Ce que je crois - Page 56
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Malgré tout ce qu'on dira du Maroc de l'autre coté, le Maroc restera toujours le leader dominant..Rira bien qui rira le dernier.Le groupe KLABBAvant propos..Pour collationner les événements y afférents, mon lectorat doit passer par cette introduction. Le but est d'éclairer davantage mes lecteurs Marocains sur le parcours sanglant du maudit Boukharouba et sur son état d'escrocs, plus qu'un homme d'Etat respectable de valeur.Cela étant me permettra, ainsi qu'aux mes concitoyens Marocains de remuer les plaies qui font mal aux algériens et atténuer, le maximum possible, leur orgueil , tant qu'ils ne cessent de se vanter, êtres les plus intelligents du monde. Malheureusement, la faute est à la géographie qui nous a pas choisi le bon voisin.Le groupe KLABB. Pour retenir le nom de ce fameux groupe historique par les initiales de ses chefs, tel que le montre dans l’ordre cette mémorable photo( Kheider, Lachraf, Ait Ahmed, Boudiaf, Ben Bella), pensons à leur vie politique de chien (KLABB) que leur a réservée Boumediane du sinistre clan d’ Oujda, l’homme qui a surgi par la ruse, du néant révolutionnaire, pour placer l’ Algérie sur le chemin qui devait la ramener à destination de sa situation d’aujourd’hui.Dans les faits.Dans le passé, ce groupe d'autrefois, de cinq leaders algériens, demandait en une seule voix l'indépendance pour l'Algérie.Aujourd'hui, un autre groupe similaire de cinq thuriféraires corrompus opère actuellement en Algérie par des joutes verbales, sans pour autant pouvoir sortir de l'anarchie totale qui sévit en Algérie.On milite uniquement au niveau des hautes sphères de l'Etat algérien, pour le maintien du fameux «statu quo», à l'horizon de consommer le temps mort de la présidence de Bouteflika jusqu"au terminus 2019.Les pseudo-garants de la stabilité et de la sécurité de l'Algérie (les généraux Tartak, Gaid Salah et Chengriha) montent la garde en parallèle, ordonnant au polisario de combler la vacance par du bruit contre le Maroc et maintenir, en quelque sorte, la pression sur la Minurso au niveau du Guerguerat à la frontière Maroco-Mauritanienne, laissant tout le temps au cercle du pouvoir d'Alger, de bien préparer les funérailles et d'en finir, une fois pour toute, avec le mort-vivant et avec le cimetière Alaâlia d'Alger qui les attend avec impatience?Pendant ce temps, les algériens, ceux qui croient se doter de culture de leadership, de la force régionale, s'il y en avaient un peu d'honneur et d'orgueil, s'il y en avaient un sentiment de dignité et de fièreté, aux termes des propos de Bouteflika, et s'il y en avaient un minimum de crédibilité envers le Maroc,ils ne préféreront jamais une "guerre froide" au voisin Marocain, il auraient dû immédiatement dire non aux menaces persistantes de leur gouvernants contre la raison.Evidemment le peuple algérien applaudit, malgré lui, sans savoir l'ampleur de ces menaces,détournant son regard vers les futilités internes, et ne fait rien pour se libérer du gouffre de la mafia qui gouverne, que de se jeter dans l’oubli et le naufrage qui prévalent depuis le sinistre de l'indépendance de 1962.Sachant en plus, que le bilan est négativement explosif à causes d'échecs et de défaites de la politique d'autruche du Sergent Garcia et ses entraîneurs, face à l'offensive Marocain. Les gouvernants d'Alger répondent aux critiques à leur manière, en s’autoproclamant comme «les meilleurs et les génies stables par rapport aux Marocains».En inspirant les plus dingues algériens, ils leur interdisent, d'une manière ou d'une autre, tout rapprochement avec le peuple Marocain pour ne pas découvrir son état de viabilité et ses réalités concrètes. Et aussi, à cause du manque d'interlocuteurs fiables, ils repoussent le fait de jouer un rôle dans d’éventuelles négociations avec l'interlocuteur Marocain.Cela étant prouve que les décideurs du cercle présidentiel sont tout bonnement stupides, sans oublier qu'ils sont aussi idiots.On sait d’avance de quel côté se situe la version algérienne sur le conflit Algéro-Marocain depuis les Amgalas 76, voire depuis la guerre des sables 63. Et depuis ils s’encombrent de manque de raisonnement et de pudeur pour faire avancer les choses dans leurs divergences avec le Maroc, en méprisant les résolutions de l’ONU dans l'affaire du Sahara Marocain.Le