nationale et l'avortement de toute tentative visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume et d'activer la diplomatie parallèle qui a un rôle de taille à jouer, aux côtés de la diplomatie officielle, pour apporter sa contribution aux efforts visant le règlement définitif de la question du Sahara marocain.
Quand les experts parlent..La position des États-Unis concernant la question du Sahara est restée inchangée, en dépit de la proposition faite par Susan Rice en vue d'élargir les prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme, a affirmé Mr. Samuel Caplan l'ambassadeur des États-Unis au Maroc. Intervenant à l'ouverture au Séminaire d'avril de l'Institut de la Légation américaine à Tanger pour les études marocaines (TALIM), Samuel Kaplan, qui s'apprête à quitter le Maroc après une mission de quatre ans dans le Royaume, a souligné que les États-Unis continuent de soutenir “une solution pacifique et consensuelle à ce conflit”.. Il a aussi rappelé que Washington considère comme “sérieuse, crédible et réaliste” l'initiative marocaine visant à octroyer une autonomie élargie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume, notant que toute solution doit être le fruit de négociations entre les parties au conflit., entre le Maroc et l’algérie en particulier.
Le diplomate américain a admis que la proposition d'élargir les compétences de la Minurso a provoqué la consternation et la colère au Maroc. Cela a généré une tension entre les deux pays, mais il s'est dit confiant quant à la qualité des rapports bilatéraux et leur capacité à surmonter les différends.La nature des relations entre deux pays alliés, comme le Maroc et les Etats-Unis, fait qu'elles peuvent connaître des désaccords mais sans remettre en question leur solidité,
Mr.Robert Satloff, directeur exécutif du Centre d'Etudes américain «The Washington Institute for Near East Policy(Institut politique de Washington pour le proche Orient), affirme que les relations privilégiées et de longue date qu’entretiennent le Maroc et les États-Unis sont «essentielles et mutuellement bénéfiques», pour qui la nature des liens entre Rabat et Washington présente des opportunités multiples pour développer davantage ces relations bilatérales à plusieurs niveaux. Et les deux parties peuvent et doivent les renforcer davantage sur la base des intérêts communs et profonds qu’elles ont en partage, a souligné dans un entretien à la MAP, cet expert de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Robert Satloff note ainsi que les relations entre Rabat et Washington ont connu une évolution constante au fil des ans et atteint le «point de maturité» avec la tenue, en septembre dernier, de la première réunion du Dialogue stratégique Maroc-USA, ajoutant que ce Dialogue représente une étape importante pour l’approfondissement des relations bilatérales sur la base des multiples intérêts communs des deux pays. «Je suis optimiste que ces relations vont se développer et s’améliorer davantage, a-t-il encore dit, relevant que les liens Américano-Marocains ne se limitent pas seulement au volet politique, mais englobent également les domaines économique, culturel et humain.
Les congress'man-woman'honorent..: Le Maroc a été honoré au siège du Congrès des États-Unis pour ses efforts et contributions aux opérations de maintien de la paix de l'Onu, lors d'une cérémonie organisée conjointement à News Yourk par l'institution législative US et la fondation américaine "UN Foundation", en l'honneur des pays ayant participé à des missions onusiennes de paix à travers la planète.
L'ambassade du Maroc à Washington indiquait que la cérémonie s'est déroulée en présence de personnalités Américaines de poids lourd, telles que : les congressman MM. Jim McDermott, Edmond Mulet et les congresswoman Mmes. Karen Baas, Kathy Calvin, le secrétaire général adjoint de l'Onu pour le maintien de la paix, la présidente de la UN Foundation et de plusieurs membres des missions diplomatiques. Les intervenants ont témoigné leur haute estime à l'égard des multiples contributions du Maroc aux opérations de maintien de la paix de l'Onu, Un trophé est remis à l'ambassadeur du Royaume aux États-Unis,en guise de reconnaissance et d'appréciation des efforts inlassables consentis par le Maroc dans ce domaine.
Le Congrssman Mr.Edmond Mulet a saisi cette occasion pour mettre en avant la contribution marocaine fort appréciée par la Communauté internationale, alors que a Conresswoman, Mme Kathy Calvin a présenté des données chiffrées sur les missions du Maroc et les pays où il a déployé ses forces armées ou sa police depuis le Congo en 1960, en mettant en exergue la composante éminemment humanitaire -les hopitaux de campagne- de la contribution marocaine aux efforts de l'Onu dans ce domaine.
Encore des coups de pouce..le conseiller royal Taïb Fassi-Fihri, accompagné du ministre délégué aux affaires étrangères Youssef Amrani, de l’ambassadeur du Maroc à Washington, Rachad Bouhlal et Mohamed Yassine Mansouri (DGED, Direction générale des études et de la documentation), ont rencontré le secrétaire d’Etat américain John Kerry dans la capitale des États-Unis.
