3/3.- Congélation de Bouteflika et l'arrivée d'un certain Sellal
Les autorités françaises sont malheureusement « heureuses » de travailler avec le nouveau gouvernement algérien, a indiqué ce mercredi 5 septembre le porte parole du Quai d’Orsay lors d’un point de presse. « pour donner corps au partenariat d'exception que les deux chefs d'État et les deux peuples appellent de leurs vœux », a‑t‑il affirmé, selon des propos repris par l’APS(organe officiel de l'Etat algérien). Il a également présenté, au nom des autorités françaises, ses « félicitations » à Abdelmalek Sellal, le nouveau Premier ministre.
C’est la deuxième réaction d’un pays étranger à la nomination d’Abdelmalek Sellal. Le nouveau Premier ministre algérien a reçu une communication téléphonique de son homologue Tunisien, Hamadi Jebali(le frivole Tunisien qui ignore encore l'hypocrisie des gouvernants algériens), qui lui a présenté ses félicitations. Au cours de cet entretien, « les deux Premiers ministres ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer davantage les relations de coopération entre les deux pays frères », selon un communiqué rendu public.
Conformément aux disposition de la pseudo constitution algérienne, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a mis fin aux fonctions de mon premier ministre Ahmed Ouyahia, qui lui a présenté la démission du gouvernement », annonçait lundi soir du 3 septembre un communiqué de la Présidence algérienne. L’absence d’images ,à la Télé d’une rencontre entre le président et son Premier ministre sortant a suscité des interrogations. L'opinion publique locale algérienne se demande, Comment Ahmed Ouyahia a‑t‑il présenté la démission de son gouvernement au président de la République ? Selon des informations rapporetéespar la presse éléctronique algérienne, Abelaziz Bouteflika n’a pas reçu Ahmed Ouyahia. Les deux hommes ne se sont pas vus plus tôt dans la semaine qui a vu le changement de l'éxecutif en algérie, ni même la semaine d'avant. Ahmed Ouyahia n’a donc pas "présenté" la démission de son gouvernement en mains propres au président de la République. Au mieux, il aurait, peu probable, rédigé une une simple lettre.
Abdelaziz Bouteflika a nommé son nouveau gouvernement qui sera dirigé par un nouveau Premier ministre. Au total 36 membres, entre ministres, ministres délégués et secrétaires d’État. Au‑delà du nombre élevé de ministres, ce qui frappe c’est aussi la composition de l’équipe. Hormis Boubekeur Benbouzid ex-ministre de l'enseignement, qui quitte enfin le gouvernement après presque vingt ans de présence ininterrompue, et Jamel Ould Abbès, limogé de la Santé, les ministres importants ont conservé leurs portefeuilles, malgré des résultats parfois catastrophiques.
Je pense que la nomination d’Abdelmalek Sellal et le maintien de nombreux ministres dont les secteurs respectifs sont marqués par des crises chroniques, souligne « la persistance dans le renouvellement des échecs du pouvoir Taflikien! :«-Échec dans le traitement de la situation sécuritaire en algérie du temps de celui qui dit "Tab Jnanou !", en plus de l’augmentation de la délinquance, -échec dans la gestion des finances avec comme résultat une inflation en croissance et une dépréciation du dinar algérien malgré l'afflut des revenus du pétrole et du gaz, -échec dans le développement d’une économie créatrice de richesses, - échec dans la prise en charge des problèmes sociaux avec une augmentation de la contestation chez de larges catégories et souches sociales, -échec de la diplomatie Medelcienne dans la résolutions des problèmes en suspens avec notre pays le Royaume Chérifien le Maroc et par son fourvoiement dans le traitement des crises arabes, tunisienne, libyenne et égyptienne »,