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  • 4/5-.LE VRAIS VISAGE DU POUVOIR ALGERIEN(*)

     Spécial exclusif :

    A Mr. Chihab 25, administrateur du blog Marocain « Le Royaume Chérifien du Maroc.Chihab25», je vous félicite pour l'éffort que vous tenez toujours à déployer pour la survie de cet espace.Je vous envoie, pas un commentaire comme les autres «Ch'ragua», Mais des sentiments sincères d'un Marocain qui gémit sous toutes les formes du néo-colonialisme Algérien à Béchar.

    Parmi les tribus Marocaines au Sahara oriental sous l'occupation Algérienne. La tribu de Doui Meniai est l'institutrice-instigatrice dans les régions de Colomb-Bécar-Kenadsa et Abadla(l'ex-Quartier). D'une grandeur saisissante, elle coule des jours insouciants avec son destin, Un destin malheureux spolié. Lorsque les Algériens de l'FLN venaient  la chercher, la supplier pour collaborer contre les Français durant la guerre de libération Algérienne, ils promettaient de lui rendre le droit d'appartenir à ces origines Marocaines, que tout ira bien…

    En 1962  et même bien avant, commence alors le calvaire de cette tribu. Un calvaire qui durera toute sa vie sous occupation arbitraire Algérienne. Car voilà : Elle est devenue une traître, une collabo, et beaucoup de ses fils sont morts ou éxilés par sa faute, par son infidéleté, aux yeux des Algériens, aux principes de la révolution du 1er novembre 1954, aux yeux de la cruauté de ceux que la France élèva aussitôt au rang de héros de l'Algérie (les ex-sous-officiers Gaullistes, comme disait toujours l'administrateur de ce blog Mr.Chihab25). Elle n'en parlera à personne, elle se méfie de tout le monde, cachant son visage brillant de Marocanité au fond de son coeur brulé.

    Cinquante ans plus tard, un jeune homme des lieux des racines de la tribu (le Tafilalet au sud-est du Maroc) arrive dans une sombre tournée de courtoisie, dans cette vallée trop triste, enfermée sur elle-même, par perte d'identité. Il vient rendre visite à l'une des pensionnaires de la maison de retraite dans ce vieux quartier Français, aux confins d'oued Guir qui envahissait l'embauchure de la vallée. Une voix fatiguée, cassée, d'un speaker invisible sur les ondes silencieuses de cette laocalité triste, l'accompagne dans son périple familial.

     Pour ses auditeurs les plus proches,ses interlocuteurs les plus intimes, ce visiteur indésirable évoque l'histoire de ces terres, de cette prairie, de larges cultures et de paturages d'autrefois, où s'engloûtent, voire où s'évaporent les eaux en crue  d'oued Guir, venant des falaises du moyen-Atlas Marocain. Les fantômes du passé planent sur toute la région dans l'attente de pouvoir revivre les bons moments prospères et spirituels, sous l'égide d'une monarchie chérifienne Marocaine, respéctée, et toujours respectable par nous jeunes, par nos doyens des cinq/cinquièmes(Khems Kh'mass) formant cette  grande tribu, qui se sent toujours fidèle à ses origines Marocaines et au trône, à ses Sultans et Rois ALAOUITES, depuis le «Moulay Hassane Chérif et Ménnaâ» qui dorment  ensemble dans un seul sanctuaire à Ksar «Gurenfoud» à Rissani au Maroc, malgré les épreuves douleureuses subies par l'arrogance de l'Algérie  qu'elle endosse actuellement.Mes respects à tous les frères Marocains. Votre concitoyen Lafdil..x! (un M'Niâi de Gualb El Aâouda, Kenadsa-Béchar)

                       Publié sans commentaire, ce jour 5 juillet 2011.Tout en remerciant l'auteur, pour avoir été venu à temps, rappeler aux Algériens de la DRS, tout prés d'eux,ce qu'ils ne veulent pas entendre, du moins pour l'instant!. (Le mot argot «collabo» dans le texte signifie: collaborateur avec les nazis pendant la 2°guerre mondiale) هذه المرة لم يشهد شاهد من اهلها، بل شهد شاهد من أهلنا  l'Admin,Chihab25.

    Nouveau et Exclusif :( 10 juillet 2011)

    Cette semaine, aprés la publication, le 5 juillet 2011, à la page d'accueil du témoignage ci-dessus d'un Marocain qui gémit sous le néo-colonialisme algérien à Colomb-Béchar dans le Sahara Marocain oriental. Les Services secrets algériens se sont mobilisés acharnement pour adresser à la rédactions des flashs-dépêches, sous formes de commentaires à caractère injurieux, offensifs, contenant des propos diffamatoires, tout en prenant de référence un site géré par un des leurs en Europe. Un traître Marocain naturalisé en Suédois, qui s'est mis au service  des Algériens  en  tant que pirroquet,  voire en corbeau sur un arbre perché, tenait dans son bec un sale dinar-algérien(!) répêttant ce qu'il entend d'eux, voire ce qu'ils lui en dictent de façon délibérée, dans le but de porter atteinte à la grandeur du Royaume du Maroc et ses valeurs sacrées.

    En vérifiant ce comportement de lâches, la rédaction du blog a cherché munitieusement de savoir l'origine des IP(Identifiant Personnel) qui sont derrière cette attaque frénétique. Il s'est avéré que tous les écrits sont bien partis d'Alger, signés en illusion par divers nicknimes, pour faire croire à la rédaction et aux lecteurs que les éxpéditeurs ne sont que des tierces personnes algériennes de Béchar et de sa région.

