كريستوفر روس، لطَّختْه المحرقات الجزائرية 2/3. - Un sujet d'actualité...!
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Christopher Ross, "persona non grata" au Maroc..!
Christopher Ross, auquel le Maroc a retiré, sa confiance, n'a pas avancé dans les négociations, il fut écarté du mandat qui lui a été confié sur la base de paramètres clairs, qui sont «l'esprit de compromis, la négociation et le réalisme, pour aider les parties à parvenir à une solution politique». Durant les neuf rounds informels, il était décisif de voir un manque de progrès surtout que le Maroc participait de bonne foi dans ces discussions pour parvenir à une solution politique.. Lors d'une évaluation faite avec le SG des Nations unies, le Maroc a communiqué sa position au sujet de Ross et a souhaité que Ban Ki-moon puisse prendre les dispositions nécessaires parce qu'il ne peut pas «continuer à travailler dans ce climat de partialité qui caractérisait désormais ces négociations.
Il y a ceux qui disent que le Maroc veut la tête de Christopher Ross
Une fois n’est pas coutume, le royaume n’a pas pris de gants pour critiquer la “partialité” de l’envoyé spécial du SG de l’ONU au Sahara. Mr.Saâd-Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères et de la ccopréation, s’est d’ailleurs rendu spécialement aux Etats-Unis, vendredi 11 mai, pour faire part au département d’état américain de la position marocaine. “Christopher Ross a dépassé ses prérogatives en tentant de faire pression sur le Conseil de sécurité pour élargir les prérogatives de la Minurso au Sahara. C’est inacceptable”, a notamment expliqué le diplomate marocain. Le ministre a également remis en cause la méthode adoptée par celui qui. “A son arrivée, il a promis trois rounds informels avant de passer aux négociations directes. Nous en sommes à neuf et nous n’avons encore réalisé aucune avancée”. Cet ancien ambassadeur américain à Alger, avait déclaré au moment de sa nomination qu’il comptait “démissionner si aucune avancée n’est réalisée sur le dossier du Sahara”. Tiendra-t-il parole ? on ne le pense pas, car l'effet du pétrodollar algérien est plus dur que sa volonté, ne lui permettant pas d'y arriver à tenir sa promesse.
Et voilà la réponse vient de l'Elysée Socialiste, une réponse qui choque sûrement les algériens et leur presse pré-payée...La France a appelé à un règlement "rapide" de la question du Sahara occidental au lendemain du retrait par le Maroc de sa confiance à l’émissaire de l’Onu pour le Sahara, Christopher Ross.
"La France appelle à un règlement rapide du différend, qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties", a indiqué le porte-parole du Quai d’Orsay, lors d’un point de presse.
Paris a rappelé également son soutien à la recherche d’une solution politique à la question du Sahara occidental, "sous l’égide des Nations unies, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité", a ajouté Bernard Valéro, devant la presse.
«Ross manque de critères objectifs»
(Miguel Angel Puyol Garcia, président du Centre des études hispano-marocaines).
L'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, Christopher Ross, «n'a apporté aucune contribution positive» au processus de négociations pour parvenir à une solution politique de cette question, a souligné le président du Centre des études hispano-marocaines, Miguel Angel Puyol Garcia.
Depuis sa nomination en 2009, Ross s'est limité à mettre en place des rencontres informelles entre les parties sans apporter «une contribution positive» à même de faire avancer le processus de négociations sur la base de la proposition marocaine d'autonomie qualifiée de «sérieuse et crédible» par le Conseil de sécurité, a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP à Madrid.
S'agissant de la décision du Maroc de retirer sa confiance à Ross, le président du Centre des études hispano-marocaines, basé à Saragosse (Nord de l'Espagne), a fait remarquer que le Maroc est un «pays souverain», saluant la pertinence de cette décision qui protège les «droits légitimes du Royaume sur son Sahara».
Puyol Garcia, également juriste, a, en outre, tenu à souligner le progrès que connaît le Maroc dans tous les domaines, notant que le Royaume, un pays ouvert et moderne, est un exemple à suivre en matière de développement durable.
Le Centre des études hispano-marocaines vise à promouvoir le dialogue et la coopération entre le Maroc et l'Espagne tout en promouvant l'échange culturel et le métissage entre les deux pays. Il œuvre également pour le renforcement des liens entre les sociétés civiles des deux pays à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.
Et pourtant, pour se rafraîchir les algériens se contentaient d'ajouter encore que.. "Le Maroc avait accusé l’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross de, je cite aussi : mener un travail "partial et déséquilibré", quelques semaines après un rapport des Nations unies sur la situation dans la région, et annoncé qu’il lui retirait sa confiance. Le rapport de l’ONU mettait en cause des agissements des autorités de Rabat au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui. Tout en affirmant avoir "pris note" de la position marocaine de retirer sa confiance de l’émissaire onusien dans la région, le porte-parole du Quai d’Orsay a réitéré l’appui de son pays au plan d’autonomie marocain, qui, selon Paris, est "la seule proposition réaliste aujourd’hui sur la table des négociations".