lectorat remarquera que je ne cite pas le polisario, car pour moi et pour tout autre Marocain, le polisario n'existe que dans la mentalité algérienne, il n'y a que l'Algérie dans cette affaire de Tindouf. Cette réalité est à imputer, en fait, au dicton du Kadhafi Nord-Coréen Jong-un Kim qui disait, tout récemment : Il n'existe pas d'Etat d’Israël pour reconnaître sa capitale Jérusalem.Bientôt, le polisario, en tant qu'Etat fantoche, n’existera plus. La diaspora de Tindouf se répandra aux quatre coins de l'Algérie, et comme les Arméniens et les Kurdes, l’histoire les oubliera, faisant état de lourdes et fracassantes pertes au coté algérien, dans une affaire perdante héritée de l'ère Boukharouba.Peu importe, si ce peuple de dupes emboîte les pas de ses dirigeants, il y a de notre coté, le général Al Ouarak et ses faucon des FAR qui sont toujours là, tous prêts pour parer à toute éventualité et pour déjouer toute aventure mal calculée de la part de Chengriha de Tindouf.Et ça serait bien entendu, la réponse digne aux délirex d'un pouvoir mafieux d'Alger, qui est de plus en plus engagé dans la haine, de manière de devenir dangereux et enoyeux, aussi bien pour son peuple que pour la région.Détournement d'avion..A l'occasion, la délégation algérienne des cinq principaux dirigeants du FLN (de g à d : Mohamed Kheider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella) qui quittait Rabat à destination de Tunis à bord d'un avion de la compagnie Air Atlas a eu un grand pépin de parcours.A savoir : Le 22 octobre 1956, Ahmed Ben Bella et plusieurs chefs historiques du FLN ont longuement discuté avec feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et le prince héritier Moulay Hassan, à Rabat. Le sujet portait essentiellement sur la conférence de Tunis qu’ils devaient rejoindre.Alors que les cinq chefs historiques du FLN s'apprêtaient à prendre place à bord du même avion que Sa Majesté le Roi Mohammed V, les autorités Marocaines leur imposaient un changement de programme de dernière minute, pour une raison que seules connaissaient.Selon le changement préconisé, le Roi prendra un avion spécial qui survolera l’Algérie, et les autorités Marocaines mettront à la disposition des dirigeants algériens, un DC3 de la compagnie Air Atlas, qui, transportait aussi deux journalistes françaises, appelées à couvrir les travaux de l’éventuelle réunion Maghrébine dans la capitale Tunis entre Mohamed V et le président Habib Bourguiba avec la participation de la délégation extérieure du FLN.Mais le DC3 qui transportait la délégation Algérienne fut détournée par le gouvernement Français du général De Gaules. C'était un acte houleux de piraterie internationale commis par la France, ayant concerné un avion civil de transport de voyageurs, détourné de sa destination. Il était intercepté en plein vol par l’aviation française qui le contraint de se poser à Alger avec à bords les cinq historiques qui sont faits prisonniers.Cette œuvre machiavélique restera gravée a jamais dans les annales de l’histoire mondiale de l’aviation civile. Après leur arrestation ,ils ont été mis en résidence surveillée, quelque part en France, de 1956 à 1962.Boumediane, la figure du malFausse entrée en ligne..Faut-il rappeler dans ce sens, que pour justifier son hostilité au Royaume du Maroc et donner, éventuellement, de la crédibilité à tous ses actes de sabotage anti-Marocains, le maudit Boumediane et ses co-équipiers de la bande d'Oujda, qui d'ailleurs n'étaient pas à l'époque, en mesure de connaitre amplement ce qui se passe à ce haut niveau, accusaient ouvertement le Maroc et plus particulièrement feu le Roi Mohamed V d'être derrière le détournent et l'enlèvement, même si la version officielle confirmait la perpétration à des avions de chasse Français.Pour Boukharouba, le fait de distribuer, à tort et à travers, des accusations à la légère, rentre certes, dans l'aspect d'hostilité qui précédait son planning de chicanerie. Une telle accusation gratuite, d'une gravité inacceptable provient en effet, de l'esprit haineux qu'affichent les algériens contre le Maroc, à la mesure des propos criminels et de la bourde de l'actuel "Sergent Garcia" de la diplomatie algérienne qui ont suscité même l'indignation à la presse algérienne.Sachant que le communauté internationale avait condamné à l'époque, cet acte de piratage portant atteinte au droit