    Déjà, six IP sont en banne, la rédaction en attend plus, et continuera à bannir les mauvais esprits algériens, même si les agents secrets de toute l'Algérie réquisitionneront tous les cyber-cafés d'Alger. Ces agissements puérils, irresponsables, ne changeront en rien de la détermination de la rédaction du blog d'aller en avant et suivre l'Algérie dans ses faux pas contre notre pays..L'admin,Chihab25.

                                       Le Royaume Chérifien du Maroc

                                        Morrocco Map

                             Pour les Algériens, c'est le Sahara occidental (?).Pour moi,  tout simplement : C'est Le Maroc, pluriel, haut et fort Le Maroc, le pays qui m'a vu naître ... sans, bien sûr, son Sahara oriental .! dans ses frontières actuelles. Je mâche mes mots et je dis bien actuelles? dans l'attente de parachever son intégrité territoriale réelle, reconnue historiquement avant le 14 juin 1830,date de la conquête de l'Algérie-Ottomane par la France et avant 1902,date de l'occupation Française du Sud-Est de l'Empire Chérifien du Maroc.

                           Nous n'en cesserons pas de revendiquer celà, tant que les Algériens n'en auront pas cédé à cette revendication.Sachant que notre pays se trouve, malgré lui, face à une Algérie qui souffre d'une crise de pouvoir. Il n'y en a pas d’interlocuteurs légaux, dignes de la légitimité, capables de trancher librement, avec  une respensabilité courageuse d'hommes d'Etat, dans les affaires politiques de grande ampleur, qu'ils en ont avec notre pays, loin de toute hypocrisie politique.                                                                 

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    (Suite...

     Comment Toufik a voulu bloquer Said Bouteflika :

                            Un anthropologue britannique, professeur et chercheur associé à l'Ecole des études orientales et africaines de l'Université de Londres, spécialiste reconnu de la zone sahélienne, Jeremy Keenan raconte dans un article (dont la rédaction du blog reproduit des extraits), la guerre qu'a livrée le DRS du général Médiène, dit Toufik, au clan Bouteflika afin d'empêcher Saïd Bouteflika, le jeune frère du président, d'arracher la succession. Selon lui, la guerre aurait peut-être débouché sur un accord selon lequel Mediène « prendrait sa retraite » suivi aussitôt par Bouteflika pour raisons de santé, et le pays serait gouverné jusqu'aux élections de 2014 par un ou des Vice-président(s) nommé(s) quelque temps avant le départ de Bouteflika. Jermy Keenan a notamment affirmé, il y a quelques mois, que c'est la Sécurité militaire Algérienne qui a conduit la France dans le fiasco de son opération militaire du 22 juillet 2010 au Mali, destiné à sauver l'otage Michel Germaneau assassiné.

                      Septembre 2010 marque le 20ème anniversaire de la prise de fonction du plus ancien « chef des services de renseignement » en poste dans le monde. L'homme en question est le Général Mohamed Mediène «Toufik», Directeur du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) Algérien.Il a été nommé à la tête du DRS en septembre 1990, 15 mois avant que les « Généraux Algériens » ou le « Group-Jemaâ » comme on les appelait à l'époque, et dont Mediène, alors colonel, faisait partie, annulent les élections qui auraient permis de porter au pouvoir le premier gouvernement islamique jamais élu démocratiquement.

                            Être le chef des services de renseignement et de la sécurité de l'un des régimes les plus impitoyablement répressifs et corrompus au monde pendant 20 ans relève de l'exploit. Felix Dzerzhinsky, le fondateur de la Tcheka qui deviendra plus tard le KGB, a dans les faits « contrôlé » l'Union Soviétique pendant neuf ans (1917-1926); Lavrenti Beria, chef du NKVD, l'a terrorisée pendant 15 ans (1938-1953); le chef de la police d'Hitler, Heinrich Himmler, s'est suicidé au bout de 11 ans (1934-1945), quant au Général Hendrik van den Bergh, il a dirigé le Bureau of State Security (BOSS), les services de renseignement du régime de l'apartheid en Afrique du Sud, pendant 11 ans (1969-1980). Toufik les a tous surpassés.

                    Pourquoi alors, juste au moment où Mediène atteint ce jalon extraordinaire, entend-on des rumeurs concernant sa mise à l'écart imminente de la scène politique ?La réponse tient en quelques mots : lorsque le chef du renseignement et de la sécurité d'un pays fait la une de l'actualité, il y a fort à parier qu'il a fait son temps. Au cours des neuf derniers mois, on a beaucoup parlé de Mediène, principalement à cause de la lutte qui l'oppose à Abdelaziz Bouteflika depuis l'élection de ce dernier pour un troisième mandat présidentiel en avril 2009.« L'homme fort » de l'Algérie