La précédente législature de la droite espagnole a laissé le souvenir de moments de haute tension. Le Partido Popular (PP), dirigé à l’époque par José Maria Aznar, n’avait pas ménagé ses relations diplomatiques avec son voisin marocain, qu’il ne considérait pas comme un partenaire prioritaire. Différentes prises de position du gouvernement espagnol, comme lors de la crise de l’ilot de Leila en juillet 2002 ou le survol par des avions de chasse espagnols de Nador en février 2004, avaient failli déboucher sur des conflits armés.
Bien que Mariano Rajoy, prochain chef du gouvernement espagnol, ne soit pas Aznar, il a lui aussi provoqué l’indignation de la société marocaine. En septembre 2010, il s’est rendu à Melilla pour soutenir le président du gouvernement local à l’occasion du 513ème anniversaire de l’occupation de l’enclave espagnole située au nord de la ville de Nador. L’ex-Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, avait alors critiqué cette visite qui blessait « le sentiment national marocain ». Des millions de citoyens marocains avaient manifesté contre Rajoy et le PP à Casablanca.fin de citation.
Au contre-courant algérien, l’heure était à la prudence.
Conscient de l’importante amitié hispano-marocaine, Sa majesté le Roi Mohamed VI a félicité le leader du PP dès sa victoire aux législatives et lui a exprimé son désir de renforcer les relations de solidarité et de bon voisinage existantes entre les deux pays. Le communiqué de presse du cabinet royal avait rappellé tout de même l’importance que le Maroc porte au respect de "l’unité territoriale des Etats et de leurs constantes nationales".
Du côté de la péninsule ibérique, le nouveau gouvernement Espagnol a annoncé qu’il changerait la politique extérieure menée jusque-là par le Partido Socialista Obrero Español (PSOE). Mais le Maroc ne semble pas être l’un de ses objectifs prioritaires.
Il était difficile d’anticiper la position qu’adoptera le Partido Popular à propos des divergences d’intérêt susceptibles d’engendrer de nouvelles tensions entre les deux pays.Mais Mr.Mariano Rajoy avait géré les conflits historiques de son pays avec professionalisme politique énorme en considérant le contexte international actuel. Comme beaucoup d’autres gouvernements, il devra réajuster sa politique extérieure aux nouvelles réalités créées par le printemps arabe et l’arrivée au pouvoir des partis islamistes dans les pays de l'Afrique du nord. Tout en refusant de recevoir -catégoriquement- le représentant-émissaire du président du gouverment fantôche de Mohamed Abdelaziz El Marrakchi qui venait de Rabouni via Alger en vue de féliciter Mr. Mariano Rajoy pour l'arrivée de son parti au palais de la Moncloa.
Confiance onusienne
Nous relevons à ce propos qu’il est du droit de notre pays d’attirer l’attention chaque fois que le responsable onusien dévie des valeurs de l’intégrité et de la neutralité, valeurs exigées dans tout règlement politique, négociations ou médiation internationale. Cela ne s’applique nullement à Monsieur Ross depuis des mois.
Par ailleurs, Monsieur Ross a fait preuve d’une grande partialité en poussant les Nations unies à l’élargissement des prérogatives de la Minurso de manière à ce qu’elles s’étendent à la gestion des droits de l’Homme. Ce qui attribuerait à celle-ci une mission qui ne correspond en rien à celle qui avait commandé à sa mise sur pied et à son envoi dans nos provinces du Sud, avec pour objectif la supervision du cessez-le-feu.
Christopher Ross allait franchir un pas irréfléchi quand il œuvrait pour une visite d’une mission des Nations unies et du Conseil de sécurité au Sahara tout en s’obstinant à refuser de citer dans son projet de rapport à l’ONU le recensement des résidents des camps de Tindouf. Ce qui dénote d’une interprétation loin d’être innocente à laquelle s’est souscrit l’émissaire Ban Ki-moon.
Nous nous trouvons aujourd’hui face à une situation si inédite que Ban Ki-moon a confirmé son attachement à son émissaire, ce qui place notre pays dans une situation d’affrontements face au secrétaire général de l’ONU. De la sorte, la diplomatie qui se voulait un peu trop rassurante et en permanence adoptée par le gouvernement, est désormais dépassée puisqu’elle a abouti à la quadrature du cercle.
S’il y a une revendication à faire valoir aujourd’hui, comme l’a fait remarquer le Groupe socialiste à la Chambre des représentants, c’est que le gouvernement se doit d’éclairer l’opinion publique en définissant la nature de l’étape que va emprunter notre première et permanente cause nationale. Et ce, en faisant part de l’ensemble des données permettant d’englober toutes les conditions à même de mettre en place une stratégie nationale complète et plurielle.
Le Maroc vient de confirmer à travers ses responsables au niveau diplomatique qu’il poursuivra sa collaboration avec l’organisation onusienne.
Ce qui reste une position générale de principe mais qui n’obéit pas aux derniers développements. Il incombe au Maroc, avec toutes ses forces vives, d’adopter une nouvelle approche qui soit en concordance avec notre environnement régional et les changements internationaux. La force du Maroc réside dans son unité, dans l’unité de son front intérieur et dans la légitimité de sa cause. Le Maroc a payé cher pour la sauvegarde de son territoire et de son intégrité territoriale.
Il se doit, aujourd’hui, de rester vigilant et de tenir l’opinion publique informée des derniers développements loin de toute inflation de déclarations et de contradictions qui s’ensuivent, la plupart des cas.Bonne lecture.
Cordialement,Chihab25
A suivre...