internationale de l'aviation civile perpétré par la France. Cette accusation n'exprime que la culpabilité de ses inventeurs, et que l’innocence du Maroc était égale à l'innocence du « loup face au sang de Youssef », comme dit le dicton arabe.Chronologie de faits..Après une terrible guerre qui a duré huit longues années et qui a fait des centaines de milliers de morts, le 19 mars 1962, un cessez-le-feu a été signé entre le gouvernement français et Krim Belkacem, chef de la délégation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) dans le cadre des accords d’Évian qui conduiront, le 3 juillet 1962, à un référendum populaire se prononçant massivement pour l’indépendance de l’Algérie.Le transfert des responsabilités de l’État français à l’exécutif provisoire Algérien s’opère après le 19 mars dans une situation chaotique, marquée par la tentative de sabotage des accords par l’OAS, l'Organisation Armée Secrète,connue à travers ce sigle, dont faisait partie le Lieutenant Jean Marie Le Pen, c'était une organisation politico-militaire clandestine française, créée en février 1961 pour la défense de la présence française en Algérie par tous les moyens, y compris le terrorisme à grande échelle et l’interprétation que le FLN en avait, se préparant à prendre le pouvoir dans une désunion croissante, les rivalités de tendances, de clans, de personne se renforçant du fait de la libération des cinq chefs historiques du GPRA emprisonnés en France, GPRA contre « clan d’Oujda ».Ainsi, Mr.Mohamed Harbi, l'historien algérien note que, la révolution a changé d’orientation.A la direction, écrit-il, il n y a plus de tendances politiques, mais des clans. les liens d’intérêts personnels prennent la place des affinités politiques. Personne n’a de stratégie cohérente pour le présent ni pour l’avenir. Le problème est de durer. Chacun se méfie de chacun et se préoccupe surtout de réagir à toute initiative pour pouvoir éventuellement la neutraliser. »Et d'ajouter..Il n’y a plus d’autorité centrale en Algérie, cette période d’anarchie favorise de nombreux règlements de comptes, le pays est menacé par une guerre civile. C’est au plus fort de ce chaos que l’on assiste à des enlèvements et à l'exécution d'une centaine Méssalistes¹ ou plus et d'un millier d’Européens, surtout dans l’Algérois. Dans l’Oranie seulement 800 disparus, selon les chiffres officiels.En principe protégés par les accords d’Évian, les harkis sont aussi victimes d’une véritable épuration.Ces combattants venus soutenir l'armée Française de la dernière heure, y jouent un rôle considérable pour que l'esprit colonial persiste et pour que la France gagne et y reste à l'infini en Algérie FrançaiseEn ce moment Boumédiane, craignant d’être arrêté, il s’enfuit de son deuxième PC de Ghardimaou en Tunisie, il traverse la frontière, profitant du retrait de l’armée française en vertu des accords d’Évian et rejoint une partie de ses troupes stationnées de l’autre coté de la frontière algérienne.Pour autant, les vainqueurs de l’heure se distribuent les postes : Ahmed Ben Bella, président et chef du gouvernement, Ferhat Abbas l'ex-président du GPRA, président du parlement, Mohamed Khider, secrétaire générale du FLN et Boumédiane, ministre de la défense. C'était-là, l'erreur fatale et la sortie du piste d'un choix mal calculé. En parallèle Bouteflika n'était pas encore pris en compte par son maître.Deux ans plus tard, le 19 juin 1965, Boumédiane renverse le faux président Ben Bella, au terme duquel il devient le nouveau président de l’Algérie. Avec ce coup d’État le «clan d’Oujda» l’emporte définitivement sur les autres clans des civils et sur les forces des maquis de l’intérieur. Cette dérive originelle singularisera jusqu’à nos jours la vie politique algérienne où l’armée occupe toujours une place maîtresse.Intelligent au monde de dupes..Je ne sais quelle est la définition d’un homme d’Etat. Mais Boumediene n’était pas un Homme d’Etat et n’avait jamais construit un Etat car l’Etat, si Etat est, doté d’institutions solides, survit aux hommes comme a survécu la 5ème République Française fondée par un véritable Homme d’Etat, le Général de Gaulle, après son retrait des affaires, quoique je n’ai jamais cru à l’homme providentiel.Qu’a laissé Boumediene après sa mort à part un système de cooptation et de clientélisme qui perdure à ce jour et dont on mesure à présent en