                           Pour comprendre cette lutte, il faut revenir quelques années en arrière. Mediène a gravi les échelons de la hiérarchie sur un «tapis rouge» : il a été formé par le KGB en 1961 et soutenu par les chefs du premier service secret Algérien.  Pendant les années 90, lorsque l'Algérie était plongée dans sa « sale guerre » contre les islamistes, l'homme le plus puissant du pays était le Général Mohamed Lamari, chef d'état-major de l'armée Algérienne. Mais lorsque le pays a renoué avec la paix(disant renoué) et que les chars ont regagné les casernes, c'est Mediène qui est devenu « l'homme fort » du pays.  La transition de la «guerre» à la «paix» et l'ascension de Mediène ont coïncidé avec la période entourant l'élection de Bouteflika à la Présidence en 1999. 
                    Les faiblesses personnelles de ses semblables, telles que la propension à la corruption et les penchants sexuels, ont été des éléments fondamentaux dans la manière dont Mediène a exercé le contrôle. Il n'est donc pas surprenant que l'élément qui a décidé Mediène à accorder son soutien à Bouteflika en 1999 ait été la condamnation de ce dernier en 1983 dans le cadre d'un détournement de fonds des chancelleries Algériennes, pour un montant total correspondant à 23 millions de dollars actuels, pendant qu'il était ministre des Affaires étrangères  de Boumédiane entre  juin 1965 et décembre 1978.

                           Mediène est devenu «l'homme fort» incontesté de l'Algérie après les élections présidentielles d'avril 2004 et le limogeage inattendu de Mohamed Lamari qui a eu lieu quatre mois plus tard. Le complot qui a conduit à la mise à l'écart de Lamari comprenait un accord entre Bouteflika et Mediène visant à donner une nouvelle image de l'Algérie en écartant le général le plus haï à cette époque.Une fois Lamari parti, Bouteflika et Mediène se sont effectivement partagé le pouvoir pendant que le Général Smaïn Lamari (aucun lien de parenté avec Mohamed), l'adjoint de Mediène et chef de la Direction du contre-espionnage (DCE) faisait le « sale boulot ».

                          Des ambitions grandioses. Mediène est un homme extrêmement secret. Une seule photo de lui a été publiée et quasiment aucune de ses paroles n'ont été enregistrées. On suppose donc que son ambition de prendre le contrôle effectif du pays, si c'est bien de cela dont il s'agit, remonte à l'époque du départ de Lamari. (…)

    Une plainte contre X à Paris pour l'assassinat des moinnes et ses conséquences pour Mme Tigha.

                      En décembre 2003, une plainte contre X avec constitution de partie civile a été déposée devant le Procureur général de la République Française à Paris, par les membres d'une famille de l'un des moines français de Tibéhirine assassinés en mai 1996, pour faire toute la lumière sur ce drame. Me Patrick Baudouin, ancien président de la FILDH (Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme), et l'un des conseillers de Abdelkader Tigha dans ses démarches pour obtenir la protection de l'asile politique, a constitué un front pour défendre les familles des moines et leurs intérêts.

    Me Baudouin s'appuie largement sur le témoignage de M. Tigha.

                      Selon des informations parvenues à Algeria-Watch, à Justitia Universalis (organisation particulièrement engagée dans la lutte contre l'impunité en Algérie) et au Réseau Euro-Méditerranéen des droits de l'homme (REMDH), en janvier 2004, l'épouse de M. Tigha, qui vit toujours à Blida avec ses deux enfants, dans la cité Frantz-Fanon, à proximité immédiate du CTRI, a été l'objet de démarches curieuses qui l'ont beaucoup inquiétée, et plus récemment, de menaces directes qui lui font craindre pour sa vie et celle de ses enfants.

                        Un journaliste français se réclamant du Figaro-Magazine, (Didier Contant) engagé probablement par le DRS, s'est présenté à elle, accompagné d'un journaliste Algérien, (Achouri). Ils lui ont dit enquêter sur l'affaire des moines assassinés en 1996, mais ils l'ont surtout interrogée sur une prétendue implication de son mari dans un trafic de drogues et de voitures (à l'époque où il était au CTRI) et sur le prétendu enrichissement illicite de la famille. Mme Tigha a très vivement démenti ces allégations (Mme Tigha et les frères de son mari vivent dans des conditions très modestes), mais elle en est restée très déstabilisée. Les mêmes questions ont été posées par les deux journalistes à d'autres membres de la famille de M. Tigha.

                           En février 2004, on apprenait que Didier Contant a trouvé la mort à Paris, en sautant du septième étage d'un immeuble. Selon France-Soir du 17 février, dans un article intitulé «L'ex-rédacteur en chef de Gamma victime d'une chute : il enquêtait sur le GIA», il aurait déclaré auparavant à ses amis : «J'ai l'impression d'avoir mis les pieds dans une histoire que je ne maîtrise pas!».Pour la France, les Algériens, d'une façon ou d'une autre, en sont derièrre.Une  enquête d'information aurait été ordonnée par le parquet général de Paris.

                      Ce même février 2004, Mme Tigha a trouvé dans son appartement 26 photos, montrant des maisons détruites ou incendiées, et des cierges allumés, ce qui lui est apparu comme une menace. De plus, elle a été informée par des relations liées au CTRI qu'elle est désormais suivie, que son téléphone est sous écoute et que le DRS aurait investi beaucoup d'argent pour éliminer son mari ou pour le faire «exfiltrer» des Pays-Bas et le ramener en Algérie. Dans l'immeuble où habite Mme Tigha, occupé uniquement par des familles d'agents du CTRI, ses voisins l'ont mise en quarantaine, ainsi que ses enfants.

                         Depuis février 2004, et jusqu'à ce jour, Mme Tigha est harcelée jour et nuit par des coups de téléphone, où des interlocuteurs anonymes lui tiennent des propos obscènes, la menacent de la violer, ainsi que ses enfants.