Ce qui fait dire à un observateur attentif de la diplomatie marocaine que le département des Affaires étrangères ne fait pas partie du collège d'apprentissage du PJD et ce que «pendant que le ministre Saâd Eddine El Othmani rencontre le vice-président de la Chambre des représentants de Colombie, les choses sérieuses se passent ailleurs et sans lui». Il aurait pu rajouter pour preuve :«Mais que fait Mansouri, le patron de la DGED, dans une rencontre diplomatique qui ne dépend pas de ses attributions?» Cela veut dire que la diplomatie Marocaine n'est pas laissée aux risques du diable, elle est bien encarée par le gouvernement de l'ombre du Mechouar Essaid
Quant à Taïb Fassi-Fihri, qu’attend-il donc pour reprendre son poste de ministre des affaires étrangères si son actuel détenteur n’est là que pour inaugurer les chrysanthèmes ? Car ce n’est pas lui qu’il faut récriminer, c’est le tout le gouvernement d’Abdelilah Benkirane qui, comme ses prédécesseurs, ne contrôle pas la diplomatie marocaine.
Le Ministère des affaires étrangères et celui de la Défence Nationale, qui sont des ministères dits souverains, Sa Majesté le Roi ne les céderai à aucun gouvernement et à aucun prix, tandis que les ministères de l’intérieur et de la justices sont passés au test du jeu politique. Pour faire de la dimocratie -un acquis national irréversible-, le Souverain s'est montré démocrate, il accepte un barbu comme ministre aux affaires étrangères tout en lui plaçant à ses côtés les vrais diplomates, Youssef Lamrani à la vitrine et Fassi Fihri à l'ombre.
Quant à Mr. Yassine Mansouri, étant le patron de la DGED, il se permet sous la bénédiction du palais de faire de la diplomatie sécuritaire. Par contre MM. les Pjdistes les plus parlants : ( Benkirane, Othmani, Ramid, Rebbah, El Khalfi, Boulif et Choubani) sont traînés, à leur gré, dans la boue et ridiculisés par la politique des urnes. Comme ils n’ont ni foi ni scrupules et ni principes de gestion, ils s’accrochent à leurs postes, que pour parler et parler en vrac (!) faisant spéctaculairement rupture avec le passé silencieux, pratiquant ainsi le lavage de cerveau des marocains de la rue qui veulent immiter les mouvements des autres peuples opprimés, dépourvus de liberté et de dimocratie, sans aucune valeur ajoutée aux grands chantiers ouverts par Sa Majesté le Roi, ou aider son éffort infatigale visant à gagner le pari et supporter la grande charge du pays.
Le coup def fil de Mr.Barack Obama.( Je dis bien Mr.Obama, avec un grand «M» et pas "babah obama comme le disait El Wafa, le ministre-PI de l'éducation dans une de ses frivolités spéctaculaires de Jamaâ Lafna")..Une importante communication a été convenue, ces derniers jours, à la suite de l'échange de lettres intervenu entre les deux Chefs d'Etat, précise un communiqué du palais. En effet, Sa Majesté le Roi Mohamed VI avait adressé, le 12 avril 2013, une lettre au Président Barack Obama, exprimant l'importance que revêt pour le Royaume et son peuple la question du Sahara marocain et les risques qui résulteraient de toute dénaturation du mandat de la MINURSO. En réponse à la Lettre Royale, le Président Obama a adressé une lettre au Souverain, le 18 avril 2013. Au cours de cet entretien téléphonique, les deux Chefs d'Etat se sont félicités des résultats probants obtenus, à la faveur de cet échange de lettres.
Sa Majesté le Roi a remercié le Président Obama pour son implication personnelle et efficace et pour les instructions claires données à cet effet à son Administration, démontrant par là son attachement à l'excellence des relations avec le Maroc. Le Président américain a rendu hommage aux avancées significatives et réformes engagées par Sa Majesté le Roi dans tous les domaines qui font du Maroc un modèle pour l'ensemble de la région.
Une conclusion bien nécessaire..Je ne suis pas en train de vous servir un plat réchauffé, la question à l’aspect ironique est tout à fait d’actualité. D’abord, si j’ai décidé de ressusciter un débat vieux comme la vieillesse de l'ingratitude algérienne, c’est parce que nous venons d’assister à un évènement que personnellement je n’ai pas digéré facillement et je ne suis sûrement pas le seul. Qui aurait pu penser une seconde qu’un grand pays comme les États Unis d'Amérique, qui au fil du temps avait laissé filer, ou, si vous préférez, n’avait pas pu empêcher de partir, en déviation, une diplomate brillante de ses meilleurs poulains, qui arrivait à l'insu du locataire de la maison blanche, et en un tour de main remarquable, à les remettre sur orbite, voire sur pied d'un pays frivole, tiermondiste, apprenti aux grands manoeuvres politiques pareilles, qu'est l'Algérie?
Nous simples ctoyens Marocains de la socièté civile, nous avons réussi à avorter cette pratique improviste d'un pays de grande renommée. Ce n'est pas si simple, pour nous, quand il s'agit de notre intégrité territoriale et il n’est pas si simple aussi d'en passer, quoi qu'il en soit son acteur (!), mais, sincèrement, nous tirons chapeau à cette femme de couleur qui a su comment enrouler son super concitoyen de même race et de même couleur.
