Algérie: Ca va barder dans une Algérie effondrée, à l'image de l'état de santé de son président
Le Roi incontesté de l'Afrique
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Avant propos..En rappel,la rédaction du blog avait consacré la dernière note, pendant presque vingt jours, à ce que pourra en découler de l'épouvantail du mois d'avril du Conseil de Sécurité de l'ONU au sujet du dossier du Sahara Marocain, en perspectives routinières et suite à la dance du coq de l'Algérie,via son polisario, dans la zone tampon à l'est de la ceinture Marocaine de défense. Mais cela étant n'exclu pas d'évoquer en substance l'état chaotique politique que traverse notre voisine de l'est. Enfin, le verdict tant attendu, est tombé ce 27 avril, dont voici la conclusion scellée par Sidna et parti en Afrique :
«.La teneur positive de la nouvelle résolution onusienne 2414 votée ce 27 avril par le Conseil de Sécurité au sujet du conflit du Sahara Marocain est le fruit des Actions diplomatiques silencieuses et déterminante de Sa Majesté le Roi pour contrer toutes les tentatives insidieuses et malencontreuses des Algériens, visant les intérêts supérieurs du Royaume.
Une sombre situation politique en Algérie
En effet, l'état de la classe politique algérienne dérapant et une société asphyxiée par les tabous et la repression, décrit, les maux d'une Algérie effondrée, à l'image de l'état de santé de son président. Une Algérie d'illusions qui n'arrive même pas à se lever convenablement et se libérer de ses multiples fardeaux cités brièvement par deux analystes; un Français et un Algérien.
1.- Un hebdomadaire Français à renommée noire, rapporte dans un éditorial intitulé «Quand l'Algérie s'éveillera...», une publication qui relève que la classe politique algérienne est sclérosée, faisant observer que «pas une nouvelle tête n'a émergé depuis les sages de la révolution algérienne. Ce sont les mêmes leaders, memes dealer et mêmes trader thuriféraires au pouvoir algérien, dont on parle depuis toujours, toutes tendances confondues.
L'éditorialiste appelle les algériens à cet égard, à instaurer une véritable démocratie, se divorcer de l'arrogance gratuite et renouveler les cadres qui ont fait leur temps, ajoutant que le peuple algérien ne peut plus s'offrir le luxe de se dispenser des idées neuves, d'hommes et femmes, moins enclins à rechercher et à conserver des privilèges de la manne pétrolière.
Faut-il souligner que tout le monde en Algérie ne fait rien pour se payer généreusement d'une caisse noire destinée à acheter la paix sociale, surtout la catégorie la plus ennuyante, groupant un mélange de ceux, ce qu'on appelle.. mojahidine, leurs ayant droit, les faux mojahidine aussi, et des thuriféraires de tout bord. Toute une population à ajouter au grand nombre partisan FLN et ce pour se taire, ficher la paix à ceux d'en haut, et s’abîmant en ère feignasse, qui touche, naturellement, toute la population active en Algérie ou presque.
La publication évoque en outre un autre défi colossal de l'Algérie à savoir les réformes politiques, soutenant que l'hydre bureaucratique qui sévisse fait crouler toute une population sous des tombereaux de paperasse et transforme la vie quotidienne du citoyen en infernal parcours du combattant.
Abordant le volet social, la publication indique qu'au lieu de se pencher sur les raisons des difficultés sociales et de généraliser la rente en paix sociale, les autorités algériennes tentent de soigner les symptômes du mal sans jamais s'attaquer à ses racines, estimant qu'il s'agit là d'une aberration.
La société algérienne étouffée, asphyxiée par les tabous du "statu quo", par l'absence de libertés, la corruption endémique et le culte de l'argent facile, s'enferme dans le déni : l'effet épouvantail d'une soi-disant "main extérieure et le danger qui guette la "stabilité" de l'Algérie (!), et à la priorité que réserve le pouvoir à une affaire perdue consacrée à un vieux principe, voire un vieux particule issu des ruines d'une guerre froide, qui a prévalu et éclipsé, au détriment des vraies souffrances et préoccupations fondamentales du peuple algérien, sont un anachronisme difficilement acceptable.
Ces multiples fers aux pieds, dont la liste n'est hélas pas exhaustive, sont tellement ancrés dans les mentalités des algériens qu'ils semblent presque impossibles à briser, déplore l'éditorialiste, insistant sur la nécessité de révolutionner en Algérie, les mentalité pout y changer localement le rythme et la cadence.
2.- Mais qui en est à l'origine de cette sombre situation? Un Algérien qui en avait tous les atouts pour briser les mentalités, répond à cette interrogation. C'est Mohamed Ben Chicou, un journaliste et politicien chevronné qui fut puni par le pouvoir Bouteflika pour ses idées dévastatrices d'illusions qu'apportait du désert à l'Algérie un certain Abdelaziz Bouteflika.
Un témoignage sur la biographie secrète de Bouteflika contenue dans un livre de Mohamed Ben Chicou intitulé :« Bouteflika une imposture algérienne». En décidant, par velléité contre un journal qui le dérangeait, de placer son directeur sous contrôle judiciaire, lui interdisant de quitter le territoire national Algérien, Bouteflika a procuré à ce journaliste cette stabilité que la presse interdit souvent à ceux qui la pratiquent. Ben Chicou a pu ainsi prendre le temps de ses contacts, lire et compulser les quelques détails qui lui ont laissé entrevoir une carrière sans grandeur.
Ce livre n'est cependant pas un portrait à charge. Il eût été bien superflu d'accabler l'homme quand il n'est en définitive que l'enfant adultérin d'un système grabataire et d'une démocratie violée. Ce livre serait plutôt chronique d'un temps perdu. Abdelaziz Bouteflika est la rançon, une de plus, versée par l'Algérie aux dépositaires divins de ce scrutin censitaire par lequel se choisit encore un chef d'Etat dans l'ombre.
L'imposture Bouteflika est née d'une certaine urgence, pour le système acculé, à conférer respectabilité à une carrière sans relief : l'Algérie était invitée à entrer au XXIe siècle sous la direction d'une figurine dont on avait fabriqué la gloire pour mieux s'en convaincre du destin.
D'un auxiliaire militaire on fit alors un civil réformateur, d'un autodidacte inaccompli un lettré, d'un maquisard occasionnel, un héros de guerre, d'un noceur avéré, un diplomate brillant, d'un dignitaire, un opposant, d'un diviseur, un rassembleur, d'un revanchard narcissique, un prophète On a même fait de Bouteflika un célibataire endurci, alors que l'homme est marié "belfatiha" à beaucoup de femmes souffrant de célibat, qui les changeait dans son vivant, comme des petits pains !
Les parrains de ces sortilèges, pris à leur propre jeu, s'émeuvent, 19 ans après, que d'une vie si falsifiée on n'eût pu sortir qu'un président défaillant et sans envergure, intrigant, coupé de son époque, inapte à l'écoute, dépassé par ses charges
L'homme n'était pas préparé aux grandes décisions.Méditer Bouteflika est vital pour les ultimes diagnostics des illusions Algériennes.