                          Enfin, le 20 février 2004, le quotidien algérien El-Watan publiait un article signé «Salima Tlemçani» et intitulé «Le journaliste français Didier Contant poussé au suicide/Victime du qui tue qui». Cet article, truffé de mensonges et de calomnies, mettait très gravement en cause Me Baudouin,également un journaliste de Canal Plus et la direction du Figaro-Magazine, et laissait entendre clairement que le témoignage de Tigha sur l'assassinat des moines n'était pas crédible. Allégations reprises sous une autre forme le lendemain par un autre quotidien algérien pro-pouvoir, L'Expression.

    Mise en garde crédible.

    *-) Algeria-Watch tient de son coté à dénoncer très vivement les menaces exercées à l'encontre de Mme Tigha, dont l'objectif évident est de faire pression sur son mari pour qu'il ne dépose pas dans le cadre de l'instruction ouverte par la justice française, suite à la plainte déposée par Me Baudouin pour faire la vérité sur l'assassinat des moines de Tibéhirine.

    *-) Algeria-Watch demande aux gouvernements français et hollandais de prendre toutes les dispositions nécessaires :

    - d'une part, pour obtenir du gouvernement Algérien que cessent immédiatement les agissements de ses services secrets contre Mme Faouzia Mendil, la femme de Tigha,

    - et, d'autre part, pour garantir la sécurité de M. Tigha en Hollande et celle de toute sa famille en Algérie, afin de lui permettre d'apporter son témoignage décisif au juge Jean-Louis Bruguière, chargé de l'instruction de la plainte des familles des moines de Tibhirine assassinés en Algérie.

    *-) Algeria-Watch dénonce enfin la campagne de presse calomniatrice engagée, dans la grande tradition du DRS, contre ceux qui s'efforcent aujourd'hui de faire la vérité sur les violations des droits de l'homme en Algérie

    Mohamed SIFAOUI était-il un agent des services secrets Algériens?

    Initiateur du livre «La Sale Guerre» que finit par signer l'ex sous-lieutenant Habib Souaïdia, Mohamed Sifaoui a  publié en Algérie, aux éditions Chihab, «Histoire d'une imposture» dénonçant ce qui devait être son premier ouvrage. Il se distingua, encore, en témoignant en faveur du général Khaled Nezzar au procès qui opposa ce parrain de la mafia des généraux Algériens à Habib Sowaâdia. Un acte qui souleva pas mal d'interrogations.

    -Comment un réfugié politique(!) qui se dit persécuté par le pouvoir se range du côté de celui qui symbolise ce même pouvoir?-Comment un réfugié politique publie un livre qui encense le pouvoir et s'érige en défenseur zélé de ces généraux qu'il pourfendait dans ses discussions en privé et dans la version initiale de «La Sale Guerre» ?-Comment un réfugié politique, opposant au régime par définition, jouit-il des largesses de la télévision Algérienne connue pour être un instrument entre les mains des généraux mafieux?

                        Le peu de doute qui restait pour ceux qui hésitaient à voir en Mohamed Sifaoui le parfait agent envoyé par le DRS du général Taoufik, pour infiltrer les milieux de l'opposition en exil est levé pour beaucoup d'observateurs. Cette étiquette d'agent a collé toujours à Sifaoui. Elle ne le dérange pas, pour autant. Elle lui collait à la peau depuis qu'il était en Algérie. Cela ne le dérangeait nullement. "Bien au contraire, ça l'arrangeait" confie Salima Tlemcani, la journaliste Algérienne d'investigations au journal AlWatane qui l'a bien connu. L'arme de poing qui lui a été remise comme à beaucoup d'autres journalistes, il l'exhibait fièrement comme un enfant à qui on a offert un jouet.

                        Et pourtant, Mohamed Sifaoui n'a jamais été visiblement un agent du DRS. On ne lui a jamais fait signer un dossier d'agent. Telle qu'il m'a raconté ses relations avec le DRS je n'ai aucune raison de ne pas croire la source qui me confirme que l'ancien compagnon de Souaïdia n'a jamais été un agent du DRS, confirmait-elle.

                        Venu au journalisme par un pur hasard avec l'avènement de la décennie noire, Mohamed Sifaoui a trimballé sa plume dans divers journaux Algériens. Du quotidien gouvernemental "Horizons" au premier quotidien indépendant "Le Soir d'Algérie" en passant par le journal du général Mohamed Betchine, "L'Authentique", il s'est fait remarquer par ses écrits sur la situation sécuritaire. L'information sécuritaire étant frappée, à l'époque, du sceau de la confidentialité, seuls les journalistes qui acceptaient de s'approcher des services de sécurité (police, gendarmerie, sécurité militaire) pouvaient traiter le sujet.

                       Sifaoui, comme beaucoup d'autres journalistes, était fasciné par ce monde mysterieux du renseignement et de l'espionnage. Pour connaître de près cet univers, il se lia d'amitié avec un journaliste dont le frère était capitaine au DRS. A la faveur de ses activités journalistiques il pensait trouver la brèche pour se rapprocher des services de renseignements militaires. Ses tentatives de se faire recruter comme agent échouèrent lamentablement. Sifaoui ne pouvait être recruté. Sur sa fiche, il est écrit "élément très entreprenant, instable et versatile" confie à la journaliste Salima une source sûre qui connaît bien son dossier. Sa participation à des opérations contre les groupes terroristes aux côtés des GLD (milices civiles) n'a fait que le desservir. C'était une preuve de plus, pour les recruteurs du DRS, que c'était un élément très entreprenant. Il ira jusqu'à tuer par arme à feu un voisin à lui qu'il soupçonnait d’appartenir aux GIA. Un crime dont il s'enorgueillit dans ses conversations en privé. Rien n'y fit.