Je ne suis pas un partisan du retour vers les impuisables frivolités des affaires étrangères algériennes de Medelci et de ses prédecesseurs, sauf pour se raconter les exploits fructueux menés dans ce sens par notre pays sous la direction clairvoyante du Palais Royal, et pour ça, je dis bravo aux Marocains pour leur unité capitale! De plus, il est arrivé à faire ça au moment où on l’attendait pas.
En effet, alors que depuis deux semaines d'un avril plein de tractations, nous étions tous et toutes sur pied d'oeuvre sans attendre l'appui de quiconque… attendre quoi dans des cas pareils. Bref l'algérie lui, a fait, comme à l'accoutumée, une fuite en "avant-gauche-toute-maladroite", et il a essuyé une autre défaite diplomatique, pardon, une fusion en perte, avec deux de ses anciens frères partis, l'Angola et l'Afrique du sud. Il y a quelques années pour créer eux aussi des partis anti-Marocains, en Afrique profonde et en Amérique latine, mais qui, les pauvres, n’avaient pas réussi à partir bien loin.
Il faut dire que même si je pouvais comprendre un peu les raisons qui les avaient poussés à l’époque à dégûster la saveur du petrodollar algérien, qui avait fait les portes d’ailleurs grandes ouvertes de la Sonatrach, j’ai toujours eu du mal à accepter qu’ils le fassent, alors que je suis sûr qu’ils savaient très bien, plus que d'autres, que leurs particules n’allaient avoir aucun impact ni aucun pouvoir sur la crédibilité de la communauté internationale, et qu’in fine, comme disent les métaphysiciens, ça n’allait faire que le jeu du pouvoir et ça allait les mener à rien.
A voir leur itinéraire téméraire, leur parcours si court, leur partage dans tous les sens et leur trempage dans toutes les sauces, je n’avais pas totalement tort. Bon, tout ça, c’est du passé et on va essayer d’en faire table rase. Mais, tout ce que j’espère, et les Marocains l'espèrent, c’est que ça ne soit pas qu’un simple flirt d'un automne pourri d'une guerre-froidiste. Vous savez, mon cœur a toujours été au coté de la raison, et même aujourd’hui, en voyant l'élite politique algérienne, ou ce qu’il en reste, tourner en rond, faute de vacance de pouvoir et d'autorité, je n’ai pas perdu espoir et – ne riez pas s’il vous plaît- si je crois encore… au grand soir algérien crédible.
Et j’y crois d’autant plus que je vois que chez nos voisins de l'Est, la junte militaire, ou celle qu’on appelle le DRS (Direction de Renseignement et de Sécurité du général Toufik),comme ça par abus de langage, est dans un tel état qu’il faut être vraiment fumiste ou je-m’en-foutiste pour ne pas en profiter. Franchement, si je m'exprime ainsi, c'est parce que cette élite étiquetée au rayon «arbitraire institutionnel ou assimilé», ça fait longtemps que j’aurais montré à cette bande d'opportunistes si mal inspirée et si maladroite, de quel bois rouge on se chauffe chez nous Maoc.
Il suffit d’un rien pour que ces ex-soldats-Gaulistes(..), même mal en point, fassent bouger les choses pour faire sortir leur pays de l'impasse et de l'isolement. Enfin, quand je dis rien, j’exagère un peu, car il faut quand même rappeler aux algériens d'enteriner une bonne brassée d’audace, une bonne dose de créativité, et surtout, une bonne volonté de donner un bon coup de pied dans la ruche. Mais attention, il ne s’agit pas de tuer les abeilles, mais juste de les réveiller pour leur donner de nouveau l’envie de s'attaquer subissant éventuellement les conséquences nefastes qui en découleront.
Alors, en attendant que la galère "Numidienne¹" soit remise en mer, pourquoi ne pas profiter de cette vacance présidentielle, et nous prouver et prouver au monde que la couveuve algérienne, malgré sa ménopause, est toujours capable d'en procréer de pareils présidents et, surtout, surtout, de nous faire rêver. Rêver c'est une action possible, mais je préfère rêver qu’attendre rien du tout. Bonne lecture -mes chers rêveurs et rêveuses -.
Quant aux autres algériens, je le pense pas et je ne sais pas s’il existe un "enfer spécifique" pour les ingrats impénitents, mais s’il en existe un à l'autre univers, les maudits algériens :Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumediane, Ahmed Ben Bella Lmarrakchi et leurs fidèles compagnants y sont déjà, et Bouteflika qui est en train de faire les signes d'adieu, les rejoindra sûrement. Nous leur souhaitons tous une sévère punition et un séjour éternel au bas profond de cet enfer.Bonne lecture et à trés bientôt avec un autre sujet.
Cordialement,Chihab25
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*-. Les Congress-Man-Women Américains ayant honoré le Maroc.
¹-. Numidie c'est un nom de l'époque de la pièrre taillée,le royaume de l'Afrique septentrionale, correspondant à l'Algérie actuelle.