Algérie les dégâts immenses causés depuis 1962 ?Non, Boumediene n’était pas un homme d’Etat mais un Putshiste qui a régné d’une main de fer sur les cadavres des autres, dans une Algérie adolescente, en laissant derrière lui un pays en déliquescence total entamé déjà depuis 1962 par tous ceux qui s’emparèrent du Pouvoir, non pour servir et aider à construire un véritable Etat mais pour se servir ou pour assouvir leur désir au pouvoir.L’homme providentiel n’existe pas, comme le prétendaient lui afficher certains opportunistes algériens. Le peuple algérien, reconnaissons-le clairement, a démontré sa maturité et son sens politique en se soulevant contre le colonialisme en déclenchant la révolution du 1er Novembre 1954, en sacrifiant ses meilleurs enfants dans les diverses batailles qu'a connu la guerre d'Algérie pour qu’il puisse prendre son destin en main, de façon démocratique, sans pour autant attendre le Messie Boumediane qui lui légua un pays en déliquescence morale totale après la confiscation du pouvoir quelles que furent ses intentions, ses performances conjoncturelles et son bilan négatif.Pendant la période de la guerre, homme complètement à l’écart, jouant aux cartes quelque part à Nador au Maroc, giflé auparavant au Caire pour un comportement de voyou par un des vrais ténors de la révolution algérienne et pas du tout connu pour ses faits d’armes, Boumediene commence déjà à réfléchir comment arriver au Pouvoir le colonel Tahar Zbiri en témoignait dans une note précédente.Homme dit-on, intelligent, pour moi c'est malin plus, qu'intelligent, "Qafez bezzaf" dans un monde de vieilles hyènes sans canines ni molaires, aguerri dans les intrigues et l'hypocrisie,il en profitait de la stupidité de tout un peuple, pour surpasser ses pairs qui, après l’indépendance, certains courent derrière les villas laissés par les colons et d’autres derrière les affaires, alors que lui est obsédé par le Pouvoir, tout le Pouvoir et rien que le Pouvoir.D’ailleurs après sa prise du Pouvoir, la stratégie que Boumediane utilise pour neutraliser ses opposants est une des options suivantes : -1) leur permettre d'emprunter des sommes colossales du trésor algérien qu'ils n'arriveront jamais, par la suite, a rembourser; -2) les pousser à l'exil après une période d’emprisonnement (Hocine Ait Ahmed, Boudiaf, Mahsas, Harbi en exemple…) ou-3) la solution finale, c'est à dire l'assassinat entre autres,de Khémisti en 1963, Khider en 1965 à Madrid et Krim Belkacem en 1970 à Frankfurt.Pour maintenir l’équilibre de son pouvoir, il confie les hautes commandes de l’armée aux anciens officiers de l’armée française pour s’assurer de ne pas être évincé et aussi pour contrer les authentiques maquisards de l’intérieur qui sont finalement écartés à la suite de la tentative de putsch du colonel Tahar Zbiri. D’ailleurs ce dernier, lors de leur dernière rencontre : «On enlève Sidi Rabbi et on retrouve un autre Sidi Rabbi»(un langage de trottoir?).Petit à petit, il consolide son régime et commence à éliminer tous ses camarades putschistes de 1965 jusqu'à ce qu’il se trouve seul maître à bord.Mais étant seul au sommet de l’Etat, il réalise que la légitimité populaire lui manquait et que son régime s’essoufflait. Il ne tarde pas à lancer un débat sur, ce qu'on appelait en Algérie de l'époque, la charte nationale (une sorte de défouloir pour les gens dont la fin de la recréation est sifflée juste après les élections présidentielles dont il est le candidat unique). Juste avant sa mort, tous les pouvoirs étaient entre les mains du seul homme sans partage aucun.Les régimes d'après n'ont fait que démocratiser la pratique à des échelons inférieurs tout en s'accaparant de plus en plus de la richesse du pays à l'insu d'un peuple de multiraciale, élevé et éduqué dans un esprit ethnique de régionalisation et d'opportunisme.Il laissait faire comme il l’atteste lui-même dans un discours d'anesthésie, : "Quel être humain remue une compote de miel sans y goûter ? et après tout, ce sont des algériens galonnés et hommes politiques et pas des étrangers qui en profitent".C’était sa stratégie de neutraliser toute tentation par le Pouvoir. Par contre, les valeurs sures qui ne peuvent être rétablies sont la morale et les ressorts cassés d’une société. Le grand tort que Boumediane a causé à l'Algérie est irrémédiable pour plusieurs générations.Bonne continuation.