                        Mohamed Sifaoui ne sera jamais recruté. On ne recrute pas quelqu'un qui cherche à se faire recruter coûte que coûte. Il est bon à utiliser en deuxième main. Autrement dit, il sera manipulé par un agent et non pas par un officier des services. Son rapprochement avec un officier risque d'être nuisible pour les services. Il est du genre d'agent qui ne connaît pas ses limites.

                        Avec le colonel Haj Zoubir qui succéda au colonel Fawzi en 1997 à la tête de la cellule de communication du DRS, ce qui ne devait pas arriver arriva. Haj Zoubir sans avoir fait signer de dossier d'agent à Mohamed Sifaoui n'a pas manqué d'entretenir des relations directes avec lui. Des relations qui n'ont pas tardé à tourner au vinaigre. Le journaliste qui oubliait de se limiter à son rôle d'agent qui exécute sans discuter les ordres de son officier traitant se prend pour l'égal d'un colonel des services de sécurité. Il est, alors, malmené, tabassé et renvoyé. Il dit même avoir été torturé. A un journaliste d'un quotidien arabe, il avoue avoir subi le supplice de la bouteille. Ce qui lui a provoqué des lésions anales. En somme, il a connu le sort de tout agent qui déraille.

                       Aigri par cette mauvaise expérience, il se retourne contre ses manipulateurs. Il met à profit ses déboires avec les services de la sécurité militaire(S.M) pour demander l'asile politique en France. Bien que n'ayant jamais signé un seul article contre le régime du temps où il exerçait en Algérie, il est accueilli par l'organisation Reporters Sans Frontières qui met à sa disposition un bureau et un micro ordinateur. C'est ainsi qu'il fit la connaissance de Habib Souaïdia. Il prend en charge l'ex sous-lieutenant des forces spéciales et voit en lui une source de gains faciles. En recueillant ses témoignages et en les publiant dans divers journaux français, il se fera un nom et gagnera, à coup sûr, beaucoup d'argent.

                      Il commence, alors, à faire la tournée des rédactions Parisiennes en leur proposant le témoignage d'un officier de l'armée Algérienne sur les exactions des militaires en Algérie. C'est ce qu'il raconte dans son livre «L'Histoire d'une Imposture». Souvent, on lui demande de présenter cet officier. Il le fit à contre coeur. Devant les journalistes, il soumet Souaïdia à un véritable interrogatoire pour rendre son récit plus intéressant et susciter la curiosité des uns et des autres. Peu prolixe, Souaïdia est poussé par Sifaoui à raconter, parfois, n'importe quoi jusqu'à susciter le doute chez ses interlocuteurs. Le correspondant d'un quotidien arabe à Paris garde en souvenir deux cassettes audio où l'on entend Sifaoui inciter Souaïdia à s'attaquer à l'armée Algérienne.

                        Cette tournée des rédactions parisiennes ne généra aucun bénéfice pour Sifaoui. Seul L'hebdomadaire Le Nouvel Observateur lui verse un acompte sur un article qu'il ne publiera jamais. Comme il l'avoue dans son livre. Il touchera un petit pécule de la part de la chaîne " canal + " en participant à la traduction de l'arabe au français des déclarations de Souaïdia.

                         Vint, alors, l'idée d'écrire un livre. Il se rend chez François Gèze directeur des éditions La Découverte et lui propose un brûlot contre l'armée algérienne. Comprenant qu'il s'agit d'un récit d'un officier qui était sur le terrain des opérations, Gèze lui demande d'écrire le livre à la première personne du singulier. Autrement dit, Sifaoui ne fera que prêter sa plume à Habib Souaïdia qui est le véritable auteur du récit qui sera publié sous forme de témoignage. Dans le jargon du monde de l'édition, on appelle celui qui prête sa plume "un nègre". Et c'était le rôle de Sifaoui. Comme dans ses relations avec le DRS où il oublie qu'il n'était qu'un agent qui devait exécuter les ordres de son officier traitant, Sifaoui, dans la rédaction de La Sale Guerre a oublié son rôle de nègre pour se substituer au rôle de l'auteur.

                           Tout écrivain qui se respecte présente à son éditeur un manuscrit fini. Or, Sifaoui ne l'a pas fait. Il présentait les chapitres les uns après les autres en les soumettant à l'appréciation de l'éditeur, comme il le relate dans son livre "Histoire d'une Imposture". Ce qui prouve, on ne peut mieux, qu'il n'avait pas de manuscrit à proposer et dans le cas où l'éditeur émettait la moindre réserve, libre à lui de le retirer et d'aller voir un autre éditeur.

