Que faire, aujourd’hui, après le succès de la visite royale à Washington?
Facultativement, je ne voudrais pas inciter certains d’entre vous à plonger dans les abîmes d’une célébration quasi pathologique du passé mais... lorsque j’ai appris qu’on pouvait se procurer, pour dire la vérité et que la vérité des choses, un blog réunissant dans son intégralité l'ingratitude d'un mauvais voisin que le bon Dieu nous a collé au dos, ses abus contre notre pays, enregistrés et augmentés depuis le déclenchement de l'affaire du Sahara Marocain pour le compte d'un pouvoir et d'une sale junte corrompus.
Mon microsillon interne n’a fait qu’un tour, provoquant depuis la création de mon blog en 2006, l’exhumation de tout ce que je connais sur les comportements haineux et malencontreux algériens, qui continuent de me hanter, plutôt me vexer davantage, comme d'autres Marocains, je dois bien l’avouer même si l’acmé était plus fort à la période des maudits présidents algériens, Ben Bella et Boukharouba, pendant 15 ans (1963 à 1978), c'était une phase hyper, destructive de voisinage et de géographie, jalonnée par une phase de guerre d’idéologie très sombre, turbulente, dans l'histoire de nos deux pays, qu’on peut aujourd’hui considérer comme ennemis classiques,dépassant le cas d'inimitié et de haine, des deux Corés. Sachant que les présidents algériens qui sont venus après, ne pouvaient rien changer en l'objet et ne faisaient que parrainer ce sale héritage de rancœur qui en découlé, voire perdurer la douleur entre nos deux peuples, sauf les défunts présidents Chadli Ben Jdid et Mohamed Boudiaf qui en avaient vraiment la tendance de trouver la sortie du tunnel.
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Témoignages des grands..Adressant son discours au Président de la Chambre basse du Congrès américain, le congressman Jim Moran s’est dit “ravi" de souhaiter, au nom de ses collègues Démocrates et Républicains, la bienvenue au souverain marocain à Washington, en soulignant que “la promotion des excellentes relations avec le Maroc jouit de longue date d’un soutien bi-partisan”. relations destinés à approfondir le partenariat stratégique et l’amitié historique entre les deux nations”, a indiqué le congresman américain.
Cette amitié séculaire remonte à 1777, quand le Sultan Mohamed III, aïeul du Roi Mohamed VI, “fut le premier Chef d’État et le Maroc le premier pays à reconnaître la jeune république des Etats Unis d’Amérique”, a dit Moran. Il a rappelé également que le Maroc a été le premier pays à signer un Traité de Paix et d’Amitié avec les États-Unis, document qui a été signé par les futurs Présidents John Adams et Thomas Jefferson, en 1786, puis ratifié par le Sénat des États-Unis en 1787. “Ce fut le premier traité à avoir jamais été ratifié par la Chambre haute du congrès américain”, a fait observer Moran.
Depuis la signature de ce traité “historique”, les relations entre le Maroc et les États-Unis n’ont jamais cessé de se consolider, a indiqué le congressman US, rappelant, à cet égard, que durant la Première Guerre Mondiale, le Maroc s’est aligné sur les Forces Alliées, de même que les soldats marocains ont combattu aux côtés des soldats américains à Château Thierry, au Mont Blanc et à Soissons, de 1917 à 1918. Tout comme durant la 2ème Guerre mondiale, les soldats marocains ont aidé les troupes américaines et britanniques dans la région, a-t-il encore rappelé.
En 1956, le Président Dwight Eisenhower a envoyé une lettre à feu le Roi Mohamed V dans laquelle il a écrit : “Mon gouvernement renouvelle ses vœux de paix et de prospérité pour le Maroc”. En réponse le regretté Souverain a assuré le Président Eisenhower que le Maroc “sera un allié ferme contre la prolifération du communisme dans la région”, a dit Moran.
“Ce fut également le Maroc qui a été l’un des toutes premières nations à exprimer sa solidarité avec les États-Unis après les attaques terroristes du 11 septembre 2001″, a rappelé Moran, ajoutant que pour leur part, les États-Unis avaient immédiatement exprimé leur sympathie et soutien suite aux attaques qui avaient ciblé le Maroc en mai 2003.
Sur un autre registre, le congressman US a rappelé que les États-Unis sont liés par un accord de libre-échange avec le Maroc, ajoutant qu’ en septembre 2012, les deux pays ont lancé un dialogue stratégique, le premier à avoir jamais été initié avec un pays du Maghreb avec pour objectif de promouvoir les intérêts aux plans politique, économique et sécuritaire, ainsi que culturel et en matière d’éducation. “Une majorité bi-partisane aussi bien à la Chambre des représentants qu’au Sénat a signé des lettres de soutien à la volonté du Maroc de résoudre la question du Sahara marocain sur la base du plan d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté du Royaume”, a-t-il dit. “En 2009, ce sont pas moins de 244 membres de la Chambre basse qui ont signé cette lettre”, a-t-il précisé, ajoutant que l’année suivante, 54 sénateurs ont signé une lettre exprimant “leur soutien en faveur du plan marocain d’autonomie et d’un processus négocié en vue de mettre un terme au conflit du Sahara”.
Cette “riche histoire d’amitié et de coopération balise la voie aujourd’hui à la visite du Roi Mohamed VI à la Maison Blanche”, a-t-il encore soutenu.
Paris en phase avec Rabat. La France considère que “le statut quo n’est dans l’intérêt de personne” à propos du règlement de la question du Sahara Marocain, a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal. Nous soutenons depuis longtemps la recherche d’une solution politique juste, durable et mutuellement agréée sous l’égide des Nations unies et conformément aux résolutions du conseil de sécurité”, a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait, dans sa résolution 2099 (mai 2013) sur le Sahara, réitéré son appel à une ”solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette de mettre fin à ce conflit”, tout en soulignant ”l’importance de l’amélioration de la situation des droits de l’homme” au Sahara Marocain, rappelle-t-on.
Interrogé sur la position de la France concernant les aspirations des sahraouis dans les provinces du sud Marocain, il a souligné que “la position de la France est claire et constante” et que le président de la République François Hollande “a eu l’occasion de le rappeler lors de sa visite d’État au Maroc au début de l’année 2013”. “Nous appuyons les efforts de l’envoyé spécial et envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, M. Christopher Ross”, a-t-il précisé, ajoutant, “nous entretenons un dialogue fréquent avec lui comme avec les principaux partenaires intéressés, dont l'Algérie qui bloque malheureusement la situation.
Interrogé par la MAP sur l’évolution de la question du Sahara à la lumière de la position exprimée la semaine dernière par les États-Unis et appuyant le plan marocain d’autonomie, M. Nadal a indiqué que la France considère cette initiative “comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée”.
Le soutien de la Grande-Bretagne..Dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens au Foreign Office avec le Chef de la diplomatie britannique, William Hague, M. Mezouar a indiqué que "le Royaume-Uni soutient toute proposition qui va dans le sens d'une solution politique à la question du Sahara", affirmant que les Britanniques reconnaissent les efforts déployés par le Maroc pour parvenir à une solution politique définitive au conflit artificiel autour de la question du Sahara Marocain.