                           La Sale Guerre étant écrit à la première personne du singulier, ce qui signifie clairement que c'est Habib Souaïdia qui témoigne que de ce qu'il a vu et vécu. Sifaoui se substituant à l'auteur le fait témoigner sur des événements qu'il n'a pas connu ni de près, ni de loin. C'est le cas de la mutinerie de Serkadji. Il brosse également des portraits des généraux sur lesquels lui même est mal informé. En brossant au vitriol les portraits des généraux Khaled Nezzar (quel paradoxe!), Mohammed Lamari et Mohamed Mediène dit Taoufik, ce n'était plus Sowaâdia qui témoignait mais son nègre. François Gèze le rappelle à l'ordre et lui signifie dans un courrier, que Sifaoui a eu la maladresse de publier en document annexe de son livre, qu'on ne peut attribuer à l'auteur des témoignages sur des événements qu'il n'a pas vécus. C'est ainsi qu'il s'est trouvé remercié par l'éditeur.

                         Chose qu'il ne pardonnera jamais à Sowaâdia et à François Gèze d'autant plus que le livre s'étant bien vendu a généré à son auteur des gains substantiels. Sifaoui tout en écrivant noir sur blanc dans son livre "histoire d'une imposture" qu'il n'est nullement l'auteur de la Sale Guerre ne manque pas moins de réclamer à Souaïdia le partage des droits d'auteur. Il va jusqu'à contester la véracité des événements qu'il a écrit de sa propre main pour mieux prouver qu'il n'est en rien responsable de ce qui a été écrit dans "la sale guerre". Pourtant, ni l'éditeur ni Sowaâdia ne lui ont demandé le remboursement de l'à-valoir qu'il a touché à la signature du contrat.

                         La vérité sur sa relation avec Sowaâdia et l’œuvre publiée par les éditions La Découverte, je ne l'ai sue qu'à la lecture de L'Histoire d'une Imposture signé par Mohamed Sifaoui, disait Salima Tlemcani. Auparavant, lorsqu'il m'a rencontré au mois de février 2002 peu après la parution de La Mafia des Généraux, Sifaoui m'avait donné une autre version. A savoir que La Sale Guerre dans sa version initiale était dirigée contre les généraux maffieux et qu'il veillait à ce qu'il n'y ait pas de confusion entre l'armée algérienne et cette poignée de généraux. Il s'était appuyé sur le blocus médiatique français qui avait été décrété contre mon livre "La Mafia des Généraux" pour me convaincre de sa bonne foi ajoutait-elle. Son discours d'opposant ne laissait aucun doute. Il ira jusqu'à téléphoner, à ma demande, au général Khaled Nezzar, pour que je puisse connaître les intentions des généraux à Alger et leurs réactions à la parution de La Mafia des Généraux.

                         Son livre "Histoire d'Imposture" dans lequel il se dédouane de sa participation à l'ouvrage de Souaïdia ne lui a jamais été commandé. Il l'a fait de sa propre initiative. Avant sa publication, la journaliste pouvait attester qu'il n'avait aucune relation avec les services. En publiant ce livre il a, au moins, le mérite d'éclaircir les choses. Il n'a fait que confirmer qu'il est un «élément très entreprenant, instable et versatile» comme c'est mentionné fichier du DRS. Par conséquent, il ne peut faire l'objet d'un recrutement de la part d'un quelconque service de renseignements. Tout comme ceux qui l'entourent sauront se méfier d'un homme qui se retourne du jour au lendemain sur ses alliés.Qualité qui n'est pas étrange à tout Algérien.

    L'anarchie et l'impunition régnent dans les sillages du pouvoir Algérien sans aucun controle crédible.

                            En Algérie, seuls quelques lampistes ont été arrêtés alors qu'ils avaient reçu des ordres et des commissions pour laisser Zendjabil utiliser à sa guise le port d'Oran sans que ses véhicules bourrés de drogue ne soient fouillés.
                         Deux ans après l'arrestation de Zendjabi, on ne sait pas qui l'a remplacé pour servir de faire-valoir, mais on sait que le trafic de drogue n'a pas cessé et que le monopole a été renforcé par le durcissement des contraintes imposées aux petits concurrents. Des hauts gradés continuent de contrôler le trafic de drogue et laissent leurs subordonnés racketter les petits «hallabs» l’équivalent de ce qu'on appelle chez nous au Maroc "Guarrabs" en quelque sorte(?); qui utilisent des mulets pour transporter toutes sortes de marchandises de contrebande. Comme l'axe Oujda-Maghnia est plus encombré et surveillé, les contrebandiers descendent jusqu'aux axes Figuig-Bechar et  Taouz -Tafraouet de la commune Sidi Ali dans le Tafilalet au sud-Est du Maroc.L'opération de drogue (plus de cinq tonnes de cannabis) déjouée il y a quelque temps par la région de Gendarmerie Royale d'Errachidia en témoigne.

                          Pour satisfaire leur appât du gain facile, certains généraux n'ont aucun scrupule à sacrifier les populations frontalières, ils ordonnaient de liquider plus de population innocente pour maintenir le cap au bon plan. On ne sait pas ce que ça  a coûté du côté Algérien(plus de 200 mille morts, plus de 15 mille disparus et le fardeau continu à nos jours. Sur le plan économique et social personne ne s'est jamais intéressé à mesurer les conséquences de la fermeture des frontières avec le Maroc. Mais la région-Est du Maroc, surnommée l'Oriental, souffre d'un nouveau mur de Berlin Algérien.

                              De notre coté, à Oujda, le Chambre de Commerce d'industrie et des services a fait une étude sur l'apport du secteur informel de la contrebande hors du trafic de drogue. Le chiffre d'affaires annuel a été estimé à 6 milliard de dirhams (environ 500 millions de dollars). Le nombre de personnes employées était de 6000, essentiellement des jeunes. Le «blocage» de 2 à 3 millions de touristes Algériens enlève au Maroc un apport de 2 à 3 milliards de dollars par an. Ce blocage empêche aussi la création de plus de 1000 PME/PMI devant générer plus de 30.000 emplois uniquement dans la région d'Oujda. Alors qu'ils s'implantent partout au Maroc. Les investisseurs étrangers, surtout les français, évitent l'Oriental à cause de sa proximité avec l'Algérie assimilée à un horrible épouvantail d'insécurité et de terrorisme.

                       Depuis sa création en 994 par Ziri Ben Aâteya, Oujda la «cité martyre», comme la nomment les historiens, était le point de passage obligé des caravaniers. Les sultans de Fès et Tlemcen se la disputèrent. Elle symbolise aujourd'hui le martyre de la désunion des peuples Maroco-Algériens. Oujda est condamnée à vivre avec les Algériens. Elle a enfanté Bouteflika qui l'a oubliée et ne songe qu'à mourir au pouvoir à Alger, alors qu'il n'a jamais pensé à revenir dans sa ville natale avec l'habit et les honneurs de président.(le comportement certain de batards) Oujda a aussi enfanté le clan d'Oujda qui a renversé le GPRA de Ferhat Abbas et Ben Youcef Benkhedda pour prendre le pouvoir en 1962. C'est aussi à Oujda qu'a été formée la première promotion,dite promotion «Larbi Ben Mhidi» des marocains du MALG(l'origine de ces MALG est précisée dans un article précédent), ceux qui commandent l'Algérie qui ont structuré les services secrets Algériens qui se sont transformés en néo-Makhzen Algérien autour du DRS.

                              En soutenant la nomination de Mohamed Mediene, dit Toufik, à la tête du DRS par le président Chadli Ben Jdid en 1990, le général Larbi Belkheir(décédé) a en fait placé un virus mortel dans le cerveau de l'ANP. Comme sous l'emprise  d'un cancer, l'ANP, est devenue comme l'Algérie, un grand corps malade incapable de se débarrasser de ses membres corrompus qui souillent son honneur, salissent ses nobles missions tracées par la charte d'Oued Soumam et de la révolution du 1er novembre 1954, et la discréditent aux yeux de la population Algérienne.

                      Le Néo-Makhzen-Algérien du DRS ne s'est pas contenté de nommer les présidents, les ministres, les ambassadeurs et les attachés militaires. Il a aussi placé des officiers du DRS à la tête des régions militaires. Cette totale anomalie organisationnelle a donné au DRS les pleins pouvoirs et soumis tous les autres officiers de l'ANP sous son autorité.A ce point, c'est donc le général Mohamed Mediene dit Taoufik qui commande l'Algérie et pas Bouteflika(!) qui ne fait que garder le sanctuaire d'El Moradia en s'appuyant sur les valets de chambre et sur les  veilles hyènes de ce qui reste de l'FLN.

                            Le 11 janvier 1992 à 20h, la télévision Algérienne diffuse un bref discours du président Chadli Ben Djdid où il dit, pour résumer, qu’il « ne peut plus gouverner le pays »…
    Plus tard, il s’est avéré qu’une caste de généraux, dont la majorité avait servi dans les rangs de l’armée française coloniale pour que l’Algérie ait restée française(les ex-sous officiers Gaullistes), ait imposé à Chadli deux choix, sans troisième. Ou bien il annule les élections législatives qui venaient de se dérouler, de décréter l’état d’urgence, et de suspendre la Constitution, ou bien : partir ! Et ensuite c’est eux qui prendront le contrôle sur le pays. L’homme avait choisi de partir et de ne pas participer à la destruction de l’Algérie et à l’ouverture des portes de l’enfer sur le pays et ses habitants. Et c’était la mission qu’ont pris en charge les grands généraux qui ont promis aux Algériens de «sauver l’Algérie du règne des barbares islamistes -péril vert-, pour que l’Algérie ne revienne pas aux âges sombres»

                       19 ans plus tard.Ce qui suit est une liste non-exhaustive des résultats du règne de « la rectitude » par lequel les Algériens ont égayés ces généraux :
    a- Des centaines de massacres atroces et sauvages perpétrés contre des civils non-armés sur l’étendu du territoire Algérien, dont les plus célèbres : Bni M’ssous, Ben Talha, El Rais, Sidi El Kebir, El Ramka
    b-En une seule nuit, les victimes de ce dernier massacre ont dépassé les 1000 personnes mortes !entre 12 000 et 20 000 disparus. Les pratiques de l’Etat policier sont toujours en mode. Y compris la torture des prisonniers et les disparitions forcées de citoyens Algériens.
    c- Des dizaines d’opérations militaires, dont certaines au cœur de la
    Capitale Algérienne, engendrant des centaines de morts parmi lesquels des policiers, des militaires et des miliciens d'autodéfence. Par surcroit, aucun responsable militaire ou politique n’a rendu compte, ou n’est questionné. Mais, au contraire, des officiers ont été élevés au rang de Général en guise de récompense à leur passé criminel.
    d- Politique basée sur une répression inégalée quant il est question de répondre aux revendications du peuple Algérien, dont la plus fameuse est la répression de la révolte en Kabylie –en 2001- où l’on a enregistré plus de 120 morts et des centaines de blessés, principalement par la faute du ministre de l’intérieur du régime à cette époque, le colonel Noureddine Zerhouni. Il est actuellement vice-premier ministre et valet de chambre de Bouteflika.
    e- Des centaines de blessés et parfois des morts dans les révoltes et émeutes quotidiennes sans que le gouvernement ait pu trouver des solutions aux problèmes posés.
    f- L’impunité pour les vrais bourreaux du peuple Algérien meurtri, est la base de la politique de Abdelaziz Bouteflika, dont la concorde civile et la charte de la réconciliation qui visent, en fin de compte, à innocenter les vrais criminels et meurtriers.
    g- Le maintien des principaux membres du gang qui gouverne le pays depuis le coup d’Etat électoral de 1992 malgré que se succèdent des parodies d’élections, parmi ces gangsters :
    Le général Médiène, dit Taoufik, le véritable gouverneur général de l’Algérie. Et parmi ses hommes-lèges figurent : les généraux Gnaizia, Sanhadji, Gaid Salah, Jebbar M’henna, Et des civils comme Ouyahia et l’inamovible Ben Bouzid, le temps ayant  démontré leur infertilité.
    h- La poursuite de la politique de la tutelle sur le peuple Algérien tel que c’est le DRS qui coopte les responsables politiques, tous niveaux confondus.
    i- C’est toujours le général Médiène Taoufik qui sculpte et « cuisine » les constitutions aux chefs de l’Etat, selon leurs gout et humeur !
    j- Des nouveaux phénomènes épidémiques se répandent au sein de la société Algérienne, tels la Harga et l’émigration clandestine–le nombre des Harrags se comptant par dizaines de milliers ces derniers cinq ans.
    k- La fermeture chaotique des milliers d’entreprises publiques provoqua la perte de centaines de milliers de postes d’emplois.
    l- La fermeture du champ médiatique devant l’opposition réelle. Outre la destruction des partis politiques opposants entre 1992-1999, la « domestication » du reste.
    m- L’impunité étant infectieuse, elle touche, en plus des domaines politiques, principalement les domaines économiques et financiers. Ce qui a causé la généralisation des scandales financiers, et le pillage de l’agent du contribuable Algérien sans jugement ni compte. A titre d’exemple : l’affaire Khalifa où 7 milliards de dollars ont été pillé, le scandale de l’autoroute est-ouest, l’affaire Achour Abderrahmane, les scandales de la BB, BAE et de la Sonatrach…
    n- La corruption étant devenu une méthode de gouvernance, et une manière de vivre dans la société Algérienne, y compris pour grimper l’échelle des grades militaires et l’obtention de diplômes supérieurs, ainsi que l’accès à des postes au-dedans des institutions étatiques, dont la dernière preuve est les élections du sénat, qui se sont déroulé à travers le fléau connu par Shab Chkara (soudoyer !).
    o- L’élargissement et la généralisation des contestations au sein de la société Algérienne, par toutes les formes dont les marches (interdites par l’état d’urgence en vigueur depuis 1992), les émeutes, les grèves, les grèves de la faim, et le suicide comme manière de protester (dernièrement : l’immolation par le feu !)…
    p- Records dans les victimes des accidents routiers (deuxième plus grand taux de morts : 80 morts par semaine enregistrés durant le deuxième semestre de 2010!).
    q- Hausse de la criminalité, des infirmités sociales, des parricides et toutes autres formes de crime, dont les enlèvements pour imposer des rançons et régalement de comptes d’une manière jamais vue auparavant.
    r- La propagation des bidonvilles, et la transformation de nombreuses villes en des pseudo-villages ruraux.
    s- Alger est considéré comme la deuxième plus mauvaise capitale pour vivre, au même rang que la capitale du Bangladesh, et juste avant celle du Zimbabwe.
    t- La fuite de centaines de milliers d’Algériens de leur patrie, et leur installation même dans des pays pauvres d’Afrique et d’Asie.
    u- L’émigration des gens formés, des intellectuels et scientifiques (la fuite cerveaux et matière grise) vers toutes les destinations.
    v- Le recul dans tous les rapports internationaux, en dépit des 155 milliards stationnaires dans les réserves d’Etat. L’Algérie est classée :
    111e dans le rapport 2009 sur la corruption de l’organisation de la transparence (Transparency).141e dans le classement de la liberté de la presse selon Reporters Sans Frontières (RSF).112e sur 121, dans la facilitation du commerce extérieur.96e dans le domaine de la gouvernance, des services et la stabilité (instabilité !) 104e dans le rapport sur le développement humain du PNUD. 108e mondialement dans le domaine des communications.115e pour le tourisme.Les 10 derniers rangs en matière d’innovation économique, tout juste après le Kenya, et avant la Tanzanie.
    10e dans le monde arabe, et 146e mondialement dans le classement suivant l’indice de la qualité de la vie, selon le magazine américain Life.
    157e de 175, pays le plus mauvais pour vivre mondialement, selon l’organisme irlandais «International Liftng».La meilleure université en Algérie est 23eme en Afrique et 4132eme mondialement.
    w- La démolition de toutes les bases de la vie humaine décente dans la société Algérienne et en tête le nombre des victimes : 200.000 morts et plus de 15.000 disparus, selon les propos même de Abdelaziz Bouteflika.Bonne lecture.
                                                                   Cordialement,Chihab25

    A suivre...

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    (*)  Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique. Il n'est pas du genre classique de Montesquieu ou de Victor Hugo. 'Accepter les excuses de la rédaction pour sa longueur qui en découlait.